Aperçu général sur le projet
L’objet de cette unité consiste en commercialisation de la vanille sur le marché international. Elle vise à collecter les vanilles vertes, les traiter et exporter le produit fini c’est-à-dire la vanille traitée. Le procédé commence par la sélection des vanilles vertes lors de la collecte jusqu’au conditionnement des produits finis.
Les produits envisagés sont des gousses de vanille sèches et traitées. C’est un fruit de forme de bâtons flexibles foncés qui s’appelle gousses ou capsules. Elle est se présente comme une capsule cylindrique de 10 à 20 cm de long et de 5 à 15 mm de diamètre. Le parfum qui la valeur de Les vanille constitue principales caractéristiques d’exemple la figure nous de chaque gousse c’est qu’il offre un parfum intense et voluptueux lequel donne sa valeur économique.
Mission et intérêt : Cette unité a pour mission de vendre les gousses traitées sur le marché international. Elle a donc comme objectif de conquérir le marché de vanille qui est d’assurer la survie ainsi que le développement de notre entreprise.
On vise également à réaliser le maximum de bénéfice pour garantir la rémunération des capitaux investis et harmoniser la subsistance, le développement de la firme ainsi que son éventuelle extension. Comme toute création d’entreprise, la réalisation de ce projet entraîne une création d’emploi. Elle offre des emplois aussi bien pour le promoteur que pour les mains d’œuvres locales ou nationales.
De plus, elle permet de valoriser la filière vanille à Madagascar notamment dans la région de SAVA.
Statut juridique de l’unité :La création de cette entreprise doit se conformer aux règlements en vigueur. Il est vrai que tout investissement direct d’une personne physique ou morale peut se faire librement sur le territoire malgache mais sous réserve de respect de la légalité de l’action. La réalisation de notre projet nécessite en effet la formalisation de l’unité auprès de l’administration concernée. Jusqu’à maintenant, tout exercice de l’activité économique à Madagascar est régi par les réglementations relatives à la fiscalité, aux douanes, au commerce et aux investissements. C’est pourquoi, toutes les entreprises doivent se constituer en société de droit malgache et se conformer aux dispositions réglementaires en vigueur. A l’exception des entreprises en Zone Franche qui sont soumises à des conditions d’agrément et d’autorisation d’investissement, toutes les sociétés implantées à Madagascar sont régies par le régime de droit commun. Les formes juridiques de la société prévue par la loi sont multiples mais le choix dépend du domaine d’activité et du promoteur de l’entreprise selon les avantages que celui-ci en profiter sauf pour le cas de certains domaines d’activité où les statuts juridiques adoptables sont déjà prévus par la loi. Pour pouvoir choisir le statut juridique adoptable à notre entreprise nous allons analyser les différents types des statut juridique.
Aperçu sur la vanille
C’est une liane hydrophile, herbacée, robuste, grimpante, sarmenteuse qui peut atteindre 10 à 15 mètres de long se fixant sur des supports. Elle est dotée d’une tige de couleur verte et de forme cylindrique (de diamètre compris entre 10 à 15mm).
La liane est composée d’entre-nœuds d’une longueur de 10 à 15 cm soudés entre eux par un nœud. Les feuilles ont l’apparence d’un cuir. Les fleurs sont grandes et éphémères. Elles ne durent que huit heures environ. L’inflorescence prend naissance à l’aisselle de la feuille. Elle forme un rachis de 5 à 10 cm comprenant une quinzaine de fleurs dont le développement est échelonné. Les fleurs sont hermaphrodites mais les organes mâles et femelles sont séparés par une languette épaisse, «le rostellum», empêchant la pollinisation naturelle. La pollinisation de la fleur est donc provoquée artificiellement par la main de l’homme. C’est une opération délicate qui doit être pratiquée le matin pour obtenir des meilleurs résultats.
Cette plante est de genre Vanilla, section Foliosae. Elle appartient à la famille Orchidacée, plus précisément dans les sous familles des Orchidées. Les feuilles sont alternées, épaisses, planes, charnues, en forme de fer de lance et d’une couleur vert brillant. A l’extrémité de la tige, elles sont soudées entre-elles en formant un cornet.
Dans l’ensemble, la vanille compte 700 genres et 8000 espèces plus ou moins localisées. La vanille est la seule orchidée qui puisse produire un fruit comestible par l’homme. Parmi les espèces existantes, seules trois ont une valeur marchande à savoir: le Vanilla fragrans qui est la plus cultivée ; le Vanilla pompona; le Vanilla tahitensis.
La vanille cultivée à Madagascar appartient à l’espèce le vanila fragrans. Morphologiquement, la plante comporte deux sortes de racines :
Les racines terrestres qui s’enfoncent à l’ordre de 5 cm de profondeur dans le sol et qui peuvent atteindre 1,5 m de longueur. Elles portent des poils absorbants qui assurent l’absorption des éléments organiques nécessaires pour le développement de la plante.
Les racines aériennes qui fixent la plante avec le support. afigureenous montred.
Caractéristiques du marche
Analyse de l’environnement
Tout marché déterminé se développe au sein d’un environnement à multiples facettes. Cela constitue un contexte environnemental auquel l’entreprise doit faire face et dans lequel elle vit et se développe. Les analyses de cet environnement impliquent l’étude des domaines susceptibles d’avoir une incidence sur la réalisation de notre projet. Lors de ces études, nous prendrons en ligne de compte les facteurs pouvant avoir une influence sur notre future unité. Pour cela, nous allons distinguer le micro – environnement et le macro – environnement.
Le micro – environnement se différencie du macro–environnement par la dimension des acteurs pris en compte. Cette analyse est axée sur les relations avec les différents partenaires directs tels que les fournisseurs, les institutions financières, les clients, les ressources humaines, etc.
Les fournisseurs : en terme d’approvisionnement, l’unité est favorisée par quelques exploitants de la vanille sur place. Dans le cas où les fournisseurs locaux ne pourraient pas satisfaire le besoin en liane, nous devrions acheter chez les planteurs de la région environnante.
Les institutions financières : les établissements financiers pourront accorder des financements des activités génératrices de revenu. Ils peuvent octroyer des assistances techniques et financières aux activités productives et rentables. En revanche, le projet doit avoir une bonne capacité de remboursement des dettes pour tisser une relation fructueuse avec ses institutions financières. Il faut signaler que la B.O.A, la B.F.V et la OTIV constituent les trois principales institutions financières existantes dans la région.
Les clients : selon notre étude, les clients potentiels se trouvent à l’étranger notamment en Europe, au Etats-Unis et en Asie. Il s’agit des grandes industries agro-alimentaires.
Les ressources humaines : pour un projet de ce type, la ressource humaine tient une très grande importance d’où la préoccupation à la disponibilité des mains d’œuvre sur place. Avec ses habitants estimés 202404, le district dispose des populations dynamiques et qualifiées pour occuper quelques postes de l’entreprise. En revanche, en recruter à l’extérieur du district si nécessaire.
Analyse de l’offre
Au niveau de l’offre, nous allons décrire ici la situation de l’offre et de la concurrence. En effet, l’offre est représentée par les volumes d’un produit déterminé que les producteurs ou distributeurs proposent sur le marché. Le nombre de ces offrants détermine la nature du marché et la concurrence. Théoriquement, on distingue le marché de structure : Monopole dans le cas ou il n’y a qu’un seul offreur ; Monopsone s’il n’y a que quelques offreurs; Oligopsone si les offreurs sont nombreux.
La situation de l’offre :Par rapport au nombre de producteur, le marché de vanille malgache connaît plusieurs offreurs. C’est un marché oligopole.
Même si les producteurs de la vanille demeurent nombreux, l’exportation se trouve seulement aux mains des quelques entreprises. En terme de quantité, le niveau de l’offre de la vanille malgache est assez compétitif mais le comble réside sur les aspects qualitatifs. Par conséquent la demande de vanille naturelle reçue par Madagascar a beaucoup fluctué.
La politique de produit
Dans le monde des affaires actuelles où la concurrence devient de plus en plus dure, la survie et la réussite d’un produit dépendent de sa notoriété. Pour créer la notoriété, il faut se pencher sur la qualité du produit à offrir afin de pouvoir répondre correctement les attentes du consommateur. C’est pourquoi nous avons mis en place une politique axée sur le respect de la qualité. Puisque notre politique sera basée sur la qualité, il est nécessaire de savoir les normes exigées pour l’exploitation de la vanille. En général, les normes sont basées sur trois éléments suivants : la teneur en vanilline, les taux d’humidité des gousses, la longueur de gousses.
Pour la teneur en vanilline, l’exigence des consommateurs varie d’un client à l’autre selon les pays de destination. En Europe, par exemple, la teneur en vanilline est très importante surtout en France où le taux de vanille doit être supérieur à 2%.
Si on prend le cas des Etats-Unis, les acheteurs sont moins exigeants qu’à la teneur en vanilline. Après la classification des gousses séchées en entières et fondues, on peut les classer en cinq catégories selon la longueur, l’arôme, la consistance, et l’absence de tâches, et l’absence d’insectes. Les classifications retenues en ce sens sont :
L’extra : ce sont les plus belles gousses à caractère grasses, onctueuses, de couleur brun chocolat, parfumées et sans tâches.
La première qualité : qui est constituée par la vanille de qualité un peu moins grasse que les précédentes.
La deuxième qualité : regroupe les vanilles beaucoup plus petites que les deux catégories précédentes avec une qualité moins grasse.
La quatrième et la cinquième qualité : constituent la dernière qualité. Elles sont déterminées par leur couleur et les nombres de taches ainsi que la qualité de séchage moins satisfaisante.
La politique de communication
En terme de communication, notre politique consiste à au augmenté la notoriété de l’entreprise et celle de nos produits. Elle vise à conquérir un marché intérieur, aujourd’hui, modeste et le marché international.
Pour ce faire nous allons opter pour deux types de stratégie de communication marketing qui à savoir : la stratégie push et la stratégie pull.
La stratégie push
La stratégie push se traduit essentiellement par des actions commerciales au niveau de la force des ventes et de la distribution. Elle utilise des techniques de la stimulation des vendeurs, de la promotion auprès des distributeurs (qui peuvent bénéficier de remises, cadeaux, …), et de la promotion auprès des acheteurs finaux (têtes de gondoles, démonstration, bons de réduction, etc.). L’objectif final consiste à mettre en avant les produits, les « pousser » vers le client afin d’augmenter la vente.
La stratégie pull
Cette deuxième stratégie consiste à tirer les consommateurs vers le produit par le moyen d’une campagne publicitaire. Elle se fera par l’allocation d’une somme plus significative sur la communication publicitaire. L’objectif c’est de faire connaître le produit ou l’entreprise pour orienter les consommateurs vers l’achat du produit offert.
Les petites entreprises des biens industriels utilisent uniquement les stratégies push et les autres entreprises utilisent seulement le pull. En fait, la combinaison de ces deux stratégies est possible. C’est pourquoi la plupart des grandes entreprises utilisent une combinaison du push et du pull.
Ainsi, adoptons-nous la stratégie push à dominance pull. La réalisation de ces stratégies se fera par l’intermédiaire des moyens suivants.
L’argumentaire de vente : est un discours rédigé et destiné aux clients pour les convaincre sur la qualité du produit et les avantages dont peuvent profiter en achetant notre produit.
le support informatif : se présente sous forme de catalogues, brochures et fiches produits avec les caractéristiques à la vente.
l’échantillonnages : qui consiste à envoyer aux clients cibles une échantillon de produit pour lui permet d’apprécier sa qualité.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAP I : PRÉSENTATION DU PROJET
SECTION 1 : APERÇU GENERAL SUR LE PROJET
§1. : Description
A : Description générale
B : Mission et intérêt
C : Statut juridique de l’unité
§ 2 : Aperçu sur la vanille
A : Description
B : Les conditions de culture
C : La vanille dans le temps et dans l’espace
SECTION 2 : LOCALISATION DU PROJET ET LES RAISONS DU CHOIX DU LIEU
§ 1 : Situation géographique du lieu d’implantation
A : Délimitation géographique et administrative
B : Climat et relief
§ 2. : Le milieu économique
A: L’agriculture
B : Les infrastructures
CHAP II : ÉTUDE DU MARCHE
SECTION 1 : CARACTERISTIQUES DU MARCHE
§1. : Analyse de l’environnement
§.2. : Analyse de l’offre
A: La situation de l’offre
B : Situation de la concurrence
§ 3. : Analyse de la demande
SECTION 2 : LA STRATEGIE MARKETING ENVISAGEE
§1. : La politique de produit
§.2. : La politique de prix et de distribution
A : La définition du prix pratiqué
B : La distribution
§ 3 : La politique de communication
Identification du projet
A : La stratégie push
B : La stratégie pull
CHAP III : ÉTUDE TECHNIQUE DE LA PRODUCTION
SECTION 1 : LES REGLEMENTS DE LA FILIERE ET L’IDENTIFICATION DES MATERIELS
§.1. : Les aspects réglementaires
§.2. : Identification des matériaux
SECTION 2 : LE PROCESSUS DE PRODUCTION
§1. : L’approvisionnement
§.2. : La préparation de vanille
A – Triage
B- Echaudage
C- Etuvage
D : Séchage
E : Triage
F : Mise en malle et mise en bottillon
PARTIE II: ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAP I: ÉTUDE DE L’ORGANISATION ET DE L’INVESTISSEMENT
SECTION 1 : ETUDE ORGANISATIONNELLE
§ .1. : La structure envisagée et la qualification du personnel
A : Présentation de la structure
B : Les attributions et les profils du personnel
§.2. : L’organisation de travail et la gestion du personnel
A : L’organisation de travail envisagée
B : La gestion du personnel
SECTION 2 : ETUDE DE L’INVESTISSEMENT
§.1. : Le coût de l’investissement
A : Les immobilisations
a) Le terrain
b) La construction
B : Les amortissement des biens
a) Notion d’amortissement
b) Valeurs d’amortissement des éléments d’actif
§.2. : Plan de financement
A : Le Fonds de Roulement Initial (FRI) et les ressources de financement
a) Le FRI
b) Les sources de financement
B : Plan de remboursement de dette
SECTION 3 : LES COMPTES DE GESTION PREVISIONNELS
§.1. : Les comptes de charges
§.2. : Les comptes de produits
CHAP II : ANALYSE DES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
SECTION 1 : LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNELS
§.1. : Le Compte de résultat par nature
§.2. : Le Compte de résultat par fonction
SECTION 2 : LES BILANS PREVISIONNELS
§.1. : Le bilan d’ouverture
§. 2. : Les Bilans prévisionnels sur 5 ans
SECTION 3 : LES FLUX DE TRESORERIE
§.1. : Les flux de trésorerie par méthode directe
§ 2. : Les flux de trésorerie par méthode indirecte
CHAP III: ÉVALUATION, ANALYSE DES IMPACTS ET DES RISQUES DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATIONS SELON LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
§.1. : Les outils d’évaluation du projet
A : La Valeur Actuelle Nette (VAN)
B : L’indice de profitabilité (IP)
C : Le taux de rentabilité interne (TRI)
D : Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
§.2. : Les critères d’évaluation du projet
A : La pertinence
B : L’efficience
C : L’efficacité
D : La viabilité ou la durabilité
SECTION 2 : EVALUATION ECONOMIQUE
§.1. : La valeur ajoutée
§. 2. : Analyse des ratios
SECTION 3 IMPACTS DU PROJET ET ANALYSE DES RISQUES
§.1. : Analyse des Impacts
§.2. : Analyse des risques
CONCLUSION GENERALE
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