CREATION D’UNE PME D’EXPLOITATION DE COLLECTE ET DE DISTRIBUTION

Les critères d’évaluation du projet

La pertinence Par définition, la pertinence c’est une qualité qui s’applique tout à fait à une question. Un projet c’est une solution d’un problème. A cet effet, il doit être pertinent pour pouvoir mesuré la corrélation entre les objectifs du projet et les priorités de développement sur le plan global et sectoriel. En effet, la pertinence du projet nécessite une analyse sur le bien-fondé du concept du projet par rapport au besoin réel des groupes cibles.
L’efficacité du projet L’efficacité est un terme couramment utilisé pour exprimer le succès ou un résultat satisfaisant c’est à dire à celui qu’on a espéré à avoir et conforme aux objectifs fixés d’avance. Ainsi, elle s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats. Comme par exemple ces produits contribuent-ils à la réalisation des objectifs du projet ?
L’efficience exprime l’efficacité aussi ; car un projet est efficace tout d’abord avant d’être efficient. Donc, l’efficience est incluse dans l’efficacité mais la première demande quels sont les moyens mis en œuvre pour atteindre le résultat fixé dans les objectifs. En outre, elle se réfère tant sur le coût et le rythme auquel les interventions sont transformées en résultats qu’à l’utilisation optimale des ressources dans la production des output. Ainsi, elle se mesure par la comparaison des coûts et des résultats.
La durée de vie d’un projet C’est un critère auquel s’appuie la pérennité du projet car une entreprise est vouée de s’agrandir dans une durée optimale de 99 ans. Ainsi, la viabilité d’un projet vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats à se poursuivre de façon autonome après le retrait de l’assistance extérieure(nationale ou étrangère)
L’impact du projet : L’impact du projet défini donc les effets apportés par la création de cette entreprise au niveau de l’économie nationale, sur le plan et financier. D’après cette première partie, nous pouvons dégagé que l’exploitation des fruits de mer est encore en phase de sous exploitation de toute ;les potentialités dans ce domaine. En effet, le potentiel halieutique et aquaculture est de 480 000 tonnes dont 300 000 tonnes d’intérêt commercial et la production globale par tous types de pêche confondus, pour l’année 2002 étant 142 000 tonnes; soit 1/3 de la potentialité disponible. Ces quelques données montrent que Madagascar peut encore développer le secteur de la pêche, notamment la pêche côtière (artisanale et industriel) dont les potentialités sont énormes :5 603 Km de littoral et la superficie totale des mangroves est évaluée à 300 000 Km2, la superficie de la ZEE (Zone Economique Exclusive) est de 1 140 000 Km2 soit 2 fois de la superficie de Madagascar. Par ailleurs, dans le Fivondronana de Nosy Be, il n’y a pas d concurrent de taille importante sauf la société SOCODIPROL et les quelques vendeurs au marché. Ainsi, la demande réelle étant largement insatisfaite car chaque personne consomme au moins 340 kg par an donc environ pour 10 000 populations, la demande peut atteindre jusqu’à 3 400 tonnes. Vu que l’offre ne peut pas couvrir ces demandes, on fixe facilement notre production à 5% de ces demandes Après avoir présenter la vue générale sur le projet nous allons maintenant passer à la deuxième partie concernant « la condition du projet »

Le processus de production

            Le terme production représente pour ce projet la pêche proprement dite. Comme nous avons constaté que la pêche artisanale est loin d’être saturée, alors cette entreprise a choisi cette catégorie.En effet, elle emploi des types d’embarcations motorisées n’excédant pas de 50 C.V (chevaux). Ainsi, on emploi deux pirogues pour assurer l’exploitation avec un moteur de 15 C.V et la zone de pêche se situe à ANORONTSANGANA, sous préfecture d’Ambanja, réputée par sa richesse inépuisable de poissons. Par ailleurs, il se peut que les pêcheurs qui utilisent les pirogues accaparent beaucoup de poissons mais ils livrent leurs produits à des collecteurs de leur proximité. Ainsi, pour éviter ce genre de problème nous prendrons un précaution de mobiliser deux pirogues de surveillance et de collecte des produits qui leurs sont déjà capturés et enfin de chercher le complément si le besoin est. Enfin, la durée de pêche en rive est de 3 jours. A cet effet, les pêcheurs qui y vont, apportent tous les nécessaires comme leurs vivres et les matériaux de pêche. Le processus d’exploitation est donnée dans l’annexe 2.

La définition des tâches

                   D’après cet organigramme, le gérant est le dernier décideur et le chef hiérarchique de responsable marketing et financier, commandant et les capitaines. C’est lui qui gère l’entreprise au niveau de deux régions. Le gérant a comme tâche d’approuver les comptes rendus et la politique de l’entreprise. Il assure en particulier le bon déroulement de l’activité. Les responsables marketing et financiers : Il assurent l’exactitude des états financiers et leurs élaborations aussi. Ils définissent les axes stratégiques de développement de l’entreprise et la politique marketing et commerciale adoptée face à l’évolution de l’environnement concurrentiel ainsi que celle de la technologie. Ils reçoivent les comptes rendus venant des caissiers ainsi que des vendeurs et doivent faire le contrôle inopiné et d’audit des caisses. Les commandants sont assimilés à ceux d’un responsable de production car ils assurent en premier lieu la régularité de la production et en second lieu ils définissent les zones de pêches où les poissons sont abondantes. Enfin, ils assurent le tonnage journaliers des pirogues de pêche étant exigé par le gérant. Les capitaines quant à eux dirigent leurs équipes pour faire la collecte. Et ce sont eux, les interlocuteurs entre les pêcheurs en rive et l’entreprise. Ils sont sensés de connaître les marées. Telles sont les tâches effectuées par les cadres de l’entreprise. Passons maintenant de voir à propos de la formation et le mode de recrutement des personnel. Le profil des cadres de l’entreprise se généralisent autour d’un homme de 24 ans de plus et ayant un diplôme de maîtrise en gestion ; mais en ce qui concerne les commandants et les capitaine, ils doivent avoir fait une études supérieur en école naval et une expérience de 2 ans au moins dans ce métier. Le mécanicien quant à lui doit avoir un baccalauréat technique en mécanique automobile ou en mécanique générale.

Estimation des immobilisations corporelles

                   Dans ces genres de projets, ces investissements peuvent atteindre des milliards et des milliards de fmg. Toutefois, tenant compte de nos moyens de financement très maigre pour un début de lancement de cette activité, il ne nous soit pas logique d’être très ambitieux. C’est pourquoi nous limitons ces investissements. En effet l’acquisition d’un terrain est nécessaire pour diminuer les charges de location, elle est estimée d’une valeur de 10 000 000 fmg. Ce prix concerne l’achat de terrain non bâti dans les deux provinces à savoir Nosy Be et Sambava Par ailleurs, à partir de ce terrain qu’on va construire une maison de site d’exploitation de deux régions. Cette construction englobe aménagement de terrain et la maison proprement dite : locaux administratifs, une chambre d’entrepôt, un comptoir caisse où se situe l’exploitation. Sa valeur est estimée de 80 000 000 fmg. Ensuite des matériels de bureaux incluant des tables de bureaux chaise et divers d’une valeur estimative de 6 000 000 fmg. En outre, des matériels informatiques seront nécessaires pour pouvoir se communiquer rapidement entre les deux endroits d’exploitations et pour faciliter aussi la gestion. Sa valeur est de 12 000 000 fmg. Ces matériels comprennent deux ordinateurs pentium III et tous ses accessoires. Une installation est prévue pour la mise en place d’une électricité de base et toute installation possible surtout sur internet. La valeur est de 2 000 000 fmg. Enfin l’objet de notre projet est la pêche et la distribution, alors cela nous amène à acquérir quatre pirogues dont les deux vont faire la pêche et les restes font la collecte. Ainsi les matériaux de pêche sont estimé à 62 000 000 fmg. Et le matériel de transport est de 155 000 000 fmg comprenant en fait d’un camion frigorifique, un Peugeot 505 et une voiture particulière de direction de l’entreprise. L’acquisition de 10 congélateurs est capitale pour conserver les produits. Ainsi voici les tableaux récapitulatif des immobilisations

Evaluation sociale

                La dimension sociale n’est pas écartée de ce projet ; nombreux emplois seront créés ce qui équivaut à l’amélioration des ménages ainsi que leur niveau de vie c’est à dire leur bien être.
La création d’emploi Comme toute création d’entreprise, elle engendre toujours un effet important car pour ce projet, il y a une génération d’emploi de 25 personnes pour la première année et deuxième année et cet effectif évolue d’un point tous les deux ans. Ce qui montre qu’une partie de chômage a été résorbée par cette petite et moyenne entreprise.
Amélioration des revenus de ménage Toute création d’emploi, génère l’amélioration de revenus de ménages car si une partie de la demande non satisfaire auparavant a été couverte, il produit un double effet, l’un se voit dans la diminution de prix de vente ; ce qui est favorable à des ménages et l’autre logiquement se situe à leurs augmentations de pouvoir d’achat. Par ailleurs, l’injection d’une somme de 159 600 000 fmg par an sur ces deux régions aura un impact important tant à l’économie nationale qu’à l’amélioration des revenus de ménages.

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Table des matières

INTRODUCTION
Objet du thème
Motif du choix
Problématique
Actualité
Méthodologie d’approche
Annonce du plan
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
1.1. Aperçu général d’exploitation de collecte et de distribution des ressources halieutiques dans le monde
1.1.1. Pêche traditionnelle
1.1.2. Pêche industrielle
1.1.3. Pêche industrielle
1.2. Règlement sur l’exploitation des ressources halieutiques
Section 2 : Caractéristique du projet
2.1. Caractéristique juridique du projet
2.1.1. Choix et forme juridique éventuel
2.1.2. Typologie de différents formes juridiques
2.1.3. Avantage et inconvénient de principale forme juridique
2.1.4. Choix de la forme juridique de notre projet
2.2. Caractéristique des produits
2.2.1. Les poissons
2.2.2. Autres ressources halieutiques
Section 3 : Localisation du projet
3.1. Choix de la localité d’implantation et de distribution de nos produits
3.2. Les différents facteurs influençant le choix de distribution à Sambava
CHAPITRE 2 : ETUDES DE MARCHE ET LA STRATEGIE MARKETING
Section 1 : Analyse de la demande
1.1. Les facteurs déterminants de la demande
1.2. La demande potentielle
1.3. La demande réelle des ressources halieutiques
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1. La production potentielle des pêches artisanales
2.2. La production réelle
2-2-1 Conclusion des ressources halieutiques marines
2-2-2 Licences et autorisations
2-2-3 Approche quantitative et autorisation attribuée
2.3. La concurrence
2.3.1. Au niveau local
2.3.2. Au niveau national
Section 3 : La stratégie et la politique marketing à adopter
3.1. Les marchés cibles
3.2. Les stratégies adoptées
3.2.1. La stratégie « PUSH »
3.2.2. La stratégie « PULL »
3.2.3. Le marketing Mix
CHAPITRE 3 : LES OUTILS ET LES CRITERS DE L’EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1. La valeur actuelle nette
1.1.1. Définition
1.1.2. Formule
1.2. Le taux de rentabilité interne (TRI)
1.2.1. Définition
1.2.2. Formule
1.3. Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
1.3.1. Définition
1.3.2. Formule
1.4. Indice de profitabilité (IP)
1.4.1. Définition
1.4.2. Formule
Section 2 : Les critères d’évaluation
2.1. La pertinence
2.2. L’efficacité du projet
2.3. L’efficience
2.4. La durée de vie du projet
2.5. L’impact du projet
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DE PROJET
CHAPITRE 1 : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION DE COLLECTE, DE DISTRIBUTION DES PRODUITS HALIEUTIQUES ET L’IDENTIFICATION DES MATERIELS D’EXPLOITATIONS
Section 1 : Le processus de collecte et de distribution des ressources halieutiques
1.1. Le processus de production
1.2. Le processus de collecte
1.3. Le processus de distribution
Section 2 : Identification des matériels des pêches et de distributions des produits
2.1. La définition des matériels de pêche
2.2. L’inventaire des matériaux de distribution et de collecte des produits halieutiques
CHAPITRE 2 : LA PRODUCTION ENVISAGEE ET LE CHIFFRE D’AFFAIRES PREVISIONNEL
Section 1 : La production envisagée
1 1. La production générée par la collecte
1 .2. La production générée par l’exploitation proprement dite
Section 2 : Le chiffre d’affaires prévisionnel d’exploitation
2.1. Le chiffre d’affaires réalisé à Nosy Be
2.2. Le chiffre d’affaires réalisé à Sambava
CHAPITRE 3 : PLANIFICATION ORGANISATIONNELLE DU PROJET
Section 1 : Structure organisationnelle du projet
1-1 Les différents types d’organigrammes
1.2. L’organigramme adopté, la définition des tâches et sa représentation graphique
1.2.1. L’organigramme adopté
1.2.2. La définition des tâches
1.2.3. La représentation graphique de tâches par la méthode de GANTT
Section 2 : L’administration financière, marketing et la gestion de développement de l’entreprise
2.1. Comprendre l’imposition fiscale
2.2. Conduire le développement de notre entreprise
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE 1 : L’EVALUATION DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : La nature des investissements
1.1. La définition des investissements
1.1.1. Immobilisations incorporelles
1.1.2. Immobilisations corporelles
1.2. L’estimation des immobilisations de notre projet
1-2-1 Evaluation des immobilisations incorporelles
1.2.2. Immobilisations corporelles
1.3. La détermination du fond de roulement
1.3.1. Les charges d’exploitations
1.3.2. L’évaluation des charges
1.4. Le calcul du capital
Section 2 : Source de financement du projet
2.1. Les capitaux propres
2.1.1. L’épargne personnelle
2.1.2. Les prêts personnels
2.1.3. Les aides et les subventions des créateurs
2.1.4. Les prises de participation au capital
2.2. Les emprunts à long et moyen termes
2.2.1. Les prêts bancaires
2.2.2. Les crédits baux
Section 3 : Les amortissements financier et industriel
3.1. Les amortissements financiers
3.2. Les amortissements industriels
CHAPITRE 2 : ETUDES DE RENTABILITE
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel
1.1. Elaboration d’un compte de résultat prévisionnel en compte schématique
1.2. L’élaboration de TGCG en liste
Section 2 : La trésorerie globale de cinq années d’exercices
2.1. La définition
2.2. Le tableau synthétique de la situation de trésorerie de l’entreprise
CHAPITRE 3 : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique du projet
1.1. La valeur ajoutée
1.2. La performance économique du projet
Section 2 : L’évaluation financière du projet
2.1. L’évaluation financière selon les outils d’évaluation du projet
2.1.1. La valeur actuelle nette
2.1.2. Le délai de récupération de capital investi
2.1.3. L’indice de profitabilité
2.1.4. Le taux de rentabilité interne
2.2. L’évaluation financière selon les critères d’évaluation du projet
2.2.1. La pertinence
2.2.2. L’efficacité du projet
2.2.3. L’efficience
2.2.4. La durée de vie du projet
2.2.5. L’impact du projet
Section 3 : Evaluation sociale
3.1. Création d’emploi
3.2. Amélioration des revenus des populations
CONCLUSIONS GENERALES
ANNEXES
LISTES DES OUVRAGES ET BIBLIOGRAPHIES

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