Historique du savon
L’usage de nombreuses matières savonneuses et d’agents nettoyants, fabriqués de manière empirique à partir de cendres et de graisses, date de l’Antiquité. Pline l’Ancien, décrivit, au premier siècle après. Jésus Christ, différentes formes de savon : coloré, dur ou mou. Au XIIe siècle, la fabrication du savon était chose courante en Italie et en Espagne, renommés pour leurs fabriques. Au XIIIe siècle, époque où l’industrie savonnière fut introduite en France, la majeure partie des savon était produite à base de suif de chèvre et de cendres de hêtre . Les Français mirent au point un procédé de fabrication qui employait des corps gras végétaux, ou graisses végétales, à la place de corps gras animaux. La fabrication du savon fut révolutionnée, en 1791, par le chimiste français Nicolas Le blanc, qui mit au point un procédé permettant d’obtenir la soude caustique à partir du sel de cuisine. En 1783, le chimiste suédois Carl Scheele avait fait bouillir de l’huile d’olive avec de l’oxyde de plomb et obtenu une substance au goût sucré qu’il avait appelée Ölsüss et que l’on connaît maintenant sous le nom de glycérine. En 1823, le chimiste français Eugène Chevreul, poussé par cette découverte, découvrit que ce ne sont pas les corps gras qui se combinent avec l’alcali pour former le savon, mais qu’ils sont d’abord décomposés en acides gras et en glycérine (ou glycérol). Chevreul est ainsi à l’origine de la théorie de la saponification. Aujourd’hui, les savons sont les produits les plus courants pour nettoyer ou blanchir. Cependant, depuis les années 1950, ils sont peu à peu supplantés par des agents de synthèse obtenus à partir de dérivés du pétrole. Depuis les années 1960, l’industrie du savon a diversifié ses produits avec l’apparition de savon liquide et de produits concentrés. La production mondiale de savon dépasse actuellement 6 millions de tonnes par an
Climat
Le climat concerne le réseau de stations météorologues et les stations synoptiques. Le climat de la commune rurale Marofarihy est en général identique à celui de toute la région. Les stations météorologiques présentes dans la région sont sous la responsabilité de la direction de la météorologie et de l’hydrologie, service Interrégional sud de la Météorologie et de l’hydrologie, dans le Province de Fianarantsoa. Cette direction de la Météorologie mesure les pressions atmosphériques, les températures, l’humidité relative, les précipitations et les vents. Le climat de la Région, de type tropical chaud et humide, se caractérise par une certaine différence entre la falaise et la zone côtière, à hiver et été chauds. Il est marqué par la proximité de la bordure occidentale de l’anticyclone de l’Océan Indien. Le vent d’Alizée souffle constamment d’Est en Ouest, entraînant des masses d’air chaudes et humides, occasionnant une forte pluviométrie. Le nombre de jours de pluie par année varie de 140 à 175. La saison pluvieuse s’étale de décembre à avril. Les mois les plus arrosés sont les mois de janvier et de février, le moins arrosé est le mois de septembre.
Les critères d’évaluation du projet
La pertinence C’est un projet pertinent, dans la mesure où tous les facteurs conduisant au développement de la zone d’étude y sont présentés à savoir :
La création d’emploi pour la population touchée par le projet ;
L’amélioration de la source de revenu des employés de l’entreprise, ainsi que de la condition socio- économique de la zone d’intervention du projet ;
La réduction du volume d’importation de savon, entraînant une amélioration de la caisse de l’état.
L’efficacité C’est un projet efficace, car il répond à divers besoins de la population, non seulement « la propreté », à partir de la commercialisation de savon, mais aussi le développement de l’homme en général. En plus, l’implantation de l’unité de production permettra à tous les acteurs, intervenant le long de la chaîne de production, aussi bien en amont (cultivateurs,…) qu’en aval (consommateurs,…), d’améliorer ou d’augmenter leurs activités quotidiennes.
Efficience Par rapport à d’autres produits concurrentiels à la notre, nous pouvons dire que le savon de la société « SPSM »et à la portée de la bourse de la population laborieuse, et que son utilisation n’a aucun effet secondaire. Ces avantages nous assurent la pérennité de notre activité.
Durabilité Le projet a été élaboré pour être durable. Toutefois cette durabilité ne dépend pas uniquement de la qualité du management, mais aussi de la façon dont on a monté le projet, en tenant compte de son avenir à long terme.
Viabilité et durabilité En tenant compte, non seulement des indicateurs de rentabilité : la VAN positive, le TRI au taux d’actualisation bancaire, mais aussi du marché libre de savon dans la zone d’étude, on peut affirmer que notre projet devra être viable et durable, et aura des impacts certains sur l’économie régionale de Vatovavy Fitovinagny. De plus, ce projet participera au plan de mise en application du développement établit par l’état et visant à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de la condition de vie de la population et à une croissance rapide et durable du pays.
Les impacts de ce projet
Impact socio – économique : Ce projet participera au développement de toute la région du Vatovavy Fitovinagny et améliorera les conditions de vie de la population locale .Il permettra aussi d’accroître la recette fiscale et cela aura un impact positif sur le Produit Intérieur Brut (PIB), et sur l’équilibre de la balance commerciale. La mise en place de cette unité de production créera de nouveaux emplois dans cette zone d’étude, et cela cadre bien avec la politique de l’état, visant la réduction du taux de chômage dans le pays.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
GLOSSAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES, ACRONYMES
INTRODUCTION GÉNÉRALE
PARTIE I –IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I- Présentation du projet
Section I :Cadre général du projet
§1 : Historique du projet
A. Historique du savon
B. Vertu du savon
C. Utilisation du savon comme Agent détergent
§2 : Information générale sur le palmier
A. Historique du palmier
B. Caractéristique du palmier
§3 : Présentation de l’entreprise
A. Dénomination de la société
B. Raison sociale
C. Siège social
D. Forme juridique
E. Promoteurs
F. Parts sociales des promoteurs et associés
Section II : Caractéristiques du projet
§1 : Les objectifs du projet
A. Objectif global
B. Objectif spécifique
C. Objectifs opérationnels
a) Terrain d’implantation
b) Terrain cultivable
c) Plantation
§2 : Intérêt du projet (de la production)
§3 Résultats attendus
§4 : Environnement du projet
A. Environnement économique
B. Environnement social
C. Environnement politique
D. Environnement écologique
Section III: Présentation générale de la commune rural de Marofarihy
§1 : Situation géographique
A. Localisation
B. La carte de la Région Vatovavy Fitovinagny
C. Relief
D. Climat
§2 : Situation socio-économique de la Commune
§3 : Choix du site du projet avec justification de ce choix
Chapitre II- Étude du marché et aspect marketing
Section I – Étude de marché
§1 : Description du marché
A. Généralité sur le marché
B. Objectif de l’étude de marché
C. Caractéristiques du marché
§2 : Analyse du marché
A. Analyse de la demande
a) Approche méthodologique
b) Enquête
c) Résultat de l’enquête
d) Demande Locale
e) Demande Potentielle
B. Analyse de l’offre et de la concurrence
a) Etude de la concurrence
b) Etude de la part de marché
c) Cycle de vie du projet
d) Positionnement du produit
Section II : Les politiques marketings
§1 : La politique de produit
A. Le conditionnement de savon
B. Les aspects qualitatifs
a) La norme
b) La qualité
c) L’emballage
§2 : Politique de prix
A. Méthode de calcul du prix à partir du coût de revient
B. Méthode de calcul de prix à partir de l’observation de la concurrence
C. Méthode de calcul de prix à partir du positionnement du produit ou cycle de vie
§3 : Politique de distribution
A. Circuit court
B. Le circuit semi-court
C. Circuit long
§4 : Politique de communication et de promotion
A. Politique de communication
B. Politique de promotion
Section III : Stratégies marketing
§1 : Stratégie PUSH
§2 : Stratégie PULL
PARTIE II : CONDUITE DE PROJET
CHAPITRE I : Techniques de production
Section I : Activités de l’entreprise
§ 1: La plantation du palmier
A. La mise en place de la pépinière
a) La préparation du terreau
b) Le remplissage des pots
c) Le semis des graines
d) La préparation de la pépinière
B. L’installation de la plantation
a) Le repérage
b) Le perçage
c) La fertilisation
d) Le repiquage des jeunes plantes
C. L’entretien de la plantation
a) L’entretien du sol
b) L’entretien des plantes
c) La gestion de l’eau
§ 2: L’extraction d’huile brute de palme
A. Le pesage
B. La stérilisation
C. L’égrappage
D. Le malaxage
E. Le pressage
F. La séparation
§3: L’extraction d’huile brute de palmiste
A. Le séchage
B. Le concassage
C. La séparation
D. Le triage
E. Le pesage
F. Le pré-broyage et le broyage
G. La cuisson
H. L’extraction
I. La filtration
Section II : La production et le processus
§1 : La production
A. La graine
B. L’huile
§2 : Le processus de la production
Section III : Les moyens mis à la disposition de l’entreprise
§1 : Les moyens humains
A. Ressources humaines pour le volet plantation
B. Ressources humaines pour le volet d’extraction d’huile de palme
C. Ressources humaines pour le volet d’extraction d’huile de palmiste
§2 : Les moyens matériels
A. Matériels de production
B. Matériels industriels
C. Matériels et mobiliers de bureau
D. Matériels de transports
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SectionI : Politique de Recrutement
Section II : Attribution et profil du personnel
Section III : Chronogramme
§1 : Etude de chronogramme
§2 Le chronogramme envisagé
PARTIE III-ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : NATURE ET MONTANT DES INVESTISSEMENTS
Section I : Nature des investissements
§1 : Les Immobilisations
A. Les immobilisations incorporelles
a) Les frais de développement
B. Les immobilisations corporelles
a) Le terrain
b) Les constructions
c) Coûts des matériels et équipements d’exploitation
§2 : Coûts des investissements
§3 : Amortissements des immobilisations
Section II : Fonds de roulement initial et les comptes de gestion
§1 : Fonds de Roulement Initial (FRI)
A. Budget de trésorerie
B. Le plan de financement
C. Bilan d’ouverture
D. Le remboursement d’emprunt
§2 : Les comptes de gestion
A. Les comptes des produits
B. Les comptes des charges
a) Achat des matières premières
b) Achats non stockés
c) Les services extérieurs
d) Prime d’assurance
e) Autres services extérieurs
f) Charges salariales
g) Les charges d’exploitation
Section III : Les états financiers prévisionnels
§1 : Comptes de résultat prévisionnel
A. Comptes de résultat par nature
B. Bilan prévisionnel
a) Flux de trésorerie
CHAPITRE II : LES INDICATEURS DE RENTABILITE ET L’EVALUATION DU PROJET
Section I : Les outils d’évaluation de ce projet
§1 : Valeur Actualisée Net (VAN)
A. Définition
B. Formule
§2 : L’indice de profitabilité
§3 : Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
§4 : Taux de rentabilité interne (TRI)
§5 : Le seuil de rentabilité
§6 : Les Ratios
A. Rentabilité Commerciale
B. Capacité d’autofinancement (CAF)
C. Capacité de remboursement
D. Rentabilité Financière
E. Rentabilité Générale
Section II : Les critères d’évaluation du projet
§1 : La pertinence
§2 : L’efficacité
§3 : Efficience
§4 : Durabilité
§5 : Viabilité et durabilité
Section III : Impacts de ce projet
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ILLUSTRATIONS
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