Le Gouvernement Malagasy se propose d’entreprendre un développement rapide , efficace et durable dans tous les secteurs et vise à améliorer le développement de l’économie Nationale , le niveau de la vie de la population par l’accroissement de la production animale et de dégager un surplus exportable . En tant qu’un pays à vocation agricole, Madagascar doit valoriser davantage le secteur primaire dans le cadre de programme de développement rural .
Il met l’accent sur l’investissement privé et favorise l’économie libérale où le secteur privé participe de plus en plus au développement économique du pays. Le Gouvernement envisage aussi que le secteur privé s’affirme pour continuer le moteur d’une croissance saine plus productive et moins spéculatrice. Pour appuyer cette politique , le Gouvernement Malagasy a poursuivi les plans d’actions suivantes :
-Désengagement de l’Etat dans les secteurs de production et de la concurrence ;
-Amélioration de la gestion de l’administration incorporer dans le sous secteur et encouragement du secteur privé ;
-Vulgarisation et conseils aux éleveurs ;
-Protection sanitaire aux frontières contre l’introduction des maladies nouvelles et élaboration des stratégies de lutte contre les maladies des animaux ;
-Elaboration des normes hygiéniques, de qualité de produits locaux nécessaires à l’exploitation et également des autres produits utilisés dans l’élevage ;
-Privatisation de la profession vétérinaire et production des vaccins laquelle a pour but d’assurer la disponibilité au meilleur coût, des vaccins nécessaires à la protection du Cheptel.
PRESENTATION DU PROJET
Historique du projet
D’après un recensement mené par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, l’effectif du Cheptel porcin tenait la seconde place juste après l’élevage de bovidés et devançait de loin tous les autres élevages telles la pisciculture et l’aviculture.
Source : Recensement des animaux 1993 _ Ministère de l’Elevage .
En 1998, une épidémie dénommée PESTE PORCINE AFRICAINE : PPA frappa la filière porcine et s’étendit sur plus des 2/3 du territoire malgache. Les conséquences désastreuses de cette épidémie, non maîtrisée, ont été ressenties par tous les éleveurs et on laissé une trace indélébile sur l’état du Cheptel national. Une chute de plus de 60% de la production porcine a été constatée déclenchant une perte considérable pour le secteur et pour l’économie malgache.
La PPA a été identifiée pour la première fois au Kenya par Montgomery d’où son nom « Maladie de Montgomery ». Elle resta limitée en Afrique jusqu’en 1957. Elle fit sa première apparition au Portugal en 1957 puis en France en 1964. La PPA a été déclarée officiellement à Madagascar le mois de décembre 1998. On suppose qu’elle a été introduite par des porcs arrivés sur bâteau venant à Fort-Dauphin en provenance du continent Africain, et s’est propagée très rapidement sur toute l’île .
Des mesures ont été prises, une politique stratégique pour la relance et la régénération de la filière porcine à été prônée par l’Etat. De nombreux projets ont été mis en place, soutenus par des différents bailleurs de fonds dans le cadre du développement rural parmi lesquels se trouve le « Programme de soutien au développement rural » PSDR.
L’élevage des porcs appartient l’élevage à cycle court. Il est presque pratiqué dans plusieurs régions et occupe une place importante dans l’économie agricole de MADAGASCAR.
On a trois types d’élevages à savoir
-Elevage de type familial ;
-Elevage de type artisanal ou fermier et ;
-Elevage de type industriel.
Elevage de type familial
C’est un type d’élevage extensif. Les animaux sont élevés en liberté et rentrent le soir dans les porcheries. Ils cherchent leurs nourritures en dehors du domaine du propriétaire et à la rentrée, une ration complémentaire leur sont réservée ; le son de riz mélangé aux déchets ménagers est le plus courant. Le risque de contracter la PPA y est donc très grande. Les animaux sont en contact permanent avec les agents pathogènes. Les parasites et les infections sont difficiles à maîtriser dans ce type d’élevage. Aux environs de notre ferme, les porcins sont élevés dans des logettes en terre battue ou dans des cloisons en bois. Ils sont nourris avec le riz, les déchets managers et résidus agricoles, 19% des éleveurs pratiquent ce type d’alimentation.
Elevage de type artisanal ou Fermier
Les animaux sont enfermés dans des logettes ou des bâtiments en dur. Le bâtiment est construit avec des planches et bois ronds ou en briques, enduit ou non avec du ciment , toiture en chaumes ou en tôles.
Pour ce type d’élevage, les fermiers utilisent trois types d’alimentation à base de son de riz fin.
• Son de riz avec comme compléments : manioc cuit, maïs, patates douces … 27% des éleveurs donnent ce type d’aliments à leurs animaux.
• Son de riz + provende .
D’autres éleveurs ont l’habitude de mélanger le son de riz avec la provende. La provende Feed-mill de TIKO ou de la PROVIMAD sont couramment utilisées dans la proposition de 1 Kg de provende pour 3 à 6 Kg de son de riz. Les naisseurs-engraisseurs représentent les 52,4% dans ce type d’élevage.
• Provende fabriquée ou achetée
Un certain nombre d’éleveurs fabriquent eux-mêmes les provendes de leurs animaux en utilisant les matières premières vendues au marché : son de riz, tourteaux d’arachide, les farines animales …. D’autres achètent des provendes formulées par l’usine. Les naisseurs engraisseurs représentent les 51,6% dans ce type d’élevage.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section I : Historique du Projet
Section II : Caractéristique du Projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section I : Analyse de la demande
Section II : Analyse de l’offre
Section III : Comparaison de l’offre et de la demande
Section IV : Concurrence
Section V : Stratégie et politique marketing à adopter
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section I : Les outils d’évaluation
Section II : Les critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Description technique du projet
Section I : Caractéristique de la zone d’élevage
Section II : Condition technique
Section III : Procédés technique de l’élevage
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Section I : Prévisions de production
Section II : Planning de production
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section I : Organigramme
Section II : Structure organisationnelle
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : COUTS D’INVESTISSEMENTS
Section I : Les montants des investissements
Section II : Fonds de roulement initial
Section III : Plan de financement
Section IV : Tableau de remboursement des dettes
Section V : Comptes de gestion
Chapitre II : ETUDE DE LA FAISABILITE
Section I : Compte de résultat prévisionnel
Section II : Plan de trésorerie
Section III : Bilan prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section I : Evaluation économique
Section II : Evaluation financière
Section III : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES