Critères d’inclusion et de non inclusion

Critères d’inclusion et de non inclusion

Ont été inclus, tous les patients présentant des signes cliniques d’atteinte artérielle des membres inférieurs N’ont pas été inclus, les patients qui avaientt une échographie Doppler artérielle des membres inférieurs dans les limites de la normale ou chez qui l’angioscanner des membres inférieurs réalisé était de mauvaise qualité technique.

Caractéristiques de la population

Le nombre
150 patients ont été retenus pour réaliser ce travail.

L’âge
L’âge moyen des patients est de 65,19 ans avec des extrêmes de 16 et 94 ans. La répartition des patients selon la tranche d’âge est donnée par .

Le genre
La population masculine est de 76 comme 74 pour les patientes. Le sexe ratio de notre population était de 0,97.

La clinique et l’examen physique
L’interrogatoire recherche des antécédents personnels et familiaux, des facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension artérielle, diabète, tabagisme, sédentarité, l’hypercholestérolémie, les anomalies de la coagulation, l’hypertriglycéridémie, les cardiopathies emboligènes).

D’autres signes cliniques sont possibles comme l’ischémie critique : elle se manifeste par des douleurs de décubitus persistantes non soulagées par un traitement antalgique puissant et prolongé. Les pressions systoliques sont inférieures à 50 mmHg à la cheville, 30 mmHg au niveau digital et la TcPO2 à 30 mmHg. Les signes d’appels et indications d’angioscanner des membres inférieurs de notre population d’étude sont réparties comme suit :
– AOMI sans diabète associé : n = 76
– Diabète de type 2, Pied diabétique : n = 14
– Gangrène distale/Ischémie/Nécrose : n = 31
– Signes fonctionnels (claudication intermittente, douleur) : n = 5
– Anomalies à l’échographie Doppler : n = 10
– Autres indications : n = 13.

Méthodologie

L’angioscanner artériel des membres inférieurs de non patients se déroulait comme suit.

Préparation du malade

On s’assurait de l’absence de contre-indication à l’injection de produit de contraste (Interrogatoire et évaluation de la fonction rénale). L’examen était réalisé chez un patient hémodynamiquement stable (hydratation et correction des facteurs de risque cardiovasculaires). Le patient était dévêtu et mis en décubitus dorsal sur le statif, les pieds en premier. Une voie veineuse périphérique de calibre de 18 à 20G au mieux était installée en position antébrachiale au pli du coude, habituellement à droite. Dans des cas exceptionnels, un abord par voie par cathétérisme veineux central était possible. On s’assurait que la voie fut bien placée avec 20cc de sérum physiologique. On expliquait au malade le déroulement de l’examen et la manière dont il devait moduler la respiration durant l’examen. Il devait avoir une respiration libre calme et éviter de bloquer en inspiration profonde.

Préparation de l’injecteur 

Dans le premier corps de l’injecteur, nous introduisons le produit de contraste iodé à une concentration de 350g/l avec une quantité de 100 à 120 cc. Dans le second corps, nous introduisons 40cc de sérum physiologique qui sont destinés au rinçage et à la progression du bolus de produit de contraste dans les vaisseaux.

Enfin au niveau de l’interface de l’injecteur automatique, on sélectionnait le protocole d’angioscanner des membres inférieurs avec un débit d’injection de 4ml/sec. On appuyait sur le bouton de validation pour armer l’injection une fois toutes les vérifications effectuées.

Protocole du scanner

L’examen débutait par le topogramme ou scoot view. Il permettait de délimiter la région d’intérêt qui s’étendait des coupoles diaphragmatiques jusqu’aux orteils. Le volume utile devait explorer l’ensemble de l’aorte abdominale avec ses branches (le tronc coeliaque, la mésentérique supérieure, les artères rénales, la mésentérique inférieure) et sa bifurcation, les artères iliaques communes, internes et externes, les artères fémorales communes, profondes et superficielles, les artères poplitées, les trépieds distaux et les artères pédieuses. Ensuite nous procédions à une acquisition à blanc qui était un passage sans injection. Il s’agissait d’une acquisition volumique millimétrique spontanée. Cela permettait l’analyse calcifications pariétales, leur importance et leur répartition. Puis nous effectuions une acquisition précoce au temps artériel. Le ROI était placé sur l’aorte ascendante. L’acquisition se faisait de façon automatique dès que la concentration d’iode dans le tronc pulmonaire atteignait 200UH. Le temps de surveillance était de 10 sec après avoir appuyé en simultanée sur le bouton de déclenchement de l’injecteur et de l’acquisition au scanner.

Post traitement 

Les images natives obtenues étaient transférées sur la console de post traitement. Le filtre de reconstruction permet une optimation de l’analyse de la paroi et de la lumière artérielle. Les reconstructions suivantes étaient faites avec les logiciels de post traitement syngo.VIA : 2D multiplanaire (MPR), 3D de surface et MIP.

Paramètres étudiés
Les paramètres qui étudiés dans le cadre de ce travail sont : Le calibre des vaisseaux : diamètre transversale et diamètre antéro-postérieure (pour les étages abdominaux sus et sous aortique) L’infiltration pariétale :
– La nature : athérome simple : hypodensité pariéto-dépendante non réhaussée après injection de produit de contraste. Athérome calcifiée : hypodensité pariéto dépendante non réhaussée après injection de produit de contraste et hétèrogène en rapport avec la présence d’hyperdensité spontanée de type calcique, de type, de forme et d’importance variable. L’absence d’infiltration.
– Le retentissement sur le calibre vasculaire : non sténosante (réduction de calibre inférieure à 25 %), sténosante (réduction de calibre supérieure entre (50 et 70 %), très sténosante/ pré occlusive (supérieur à 70 %).

La perméabilité vasculaire : Opacification de la lumière vasculaire.
L’occlusion vasculaire : Défaut d’opacification d’un segment vasculaire.
Le niveau de la sténose ou de l’occlusion.
La collatéralité et leur efficacité : Ré opacification ou pas des vaisseaux d’amont.
Type d’infiltration en fonction du terrain : Diabète, AOMI.
Répartition des étages infiltrés en fonction du terrain : Distalité ? Proximalité ?
Degrés de calcification et leur répartition en fonction du terrain.

Les étages vasculaires étudiés sont :
L’aorte abdominale : Etage sus et sous rénale, le tronc coeliaque, l’artère mésentérique supérieure, les artères rénales, l’artère mésentérique inférieure.
Les artères iliaques : commune, interne, externe, l’épigastrique inférieure
Les artères fémorales : commune, profonde de cuisse, fémorale superficielle.
Les artères poplitées
Les trépieds distaux : L’artère tibiale antérieure, l’artère tibiale postérieure, l’artère fibulaire.
Les artères pédieuses.

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Table des matières

INTRODUCTION
MATERIEL ET METHODE
1.1. Patients
1.1.1. Type et période d’étude
1.1.2. Critères d’inclusion et de non inclusion
1.1.3. Caractéristiques de la population
1.1.3.1. Le nombre
1.1.3.2. L’âge
1.1.3.3. Le genre
1.1.3.4. La clinique et l’examen physique
1.2. Méthodologie
1.2.1. Préparation du malade
1.2.2. Préparation de l’injecteur
1.2.3. Protocole du scanner
1.2.4. Post traitement
1.2.5. Paramètres étudiés
RESULTATS
2.1. Résultats globaux
2.1.1. Etage aorto-iliaque
2.1.2. Etage fémoro-poplité
2.1.3. Etage distal
2.2. Résultats spécifiques
DISCUSSION
3.1. Résultats globaux
3.2. Résultats spécifiques
3.3. Implications thérapeutiques
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXES

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