Creation d’une unite d’apiculture

A Madagascar, le vrai développement ne sera pas encore au rendez-vous si on continue à ne pas considérer le secteur primaire comme la priorité des priorités car jusqu’à maintenant et jusqu’à preuve du contraire, non seulement, on n’en parle pas beaucoup, mais il n’y a pas encore de grandes actions de développement agricole. Madagascar par ses merveilles et patrimoines naturels attire de plus en plus l’attention du monde actuel. Ses somptueux trésors méritent d’être protégés et préservés pour pouvoir en tirer le profil nécessaire au bien – être et à l’ épanouissement des citoyens en l’occurrence les Malgaches. L’exploitation des potentialités économiques dans le secteur primaire s’avère primordiale et très importante pour un pays comme Madagascar où la majorité de la population est paysan , c’est-à-dire que tout le monde sait que 80% des Malgaches sont des ruraux.

Historique

Généralité sur la situation géographique et écologique 

La commune d’Antsakabary est située dans la partie nord-est du district de Befandriana- Nord, province Mahajanga, région de la Sofia au point kilometrique 113 . Si on parle par le district, elle est délimitée au Nord-Est par le district de BefandrianaNord, et au Nord par le district de Mandritsara, à l’Est par le district de Bealanana et au Sud-Ouest par le district d’Andapa (région S.A.V.A. – province Diego-Suarez). En tant que commune : elle est délimitée au Nord par la commune de Maroamalona, à l’Est par la commune d’Ambolidibe-Est, à l’ouest par la commune Matsondakana, au Nord-ouest par la commune Ankarongana. Commune Antsakabary qui possède 18 Fokontany .

D’une manière générale, la région des hautes terres de Madagascar présente des récifs accidentés et se situe à une altitude 1500 m. La zone rurale d’Antsakabary est aussi accidentée avec une population de forte de 24 000 habitants en 2004. ANTSAKABARY a une sperficie de 121 227 héctares, soit 13,29% de la superficie totale du district. La zone haute terre du partie Nord-Est d’Antsakabary comprise entre 1 423 m à 1 024 m d’atitude mais la zone basse au Sud-Ouest , située entre 1024 m à 838 m. On enregistre un climat tropical qui caractérise l’ensemble de la zone d’implantation. Le climat local de la région d’Antsakabary est caractérisé par l’alternance des trois saisons distinctes :
– Une saison sèche : de mois de Septembre en Octobre ;
– Une saison chaude et pluvieuse : de Novembre en Avril ;
– Une saison fraîche : de mois de Mai en Août .

Pour le sol et la végétation, Antsakabary est caractérisée par un fusible superficie couverte de forêt primaire, déboisé, et une grande partie de la région est couverte par le steppe , savane. On y rencontre aussi des forêts vierges. La dégradation est telle qu’il ne reste plus que lambeaux de forêt dans cette région. Il y a de prédominance de « Danga » et « bozaka ». En matière de pédologie, la région d’Antsakabary est marquée par la dominance de trois types de sols :

– Le sol feralitique de « tanety » couvrant une grande partie de la zone. Ils sont d’évolution très diverse, pouvant porter du maïs, du manioc et peuvent prêter à la culture de pomme de terre et à l’arboriculture.
– Les sols de bas fonds pour la riziculture ;
– Les sols sableux.

La zone d’Antsakabary a des potentialités comme des ressources minières (granite, quartz,…). Elle rencontre des problèmes majeurs surtout aux accessibilités des zones productrices et des faiblesses des investissements privés locaux.

Problème politique, socio-économique et l’élevage apicole à Madagascar

Des contraintes de la filière apiculture existent à tous les niveaux. L’apiculture n’est pas encore une priorité au niveau de la politique de développement du Ministère technique. Mais Madagascar possède un gros potentiel par rapport à l’Afrique. Les pays d’Afrique manquent beaucoup de semences mellifères par rapport à Madagascar. En effet, Madagascar fait partie des pays ayant des espèces végétale qu’on ne rencontre nulle part et a une race d’abeille unique au monde. L’apis mellifera var unicolor est la seule race d’abeille qui existe à Madagascar. Cette île à un taux endémique très élevé, 10 000 espèces de plantes vasculaires, dont 85% d’entre elles est endémique, qui représente les 3% de la flore du monde entier. Et pourtant Madagascar se trouve parmi les pays touchés par une dégradation accélérée du patrimoine naturel : « La forêt naturelle qui couvrait originairement la majeure partie de l’île disparaît à raison de 200.000 à 300.000 hectares par an. On estime que seuls 18% de la surface de Madagascar sont encore couverts de forêts naturelles. Il faut attendre l’arrivée d’une multitude d’organisation non gouvernementale (0.N.G) qui se donne pour objectif la conservation et la protection de la nature Malgache.

Les pauvres (dont 90% vivent en milieu rural) n’ont qu’un seul recours au moment des crises économiques, l’exploitation des ressources naturelles : abattage des forets, cueillette des fleurs sauvages, ventes des espèces rares, pratique du «tavy» (brûlis). Par la force des choses donc, les pauvres font partie intégrante des problèmes de l’élevage apicole à Madagascar du fait de la pression qu’ils pèsent sur les éléments naturels. Cette situation constitue une source de menace pour l’élevage apicole à Madagascar.

Les apicultures Malgache rencontre des problèmes, à savoir :
♦La désertion de la colonie : devant la rareté progressive des eucalyptus, elle émigre facilement vers la forêt. Alors les paysans se découragent, se résignent et abandonnent toute spéculation apicole.
♦Les ennemis des abeilles : la présence des prédateurs favorise également l’abandon de la ruche, surtout chez une colonie faible.
♦La cherté des ruches et des matériels modernes : la majorité des paysans ont la difficulté de se procurer des moyens de production modernes, même s’ils sont convaincus des avantages acquis par l’utilisation de ces derniers.
♦La difficulté de l’approvisionnement en essaims : malgré l’existence de production d’essaims à Befandriana-Nord (Agriculture), ce problème se pose encore chez les paysans ; ceci vient du fait que leur technique est trop avancée, la production est trop éloigné alors que le district est très vaste . Or, la capture d’essaims n’est plus efficace, vu la régression du nombre de colonies d’abeilles causés par les feux de brousse, l’abattage abusif des bois et la dégradation des eucalyptus.
♦Le problème des insécurités : vols d’essaims et même de ruche, qui découragent les paysans. Cependant depuis la création des quartiers mobiles ; les méfaits se raréfient. L ‘inexistence de circuit de commercialisation régulier : devant les limites des collectes de l’Etat, les paysans perdent confiance et leur volonté s’amoindrit. D’autant plus que les collecteurs privés tiennent des apiculteurs à leur merci. Dans les coins les plus reculés, l’existence des agents de l’Etat est totalement ignorée par les paysans ; or leur potentialité y est souvent énorme.
♦L’isolement relatif du pays à l’échelon international : Le manque d’échange avec l’extérieur consiste également avoir l’un des facteurs limitant de l’apiculture malgache. La non – participation des apiculteurs aux conférences aussi bien nationales qu’internationales, l’insuffisance des contacts avec les experts en la matière, privent les paysans de l’élargissent de leurs connaissances en apiculture moderne.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDE NTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE OU CIBLE
Section 1 : Description du marché visé
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : La concurrence
Section 5 : Politique marketing envisagé
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 :Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 :Technique de Production envisagée
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Production envisagée et évolution du chiffre d’affaires
Section 2 : Aspects quantitatifs et qualitatifs
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Organisation de travail
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT
Section 1 : Coût d’investissement
Section 2 : tableau d’amortissement
Section 3: Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement de dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 :Le plan de Trésorerie
Section 3 : Le Tableau des Grandeurs Caractéristiques de Gestion (T.G.C.G)
Section 4 : Le bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DE PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Impact socio-Environnemental
Section 3 : Evaluation financière
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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