CRÉATION D’UNE ENTREPRISE DE FABRICATION DE CONFITURE DE BANANES

La répartition géographique

               La densité moyenne est de 17.5habitants/ km², mais une analyse spatiale a mis en exergue des pressions démographiques inquiétantes, particulièrement à Mahajanga I, dont la population représente les 35,08% de la population régionale avec un nombre avoisinant les 200.000 personnes, pour une surface de 53 Km². La pression démographique est essentiellement due à un exode rural très important. Parfois, les riverains de la route nationale RN4 émigrent également vers Mahajanga I, en quête de travail temporaire ou définitif dans les unités industrielles, plus spécialement dans les pêcheries et le port pendant la saison morte agricole. Or, la capacité d’accueil de la ville est à un niveau de saturation telle que l’urbanisation des périphéries est devenue une gageure. D’ailleurs, ces dernières décades ont vu l’émergence de quartiers spontanés et populaires, occupant une surface étendue, caractérisés par l’absence de lotissement, d’infrastructures et d’équipements collectifs de base. Marovoay ville et Ankazomborona, deux communes voisines, comptent à elles seules 66 172 habitants, soit 11, 60 % de la population régionale. Le courant de migration a été amorcé dès le début du siècle (vers les années 1910-1920) par le mouvement de colonisation rizicole des plaines alluviales de Marovoay plus particulièrement avec les grands travaux de drainage et d’assainissement. Actuellement pour le cas particulier de Marovoay, la pression démographique a généré des problèmes tels que l’assainissement, l’habitat, l’accès à l’eau potable et l’insécurité. La ville a peu évolué en tant que centre urbain en termes d’aménagement et de fonctionnement. Soalala, une commune qui figure parmi les plus peuplées de la région. Elle présente une population d’une trentaine de mille. Les activités de pêche et d’élevage y ont promu le peuplement. Quoique l’enclavement quasi-permanent, soit 6 mois sur 12, l’insuffisance en infrastructures de base, freine son accession vers le plein développement, s’alignant sur ce point avec plusieurs communes. D’autres communes commencent également à subir des pressions démographiques même si l’ampleur est moindre par rapport aux trois communes susmentionnées. Citons les cas de : Ambato Ambarimay dont la migration était surtout motivée par la valorisation des zones de Baiboho pour les cultures industrielles et de rente Manaratsandry, Andranomavo.

La politique générale de produit

                   Dans le domaine des affaires actuelles où la concurrence devient de plus en plus dure, la survie et la réussite d’un produit dépendent de leur notoriété. Pour créer la notoriété, il faut penser sur la qualité du produit à offrir afin de pouvoir répondre correctement aux attentes du consommateur. C’est pourquoi nous avons mis en place une politique axée sur le respect de la qualité. Puisque notre politique sera basée sur la qualité : il est nécessaire de savoir les normes exigées pour la confiture banane. La teneur en eau finale des confitures ne doit pas dépasser les 40% La teneur en matière sèche soluble ou Bri doit être compris entre 65% à 67%La teneur en sucre réducteur est de 30% La teneur en cendre brute doit être inferieure à 1% Pour l’acidité :
• La valeur du pH doit être entre 2,9 à 3,4 ;
• La teneur en acidité titrable est comprise entre 45% à 65%
En ce qui concerne les analyses microbiologiques, étant donné que les confitures sont des denrées dotées d’une très longue conservation, stable. Les analyses portent essentiellement sur : la flore aérobie mésophile totale à 30°C ; la flore fongique totale ; la flore fongique osmotique.

La définition du prix et de distribution

                   Pour fixer un prix, on peut raisonner de deux manières. D’une part, on peut le faire en fonction du prix pratique au vu du prix proposé par des concurrents. De l’autre côté le prix peut être fixé en fonction du prix de revient de production de l’unité. Mais quel que soit lemode de fixation appliqué, il doit être compris dans la fourchette de prix d’acceptabilité du consommateur. Cette fourchette de prix s’appelle le prix psychologique et au dessus duquel le prix n’est plus à la portée de la cible et en dessous duquel les consommateurs mettent en question la qualité du produit.

La stratégie pull

               Cette deuxième stratégie consiste à tirer les consommateurs vers le produit par le moyen d’une campagne publicitaire. Elle se fera l’allocation d’une somme plus significative sur la communication publicitaire. L’objectif c’est de faire connaitre le produit ou l’entreprise pour orienter les consommateurs vers l’achat du produit offert. Les petites entreprises des biens industriels utilisent uniquement les stratégies push et les autres entreprises utilisent seulement le pull. En fait, la combinaison de ces deux stratégies est possible. C’est pourquoi la plupart des grandes entreprises utilisent une combinaison des push et du pull. Ainsi, adoptons-nous la stratégie push à dominance pull. La réalisation de ces stratégies se fera par l’intermédiaire des moyens suivants. L’argumentaire de vente est un discours rédigé et destiné aux clients pour les convaincre sur la qualité du produit et les avantages dont peuvent profiter en achetant notre produit (exemples les vitamines obtenus sur cette confiture) ; Le support informatif : se présente sous forme de catalogue, brochures et fiches produits avec les caractéristiques à la vente ; L’échantillonnage : consistant à envoyer aux clients cibles un échantillon de produit pour lui permettre d’apprécier sa qualité.Nous avons vue donc l’étude du marché visé, mais actuellement nous verrons dans le chapitre III les théories générales sur les critères et outils d’évaluation.

L’organisation du travail envisagé

               Conformément à la législation de travail en vigueur, les heures de travail de nos employés permanent sont fixées à 40 heures par semaine14. Puisque nos activités font appel à des travaux saisonniers, les employés temporaires seront rémunérés par le nombre des jours de travail. Pour cela, l’organisation de travail varie en fonction des travaux existants. Nous recrutons des mains d’œuvres en grands nombres pendant la période de la récolte. Les phases restantes seront confiées aux mains d’œuvres moins nombreux mais plus qualifiées.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
GLOSSAIRE
MÉTHODOLOGIE
INTRODUCTION
PREMIER PARTIE: IDENTIFICACTION DU PROJET
Chapitre I : LA PRÉSENTATION DU PROJET
Section I : MONOGRAPHIE
§.1. La monographie de la région Boeny
A. Les généralités sur la région
a) La localisation de la région
b) L’Hydrographie
c) La pédologie
d) Les formations végétales
e) Le climat et pluviométrie
B. La présentation de la population régionale
a) La répartition géographique
b) La répartition ethnique
§.2. Monographie économique
Section II : L’APERÇU GÉNÉRAL SUR LE PROJET
§.1. L’historique
A. La description générale
B. La mission et intérêt
C. L’éventuel statut juridique de l’unité
§.2. La banane dans le temps et dans l’espace
A. Systématique
B. Morphologie
a) Les feuilles
b) Le tronc
c) LES FRUITS : LA BANANE
C. La culture
D. Les variétés des bananes systématiques
1. Les variétés améliorées (m. paradisiaca)
2. Les variétés locales (m. balbisiana et m. acuminata)
Chapitre II : ÉTUDE DU MARCHÉ VISÉ
Section I : DESCRIPTION DU MARCHÉ
Section II : ANALYSE DE L’OFFRE
§.1. La situation de l’offre
§.2. La concurrence
§.3. Analyse de la demande
Section III : LA STRATEGIE MARKETING ENVISAGÉE
§.1- la politique de produit
A. La politique générale de produit
B. La mise au point des confitures
§.2. La politique de prix et de distribution
A. La définition du prix et de distribution
B. La distribution
§.3. La politique de communication
A. La stratégie push
B. La stratégie pull
Chapitre III: LES THÉORIES GÉNÉRALES SUR LES CRITÈRES ET OUTILS D’ÉVALUATION
Section I : LES OUTILS D’ÉVALUATION
§.1- La Valeur Actuelle Nette (VAN)
A. Définition
B. Calcul
C. Interprétation
§.2- Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
A. Définition
B. Calcul
C. Interprétation
§.3- L’Indice de Profitabilité (IP)
A. Définition
B. Calcul
C. Interprétation
§.4. Le Délai de Récupération de la Capital Investi (DRCI)
A. Définition
B. Calcul
a) Le délai de récupération simple
b) Le délai de récupération actualisé (DRA)
C. Interprétation
Section II : LES CRITÈRES D’ÉVALUATION
1- la pertinence
2-l’efficacité
3- l’efficience
4-la durabilité
5- l’impact du projet
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : L’ÉTUDE TECHNIQUE DE LA PRODUCTION
Section I : LES ASPECTS RÉGLEMENTAIRES ET L’IDENTIFICATION DES MATÉRIELS
§.1. Les aspects réglementaires
A. Les réglementations sur la constitution de la Société
2. Les réglementations de la confiture de bananes
§.2. La production selon la norme
A. L’approvisionnement
a) La phase de prétraitement
b) La phase de traitement
c) La fonction de production de la matière première
B. La production
a) L’addition du sucre
b) La macération
c) La Cuisson Concentration
d) L’ajout de pectine et acide
§.3. Les différents organismes de normalisation
Section II : L’ÉTUDE DE L’ORGANISATION
§.1. La structure envisagée et la qualification du personnel
A. La présentation de la structure
B. Les attributions et les profits des personnels
§.2. L’organisation du travail et de la gestion du personnel
A. L’organisation du travail envisagé
B. La gestion du personnel
§.3. L’investissement proposé
A. Les immobilisations
a) Le terrain
b) La construction
B. Les amortissements des biens
a) La notion d’amortissement
b) Les Valeurs d’amortissements des éléments d’actifs
Section I. LE PLAN DE FINANCEMENT
§.1.le Fonds de Roulement Initial (FRI) et les ressources de financement
A. Le Fond de Roulement Initial proprement dit
B. Le plan de remboursement de dette
§.2. Les comptes de gestion prévisionnels
A. Les comptes des charges
B. Les comptes des produits
Section II : L’ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS PRÉVISIONNELS
§.1. Les comptes de résultat prévisionnels
§.2. Les bilans prévisionnels
A. Le bilan d’ouverture
B. Le bilan prévisionnel sur 05 ans
§.3. Les flux de trésorerie
Chapitre III : ÉVALUATION, ANALYSE DES IMPACTS ET DES RISQUES
Section I : ÉVALUATIONS
§.1. Selon les outils et les critères d’évaluation
A. La Valeur Actuelle Nette (VAN)
B. L’Indice de profitabilité (IP) 1
C. Le Taux de Rentabilité Interne
D-. Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
§.2. Les critères d’évaluations du projet
A. La pertinence
B-. L’efficience
C-. L’efficacité
D-. La viabilité ou la durabilité
§.3. L’évaluation économique
A-. La valeur ajoutée
B-. Les analyses des ratios
Section II : L’ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET ET DES RISQUES
§.1. Analyse des impacts
§.2. Analyse des risques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ILLUSTRATIONS

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