Création d’une unité de production de farine alimentaire

La farine importée

Comme nous avons vu auparavant, la farine locale est insuffisante c’est-à-dire elle n’arrive pas à couvrir totalement la demande nationale. Notre pays est donc obligé d’importer pour pouvoir approvisionner normalement les clients. Mais la farine importée constitue une menace pour la balance de paiements. A Madagascar, il existe plusieurs importateurs et distributeurs des farines alimentaires. Ils sont de deux types : l’un est exclusif et l’autre est non exclusif, difficile à identifier qui met en vente sur le marché des farines périmées ou prohibées. Nous pouvons donner quelques importateurs exclusifs de farine à Madagascar :
-la société « Jolie et Bon (JB) » transforme la farine en biscuit et en pâte alimentaire.
-la société « Socobis » importe de France la farine « Moulin Dumée » pour la fabrication de biscuit et chocolat.
-la société « Panagora » de Madagascar importe de l’île Maurice la farine « les Moulins de la concorde » et les distribue au marché.

La période de collecte

A Madagascar, Le blé trouve des conditions écologiques favorable à sa croissance en culture pluviale sur les hauts plateaux : Vakinankaratra, Imerina et Betsileo. Les régions du Lac Alaotra et de l’Ankaizina pourraient être son terrain de prédilection également. En culture pluviale, la récolte a généralement lieu le fin du mois de Mai jusqu’au début du mois de Juillet. En contre raison, le blé peut donner de bon rendement sur les rizières de l’Imerina ; le semis a lieu le 15 Avril à 31 Mai afin d’avoir une récolte entre 15 Août et le 15 septembre. Actuellement, les rendements varient entre 15 et 25 quintaux à l’hectare. Les principaux producteurs de blé sont : la société FIFAMANOR (Fiompiana, Fambolena Malagasy Norveziana), et la région du Vakinankaratra. Les autres zones de production sont Andramasina et Ambositra. Nous devrons donc collecter les blés de nos fournisseurs au moment de la récolte (campagne) et les stocker dans un magasin de stockage.

Les moyens matériels

Ce sont les outils dont l’usine a besoin pour pouvoir produire les farine alimentaires. Pour notre projet, la production de farine ne nécessite par des équipements trop lourds et très chers ; elle utilise seulement de machines modernes, simples mais achetées à bon marché, plus performantes, de forte capacité de production pour avoir le maximum des produits en si peu de temps. Ces machines ne dégagent pas trop des fumées et des déchets qui polluent l’environnement humain. Nous pouvons annoncer ci-dessous les différents outils que nous utilisons pour la production :
-le moulin motorisé (voir en annexe 2)
-des râteaux -mélangeurs
-cribles, tarares, épierreurs, aimant.
-machine à râpes, machine à batteurs, colonnes épointeuses, brosses
-plansichters.

Séchage de division des semoules

Les semoules passent dans des diviseurs (ou sécheuses) qui sont des plansichters. Ces appareils enlèvent le reste de farine qui se trouve encore sur les semoules et classent les semoules en 3 grandes catégories de grosseur : les grosses semoules, les moyens semoules, et les fines semoules.

Les frais de développement immobilisable

Ce sont les emplois à long terme, bien qu’ils ne correspondent pas à la création d’actifs réels. Ils viennent augmenter les immobilisations inscrites au bilan. Ils vont donner lieu à des amortissements sur un période de trois à cinq ans ou plus. Les frais de développement immobilisable proprement dit sont ceux engagés à l’occasion de la création de nouvelle unité de production. Ce sont les frais de démarrages d’une installation (exemple : les essais de matériels, la formation de personnel, le frais de fonctionnement avant mise en route effective des installations, frais de publicité, les frais d’impression de titre,…), et les frais de constitution. Autrement dit, ce sont les sommes d’argent versées par les promoteurs auprès des différentes autorités pour qu’un projet soit légalement établi vis-à-vis de l’Etat et de public (exemple : licence, brevet,…). Pour ce projet de création d’une unité de production, le montant total prévu pour ce frais est évalué à 2 000 000 Ariary.

Les matériels de transport

Le projet prévoit deux types de véhicule à savoir : deux camionnettes et un Peugeot 206. L’entreprise a besoin de deux camionnettes : l’une assure le transport du blé venant des producteurs vers le lieu de production et l’autre assure la livraison des farines chez le client. Ces deux camions ont la même marque « HYUNDAI H 100 ». Leur coût d’acquisition est évalué à 80 000 000 Ariary. En plus, les promoteurs devront acheter aussi une petite voiture de marque « Peugeot 206 » pour assurer toutes les courses effectuées par l’unité de production. Son coût est de 7 500 000Ar.

LE COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE

Le compte de résultat est un document annuel qui doit être établi au plus tard à l’expiration du quatrième mois suivant l’ouverture de l’exercice en cours. Il ne peut donner que des renseignements globaux, même si l’on en tire certaines déductions relatives à l’utilisation du stock ou au coût de revient global des ventes Les résultats peuvent être simplement présentés forme de résultat du plan comptable, des documents de synthèse comptable Avant de déterminer le résultat d’exercice, il est nécessaire de procéder à un inventaire extra comptable des stocks c’est-à-dire au recensement des produits dont l’entreprise est propriétaire qu’ils soient stockés dans l’entreprise ou à l’extérieur Nous avons déjà dit auparavant que pour la méthode de valorisation de stock, l’unité de production préfère utiliser la méthode « FIFO » (First in First out) ou première entrée, première sortie.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE:IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
S1- HISTORIQUE DU PROJET ET DE LA ZONE D’IMPLANTATION
S2-LA FORME JURIDIQUE DU PROJET
S3-CARACTERISTIQUE DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET LA POLITIQUE MARKETING
S1-ANALYSE DE L’OFFRE
S2-ANALYSE DE LA DEMANDE
S3-LA MARKETING ENVISAGEE
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
S1-LA VALEUR ACTUELLE NETTE (VAN)
S2-LE TAUX DE RENTABILITE INTERNE (TRI)
S3-L’INDICE DE PROFITABILITE (IP)
S4-LE DELAI DE RECUPERATION DES CAPITAUX INVESTIS (DRCI)
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
S1-LES MATIERES PREMIERES
S2-LES MOYENS DE PRODUCTION
S3-LE SYSTEME DE PRODUCTION ADOPTEE
S4-PROCESSUS DE PRODUCTION DE FARINE
S5- LE STOCKAGE DES PRODUITS FINIS
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
S1- LES PRODUCTIONS PREVISIONNELLES
S2-LA PREVISION DU VOLUME DE VENTE DURANT 5 ANS
CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE ADOPTEE
S1-L’ORGANIGRAMME DU PROJET
S2-L’ATTRIBUTION DU PERSONNEL
S3-LES PROFILS REQUIS POUR CHAQUE POSTE DE TRAVAIL
S4-LA FORMATION DU PERSONNEL
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ET LE FINANCEMENT DU PROJET
S1 LES INVESTISSEMENTS INITIAUX
S2-LE FINANCEMENT DU PROJET
CHAPITRE II L’ETUDE DE RENTABILITE DU PROJET
S1- LES COMPTES DE GESTION
S2-LE COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE
S3-LE FLUX NET DE TRESORERIE
S4-LE BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
S1-L’EVALUATION DU PROJET
S2-L’IMPACT DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE