Criblage en conditions in vitro des accessions de ricin cultivées sous contrainte saline

Usages traditionnels de l’huile de ricin

L‘huile de ricin était déjà utilisée comme combustible à l‘époque des pharaons comme en atteste les graines de ricin retrouvées dans des tombeaux égyptiens datant de 4000 ans avant JC (Déthiollaz, 2003 ; Dumeignil, 2012). Cette huile fut longtemps utilisée comme l‘un de ces remèdes de grands-mères utilisés pour tout soigner : de la constipation aux brûlures d‘estomac, en passant par les accouchements difficiles où elle permettait de provoquer les contractions (Déthiollaz, 2003). Chez l‘enfant, l‘huile est utilisée pour favoriser la pousse des cheveux. Elle est aussi employée pour traiter les problèmes liés à la vésicule biliaire et au foie, pour les désordres rénaux ainsi que les menstruations irrégulières ou douloureuses. Il en est de même pour ce qui concerne les traitements contre une constipation chronique, une endométriose, le syndrome de la ménopause, les hémorroïdes, la colite et la diarrhée, les plaies infectées, l‘ombilic non guéri chez les nouveau-nés, l‘allaitement (favorise la lactation) et les verrues (Commission européenne citée par Makhlouf et al., 2010).

Usages industriels de l’huile de ricin

La structure chimique de l’huile de ricin est d’un grand intérêt pour l’industrie de l’oléochimie en raison de la large gamme de réactions et des produits chimiques uniques qui peuvent en être tirées. Ces dérivés sont nettement supérieurs aux produits de la pétrochimie, car ils sont de sources renouvelables, biodégradables et respectueuses de l’environnement (Elbersen et Oyen, 2001).
L‘huile de ricin, très visqueuse, est actuellement utilisée pour plus de 700 produits. L‘huile et ses produits dérivés sont les bases de : peintures, plastiques d’ingénierie, graisses lubrifiantes, revêtements, plastifiants pour encres, étanchéités, isolants, tensio-actifs, lubrifiants pour les avions et véhicules, émulsifiants, encapsulateurs, caoutchoucs synthétiques, bougies, fluides hydrauliques, liquides de freins, films plastiques, détergeant synthétiques, additifs pour insecticides, plastifiant, composants pour verre de sécurité incassable, polymères synthétiques (nylon 11, nylon 6,10) etc. (Pina, 2005, Maroyi, 2007; http://www.whc-oils.com). L‘huile est également utilisée comme agent anti-adhésifs pour les moules en pâtisserie et comme lubrifiant de machine dans l‘industrie alimentaire, comme dispersant de teinture et comme agent de charge pour les produits cosmétiques tels que les rouges à lèvres, les vernis à ongles et les shampooings. Elle est employée comme anti-mousse dans l‘industrie sucrière, de même qu‘en tannerie et en pelleterie. Cette huile est tellement importante dans divers secteurs industriels qu‘elle est déclarée aux Etats-Unis « matière stratégique » dont les réserves doivent être assurées en quantités suffisantes à tout moment (Maroyi, 2007).

Usage bioénergétique de l’huile de ricin

D’un point de vue énergétique, l’huile de ricin est considérée comme la meilleure huile végétale pour la production de biodiesel, car elle est la seule qui soit soluble dans l’alcool, et qui n‘exige pas d‘être chauffée (apport d‘énergie) lors de sa transformation en combustible (Dove, 2005 ; da Silva et al., 2006). De plus, le biodiesel dérivé d’huile de ricin possède plusieurs avantages par rapport à d’autres huiles végétales en raison de la présence d‘un pourcentage élevé d’oxygène (5%), de faibles niveaux de phosphore et de carbone résiduel ainsi que l’absence d’hydrocarbures aromatiques (Ogunniyi, 2006 ; Scholz et da Silva, 2008).
L‘huile de ricin possède un pouvoir calorifique évaluée à 35 528 kJ/l contre 35 764 kJ/l et 36 687 kJ/l (tableau 2) respectivement pour Jatropha curcas et le gasoil (IFHVP, 2005).
Des recherches sur le mélange d’huile de ricin avec du diesel réalisées par Prasad et al. (2009) ont montré que la dilution de l’huile de ricin diminue considérablement sa viscosité et que les mélanges jusqu’à 25% de diesel (sans préchauffage) ou à 50% de diesel (avec préchauffage) peuvent être utilisés en tant que carburant pour moteur diesel sans aucune modification de celui-ci. De plus, ces auteurs ont montré le mélange d‘huile de ricin avec 25% de diesel est meilleur que tous les autres mélanges car reste très comparable au diesel.
Cependant, la viscosité élevée de l’huile de ricin (due à la forte proportion de ricinoléique acide) constitue un facteur limitant pour son utilisation comme carburant dans les moteurs (Pinzi et al., 2009). L’emploi de l‘huile mélangé avec du pétrodiesel reste recommandé pour les moteurs en raison de son bas point de congélation et de son pouvoir lubrifiant dans les régions où l’hiver est sévère (Ogunniyi, 2006 ; Pinzi et al., 2009).

Le tourteau

Le tourteau de ricin est traditionnellement utilisé en horticulture en raison de son taux d‘azote élevé employé comme engrais azoté à minéralisation lente. Il est également riche en matière organique et en éléments minéraux (tableau 3). En plus de ses qualités nutritionnelles, le tourteau de ricin est également utilisé pour ses propriétés insecticides, nématicides ainsi que son pouvoir répulsif contre les rongeurs (Pina et al., 2005 ; Dumeignil, 2012).
Le tourteau de graines de ricin est toxique et allergène et est également utilisé comme carburant. Des méthodes destinées à détoxifier les tourteaux et à les rendre propres à l‘alimentation animale ont été mises au point, mais, même une fois traités, ceux -ci peuvent conserver une certaine toxicité à laquelle les chevaux sont particulièrement sensibles. Un autre produit issu des tourteaux est une lipase utilisée dans la transformation industrielle des graisses (Maroyi, 2007).

Autres produits du ricin

Usage traditionnel

Les tiges et les feuilles sont habituellement abandonnées dans le champ pour fertiliser le sol parce que de valeur économique moindre dans la plupart des localités de production (Dove, 2005 ; Nielsen et al., 2011). Les fibres provenant de la plante peuvent être utilisées pour la fabrication de papier et de panneaux muraux. En Chine, les feuilles sont parfois utilisées pour nourrir les vers à soie (Maroyi, 2007).

Usages pharmacologiques

Les feuilles de ricin sont traditionnellement utilisées pour soigner les angines et les douleurs musculaires (Andrade-Cetto, 2009). Les racines sont employées pour le traitement de maladies nerveuses et des affections rhumatismales tels que le lumbago, la sciatique et la pleurodynie (Nadkarni, 1954). Les feuilles et les racines sont également utilisées pour le traitement de l‘inflammation et les troubles hépatiques (Kirtikar et Basu, 1993) ainsi que pour le traitement du diabète (Pullaiah et Naidu, 2003) ou encore comme diurétique (Abraham et al., 1986) et agent antibactérien (Khan et al., 1978).
L‘extrait de feuilles de ricin possède une propriété stimulatrice de la sécrétion de la bile (hépatoprotectrice), cholérétique et anticholestatique ou antihépatite A (Visen et al., 1992) tandis que les extraits alcooliques affichent différentes activités antidiabétique, antiinflammatoire et contraceptive (Shokeen et al., 2008). L‘extrait du péricarpe présente des propriétés neuroleptiques pouvant ainsi être employées pour le traitement de l‘amnésie chez l‘homme (Ferraz et al., 1999).

Valorisation de la culture du ricin

En plus des usages industriels classiques de l‘huile de ricin, une des voies « clé » de la valorisation de la culture du ricin réside dans la possibilité de produire à partir de l‘huile des biomolécules à haute valeur ajoutée, notamment celles des acides linoléiques conjugués, communément appelés CLA (Yang et al., 2002). Celles-ci correspondent à des molécules bioactives qui suscitent un intérêt grandissant en raison des nombreuses propriétés nutritionnelles et thérapeutiques qui leur sont attribuées (Sébédio et al., 2001), notamment l‘isomère 9-cis,11-trans reconnu comme étant le plus performant (Pina et al., 2005).

Effet de la salinité sur l’anatomie des feuilles

Des modifications anatomiques des feuilles provoquées par la salinité ont été rapportées chez un certain nombre de plantes. Longstreth et Noble (1979) ont montré une augmentation d‘épaisseur des épidermes, des mésophyles ainsi que des diamètres des cellules du parenchyme palissadique chez les feuilles de haricot, de coton et d‘Atriplex. Par contre, Parida et al. (2004) ont plutôt mis en évidence une diminution significative de l‘épaisseur de l‘épiderme, du mésophylle ainsi que celle de l‘espace intercellulaire des feuilles de Brugueira parviflora traitées avec du NaCl. Par ailleurs, une réduction de l‘espace intercellulaire a été observée au niveau des feuilles d‘épinard par Delfine et al. (1998) tandis qu‘une réduction de la densité des stomates provoquée par la salinité a été enregistrée chez la tomate par Romero  Aranda et al. (2001). Chez les halophytes, le sel peut également provoquer la modification de la densité des stomates, du nombre et du diamètre des vaisseaux du xylème, (Levigneron et al., 1995).

Effet de la salinité sur la photosynthèse

La croissance des plantes dépend de la photosynthèse. Par conséquent, les contraintes environnementales affectant la croissance perturbent également la biosynthèse de celle-ci (Dubey, 1997). Les études réalisées par un certain nombre d’auteurs sur différentes espèces de plantes ont montré que la salinité supprime les capacités photosynthétiques des plantes (Dubey, 1997). Une corrélation positive entre le taux de photosynthèse et le rendement en conditions de stress salin a été mis en évidence chez certaines espèces comme Asparagus officinalis (Faville et al., 1999). Par contre, Fisarakis et al. (2001) ont trouvé que l’inhibition de la croissance végétative chez les plantes soumises à la salinité a été associée à une forte réduction de la photosynthèse. En revanche, il existe de nombreuses études pour lesquelles peu ou pas de liens entre la croissance et la capacité photosynthétique ont été démontrés.
C‘est le cas de certaines espèces comme de Triticum repens (Noble et Rogers, 1992). La relation entre la photosynthèse et la croissance des plantes dans des conditions salines n‘est pas encore très bien élucidée en raison des nombreux changements qui ont lieu au sein des plantes et qui leur permettent de tolérer des conditions salines et de maintenir l‘activité photosynthétique.

Mécanismes et stratégies de résistance

Suivant le degré de salinité dans le biotope, les plantes notamment les glycophytes sont exposées à des modifications de leur comportement morpho-physiologique, biochimique et minéral (Ben Naceur et al., 2001). Ainsi, elles réagissent aux variations de la salinité dans le milieu pour disparaître ou déclencher des mécanismes de résistance.

Ajustement osmotique

L‘ajustement osmotique joue un rôle primordial dans la résistance ou la tolérance de la plante à la contrainte saline (Munns, 2002). La tolérance, dans le cas d‘un abaissement du potentielhydrique, s‘exprime par un maintien de la turgescence grâce au phénomène d‘ajustement osmotique. Celui-ci apparaît comme un mécanisme majeur d‘adaptation aux stress ionique et osmotique qui s‘exprime par la capacité d‘un végétal à accumuler, au niveau symplasmique et de manière active, des ions tels que K + , Na + et Cl ou de composés organiques comme les sucres solubles et certains amino-acides comme la proline (Morant-Teakle et al., 2007). Selon ces auteurs, il permet le maintien de nombreuses fonctions physiologiques (photosynthèse, transpiration, croissance…) et peut intervenir à tous les stades du développement du végétal.
L‘osmorégulation permet, ainsi une protection des membranes et des systèmes enzymatiques surtout dans les jeunes organes (Ottow et al., 2005).

La symbiose endomycorhizienne à arbuscules (MA)

Description de la symbiose MA

Les champignons MA (CMA) sont des organismes coenocytiques (hyphes dépourvus de septa) et multinucléés. Leur reproduction est de type asexué probablement depuis plus de 400 millions d‘années (Reinhardt, 2007).
Ces champignons MA appartiennent au phylum des Glomeromycota suivant une classification basée principalement sur l‘analyse de la comparaison des séquences de la petite sous-unité d‘ARN ribosomique. Ainsi, plus de 200 espèces sont réparties en quatre ordres différents (Archaeosporales, Paraglomerales, Diversisporales et Glomerales) bien qu‘il est possible que d‘autres espèces restent encore à découvrir (Schüßler et al., 2001).
Ils sont considérés comme des organismes biotrophes obligatoires parce qu‘ils dépendent entièrement de leur plante hôte, qui leur fournit les éléments carbonés indispensables à leur développement (Smith et Read, 2008). En retour, la plante bénéficie de l‘aide du champignon pour obtenir de l’eau et des nutriments présents dans le sol.
Le fonctionnement de la mycorhize, structure fonctionnelle adaptée aux échanges trophiques, se traduit aussi par des modifications physiologiques et métaboliques plus ou moins profondes chez les deux partenaires. Ainsi, en plus de bénéficier d‘une meilleure nutrition minérale, les plantes mycorhizées montrent aussi une meilleure résistance à divers stress provoqués par des métaux lourds ou des agents pathogènes (Al-Karaki et al., 2004). Par ailleurs, l‘absence de spécificité pour des hôtes préférentielles confère aux champignons MA un large statut cosmopolite qui leur permet de coloniser des sites écologiques aussi hostiles que les zones humides, désertiques et salées (Khan, 1974).

Fonctionnement des champignons mycorhiziens arbusculaires

Les champignons MA s‘associent de manière intime aux racines des plantes pour former un nouvel organe appelé « mycorhize à arbuscule ». Cette association à bénéfice réciproque constitue une symbiose mutualiste (Strullu et al., 1991) qui est donc constituée par une racine colonisée par des structures fongiques de transport (le mycélium), de transfert (l‘arbuscule) et de stockage (la vésicule), et par un réseau de mycélium se développant dans le sol rhizosphérique. Schématiquement, la plante fournit au champignon les sucres qu‘il n‘est pas capable de synthétiser et qui sont nécessaires à son développement, et le champignon fournit à la plante de l‘eau et des éléments minéraux.
La symbiose permet (i) d‘assurer la croissance et la reproduction du champignon sous la forme de mycélium et de spores dans le sol, de vésicules ou de spores dans la racine grâce aux sucres fournis par la plante ; (ii) d‘améliorer la nutrition minérale de la plante, en particulier pour les éléments peu mobiles comme le phosphore et des oligo-éléments tels que le cuivre, le zinc et le fer, ce qui se traduit généralement par une stimulation de la croissance (Plenchette, 1991).
Dans les sols agricoles, les champignons MA se propagent en fonction des rotations des différentes cultures sous la forme de spores (organes de réserve et de reproduction) libres dans le sol, sous la forme de mycélium et sous la forme de morceaux de racines colonisées par le champignon et portant, même après leur mort, des hyphes (mycélium) et des vésicules (organes de réserve et de reproduction) viables. L‘ensemble de ces structures fongiques ou propagules constituent le potentiel infectieux mycorhizogène du sol (Plenchette et al., 1989).

Méthodes

Test de germination des graines de ricin sous contrainte saline

Les tests de germination ont été effectués en utilisant différentes concentrations de chlorure de sodium (NaCl). Pour ce faire, les graines de chaque accession récoltée ont d‘abord été abondamment rincées à l‘eau de robinet puis désinfectées par trempage durant 10 minutes dans une solution d‘eau de Javel à 1%. Les graines de chaque accession ainsi traitées étaient par la suite trempées durant 2 heures dans leur solution saline de traitement respective aux teneurs suivantes de NaCl : 0, 20, 50, 80, 100, 150 et 200 mM, soit respectivement en gramme par litre (0 ; 1,17 ; 2,92 ; 4,68 ; 5,85 ; 8,77 et 11,7g/l).
Les graines étaient enfin placées dans des boites de Petri (12 x 12 cm) entre deux couches de papier filtre imbibé d‘eau distillée stérile (témoins) ou des différentes solutions salines testées.
Chaque boite de Petri recevait, tous les deux jours, 10 ml d‘eau d‘arrosage additionnée ou non de la teneur de NaCl correspondant à la concentration testée.
Pour ce qui concerne les tests sur la réversibilité de l‘inhibition de la germination, seules les fortes concentrations de NaCl à 150 et 200 mM ont été retenues. Le test n‘a concerné que les graines n‘ayant pas germé après 16 jours d‘incubation. Celles-ci, après rinçage à l‘eau de robinet, sont trempées durant 2 heures dans de l‘eau distillée puis placées en germination en absence de NaCl.
Chaque traitement ou essai de germination était conduit en quatre répétitions à raison de 25 graines par boite de Petri. Les tests de germination ont été menés à l‘obscurité dans un incubateur réglé à 28 °C pendant une période de 15 jours.
Les graines germées étaient quotidiennement comptées, enregistrées puis écartées des boites de germination. Le critère de germination retenu correspondait à celui de la percée des téguments par la radicule de l‘embryon (Côme, 1970).
Les paramètres mesurés ont porté sur le taux final de germination et la cinétique de germination (T50) qui représente le temps nécessaire pour la germination de 50% d‘un lot degraines.

Criblage en conditions in vitro des accessions de ricin

Milieux de culture

A la suite des tests de germination, des accessions représentatives de chaque groupe de sensibilité préalablement défini ont été choisies pour le criblge en conditions in vitro. Seule l‘accession 5 n‘a pas été choisie en raison des faibles quantités de graines disponibles pour la poursuite des expérimentations.
Des lots de graines des accessions 1, 3, 4 et 7 ont été désinfectés par trempage durant 10 minutes dans une solution d‘eau de Javel commerciale (8° Chlorométrique) à 1% avant d‘être placées en germination dans des boites de Petri entre deux papiers buvards stériles imbibés d‘eau distillée. Les jeunes plantules (âgées de 7 jours) à croissance homogène ont été sélectionnées et placées chacune en culture dans des tubes à essais sur du papier buvard stérile imbibé de 5 ml d‘une solution de ¼ de MS (Murashige et Skoog, 1962) modifié (CaCl2 est substitué par [Ca(NO 3 ) 2 ·4H2 O] pour supprimer le chlore du milieu nutritif). Les compositionsminérales et vitaminiques de la solution de culture de base sont consignées en annexe 1.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Généralités sur le ricin
1.1. Origine et répartition de l‘espèce
1.2. Description générale de la plante
1.3. Exigences pédoclimatiques
1.3.1.Type de climat
1.3.2. Type de sol
1.3.3.Besoins en eau
1.4. Tolérance à la salinité
1.5. Variabilité morphologique
1.6. Variabilité génétique
1.7. Culture du ricin
1.7.1. Plantation
1.7.2. Fertilisation
1.7.3. Maladies et ravageurs
1.7.4. Rendement
1.8. Produits et utilisations du ricin
1.8.1. La ricine
1.8.1.1.Toxicité
1.8.1.2. Propriétés pharmacologiques de la ricine
1.8.2. L‘huile de ricin
1.8.2.1.Utilisations traditionnelles
1.8.2.2. Utilisation industrielle
1.8.2.3. Usage bioénergétique (biodiesel)
1.8.3. Le tourteau
1.8.4. Autres produits du ricin
1.8.4.1. Usage traditionnel
1.8.4.2. Usages pharmacologiques
1.9. Valorisation de la culture du ricin
1.10. Production et commerce international
1.10.1. Production et marché mondial
1.10.2. Valeur économique des produits de ricin
1.11. Culture du ricin au Sénégal
1.11.1. Production locale de graines de ricin
1.11.2. Culture locale de ricin et sécurité alimentaire
II. Généralités sur la salinisation des terres et la tolérance des végétaux au stress salin
2.1. Salinité des sols
2.1.1. Causes de la salinisation des sols
2.1.1.1. Salinisation primaire
2.1.1.2. Salinisation secondaire
2.2. Effet de la salinité sur les végétaux
2.2.1. Effet de la salinité sur la croissance des plantes
2.2.2. Effet de la salinité sur le statut hydrique de la plante
2.2.3. Effet de la salinité sur l‘anatomie des feuilles
2.2.4. Effet de la salinité sur la photosynthèse
2.2.5. Effets de la salinité sur les teneurs en ions et en éléments nutritifs
2.3. Tolérance des plantes à la salinité
2.3.1 .Mécanisme et stratégie de résistance
2.3.1.1. Ajustement osmotique
2.3.1.2. La compartimentation vacuolaire
2.3.1.3. Exclusion des ions toxiques
2.3.1.4. Stratégie osmotique
2.4. Perception du stress salin
2.5. Sélection de génotypes tolérants à la salinité
2.5.1. Critères de sélection
2.5.2. Sélection en conditions naturelles
2.5.3. Sélection en conditions in vitro
III. Généralités sur la gestion de la salinité dans les systèmes de production agricoles
3.1. Pratiques agricoles
3.2. Fertilisation
3.3. Lixiviation
3.4. Utilisation des plantes tolérantes à la salinité
3.5. Utilisation des champignons mycorhiziens
4.1. La symbiose mycorhizienne
4.1.1. Description et classification
4.1.1. La symbiose endomycorhizienne à arbuscules (MA)
4.1.1.1. Description de la symbiose MA
4.1.1.2. Fonctionnement des champignons mycorhiziens à arbuscules
4.1.1.3. Effets bénéfiques des mycorhizes arbusculaires
a) Effets sur le développement et la croissance des plantes
b) Effets des mycorhizes sur la résistance des plantes au stress au hydrique
c) Effets des mycorhizes sur la résistance des plantes au stress salin
d) Effets des mycorhizes sur la résistance des plantes aux agents pathogènes
e) Effet de la mycorhization sur la structure du sol
4.2. Salinité et mycorhization chez le ricin
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
1. Matériel
1.1. Matériel végétal
1.2. Matériel fongique
1.3. Substrat de culture
2. Méthodes
2.1.Test de germination des graines de ricin sous contrainte saline
2.2. Criblage en conditions in vitro des accessions de ricin
2.2.1. Milieu de culture
2.2.2. Dispositif expérimental et environnement de culture
2.2.3. Paramètres mesurés
2.2.3.1. Taux de survie
2.2.3.2. Symptômes de toxicité
2.2.3.3. Paramètres de croissance et de développement
2.2.3.4. Analyse biochimique : mesure des chlorophylles a et b
2.3. Etude de l‘effet des champignons MA sur la croissance et le développement des plants de ricin
2.3.1. Dispositif et conditions expérimentaux
2.3.2. Inoculation des plants
2.3.3. Coloration des racines et observation de l‘état de la mycorhization
2.3.4. Paramètres de croissance, développement et de mycorhization mesurés en serre
2.3.5. Mesure des éléments minéraux
2.3.6. Mesure de la proline
2.3.7 .Analyses statistiques
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
PREMIERE PARTIE : EFFET DU NACL SUR LA CAPACITE GERMINATIVE DE GRAINES DES ACCESSIONS LOCALES DE RICIN (Ricinus communis L.)
1. Taux de germination final
2. Cinétique de la germination des graines (vitesse T50)
3. Réversibilité de l‘effet inhibiteur du NaCl sur la germination des graines
4. Conclusion
DEUXIEME PARTIE : CRIBLAGE EN CONDITIONS IN VITRO DES ACCESSIONS DE RICIN CULTIVEES SOUS CONTRAINTE SALINE
1. Evaluation du taux de survie des vitroplantules
2. Evaluation des symptômes de toxicité chez les vitroplantules de ricin cultivées en présence de NaCl
3. Corrélation entre les concentrations de NaCl et les paramètres mesurés
4. Effet du NaCl sur les paramètres de croissance et de développement
4.1. Effet du NaCl sur l‘allongement de l‘épicotyle des vitroplantules
4.2. Effet du NaCl sur la biomasse fraîche des parties aériennes des vitroplantules
4.3. Effet du NaCl sur la biomasse sèche des parties aériennes des vitroplantules
4.4. Effet du NaCl sur la production des biomasses racinaires fraîches et sèches
4.5. Effet du NaCl sur la production de racines secondaires et l‘élongation de la racine pivotante
5. Classement des accessions de ricin selon leur tolérance au NaCl
5.1. Classement par l‘indice de salinité et par test de Newman-Keuls
5.2. Classement des accessions par analyse en composantes principales (ACP)
6. Evaluation des effets du NaCl sur la biosynthèse des chlorophylles a et b chez les accessions de ricin
6.1. Effet du NaCl sur la biosynthèse de la chlorophylle a chez les accessions soumises au stress salin
6.2. Effet du NaCl sur la biosynthèse de la chlorophylle b chez les accessions soumises au stress salin
6.3. Effet du NaCl sur la biosynthèse de la chlorophylle totale chez les accessions soumises au stress salin
7. Conclusions
TROISIEME PARTIE : EFFETS DES CHAMPIGNONS MA SUR LA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT DES PLANTS DE RICIN ELEVES SOUS CONTRAINTE SALINE EN CONDITIONS SEMI-CONTROLEES 
1. Effet du chlorure de sodium sur la croissance des plants de ricin en absence de contrainte saline et de champignon MA
2. Effet de la salinité sur l‘intensité de mycorhization chez les accessions de ricin
3. Effet de la salinité sur la fréquence de mycorhization chez les plants des accessions de ricin
4. Dépendances mycorhiziennes relatives des plants des accessions 1 et 7
4.1. Dépendances mycorhiziennes relatives en absence de contrainte saline
4.2. Dépendances mycorhiziennes relatives en présence de contrainte saline
5. Effet de l‘inoculation sur la croissance des tiges des plants de ricin
5.1. Effet de l‘inoculation sur la croissance des tiges des plants cultivés en l‘absence de contrainte saline
5.2. Effet de l‘inoculation sur la croissance des tiges des plants de ricin cultivés sous contrainte saline
6. Effet de l‘inoculation mycorhizienne sur la biomasse aérienne des plants des accessions 1 en présence ou en absence de contrainte saline
6.1. Effet de l‘inoculation sur le poids de matière fraîche aérienne (PMFA) des plants
6.2. Effet de l‘inoculation sur le poids de matière sèche aérienne (PMSA) des plants
7. Effet du stress salin sur la croissance de la racine principale et la production de racines secondaires chez les plants mycorhizés
7.1. Effet du stress salin sur les plants mycorhizés de l‘accession 1
7.2. Effet du stress salin sur les plants mycorhizés de l‘accession 7
8. Effet de l‘inoculation mycorhizienne sur la biomasse racinaire des plants des accessions 1 en présence ou en absence de contrainte saline
8.1. Effet de l‘inoculation sur la biomasse fraîche racinaire
8.2. Effet de l‘inoculation sur la biomasse sèche racinaire
9. Effet du stress salin sur la biosynthèse des chlorophylles chez les plants de ricin
9.1. Effet du stress salin sur les teneurs en chlorophylle totale chez les plants de ricin
9.2. Effet du stress salin sur la teneur en chlorophylle a chez les plants de ricin
9.3. Effet du stress salin sur la teneur en chlorophylle b chez les plants de ricin
10. Effet du NaCl sur l‘accumulation de la proline chez les plants de ricin
11. Effet de l‘inoculation sur les teneurs en éléments minéraux des plants en l‘absence et en présence de contrainte saline
11.1. Effet de la mycorhization sur l‘accumulation d‘éléments minéraux au niveau des feuilles des plants de ricin
11.1.1. Accumulation d‘éléments minéraux en l‘absence de contrainte saline
11.1.2. Accumulation d‘éléments minéraux dans les feuilles des plants de ricin en présence de contrainte saline
11.2. Effet de l‘inoculation sur l‘absorption des éléments minéraux par les racines des plants de ricin en l‘absence et en présence de NaCl
11.2.1. Absorption racinaire d‘éléments minéraux en l‘absence de contrainte saline
11.2.2. Absorption racinaire d‘éléments minéraux en présence de contrainte saline
12. Evolution du rapport de sélectivité K + /Na +
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES 
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Annexe 1 : Composition minérale du milieu de culture de Murashige and Skoog (1962)
Annexe 2 : Protocole d‘extraction et de dosage de la proline (Monnevaux P. et Nemmar M. (1986)
Annexe 3 : Résultas des analyses en composantes principales (ACP)

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