Part de marché et environnement des PME
En général, la PME possède une faible part de marché, de sorte que la PME est souvent contrainte de subir les évènements plutôt que de les gouverner. La situation la plus fréquente de la PME est proche du modèle mono – produit – mono-secteur qui la rend très vulnérable aux évolutions du secteur, sans avoir les possibilités de se retourner vers autres produits ou vers d’autres secteurs à cause de l’inexistence ou l’insuffisance des moyens. Durant les années 70, on a recensé une croissance des défaillances des entreprises. De 1968 à 1970, les valeurs dominantes se sont transformées, l’attitude en face du travail a été moins fervente, la protection des salariés privés a fait croître les coûts sociaux des entreprises, non compensé par des gains de productivité correspondante. L’inflation endémique a fait gonfler artificiellement les besoins en fonds de roulement, or il est relativement aisé d’établir des prévisions d’activités et de résultats quand la STABILITE assurée. Depuis les années 80, les PME ont connu des conditions de fonctionnement relativement difficile entraînant une croissance plus lente. Actuellement, elles sont prises en ciseau entre un environnement éminemment flexible et aléatoire ainsi que des contraintes internes ne permettant pas aux dirigeants de PME d’améliorer leurs capacités de production
La politique d’autofinancement
Le volume de l’autofinancement est directement lié à la rentabilité de l’entreprise et à la fraction du bénéfice distribué, mais elle dépend très largement de l’amortissement des immobilisations industrielles. La recherche de l’autofinancement maximum conduit l’entreprise à rechercher la marge la plus élevée (et elle se heurte aux consommateurs), les charges les moins élevées ( et elle se heurte aux salariés et aux fournisseurs, le prélèvement le plus faible sur plus monétaire ( et elle se heurte aux actionnaires). Son choix reste toujours encadré par les dispositions légales et fiscales. Sous l’aspect financier, la politique de distribution de dividendes est la variable la plus importante de la politique d’autofinancement.
Capacités personnelles limitées des dirigeants
En général, le manque de formation des dirigeants relève des problèmes au niveau des PME. Ca manque se traduit par :
• L’incompétence des dirigeants au niveau de la gestion et l’organisation de ses affaires. Or une mauvaise organisation est une cause très suicidaire pour l’entreprise.
• Certains dirigeants de PME n’ont pas assez d’expériences professionnelles pour affronter les difficultés qui peuvent surgir de leurs affaires, donc ils n’ont pas la faculté de bien gérer leur entreprise.
• Dans la gestion et l’organisation de ses affaires, on a constaté que leur méthode est précaire voire même inexistante c’est à dire que certains d’entre eux ne tiennent même pas de comptabilité si bien qu’ils ont beaucoup de difficultés à apprécier, par exemple leur capacité financière.
• La mauvaise gestion de l’entreprise est aussi identifiée par des réactions prises tardivement au sein de l’entreprise. Ceci est constaté par une attente d’un à deux ans ou même plus, après le début des difficultés, avant de faire appel au diagnostic de la société.
• En outre, il se trouve aussi que, certains conseils d’administration ne sont pas suffisamment exigeants. La raison en est que les responsables habituent les employés à satisfaire des profits déclinant, sans donner des conseils pour améliorer la situation. Nous avons distingué trois types de sources différentes d’indicateur des problèmes dans la gestion des PME. Ils ont décelé dans :
La comptabilité et le service crédit client
L’analyse financière
La force de vente
Nous allons classer les principaux clignotant de risque d’impayé et leur interprétation suivant les différents instruments. Ainsi pour chaque instrument, nous allons définir son type d’information, sa source et les problèmes qui lui sont associé
Complication dans la phase de développement de la PME
La croissance de l’entreprise fait passer la PME par des phases d’adaptation qui sont de redoutables défis pour les dirigeants. Les aides financières dans l’accompagnement de ses activités lui sont tout à fait indispensables car la PME doit acquérir une structure de gestion adaptée à sa taille. Mais parfois, il est difficile pour la PME d’obtenir des aides de financement auprès de la banque car sa structure n’est pas encore stable.
Perdre la majorité pour se développer
Il est parfois des décisions difficiles ou la fin justifie les moyens, ou la mission et la pérennité de l’entreprise passent avant le désir de liberté des dirigeants. C’est souvent le cas d’affaires qui ont une forte capacité de croissance, ou d’entrepreneurs face à la transmission de la maison qu’ils ont créée. Le tour des solutions possibles montre ainsi que, pour se développer l’entreprise doit s’allier avec une partenaire majoritaire. Les dirigeants actuels – parfois par contrat – peuvent rester à la tête de l’entreprise, et continuer à lui donner leur impulsion. Mais il est vrai que leur autonomie ne sera plus totale. En contre partie la puissance du nouveau partenaire va permettre à l’entreprise de passer à la vitesse supérieure. Car la cession de cette majorité des actions se fait souvent à un groupe industriel et commercial important qui fera profiter l’entreprise rachetée de son savoir-faire, de sa puissance de distribution et de logistique et de sa force financière.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BOA MADAGASCAR
Section 1 : Historique de la BOA Madagascar
1.1. Structure du groupe
1.2. La création du groupe BOA Madagascar
Section 2 : Organisation de la BOA Madagascar
2.1. Organigramme
Section 3 : Activités de la BOA
3.1. Définition de l’activité
3.1.1. La collecte de fonds
3.1.2. L’octroi de crédit
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES PME
Section 1 : Part de marché et environnement des PME
Section 2 : Définition des segments d’entreprises
2.1. Classification
2.2. Activités des PME
2.3. Dynamique de création d’entreprise
CHAPITRE III : NOTIONS THEORIQUES SUR LA GESTION FINANCIERE
Section 1 : Éléments constitutifs
1.1. Analyse financière
1.1.1. La structure financière de l’entreprise
1.1.2. Analyse de la trésorerie
1.1.3. Analyse de l’activité
1.1.4. Analyse de la rentabilité
1.2. La politique financière
Section 2: Sélection des moyens de financement
2.1.La politique d’autofinancement
2.2.La politique d’endettement
Section 3: Les besoins financiers
DEUXIEME PARTIE : FORMULATION DES PROBLEMES
CHAPITRE III : LES PROBLEMES LIES A LA GESTION DES PME
Section 1 : Manque de formation des dirigeants
1.1. Capacités professionnelles limitées des dirigeants
1.2. Difficultés dans la gestion de la PME
Section 2 : Insuffisance de la main d’œuvre qualifiée
2.1. Coût élevé de la main d’œuvre qualifiée
2.2. Accroissement des dépenses au niveau de la main d’œuvre
Section 3: Négligence de l’utilisation des logiciels informatiques
3.1. Défaillance au niveau de la gestion et l’organisation des travaux
3.2. Lenteur des travaux et multitudes d’erreurs
Section 4 : Insuffisance des financements
4.1. Complication dans la recherche des partenaires financiers
4.1.1. Complication lors du démarrage des activités de la PME
4.1.2. Complication dans la phase de développement de la PME
4.1.3. Complication lors d’une apparition de difficulté
4.2. Risque de cessation de l’activité
CHAPITRE II : PROBLEMES LIES A L’ENVIRONNEMENT DES PME
Section 1 : Instabilité sur le plan politique
1.1. Perturbation d’ordre politique
1.2. Faiblesse structurelle de l’épargne locale
Section 2 : Instabilité sur le plan des relations sociales
2.1. Grève des employés
2.2. Diminution du rythme de production
Section 3 : Problèmes liés aux cataclysmes naturels
3.1. Situation géographique exposée aux aléas climatiques et autres
3.2. Dommages atteignant les biens de l’entreprise
CHAPITRE III : PROBLEMES LIES A LA PRESENTATION D’UN DOSSIER DE DEMANDE DE CREDIT
Section 1 : Dossier d demande de crédit mal présenté
1.1.Difficulté dans la présentation d’un dossier
1.1.1. Ignorance du processus de dépôt du dossier
1.1.2. Manque du sérieux de l’emprunteur
1.2 Refus d’octroi de crédit par la banque
Section 2 : Dossier de demande crédit frauduleux
2.1. Moralité douteuse du demandeur
2.2. Méfiance de la banque
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE SOLUTIONS
CHAPITRE I : SOLUTIONS CONCERNANTS LA GESTION DES PME
Section 1 : Former les dirigeants
1.1. Organisation de séminaires de formation pour les dirigeants
1.1.1. Séminaires de formation
1.1.2. Conseils pour renforcer la formation
1.2.Serennité dans la gestion des PME
Section 2 : Amélioration de la gestion des ressources humaines
2.1.Mobiliser et organiser les hommes
2.1.1. Construction d’un outil adapté
2.1.2. La qualification du travail
2.2. Diminution des dépenses au niveau de la main d’œuvre
Section 3 : Nécessite de l’utilisation des matériels informatiques
3.1. Amélioration au niveau de la gestion et l’organisation des travaux
3.1.1. Capacité du logiciel
3.1.2. Aides à la décision
3.1.3. Fonctions complémentaires
3.1.4. Fonctionnement et critères de choix d’un logiciel
3.2. Accélération des travaux
Section 4 : Apport des partenaires pour stabiliser le capital
4.1. Les multiples formes d’ouvertures de capital
4.2. Apport de la banque dans le suivi des activités de ses clients PME
4.2.1. La phase de mise en place
4.2.2. La phase de démarrage
4.2.3. La phase d’exploitation
4.3. Facilité dans la gestion de la croissance des PME
CHAPITRE II : SOLUTIONS CONCERNANT L’ENVIRONNEMENT DE LA PME
Section 1 : Nécessité d’une stabilité politique
1.1. Nécessité d’une stabilité politique
1.2. L’épanouissement de l’entreprise mis en condition
Section 2 : Amélioration de la relation sociale
2.1. Stabilité du rythme de production
Section 3 : Solutions concernant les problèmes liés aux cataclysmes naturelles
3.1. Prévisions par les assurances aux cataclysmes naturelles et autres
3.2. Sérénité même en cas de cataclysmes naturels
CHAPITRE III : SOLUTIONS CONCERNANT LA PRESENTATION D’UN DOSSIER
Section 1 : Bien présenter le dossier
1.1. Le contenu du dossier
1.1.1. Renseignements généraux
1.1.2. Renseignements comptables
1.1.3. Objet de crédit demandé
1.1.4. Plan de financement
1.2. Etude et acceptation par la banque
Section 2 : Présentation des dossiers authentiques
2.1. Honnêteté du demandeur
2.2. Confiance du banquier
CHAPITRE IV : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1 : Solutions retenues
1.1. Proposition d’un modèle d’appréciation qualitative du risque dans la gestion de la trésorerie-clients
1.1.1. Organisation d’une gestion clients
1.1.2. Présentation du modèle
1.2. Proposition d’un modèle de prévision de trésorerie au jour le jour
Section 2 : Résultats attendus et recommandation générale
2.1. Résultats attendus
2.1.1. Résultat économique
2.1.2. Résultats financiers
2.1.3. Résultat social
2.2. Recommandation générale
2.2.1. Amélioration de la qualité de la relation entre la banque et l’entreprise
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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