Soutenance mémoire
PFE & RAPPORT A LA DECOUVERTE SUJET TRANSCENDANTAL CHEZ KANT PDF
Introduction générale
PREMIERE PARTIE. AUX SOURCES DE LA PENSEE KANTIENNE DU TRANSCENDANTAL
CHAPITRE I.LES DOCTRINES PHILOSOPHIQUES ANTERIEURES AU PROJET CRITIQUE
I.1. LE RATIONALISME DOGMATIQUE
1.1.1. LE « LEIBNIZIANO-WOLFFISME »
1.1.2. LA METAPHYSIQUE DOGMATIQUE
I.2. L’EMPIRISME SCEPTIQUE
1.2.1. LA THEORIE EMPIRIQUE DE LA CONNAISSANCE
1.2.2. HUME REVEILLE KANT DE SON SOMMEIL DOGMATIQUE
CHAPITRE II. CRITICISME ET PHILOSOPHIE TRANSCENDANTALE
II.1 .DISTINCTION ENTRE PHENOMENE ET NOUMENE
2.1.1. LA REVOLUTION COPERNICIENNE EN PHILOSOPHIE
2.1.2. LA THEORIE CRITIQUE DE LA CONNAISSANCE
II.2. L’ANALYSE DES FACULTES DE CONNAITRE
2.2.1. L’UNION DE LA SENSIBILITE ET DE L’ENTENDEMENT
2.2.2. LA RAISON COMME FACULTES DES PRINCIPES
CHAPITRE III. NOTION DU TRANSCENDANTAL
III.1. ETYMOLOGIE
3.1.1. LE TRANSCENDANTAL COMME METHODE ET CONDITION DE L’EXPERIENCE
3.1.2. LE TRANSCENDANTAL COMME CONDITION DE TOUTE CONNAISSANCE
III.2. LES FORMES A PRIORI DE LA PENSEE
3.2.1. LE TEMPS ET L’ESPACE : INTUITIONS PURES ET FORMES A PRIORI DE LA SENSIBILITE
3.2.2. LES CATEGORIES : CONCEPTS PURS ET FORMES A PRIORI DE L’ENTENDEMENT
CHAPITRE IV.LA THEORIE KANTIENNE DE LA CONNAISSANCE
IV.1. LE PROCES ET LES ELEMENTS TRANSCENDANTAUX DE LA CONNAISSANCE
4.1.1. LA RECEPTIVITE DES INTUITIONS
4.1.2. LA SPONTANEITE DES CONCEPTS
IV.2. CONNAITRE ET PENSER
4.2.1. CONNAITRE ET L’USAGE LOGIQUE DE LA RAISON
4.2.2. PENSER : L’USAGE TRANSCENDANTAL DE LA RAISON
DEUXIEME PARTIE. DU SUJET TRANSCENDANTAL
CHAPITRE. I. LES CONDITIONS DE POSSIBILITE DU JUGEMENT SYNTHETIQUE A PRIORI
I.1. L’IDEALISME TRANSCENDANTAL
1.1.1. L’IDEALITE TRANSCENDANTALE
1.1.2. LA REFLEXION TRANSCENDANTALE ET LA PRIMAUTE DU SUJET CONNAISSANT
I.2. LE SCHEMATISME TRANSCENDANTAL ET LA THEORIE DE LA SUBSOMPTION
1.2.1. DE LA NOTION DU SCHEME
1.2.2. DE L’IMAGINATION TRANSCENDANTALE
CHAPITRE II.LA SUBJECTIVITE TRANSCENDANTALE
II.1. LES PRINCIPES COMME CONDITION NECESSAIRE DE LA CONNAISSANCE
2.1.1. L’ACTIVITE SYNTHETIQUE DE L’ESPRIT
2.1.2. L’UNITE OBJECTIVE DE LA FORME ET DE LA MATIERE DE LA CONNAISSANCE
II.2. DE L’UNITE TRANSCENDANTALE DE L’APERCEPTION
2.2.1. LA SUBJECTIVITE ET IDEES TRANSCENDANTALES
2.2.2. L’ANTITHETIQUE TRANSCENDANTALE
CHAPITRE III. LE STATUT DU SUJET TRANSCENDANTAL
III.1. L’IDENTITE DE SOI A SOI DE LA CONSCIENCE
3.1.1. L’APERCEPTION TRANSCENDANTALE ET LA LIBERTE
3.1.2. LA CONSCIENCE TRANSCENDANTALE
III.2. LE SUJET TRANSCENDANTAL COMME FONDEMENT DE L’OBJECTIVITE
3.2.1. LE SUJET TRANSCENDANTAL FACE AU SUJET PSYCHOLOGIQUE
3.2.2. LE SUJET LIBRE ET AUTONOME
CHAPITRE IV. LES ACTIVITES STRUCURANTES DU SUJET TRANSCENDANTAL
IV.1. FONCTION THEORIQUE : LE SUJET CAPABLE DE REPRESENTATIONS
4.1.1. L’UNITE SYNTHETIQUE DE LA CONSCIENCE (SUJET) ET DE L’OBJET
4.1.2. LE POUVOIR DE REPRESENTATION DU « JE PENSE »
IV.2. FONCTION PRATIQUE : LE SUJET TRANSCENDANTAL MORAL
4.2.1. LE SUJET « PHENOMENO-NOUMENAL »
4.2.2. LE SUJET MORAL: CONDITION DE L’ACTE VERITABLEMENT MORAL
Conclusion générale
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Emmanuel Kant est un philosophe allemand, né en 1724 et mort en 1804 à Königsberg. D’une part, il a été éduqué dans le piétisme, constitutif d’un certain rajeunissement du luthéranisme protestant de son époque et qui soumettait la conduite humaine à de sévères maximes. D’un autre côté, le naturalisme de Rousseau l’a conduit à réfléchir sur le statut de la conscience morale. D’abord influencé par la tradition rationaliste de Leibniz et de Wolff, Kant s’en éloignera sous l’influence de l’empirisme de David Hume. Mais sa philosophie critique a marqué son époque, consacrant l’éveil du rationalisme laïcisé du siècle des Lumières confirmant la primauté de la raison humaine dans le procès de connaissance.
En ce sens, Kant fut donc aussi influencé par son époque. Avec Descartes, il retient l’idée que le sujet pensant ou le Je pense est l’auteur et l’acteur de toute connaissance, laquelle cependant s’élabore toujours sur la base de l’expérience et de la perception sensible en tant que phénomène. Mais à l’idée d’une connaissance absolue de la réalité objective, qui donne lieu, depuis l’Antiquité, à une controverse entre dogmatiques et sceptiques, Kant oppose une nouvelle philosophie de la connaissance : la philosophie critique, qui inverse le rapport du sujet à l’objet. Il montre que, loin d’être la simple reproduction, dans l’esprit d’un sujet, de la nature réelle d’un objet, la connaissance vraie est relative dans sa découverte empirique d’un objet, à la structure a priori du sujet.
Telle est la « révolution dans la manière de penser » que prône Kant au début même de sa philosophie critique, une révolution comparable, selon lui, à « (…) celle opérée par Copernic en astronomie : il supposa que le centre immobile privilégié pour l’observateur pourrait ne plus être la Terre, mais le Soleil. (…) La raison est entrée dans la voie de la science lorsqu’elle a cessé d’être tenue en lisière par l’expérience et qu’elle a entrepris de la soumettre à ses propres exigences, car elle ne peut pleinement saisir que les objets produits par son initiative. »
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