Soutenance mémoire
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Flow Chart
Sur la période entre le 22/11/2018 et le 22/11/2021, il y a eu 238 359 passages aux urgences de l’Hôtel Dieu du CHU de Nantes, dont 33 339 patients de plus 75 ans.
Il y a eu 16 272 alertes informatiques sur les benzodiazépines, les anticholinergiques et les antidiabétiques, chez les patients de plus de 75 ans, s’étendant sur la période entre le 22/11/2018 et le 22/11/2021. Cela concerne 51 molécules.
Mon étude s’intéresse aux alertes médicamenteuses des classes thérapeutiques suscitées au sein du service des urgences, soit 1545 alertes concernant 41 molécules.
Cette étude concerne 40 molécules (l’une des 41 molécules est le chlorure de sodium).
Critère de jugement principal :
Taux d’annulation des alertes médicamenteuses entre les urgences et le reste des services Il y a eu 16272 alertes médicamenteuses s’étendant sur la période 2018-2021, CHU et SAU confondus. L’étude est effectuée sur 1 534 alertes aux urgences, et 14092 alertes dans les services (après retrait des alertes concernant le chlorure de sodium).
La médiane d’âge des patients ayant reçu des alertes informatiques aux urgences est de 85 ans [80;90], et 82 ans [79;86] au sein du reste du CHU.
La figure 3 représente la proportion d’annulation globale sur la période s’étendant de novembre 2018 à novembre 2021 (SAU et CHU hors SAU) et retrouve un taux d’annulation de 22% [22;23]. Le taux d’annulation du CHU (22% [21;23]) pour l’ensemble des médicaments à risque avec alerte est plus faible qu’aux urgences (28% [26;30]).
Les urgences annulent peu mais davantage que le reste de l’établissement les prescriptions concernant les benzodiazépines et antidiabétiques, respectivement 6% [5;7] vs 4% [4;5] (p<0.05), et 6,5% [5;8] vs 2,5% [2;3] (p<0,05). (Figure 4)
Les figures 5 et 6 représentent les résultats (en valeurs absolues dans la figure 4) en proportion d’annulation des alertes médicamenteuses. Nous observons que la principale classe médicamenteuse annulée est celle des anticholinergiques avec 16% [14;18] d’annulation aux urgences et 15% [14;15] dans les services. Pour autant il n’existe pas de différence significative entre le service des urgences et les autres (p=0,3).
Critères de jugement secondaires
Taux d’annulation des classes thérapeutiques de “Short Message in Geriatrics” aux urgences.
Sur la période s’étendant de 2018 à 2021, il existe une plus forte proportion d’annulation des prescriptions au sein de chaque classe médicamenteuse aux urgences par rapport au reste des services.
En effet, si l’on se réfère à la figure 7, nous observons 31% [27;34] d’annulation au SAU contre 25% [24;26] dans le reste des services avec une différence statistiquement significative (p<0,05). Les antidiabétiques subissent 35% d’annulation [30;41] aux urgences contre 19% [19;21] (p<0,05) dans le reste des services.
Il n’existe en revanche pas de différence significative d’annulation de benzodiazépines, avec 19% d’annulation [15;23] aux urgences, contre 16% [15;17] au sein des autres services (p=0,09).
Taux d’annulation des molécules au sein de chaque classe thérapeutique aux urgences.
Anticholinergiques
Nous observons qu’environ 31% [28;34] des prescriptions d’anticholinergiques sont annulés lors de l’alerte informatique.
Le prochain tableau présente les différents anticholinergiques étudiés ainsi que leur nom commercial. Il n’est pas exhaustif, et concerne les molécules ayant reçu au minimum une alerte informatique aux urgences sur la période 2018-2021.
Lorsque nous analysons les médicaments par classe thérapeutique, nous observons par exemple qu’il existe 29% [24;34] d’annulation des neuroleptiques lorsque l’alerte survient, 27% [20;35] d’annulation des antidépresseurs imipraminiques, pour seulement 14% [1;53] d’annulation des antiparkinsoniens dopaminergiques.
Parmi les anticholinergiques fréquemment annulés représentés dans les figures 9 et 10, nous retrouvons l’hydroxyzine (Atarax) avec 34% d’annulation [25;44], le Néfopam (Acupan) avec 35% d’annulation [28;43], ou encore la Cyamémazine avec 30% d’annulation [25;36]
En revanche, sur la période 2018-2021, la trimipramine et la tropatépine, qui ont reçu respectivement 2 et 8 alertes, n’ont pas été annulées.
Le graphique n’inclut pas 3 anticholinergiques n’ayant pas reçu d’alertes aux urgences du CHU durant cette période : amitryptiline-kétamine, pipotiazine et imipramine.
Benzodiazépines
Nous observons qu’en moyenne, 19% [16;23] des prescriptions de benzodiazépines sont annulés lors de l’alerte informatique.
Le prochain tableau présente les différentes benzodiazépines étudiées. Il n’est pas exhaustif, et concentre les molécules ayant reçues au minimum une alerte informatique aux urgences sur la période 2018-2021. Nous observons par exemple un faible taux d’annulation des antiépileptiques (14%) par rapport à leur nombre d’alertes, tandis que 28% des prescriptions d’hypnotiques sont annulées.
Nous observons sur les figures 12 et 13 que les annulations concernent entre autres le Diazépam avec 23% d’annulation [17;29], le Bromazepam avec 15% d’annulation [9;24] (sensiblement identique au Clobazam).
Ce graphique n’inclut pas 4 benzodiazépines n’ayant pas reçu d’alertes aux urgences du CHU durant cette période : Nordazepam, Nitrazepam, Clotiazépam, Ethyle loflazépam.
Antidiabétiques
On observe qu’en moyenne, 35% [30;41] des prescriptions d’antidiabétiques sont annulées lors de l’alerte médicamenteuse.
Le prochain tableau présente les différents antidiabétiques étudiés ainsi que leur nom commercial. Il n’est pas exhaustif, et concentre les molécules ayant reçues au minimum une alerte informatique aux urgences sur la période 2018-2021. Nous observons figure 15 qu’à l’échelle de chaque classe thérapeutique d’antidiabétiques, nous annulons 38% [13;70] des biguanides lors de leurs alertes informatiques, 46% [35;58] des glinides, 34% [26;42] des sulfamides mais seulement 26% [16;38] des analogues GLP1.
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Table des matières
I. INTRODUCTION
II- METHODOLOGIE
Population étudiée
Critères d’inclusion et de non-inclusion
Critères de jugement principal / secondaire
Recueil des données
Analyse des données
III. RÉSULTATS
Flow Chart
Critère de jugement principal : Taux d’annulation des alertes médicamenteuses entre les urgences et le reste des services
Critères de jugement secondaires
a. Taux d’annulation des classes thérapeutiques de “Short Message in Geriatrics” aux urgences.
b. Taux d’annulation des molécules au sein de chaque classe thérapeutique aux urgences.
b.1 Anticholinergiques
b.2 Benzodiazépines
b.3 Antidiabétiques
c. Taux d’annulation des prescriptions entre les résultats de la première année et les années suivantes aux urgences.
c.1. Anticholinergiques: Comparaison des valeurs entre l’année 2018-2019, et les deux années qui suivent
c.2. Antidiabétiques : Comparaison des valeurs entre l’année 2018-2019, et les deux années qui suivent.
IV. DISCUSSION
V. CONCLUSION
Bibliographie
Annexes
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