Creation d’une unite de production de pisciculture en cage au lac

Dans le cadre du développement économique,la relance sur la valorisation des différents secteurs d’activité économique est l’une des priorités du gouvernement Malgache .Dans le cadre de stratégie de la lutte contre la pauvreté et de développement du monde rural, l’Etat tend à donné au secteur halieutique un rôle prépondérante du fait que ce secteur d’activité économique pourrait contribuer efficacement à améliorer le niveau de vie des ruraux et résoudre leurs problèmes de sous-alimentation de la population malgaches. Mais d’abord nous allons définir ce qu’on entend par « La Pisciculture » En général, la pisciculture est vraisemblablement l’un des types d’élevage les plus intéressant et les plus passionnants. Plus exactement, la pisciculture c’est l’élevage de poisson quelque soit le type. C’est le moyen de redonner à la nature une vie aquatique qui a été trop souvent surexploitée et endommagée par la pollution et les catastrophes naturelles ou littéralement détruite par une utilisation outrancière de l’homme. A Madagascar, l’élevage de poissons demeure encore alors que le poisson est nutritif. On n’ose pas dire le contraire, source protéique de grande qualité, il joue un rôle vital dans l’alimentation humaine. Investir dans la pisciculture est plutôt porteur car elle génère d’important revenu pour les producteurs. L’Etat nutritionnel actuel est si désastreux pour la population. Cette dernière exige que toutes les solutions susceptibles d’y remédier soient examinées de près. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi le présent projet et qui nous a motivé à envisager l’installation d’une pisciculture en cage. L’intitulé du présent projet est alors : « CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE PISCICULTURE EN CAGE AU LAC D’ANOSILAVA LANIERA : CAS DE TILAPIA » dénommée PISCIMADA L’élevage en cage a été utilisé pour la production de poissons tout en obtenant une productivité intéressant. D’une part, c’est une source de revenu non négligeable cela permettra d’améliorer l’alimentation de la population par l’apport de protéine supplémentaire et d’autre part l’implantation de centre d’élevage de poisson au lac d’Anosilava Laniera a été choisi car les conditions physico-chimique de l’eau et les conditions climatiques répondent aux exigences de l’élevage.

IDENTIFICATION DU PROJET

PRESENTATION DU PROJET

L’étude d’identification correspond à la première maturation de l’idée de projet. Ce chapitre sera consacré à rassembler tous les détails nécessaires qui explicitent et cadrent le projet. Nous allons étudier donc dans ce premier chapitre les deux sections ci-après :
-Historique du projet
-Caractéristique du projet .

Historique du projet 

Généralité 
La pisciculture était pratiquée en Egypte dès vingt ans avant Jésus Christ. Concernant la pisciculture en Afrique, elle a démarré dans les années quarante, sous l’impulsion des administrations coloniales et a connu un grand développement dans des nombreux pays Africains. En Europe, le développement de la pisciculture en étang accompagne au moyen âge est l’œuvre des abbayes. Le développement de la pisciculture s’accroît considérablement à la fin des années soixante lorsque l’alimentation à base de déchet de poisson frais, qui explique en partie l’implantation en Bretagne de la pisciculture, est remplacée par une alimentation sous forme de granulés. L’ « aquaculture nouvelle » qui fait référence au développement de la pisciculture en mer, s’est développée dans les années 70 au Japon avec l’engraissement de la sériole. Selon A. Kiener (1963), il existait fin 1962, 85.000 étangs de pisciculture familiale répartis dans toute l’île, plus particulièrement dans les Faritany (province de Fianarantsoa et d’Antananarivo) respectivement 65% et 26% de tous les étangs. Ce qui est confirmé par l’existence un peu partout de stations piscicoles productrices d’alevins. Au début des années 60, il y avait douze stations piscicoles principales et trente stations secondaires gérées par le Service piscicole des Eaux et Forêts.

Depuis les cinq dernières années le secteur pêche et aquaculture, est l’un des trois principaux secteurs porteurs (avec le secteur minier et le tourisme) sur lesquels le gouvernement malgache compte asseoir le développement économique du pays. L’évolution du secteur piscicole durant ses années d’existence, nous a incitée à analyser les différents problèmes y afférents.

Pisciculture à Madagascar 
L’intérêt des Malgaches pour la pêche et la pisciculture n’est pas récent. Au XIX ième siècle, les habitants de certaines régions de l’île élevaient des poissons en étang et en rizière dans le cadre d’élevage extensif dont le rendement est faible. Ces élevages extensifs se faisaient en complément de la pêche en eau douce dont le produit semble avoir été de tout temps une des sources alimentaires de la population. ? Comme dans bien d’autres domaines, les efforts visant à promouvoir la production piscicole ont commencé dès le XIX-siècle par l’introduction de poissons exotiques dont diverses espèces de carpe et de tilapia. Le premier repeuplement de cheptel piscicole malagasy a été réalisé par Napoléon De Lastelle en 1857. L’espèce introduite en provenance de l’île Maurice, et initialement d’Extrême Orient arrive à s’adapter dans les régions très limitées comme Pangalanes-Est, région de Toamasina et de Nosy-Be, région d’Antsiranana, mais l’introduction du cyprin doré (Carassius auratus) comme cadeau à la reine Ranavalona premier par Jean Laborde en 1861, marque l’implantation de l’élevage de poisson à Madagascar. La première introduction de Tilapia à Madagascar date de 1950. C’est le Tilapia ou Oreochromis spirilus niger. Il a été introduit pour diversifier les espèces de poisson d’élevage, afin de profiter du biotope existant. Cette année là, le grand maximum de nombre des éleveurs est 1000, ceux pratiquant d’ailleurs une pisciculture généralement très extensive dans leurs étangs, la plupart, sans apport de nourriture, ni soins spéciaux en vue d’obtenir des rendements intéressants . Toutefois, vu son faible prolificité, et sa performance de croissance assez base, son élevage en pisciculture a été abandonné. En 1956, le Tilapia Nilotica a été introduit, il s’adapte bien à Madagascar. L’élevage de l’espèce est admis par les pays&ans. Et à partir de cette période, beaucoup de forme d’élevage sont développées : de la forme la plus extensive vers celle de semi intensive comme celle de l’élevage en cage qui est une activité très récente. L’élevage en cage des poissons est une activité très récente et n’est pas encore répandue à Madagascar.

Caractéristique du projet

L’élevage de poisson ou pisciculture peut être considérée soit comme un passe temps intéressant soit comme une source primaire ou secondaire de revenus.

Etude descriptive du projet 
Il est incontestable que chaque projet a son propre objectif et but à atteindre. Dans notre cas, il s’agit de développer la pisciculture par le biais de l’augmentation de la production de Tilapia. Pour approvisionner les grandes surfaces, les poissonneries et sur le marché pour avoir des bénéfices. Nous avons donc ici un but lucratif. Notre Société est une société privée sur le plan juridique, plus précisément une société individuelle. C’est une société commerciale même si elle est constituée pour un objet civil (Art 3 de la loi de 7 Mars 1925). Le projet à but lucratif, qui a son siège dans la Région d’Analamanga, toute création d’un projet quelconque entraîne une participation effective à la contribution de l’unité de valeur ajoutée et cadre dans la politique socio-économique du gouvernement par le biais du MAP (Madagascar Action Plan).

En bref, ce projet se caractérise par l’amélioration du système de développement dans le cadre du secteur primaire.

Pisciculture en cage 
La pisciculture en cage consiste à élever les poissons dans un volume d’eau entièrement clos. L’eau est considérée comme support d’élevage, est renouvelée en permanence et va ainsi assurer aux poissons un environnement toujours de qualité pour favoriser leur bien être et leur croissance. Ainsi, ce genre de pisciculture ne nécessite qu’un espace limite, il est de réalisation facile et moins onéreux que les autres types d’élevages traditionnels. Ce type de pisciculture a un système que résiste aux intempéries du fait de sa flottaison. Il n’y a pas de risque, par exemple l’inondation .De même, il permet d’intensifier la production piscicole, de faciliter son contrôle, de surveiller de près l’état de santé de poissons.

Les cages sont de deux types : celles qui est fixés installées en profondeur retenues par des piquets ancrés au fond de l’eau et celles qui sont flottantes c’est-à-dire ne touchent le fond de l’eau, bien sûr avec des filets empêchant la fuite des poissons. La cage flottante présente l’avantage de suivre les variations du niveau de l’eau et d’être déplaçable si les conditions d’exploitation l’exigent.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTI I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE VISE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : Etude de marché
1.1- Description du marché
1.2- Analyse de l’offre
1.3- Analyse de la demande
1.4- Analyse de la concurrence
Section 2 : Aspect marketing
CHAPITRE III : LES THEORIES GENERALES SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
PARTI II : ETUDE TECHNIQUE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Choix du site et la technique de l’élevage
Section 2 : Technique de production envisagée
Section 3 : La technique de réalisation
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Description de la production envisagé
Section 2 : L’aspect quantitatif et qualitatif
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : L’organisation des ressources
Section 2 : L’organigramme et l’organisation du travail
Section 3 : Chronogramme de production
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : NATUE ET LES COUTS D’INVESTISSEMENTS
Section 1 : Les coûts des investissements et le fond de roulement
Section 2 : L’amortissement
Section 3 : Le plan de financement
Section 4 : Remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section 1 : Les comptes de résultats prévisionnels
Section 2 : La trésorerie prévisionnelle
Section 3 : Les bilans prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation socio-économique
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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