Réseaux d’assainissement urbain et agricole
Les réseaux d’assainissement urbain sont formés généralement par des canaux de collecte et de drainage des eaux de pluie et des eaux usées. Si dans le premier cas l’objectif principal est de contrôler les eaux afin d’éviter d’éventuelles inondations, dans le second, il s’agit de gérer le rejet des déchets ménagers et/ou industriels dans l’optique de protéger la vie humaine et la biodiversité. Le canal Andriantany est le principal collecteur des eaux usées de la ville. Il s’agit d’un canal dérivé de l’Ikopa au barrage de Tanjombato traversant la grande capitale vers le Nord et se rejoignant de nouveau l’Ikopa. Le canal joue deux rôles extrêmement importants, le premier est dans le domaine d’irrigation en saison sèche et le second dans celui drainage en période des pluies. Trois canaux sont aussi construits afin d’alléger les lourdes tâches d’Andriantany : les canaux C2, C3 et GR. Un réseau séparatif dans la plaine et un réseau unitaire au centre-ville et dans des quartiers isolés assurent l’assainissement général. Les eaux du réseau séparatif sont déversées soit directement dans l’Ikopa, soit dans le canal Andriantany et le collecteur Analakely communique ensuite avec l’Ikopa au Nord. Quant au réseau unitaire, il collecte toutes les eaux du centre-ville et les déverse dans le lac Anosy et un canal dit canal Besarety rejoint le canal Andriantany. L’évacuation des eaux de la ville d’Antananarivo s’avère très difficile en période des grandes pluies du fait de la faiblesse des pentes engendrant parfois la nécessité d’une aide de la technologie. Dans cette optique, la station d’Ambodimita constitue un secteur jugé efficace. Les eaux usées doivent être rendues inoffensives avant de se jeter dans la nature. Dans le cas de la ville le Marais Masay est une vraie unité d’épuration des eaux avant d’être déversées dans le canal Andriatany. Il reçoit les eaux venant des grands bassins versants Nord et Nord-Est d’Antananarivo au débouché de vallée de l’Est et la vallée Masay recouvrant chacune une superficie de 640 ha et 714 ha. Les principaux quartiers des bassins versants sont Antanimora, Ampahibe, Ankasana, Ambatobe et Nanisana.
Plaine alluviale
Elle est issue du remplissage d’un compartiment effondré du socle. Ce compartiment, basculé, est barré à l’aval par le seuil de Bevomanga. Au Quaternaire, les alluvions apportées par le réseau hydrographique ancien ont peu à peu comblé ce bassin. Les sédiments dans la plaine du Betsimitatatra sont peu épais et s’amincissent de l’amont vers l’aval du fait de la pente du socle sous-jacent : ils ne dépassent jamais une trentaine de mètre d’épaisseur dans la partie Sud de la plaine, ne sont plus épais que de 8 m au confluent de l’Ikopa et de la Sisaony et disparaissent à l’aval, au niveau du seuil de Bevomanga. La formation est composée par divers faciès alluvionnaires reposant sur un matériau arénitique non remanié, issu de l’altération du socle sousjacent. La stratification est décrite, de l’affleurement vers la base, comme suit :
une formation limono-argileuse superficielle peu épaisse, qui constitue le substratum des rizières
des argiles jaunes ou grises, de 0.5 à 3.0 m d’épaisseur, plus ou moins mélangées à de la tourbe
le plus souvent un niveau de tourbe franche, qui peut atteindre 1.5 m d’épaisseur
un niveau d’argiles blanches, kaoliniques plus ou moins sableuses, qui peut atteindre 2 m d’épaisseur
Des sables, qui peuvent atteindre 10 à 15 m d’épaisseur. Leur granulométrie s’accroît vers la base.
Secteurs économiques
Les secteurs économiques globalisent toutes activités définies comme source des revenus pour la population active. En général, ces secteurs sont groupés en trois grandes catégories.
Secteur primaire Pour la plaine d’Antananarivo, ce secteur est dominé par la riziculture même s’il y a encore d’autres activités agricoles. L’élevage et la pêche y sont aussi présents mais ne tiennent pas une grande importance. La progression de la ville vers la plaine affecte largement l’agriculture : les remblayages réduisent la surface cultivable et perturbent les assainissements agricoles provoquant ainsi des inondations. En plus, l’implantation des usines dans cette zone trouble ces activités par le dévers des déchets chimiques souvent sans précaution.
Secteur secondaire Ce secteur est le secteur dominant, utilisant les 66.86% de la population. Le développement de ce secteur est le fruit de la libéralisation du nouveau code d’investissement et de l’institution des zones franches. On distingue, pour Antananarivo, quatre grandes zones industrielles actuellement :
Zone Nord : route des hydrocarbures
Zone Sud : route nationale n°07
Zone Ouest : route digue vers Ivato
Zone Nord-Ouest : vers Ambohimanarina
Les industries implantées dans ces zones touchent plusieurs domaines et unités, mais leurs activités peuvent être regroupées en huit branches et représentent plus de 60% du secteur industriel national.
le bâtiment et les travaux publics
la branche textile
l’agro-alimentaire
l’industrie du bois et ses dérivées
les industries chimiques
les industries métalliques, mécaniques et électriques
l’industrie du tabac
les industries du cuir et de la chaussure
Secteur tertiaire Antananarivo est la capitale de Madagascar, en tant que telle la ville peut offrir un grand atout sur le secteur tertiaire. Antananarivo reste le grand berceau des échanges nationaux. Elle bénéficie encore des héritages de l’ancienne politique de la centralisation ; le secteur tertiaire est surtout axé sur les administrations publiques sans oublier les institutions privées qui sont en plein essor actuellement. La capitale malagasy est aussi un grand carrefour du tourisme. Elle possède des grandes infrastructures dans ledit secteur. Le Ministère chargé du tourisme avance les chiffres ci-après et souligne qu’il a une saison où le nombre des touristes dépasse largement la capacité d’accueil de ces infrastructures.
Agence de voyage : 185
Hôtel-restaurant : 102
Hôtel : 62
Restaurant : 167
Chambre d’hôtel : 514
Chambre d’hôtel-restaurant : 1 590
Base de données
Une base de données est un ensemble structuré de données associées à un sujet particulier et bien défini. C’est une modélisation théorique et informatisée de la réalité. En tant que telle, une base de données doit être précise et facile à accéder et à exploiter. Généralement, une base de données est contrôlée par un système de gestion permettant d’effectuer des recherches, des tris ou des fusions de données, ainsi que toute autre requête des utilisateurs.
Système de gestion de base de données (SGBD)
C’est l’outil qui permet une simple et efficace manipulation ou gestion des données dans la base. En d’autres termes, Il assure le rôle d’interface entre les utilisateurs et la mémoire (la base). Les SGBD les plus courants sont ceux qui sont associés aux bases de données relationnelles (SGBDR : Système de Gestion de Base de Données Relationnelles), les SGBD hiérarchiques où les données sont organisés en arbre et les SGBD réseaux dont les données sont organisées selon un graphe plus général. Dans cet ouvrage nous choisissons les SGBDR du fait de sa simplicité : les informations peuvent être obtenues par une requête formulée dans un langage quasiment naturel. A nos jours, il existe des nombreux logiciels destinés à ces types de systèmes dont Access du Microsoft, Oracle de l’Oracle systems, SQL Server, MySQL.
Modèle physique de données (MPD)
Cette étape ne doit pas être entamée qu’après l’élaboration du modèle conceptuel de données. On n’y parle plus des entités, libellés, attributs ou identifiants, mais des tables, colonnes (champs), lignes (enregistrements) et clés. La problématique peut se présenter est le processus de passage du MCD au MPD. Chaque type de SGBD possède ses propres règles pour la traduction. Nous, rappelons-nous en, travaillons dans le SGBDR dont les règles de traduction sont les suivantes.
Toute entité devient une table dont les attributs en seront les colonnes et l’identifiant la clé primaire.
Une relation un à plusieurs disparaît et une clé secondaire naît dans la table côté (0,1) ou (1,1) qui référence la clé primaire de l’autre table.
Une relation plusieurs à plusieurs se transforme en une table supplémentaire dite table de jonction.
Une relation un à un se traduite comme une relation un à plusieurs, cela réside dans l’idée de considérer la première comme une particularité de la deuxième.
Une relation non binaire est transformée en une table supplémentaire dont la clé primaire est composée de toutes les clés secondaires des tables concernées. Il est convenu de souligner les clés étrangères (secondaires) entraits discontinus.
Raison du choix de l’Access
Le choix de du Microsoft Access réside dans certains points marquant son apogée dans la pratique quotidienne. Premièrement, il figurait déjà dans la liste des logiciels qui peuvent être utilisés en SGBDR. Deuxièmement, il est facile à manipuler et présentant une large gamme d’outils que nous allons voir dans la paragraphe suivante. Enfin, troisièmement, il est un produit du Microsoft Corporation, donc ne nécessitant pas d’une installation des nouveaux logiciels une fois le Microsoft office est installé. Ce dernier point offre aux utilisateurs une aisance d’accès et de manipulation.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE I : ASPECT GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE I: PRESENTATION DU MILIEU PHYSIQUE
I – 1 – Historique [1]
I – 2 – Cadre géographique [6], [7], [8]
I – 3 – Climatologie
I – 3 – 1 – Précipitation
I – 3 – 2 – Température
I – 4 – Hydrographie [2], [3], [6], [9]
I – 4 – 1 – Cours d’eau
I – 4 – 2 – Réseaux d’assainissement urbain et agricole
I – 6 – Géologie [2], [3]
I – 6 – 1 – Socle cristallophyllien
II – 6 – 1 – Plaine alluviale
I – 6 – 1 – Bas fonds
I – 5 – Hydrogéologie [2], [3], [6]
CHAPITRE II: ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES
II – 1 – Démographie [13], [14]
II – 1 – 1 – Antananarivo Renivohitra
II – 1 – 2 – Environs immédiats
II – 2 – Infrastructures [1], [13]
II – 3 – Secteurs économiques [1], [2], [3]
II – 3 – 1 – Secteur primaire
II – 3 – 2 – Secteur secondaire
II – 3 – 3 – Secteur tertiaire
PARTIE II: PROJET CORUS N° 02 518 148
CHAPITRE III: PRESENTATION DU PROJET
III – 1 – Historique du Projet CORUS
III – 2 – Problématique
III – 3 – Objectifs
CHAPITRE IV: METHODOLOGIE ADOPTEE ET APPAREILLAGE
IV – 1 – Analyses hydrochimiques [2], [3], [15]
IV – 1 – 1 – Analyses bactériologiques
IV – 1 – 2 – Analyses physico-chimiques
IV – 2 – Prospection géophysique [2], [10], [11], [12]
IV – 2 – 1 – Méthode électrique,
IV – 2 – 2 – Prospection électromagnétique
IV – 3 – Résultats et leur corrélation
PARTIE III: CREATION DE LA BASE DE DONNEES GEOSCIENTIFIQUES DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE V CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES
V – 1 – Définition [16]
V – 1 – 1 – Base de données
V – 1 – 2 – Système de gestion de base de données (SGBD)
V – 2 – Etapes de conception d’une base de données [16]
V – 2 – 1 – Spécification des besoins
V – 2 – 2 – Modèle conceptuel de données (MCD)
I – 2 – 3 – Modèle physique de données (MPD)
CHAPITRE VI CREATION DE LA BASE DE DONNEES SOUS MICROSOFT ACCESS 2003
VI- 1 – Raison du choix de l’Access
VI – 2 – Présentation du Microsoft Access
VI – 2 – 1 – Tables
VI – 2 – 2 – Requêtes
VI – 2 – 3 – Etats
VI – 2 – 4 – Formulaires
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
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