Soutenance mémoire
L’élevage des crevettes ou Peneiculture, connu également sous le nom vulgaire de crevetticulture est une branche de l’aquaculture qui consiste à élever des crevettes marines pour la consommation humaine (Wikipedia. 2010). L’élevage de crevettes se pratique depuis des siècles en Asie, selon des méthodes traditionnelles à basse densité. Les jeunes crevettes sauvages ont été capturées des milieux naturels et nourris grâce à des organismes naturellement présents dans l’eau jusqu’à ce qu’elles atteignent la taille désirée pour être récoltées. Les progrès technologiques ont permis des formes d’exploitation toujours plus intensive. Actuellement, des élevages de crevettes marines sont mis en pratique dans plus de cinq pays comme l’Indonésie, les philippines, le Taiwan Province de Chine, la Thaïlande et le Vinet Lam. L’élevage des crevettes offre des possibilités d’emplois significatives, qui peuvent aider à alléger la pauvreté des populations côtières dans de nombreuses régions. Cela est conditionné par une gestion correcte (Wikipedia. 2010).
RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
Contexte historique
L’élevage de crevettes a été pratiqué depuis plusieurs décennies pour servir de nourriture et de source des revenus pour les gens qui habitent les zones côtières dans certains pays asiatiques, comme l’Indonésie, Philippines, Taïwan Province de Chine, la Thaïlande et Viet Nam. Penaeus monodon est à l’origine récoltée avec d’autres espèces de crevettes dans les étangs traditionnels d’élevage de Chanos chanos en tant que des sous produits. En Thaïlande, des fermes extensives et semi-extensives a démarré l’élevage commercial entre 1972 et 1974, après la première réussite de reproduction de P. monodon à la station des Pêches à Phuket en 1972 (Wikipedia.2010).
Cycle biologie de Penaeus monodon
Dans l’élevage des crevettes, le cycle biologique se déroule dans des conditions contrôlées. Les raisons consistent la plus grande intensification de l’élevage. La meilleure conduite d’élevage est d’avoir une plus grande homogénéité des crevettes produites, un meilleur contrôle des prédateurs, et une possibilité de maîtriser le cycle en contrôlant les facteurs climatiques: (Wikipedia. 2010).
Différentes étapes de l’élevage de crevettes
Pour l’élevage des crevettes, il existe des étapes à effectuer pour offrir un bon état morphologique afin d’obtenir un meilleur produit de marché :
• L’écloserie : les crevettes sont au stade de géniteur (provenant de la mer) et arrivent au stade de post larve (à 20 jours).
• L’élevage en ferme (Bassins de grossissement) : les crevettes sont conduites du stade juvénile jusqu’à la taille commerciale, ce qui demande trois à six mois. (Wikipedia, 2010) .
Écloseries
A ce stade, les crevettes sont sensibles aux maladies. Les écloseries dites en « eaux vertes » sont des installations de taille moyenne utilisant de grands bassins avec une faible densité de population. Pour nourrir les larves de crevettes, une efflorescence algale est provoquée dans les bassins. Le taux de survie est d’environ 40 %. Celles dénommées en « eau claire » produisent des crevettes à haute densité dans de grands bassins (de 15 à 30m3 ). Le taux de survie varie entre zéro et 80 %, avec une moyenne de 50 %. (Wikipedia. 2010) Dans les écloseries, les crevettes en croissance ont un régime à base d’algues et plus tard de larves d’Artémia, parfois complété d’aliments artificiels. Le régime des stades ultérieurs comprend aussi des protéines animales fraîches. Les aliments et les médicaments (comme les antibiotiques) donnés aux larves d’Artémia sont transmis aux crevettes qui les consomment. (Wikipedia, 2010).
❖ Nurseries
De nombreux élevages ont des nurseries dans lesquelles les crevettes au stade postlarvaire sont élevées jusqu’au stade juvénile pendant trois semaines supplémentaires dans des étangs ou des bassins séparés. Ces derniers sont des bassins, rectangulaires, longs, peu profonds dans lesquels l’eau est renouvelée en permanence. Dans une nurserie moyenne, on compte 150 à 200 individus au m2 . Ils sont alimentés sur la base d’un régime enrichi en protéines pendant environ trois semaines avant d’être transférés dans les étangs de grossissement. Ils pèsent alors entre un et deux grammes. Elles sont prêtes à être transférées dans les étangs de grossissement dès que leurs branchies se sont développées environ 25 jours après l’éclosion.
Le passage en nurseries n’est pas absolument indispensable. Le principal inconvénient des nurseries est la mortalité d’une partie des postlarves de crevettes lors du transfert dans les étangs de grossissement. (Wikipedia. 2010)
Grossissement
Dans la phase de grossissement, les crevettes sont conduites à maturité. Les postlarves sont transférées dans des bassins où elles sont nourries jusqu’à atteindre une taille commerciale, ce qui demande trois à six mois. Les crevettes sont récoltées par la pêche dans les bassins à l’aide de filets ou par vidange des bassins. La taille des bassins et leur niveau d’équipement sont variables. (Wikipedia. 2010). Les marées assurent un certain échange d’eau et les crevettes se nourrissent d’organismes naturellement présents dans l’eau. Les élevages semi intensifs ne recourent pas aux marées pour les échanges d’eau mais utilisent des pompes. Ils peuvent donc être installés au-dessus du niveau de la marée haute. La taille des étangs varie de 2 ha et plus ; la densité de population va de 10 à 30 individus au m2 . Avec de telles densités, le recours à un nourrissage à l’aide d’aliments pour crevettes préparés industriellement et la fertilisation des bassins pour stimuler la croissance d’organismes naturels deviennent une nécessité. Pour les densités supérieures à 15 individus par au m2 , une aération est souvent nécessaire pour éviter l’épuisement de l’oxygène. La productivité varie en fonction de la température de l’eau, si bien qu’on obtient souvent des crevettes de plus grande taille à certaines saisons. (Wikipedia.2010) .
Aliments
L’aliment utilisé est d’origine animal ou végétal parfois minéral consommé par des êtres vivants à des fins énergétiques et nutritionnelles (wikipedia.2010). La qualité d’aliment nécessaire à distribuer pour avoir une bonne croissance sans polluer le bassin est en fonction de la densité, du poids des crevettes, de la production naturelle, de la quantité d’aliment et des facteurs physiques (Avalle-Rothus 1991). Généralement, la famille en plus se nourrit des détritus (détritivores), de plancton (planctophage) et tous les organismes vivants en relation avec le fond (omnivore). L’aliment des crevettes en système semi intensif est basé sur des granulés (Avalle, 1991).
Pour l’espèce Penaeus monodon, le taux de protéines est compris entre 35 et 46 %. L’apport d’aliment est l’un des principaux facteurs de « pollution » directs ou indirects du milieu naturel. Une partie de l’aliment n’est pas consommée par les crevettes. Il s’accumule dans le sédiment où il est normalement digéré par les bactéries et minéralisé. Si la tenue à l’eau de granule est mauvaise, une partie plus ou moins grande de l’aliment se dissout dans l’eau (apport important d’azote et de phosphore) ou est évacuée directement dans les influents. La qualité de l’aliment (tenue de l’eau, attractive, digestibilité) et sa bonne consommation sont des éléments fondamentaux pour maintenir un milieu d’élevage correct pour les crevettes et un niveau de déchets acceptables pour l’environnement (Tacon, 1992). Le contrôle de la consommation de l’aliment pour ajuster régulièrement les quantités distribuées, les rations indiquées doivent être considérés comme des bases de calcul, est difficile à exercer, surtout si l’aliment a une mauvaise tenue à l’eau et qu’il se délite très rapidement. (Autrand, 1991). Différentes façons de procéder existent : l’utilisation d’une mangeoire, la poignée de granule distribué près de la surface, l’observation en plongée quand l’eau n’est pas trop turbide, le raclage du fond avec une épuisette à maille fine ; certains techniciens ont mis au point des méthodes statistiques basées sur l’observation des blessures superficielles des animaux (antennes ou appendices coupées, blessures) ; la quantité des aliments est augmentée quand le pourcentage d’animaux blessés augmente. (Autrand, 1991). Quel que soit le moyen retenu par le technicien d’élevage, il est important que la consommation de l’aliment soit contrôlée. C’est un poste très important dans le prix de revient de la recette et une bonne utilisation de l’aliment permet de faire des économies significatives. (Autrand, 1991).
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : PRESENTATION DU SITE ET RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
I-1 – PRESENTATION DU SITE
I-2 – RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
2-2-1 Contexte historique
2-2-2. Classification
2-2-3 Cycle biologie de Penaeus monodon
2-2-4 Différentes étapes de l’élevage de crevettes
I-2-4-1 Écloseries
I-2-4-2 Grossissement
1-2-5 Aliments
Deuxième partie : MATERIELS ET METHODES
II- MATERIELS ET METHODES
II-1- MATERIELS
2.1.1 -Matériels biologiques
2.1.2 – Matériels d’exploitation
2.1.3 – Matériels techniques et scientifiques
II-2 METHODES
2-2-1 Paramètres biotechniques de conduite de l’élevage
2-2-2 Conduite d’élevage
2-2-2-1 Gestion de l’eau
2-2-3 Suivi des paramètres physico-chimiques
2-2-4 Echantillonnage de crevettes
2-2-5 Alimentation
2-2-5-1 Types d’aliments utilisés à AQUAMAS pour Penaeus monodon
2-2-5-2 Calcul de la ration journalière
2-2-5-3 Vérification des mangeoires et méthode de distribution d’aliments
Troisième partie : RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1 – Paramètres physico-chimiques du milieu d’élevage
3.1.1 – Température
3.1.2 – Oxygène dissous
3.1.3 – Salinité
3.1.4 – Turbidité
3.1.5 – pH
III.2 – Quantité d’aliments distribuée et taux de nutrition
3.2.1 – Evolution de la quantité d’aliment distribuée par semaine
3.2.2 – Evolution du taux de nutrition réel hebdomadaire
III.3 – Croissance et taux de survie
3.3.1 – Evolution du nombre des crevettes et taux de survie
3.3.2 – Evolution du poids moyen hebdomadaire
III.4 – Impact des paramètres d’élevage sur la croissance
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
