Les huiles essentielles
Les huiles essentielles, communément et improprement appelées « essence » sont des mélanges de substances chimiques volatiles extraites à partir des diverses parties de plantes telles que : fleurs, feuilles, racines, tiges, écorces ou graines. Ces substances appartiennent en général à la famille des terpènes : mono terpènes et sesquiterpènes (C10 et C15). Ce sont des mélanges complexes dont les constituants principaux sont : des hydrocarbures volatiles composés des terpènes et sesquiterpènes, des produits oxygénés composés d’alcool, de phénol, d’aldéhydes et des cétones . Chaque huile essentielle contient un mélange de multitude de produits dont la plupart sont encore difficiles à identifier, ainsi par exemple l’huile essentielle d’ylang ylang contient une centaine de produits. Les huiles essentielles se trouvent à l’état liquide à la température ambiante. Elles sont généralement incolores et de densité inférieure à celle de l’eau à l’exception de quelques essences extraites du girofle et de la cannelle. Il existe plusieurs sortes d’huiles essentielles, celles dont il s’agit ici proviennent de la distillation de la plante Géranium Rosat de la variété Bourbon. C’est une plante à parfum, variété voisine du géranium traditionnel, elle fut importée en France vers le XVIIe siècle. Originaire d’Afrique, le géranium Rosat fut d’abord exporté à la Réunion, vers 1870. A cette époque les habitants prennent peu à peu conscience de l’opportunité de la culture de cette plante dans le développement de l’île. Les premiers essais de distillation réalisés en 1872 à la Plaine des Palmistes sont encourageants. Boisjoly Potier est considéré comme le précurseur de la culture du géranium à La Réunion : il est le premier à le cultiver et le distiller à grande échelle à la Plaine des Cafres, faisant alors la richesse du Tampon. Dès 1887, suivant son exemple, les planteurs mettent en application de nouveaux procédés d’exploitation, ce qui accélère la mise en place d’une canalisation, le géranium étant un gros consommateur d’eau.
Le marché des huiles essentielles
Les huiles essentielles occupent davantage de la place sur le marché mondial. En effet, suite à l’émergence actuelle de l’aromathérapie, les domaines d’utilisation des huiles essentielles augmentent aussi. On constate une régression de l’usage des produits synthétiques au profit des produits naturels. La production du géranium « Rosat » prospère jadis, ne cesse de diminuer. La qualité de l’huile produite à la Réunion dépasse de loin tout ce qui se produit dans le monde. L’huile essentielle de géranium Rosat est recherchée et appréciée par les plus grands parfumeurs : Fabergé, Chanel, Hermès ou encore Yves Saint-Laurent. Utilisation en aromathérapie, où le géranium Rosat est indiqué pour régler les problèmes de nervosité, de stress, ou de peau. L’exploitation du géranium qui s’adapte bien aux conditions climatiques et géographiques des hauts plateaux Malagasy. Il pourrait devenir une des sources de devises pour notre pays, tout comme la vanille, le girofle dans les régions côtières.
Description du marché
Un marché se définit à la fois comme une zone géographique, un type de consommateurs, une catégorie d’intermédiaires et une catégorie de produits. Avant de se lancer dans la production des huiles essentielles, il faut penser d’abord aux matières premières et au marché puis à la technologie d’extraction selon le budget disponible. L’étude de marché est l’élément essentiel dans la conception du projet puisqu’elle permet à l’entreprise de définir avec précision sa clientèle, sa gamme de produits face à la concurrence et d’adapter son produit en fonction des éléments recueillis. L’étude de marché nous permet de connaître l’évolution du marché des huiles essentielles afin de pourvoir positionner notre produit. On va adopter la méthode la plus efficace qui est le « diagnostic export ». On a fait des recherches sur internet pour savoir si le marché des huiles essentielles est encore pénétrable, ainsi pour déterminer notre part de marché. De ce fait notre société pourra combler la production réunionnaise. Comme il existe de grand nombre d’acheteurs et de vendeurs ainsi que les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques, et donc substituables d’un produit de meilleure qualité réelle supposée constitue donc un autre marché ; l’information parfaite de tous les agents sur tous les autres et sur le bien échangé suppose une information gratuite et immédiate ; l’existence de la libre entrée et sortie sur le marché ; la libre circulation des facteurs de production, ceci étant nous sommes situés dans un marché concurrentiel c’est-àdire : marché de concurrence pur et parfaite . Sur le plan huile essentielle de géranium, il existe à Madagascar des personnes qui effectuent la production mais compte tenue de l’insuffisance de matériel, de formation, de fonds, leur produit ne respecte pas la norme exigée, mais par contre il existe des entreprises qui produisent l’huile essentielle de géranium tels que HOMEOPHARMA, RIRA, IMRA…
Marque du produit
La marque est un des éléments clés dans la définition de la politique de produit ; elle est un signe de reconnaissance qui sert à identifier notre produit et à le distinguer de celui des concurrents ; c’est un paramètre déterminant de la politique commerciale. Nous adoptons comme marque << GEOFI>> qui signifie Géranium Oils of FIanarantsoa .La marque propre de l’entreprise est utilisée dans le but de renforcer son image, de grandir sa notoriété dans le marché étranger.
Le coût de crédit documentaire
Il faut bien se rendre à l’évidence que la sécurité du paiement appelée « crédit documentaire » est une procédure onéreuse. Son coût varie bien évidemment selon les pays et à l’intérieur de chaque pays ceci dépend de chaque banque intervenant. Mais la multiplicité des banques et les risques que comportent les opérations bancaires malgré toutes précautions qu’elles prennent, font que les commissions sont nombreuses, variées et proportionnelles aux opérations faites. La banque elle-même affirme qu’elle est confrontée à la fois à des risques financiers,des risques commerciaux et des risques techniques (erreur du personnel de la banque) pour ce crédit.
Choix de la forme de la société
La structure détermine le choix de la forme de notre société et ce choix est libre. Le meilleur consiste à tenir compte de tous les différents facteurs clés de succès pour la réalisation de ce projet. Notre firme qui est sous forme de SARL qui est bien entendue soumise à diverses contraintes. Nous préférons mettre en place un organigramme simple et adapté à nos activités à moyen terme. Dans cet organigramme deux genres de lignes :
• une ligne verticale qui représente la hiérarchie en ordre ou le niveau hiérarchique ;
• une ligne horizontale qui représente la spécialité ou les activités exercées à chaque niveau.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: APERCUE GLOBALE DU PROJET
CHAPITRE I : IDENTIFICATION DU PROJET
Section 1 : HISTORIQUE DU PROJET
§1 Les huiles essentielles
§2 Naissance du projet
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
§1 Objectifs du projet
1-1.Objectifs généraux
1-2. Objectifs spécifiques
1-3. Objectifs opérationnels
§2 Résultat attendus
§3 Environnement du projet
3-1. Le marché des huiles essentielles
3-2. Contexte politique
Section 3 : PRESENTATION DE LA REGION D’IMPLANTATION
§1 La région
1-1 Le climat
1-2 Hydrologie
1-3 Sols et végétations
1-4 Pluviométrie
§2. Population et démographie
2-1 Composition et répartition en milieu urbaine et rurale
2-2 Répartition par classes d’âge
2-3 Composition ethnique
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1: DOMAINE D’ETUDES ET DESCRIPTION DU MARCHE
§1. Domaine d’études
§2. Description du marché
Section 2 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 3 : ANALYSE DE L’OFFRE
§1 analyse de la concurrence
1-1 La concurrence directe
1-2 La concurrence indirecte
1-3 La concurrence mondiale
1-4 La part de marché
§2 Analyse des opportunités et risques
2-1 Les opportunités
2-2 les risques
CHAPITRE III : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
Section 1 : POLITIQUE DE MARKETING MIX
§1 politique de produit
1-1 Marque du produit
1-2 Identification du produit
1-3 Utilisation du produit
1-3-1 Cosmétique
1-3-2 Parfumerie
1-3-3 Pharmaceutiques et domaines médicinaux
1-3-4Agro- alimentaires
1-3-5 Aromathérapie
1-3-6 Luttes biologiques
1-4 Packaging du produit
1-5 L’emballage et étiquetages
1-6 Certification BIO
§2-Politique de prix
2-1 Notion sur le crédit documentaire (CREDOC)
2-2 Le coût de crédit documentaire
§3 Politique de distribution
3-1 Les courtiers
3-2 Les négociants
3-3 Les marchands
§4 Politique de communication
4-1 Importance de la communication
4-2 Objectif de la communication
Section 2 : STRATEGIE A ADOPTER
CHAPITRE IV : ORGANISATION DE LA SOCIETE
Section 1 : STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
§1 Choix de la forme de la société
§2 Organigramme envisagé par l’entreprise
§3. Description des tâches et responsabilités du personnel
3-1 La hiérarchisation fonctionnelle
§4 L’estimation salariale pour chaque poste
Section 2 : POLITIQUE DES RESSOURCES HUMAINES
§1. Politique de recrutement
§2. Politique de motivation
§3. Politique de rémunération
Section 3 : CALENDRIER DE REALISATION
DEUXIEME PARTIE: ANALYSE DE FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I: ETUDE TECHNIQUE
Section 1 : CHOIX DE LA PLANTE
§1 Le géranium
§2 Les caractéristiques et propriétés du produit
Section 2 : PROCEDES DE FABRICATION
§1 Technique de culture de géranium
1-1. Choix des boutures
1-2 Pépinière
1-2-1. Préparation du sol
1-2-2. Culture
1-2-3. Préparation et suivie de la pépinière
1-2-4. Repiquage
1-3 Maladies des plantes
1-3-1. Les agents pathogènes
1-3-2. L’épidémiologie
1-4. Maladies fréquentes chez le géranium
1-4-1. Flétrissement bactérien
1-4-2. Anthracnose
1-4-3. Alternariose
1-5. Récolte
§2 Technique d’extraction1
2-1 hydrodistillation
2-2 hydrodiffusion
2-3 Entraînement à la vapeur d’eau
2-4 Extraction au CO2 super critique
§3 Etude de la production
3-1 Caractéristiques d’huiles essentielles
3-2 Propriétés des huiles essentielles
Section 3 : TECHNIQUES DE FABRICATION
Section 4 : MOYENS DE PRODUCTION
§1 Description générale d’un alambic
1-1 Nature du métal utilisé dans la fabrication
1-2 Construction d’un alambic
§2 Production de l’huile essentielle
2-1 Le rendement
2-2 Les déchets
§3 Moyens techniques
3-1 Description de l’appareillage
3-2 Principe de fonctionnement
CHAPITRE II : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1. LES INVESTISSEMENTS
§1 Investissements des activités techniques
1-1 Terrain
1-2 Construction
1-3 Matériel et outillage
1-4 Petits équipements
§2 Investissements des activités administratives
2-1 Frais de développement immobilisables
2-2 Installations techniques et aménagement
2-3 Matériels et mobilier de bureau
2-4 Matériels Informatiques et Communications
2-5 Matériel de transport
Section 2 : AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS
§1. Généralités
§2 Notion sur la valeur résiduelle
§3 Tableau d’amortissement
Section 3 : COMPTES DE GESTION
§1 Compte des charges
1-1 Les achats consommés de matière
1-2 Les achats non stockés
1-3 Les services extérieurs
1-4 Les autres services extérieurs
1-5 Les charges de personnel
1-6 Impôts et taxes
1-7 Les autres charges
§2 Les comptes de produits
Section 4 : FINANCEMENT ET BILAN D’OUVERTURE DU PROJET
§1 Financement du projet
1-1 Le Financement interne
1.1.1. La Formation du Capital
1.1.2. L’Autofinancement
1-2 Le Financement externe
1.2.1. Financement par fonds propres
1.2.2. Financement par dettes
§2 Conditions d’octroi de crédit bancaire
2-1 Critères Subjectifs
2-2 Critères Objectifs
2-3 Durée et le taux de crédit
2-4 Remboursement des dettes
§3 Détermination du fonds de roulement
3-1 Le fonds de roulement initial
3-2 Plan de trésorerie mensuelle du projet
§4 Bilan d’ouverture
CHAPITRE III : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE
Section 1 : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
Section 2 : TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
Section 3 : BILANS PREVISIONNELS
§1 Notion et signification financière du bilan
§2 Le bilan prévisionnel des cinq premières années
Section 4 : CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT PREVISIONNELLE
CHAPITRE IV : EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
§1. Outils d’évaluation
1-1 Valeur actuelle nette (VAN)
1-2 Taux de rentabilité interne (TRI)
1-3 Indice de profitabilité (I.P)
1-4 Délai de récupération des capitaux investis
§2. Critères d’évaluation
2-1 Pertinence
2-2 Efficacité
2-3 Efficience
2-4 Durée de vie
Section 2: RATIOS
§1 Ratios de rentabilité
1-1 Ratio de rentabilité économique
1.1.1 Ratio de rentabilité (R)
1.1.2 Ratio de bénéfice net (RBN)
1-2 Ratio de rentabilité financière
§2 Ratio de financement
§3 Ratio d’autonomie financière
Section 3 : IMPACTS DU PROJET
§1 Impacts sur le plan économique
1-1 Création de la valeur ajoutée
§2 Impacts sur le plan social
2-1 Création d’emplois
2-2 Développement social de la région
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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