Création d’un service de transfert d’argent

Transfert d’argent et dimension régionale

                   Partant de l’Amérique, le système de transfert d’argent gagne l’Europe avant de parcourir l’Afrique pour globaliser le monde. C’est de cette façon que le système de transfert d’argent a connu aussi l’océan indien. Il est pratiquement courante ou disons couramment pratiqué entre les deux îles voisines : Maurice Madagascar. Les transactions commerciales entre les deux pays sont en pleine croissance et nécessitent en pleins temps un système de transfert d’argent plus rigoureux. Les opérateurs mauriciens à Madagascar, ont besoin plus que jamais de transférer avec sécurité les capitaux nécessaires aux investissements nouveaux et aux investissements de renouvellement. Inversement, à la fin de l’année, ces opérateurs, dans le processus d’épargner les intérêts, les dividendes produits par les capitaux investis, ont de nouveau besoin, décidément, de la main de W.U. Puisque nous sommes dans l’Océan Indien, observons également le cadre historique de transfert d’argent entre Comores–Madagascar. De toutes les façons c’est le cas sur lequel notre étude pointe le doit.

Identification du projet par ses caractéristiques intrinsèques

Définition du projet Le projet est un ensemble unique et non une activité répétitive connue dans une production industrielle. C’est une activité importante pour l’organisation qu’elle entreprend et par celle qui le réalise.
Le projet transfert d’argent Quelle que soit son origine, l’idée ne représente au départ rien de bien concret. Pour passer à un projet réaliste, la première chose à faire est de bien la définir, c’est à dire se forcer à la résumer en quelques lignes précises, concises et fortes. Cet exercice va permettre de coucher sur le papier cette fameuse idée, d’arriver à en cerner clairement les différents aspects en évoquant 🙁
– La définition du projet en question
– les caractéristiques du produit ou du service envisagé,
– son utilité, son usage, les performances prévues,
– les grands principes de fonctionnement de l’entreprise à créer.
A ce stade de la réflexion, il faut s’efforcer de prendre conscience des « moins » (faiblesses, lacunes) du produit ou du service proposé, mais aussi, a contrario, des « plus » (caractère novateur ou spécifique) et de ses avantages concurrentiels. Les observations sur le système de transfert d’argent font sortir trois éléments fondamentaux définissant cette activité.
– C’est d’abord l’existence d’un récepteur des fonds à transférer déposés par les clients. Dans le cadre de notre projet, ces clients sont essentiellement composés les parents et garants des étudiants comoriens à Madagascar. Il y’a tout lieu de s’attendre à d’autres clients entre autres commerçants s’intéresser à ce service. En revenant sur ce récepteur de fonds vis à vis des clients, notons qu’il est également émetteur des fonds vis à vis des récepteurs des fonds transférés. Là, il s’agit évidemment du deuxième élément dans ce système de transfert d’argent. Ce nouveau récepteur va distribuer le fonds transféré aux bénéficiaires. A t-on besoin de préciser alors qu’un stock de fonds financier chez ce récepteur doit forcément être constitué pour faire face aux exigences journalières en terme de distributions d’argent aux concernés ? Il reste à savoir qu’entre les deux unités, un système de circulation libre d’informations doit être à tout moment donné marquer sa présence.
– C’est là alors le troisième élément nécessaire dans tout système de transfert d’argent.
D’une manière plus explicite, un client appelé donneur d’argent confie une certaine somme d’argent à PTC se trouvant aux Comores à transmettre au bénéficiaire final. La PTC informe son partenaire (BOA) se trouvant dans le pays du bénéficiaire d’argent sur le montant et l’indenté du concerné qui va retirer l’argent. Tout se passe autrement avec W.U. On notera dans ce cas que le système de transfert d’argent n’est plus bipolaire mais plutôt tripolaire. Etant donné que le système se compose de trois pôles dans lesquels circulent les informations et les masses d’argent, il y’a tout lieu de s’attendre à des coûts de transfert d’argent très élevés dans la mesure où il faudra rémunérer les trois agences. C’est bien là une logique évidente. Nous cherchons donc à supprimer une pole quelconque (pour ne pas dire W-U) dans le cadre de transfert d’argent Comores Madagascar afin de pouvoir réduire les coûts de transfert. C’est l’axe fondamental de notre réflexion sur le transfert d’argent par un service privé sous l’appui de l’Ambassade des Comores.

Mise en place des actions commerciales

        Vendre représente désormais le premier objectif de l’entreprise En repartant des actions commerciales définies dans le dossier de création, il convient maintenant :
– de détailler leur contenu en se remémorant pour chacune d’elle leur objectif,
– de se doter d’un outil (tableau de bord) qui permette de définir les différentes phases de chaque action ainsi que le temps à y consacrer et de vérifier que leur coût soit bien en adéquation avec le budget prévu à cet effet.
En suivant bien l’effet de chaque action, on peut identifier celles qui ont le meilleur ration « coût/ temps/ efficacité ».
– Les actions de communication ont pour but d’aider le créateur à atteindre ses objectifs commerciaux en lui procurant une visibilité auprès de la clientèle qu’il entend convaincre. Si ces actions sont efficaces, elles doivent, en toute logique, générer une croissance de l’activité. Mais attention, la croissance n’est pas toujours synonyme de réussite. Elle peut se retourner de manière redoutable contre l’entreprise en phase de démarrage qui se trouve « dépassée » après quelques articles dans les journaux, une petite campagne publicitaire ou un mailing… En effet, à ce stade de son développement, l’entreprise n’a pas forcément la trésorerie nécessaire pour faire face à un accroissement de son activité avec toutes les conséquences que cela implique (embaucher rapidement, acheter de nouveaux équipements…). D’où l’utilité de préparer et tenir à jour avec soin le plan de trésorerie. Voir étape « comptes prévisionnels ».
– Il convient donc de respecter quelques principes avant de lancer une action de communication : Attendre que le produit ou le service soit parfaitement mis au point. En effet, un client insatisfait génère une contre-publicité qui peut faire perdre des parts de marché et plusieurs années de profit. Ne pas faire de publicité si le prix de vente n’est pas encore fixé. En effet, le prix de vente n’a pas qu’une signification économique pour le client. Ne pas engager pas une politique de communication sans être sûr d’avoir les moyens de suivre la demande. Rien de plus négatif que des retards de livraisons, ou de ne pas offrir le service prévu. Ne pas communiquer vers le consommateur avant d’être sûr de maîtriser un niveau de distribution efficace. Il faut que le consommateur puisse trouver le produit qu’on lui propose à proximité de chez lui. Il n’ira pas le chercher au-delà d’un périmètre acceptable (sauf très rare exception). Ne pas acheter « d’espace publicitaire » trop tôt avant l’ouverture. Cela permet de disposer du temps nécessaire au démarrage proprement dit de l’entreprise, qui comporte toujours une part d’imprévu venant retarder le bon fonctionnement de celle-ci. Mieux vaut procéder à une inauguration officielle, ou à l’insertion d’un article dans la presse, deux à trois semaines après l’ouverture et être assurer de pouvoir satisfaire sa clientèle. Tenir compte de la saisonnalité et communiquer régulièrement. Il faut tenir compte de la saisonnalité réelle ou supposée du produit ou service proposé, et communiquer deux fois par an au minimum car c’est le seuil minimal d’efficacité de la communication.

Impacts du projet

                L’évaluation de l’impact d’un projet est un processus qui vise à déterminer de manière la plus objective que possible et pertinence, l’efficacité et l’effet d’une activité par rapport à ses objectifs. L’Evaluation permet de déterminer l’impact du projet par rapport à ses objectifs initiaux. Tout projet de quelque envergure qu’il soit doit avoir son importance dans l’économie nationale, au niveau social et son impact sur le projet lui même (le résultat de l’entreprise) qui aurait pu être obtenu si le projet avait été réalisé). Ainsi, nous calculons les effets principaux et secondaires et financiers. Pour évaluer les impacts économiques du projet, l’on se sert en principe de la valeur ajoutée. Par définition, celle-ci est l’apport réel de l’entreprise à l’économie. Elle permet de :
– mesurer la création des valeurs apportées par l’entreprise et l’efficacité des facteurs de production comme le travail et le capital.
– mesurer et apprécier les revenus attribués aux différents facteurs de production tel que la rémunération des capitaux investis, le salaire, de même que les amortissements.
On peut donc déduire de ce qui précède que la valeur ajoutée est l’apport réel de l’entreprise à l’économie. Elle est égale à la production de l’exercice augmenté de la marge commerciale diminuée de la consommation. La rémunération des facteurs de production est très appréciable notamment le salaire personnel, les ménages, les collectivités locales et la rémunération des capitaux investis de même que le renouvellement des investissements.
-Les impacts sociaux : La dimension sociale n’est pas écartée de ce projet : nombreux emplois seront crées ce qui équivaut à l’amélioration de leurs revenus et ainsi leur niveau de vie c’est à dire leur bien être.
– Les impacts économiques : Lorsqu’on parle des impacts économiques il fallait penser aux revenus mensuels ou annuels que peuvent procurer certains ménages grâce à ce projet. Cela fait appel donc aux rémunérations des employés et des employeurs. Nous rappelons aussi le bénéfice que pourrait apporter un tel projet. Par ailleurs ce bénéfice sera affecté pour une partie à l’augmentation du capital le reste sera distribué comme dividende dans le cas ou il existe d’autres associés. Quant à l’Etat, ce projet lui procurera une somme d’argent pour l’impôt financier, de même que pour l’IBS. En lisant ce tableau, l’on voit les parties concernées et bénéficiaires de ce projet et la valeur y afférente.
Il s’agit : L’Etat bénéficiera ce projet du car il est bien évident que nous paierons des impôts relatifs à cette activité. Les salariés ; Nous en avons beaucoup parlés. Les bénéficiaires demeurent les promoteurs qui chaque fin d’année enregistreront des bénéfices importants.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I PRESENTATION ECONOMIQUE DU PROJET 
Section 1 : Historique du projet
1-1- Historique du transfert d’argent
1-2- : Transfert d’argent et dimension régional
1-3- Transfert d’argent entre Comores et Madagascar
Section 2 : Origine du projet
2-1- Mes propres idées et motivation
2-2- L’idée d’autrui
2-3- : Inspiration d’une activité connue
2-4- : L’opportunité pure
2-5- : L’application nouvelle
2-6- : Innovation pure
Section 3 : Caractéristique du projet
3-1- Identification du projet par ses caractéristique intrinsèques
3-1-1- Définition
3-1-2- Projet de transfert d’argent
3-2- Le service du transfert d’argent
3-3- Caractéristique juridique du projet
3-3-1- Choix et forme juridique éventuel
3-3-2- Choix de la forme juridique de notre projet
Chapitre II : ETUDE DU MARCHE 
Section 1 : Analyse de la demande
1-1- Les Comores
1-2- Liens historique des deux pays
1-3- Affluence des comoriens à Madagascar et les causes
1-3-1- L’augmentation du nombre de Bacheliers comoriens
1-3-2- Retard d’implantation d’université
1-3-3- Insuffisance d’instituts professionnel
1-3-4- Impossibilité ou la difficulté de pouvoir accéder dans d’autre pays
1-4- Etude quantitative du marché
1-4-1- Nombre des étudiants comorien à Madagascar
1-4-2- Evolution de la population cible pour les 5 années avenir
1-4-3- La clientèle réelle
Section 2 : Analyse de la concurrence
2-1- Les concurrents informels
2-1-1- Les points forts de ce service
2-1-2- Les points faibles
2-2- Le service WESTERN UNION
2-2-1- Points indéniables de WESTERN UNION
2-2-2-Fragilité de WESTERN UNION
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERE ET OUTILS D’EVALUATION 
Section 1 : Les outils d’évaluations du projet
1-1- La valeur actuelle Nette
1-1-1- Définition
1-1-2- Formule
1-1-3- Interprétation
1-2- Taux de rentabilité interne
1-2-1- Définition
1-2-2- Formule
1-2-3- Interprétation
1-3- L’Indice de profitabilité
1-3-1- Définition
1-3-2- Formule
1-3-3- Interprétation
1-4- Délai de récupération du capital Investi
1-4-1- Définition
1-4-2- Formule
1-4-3- Interprétation
Section 2 : LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
2-1- Pertinence
2-2- Efficacité
2-3- Efficience
2-4- Durée de vie
2-5- Impact
Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de transfert d’argent 
Section 1 : Identification des agences
1-1- BOA et ses agences favorables
1-1-1- Réseau central à Antananarivo
1-1-2- Pole d’agence à Mahajanga
1-1-3- Pole d’agence à Tulear
1-1-4- Pole d’agence à Fianarantsoa
1-1-5- Pole d’agence à Toamasina
1-1-6- Pole d’agence à Antsiranana
1-2- PTC et ses agences favorables
1-2-1- Agence à Moroni
1-2-2- Agence à Mitsamiholi
1-2-3- Agence Mutsamudu
Section 2 : Technique de communication et d’information pour transférer l’argent
2-1- Nouvelle technique de communication
2-2- Logiciel de transfert d’argent
Section 3 : Plan Opérationnel du projet
3-1- Formalité générale
3-1-1- Formulaire d’immatriculation d’agent
3-1-2- Formulaire de demande de service
3-1-3- Rapport de fraude
3-1-4- Page de calcul du taux de change
3-2- Formalités Spécifiques
3-2-1- Pour envoyer de l’argent : consignes aux clients
3-2-2- Pour envoyer de l’argent : consignes aux opérateurs
Section 4 : Choix stratégique marketing
4-1- Choisir des action commerciales
4-2- Mise en place des actions commerciales
4-3- Soigner la qualité de notre service
Section 5 : Administration financière du projet
5-1- Faire face à des échéances fiscales et sociales
5-2- Imposition des bénéfices
5-3- Les obligations comptables des jeunes Entreprises
5-4- Conduite le développement de son entreprise
Chapitre II : CHIFFRE D’AFFAIRE ENVISAGE 
Section 1 : Les recettes
1-1- Les recettes relatives aux droits du transfert d’argent
1-2- Devise et taux de change
Section 2 : Etude chronologique du projet
2-1- Concept
2-2- Présentation graphique des tâches et des étapes
2-2-1- Les tâches
2-2-2- Ventilation de toutes les tâches relatives au projet
2-2-3- Présentation graphique
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE 
Section 1: Organigramme envisagé
1-1-Fonction
1-2- Organigramme choisi
Section 2- Description des principales taches
Troisième Partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : COUT DES INVESTISSEMENTS 
Section 1 : Nature et coût des investissements
1-1- Immobilisation incorporelle
1-2- Immobilisation corporelle
1-3- Fond de roulement
1-4- Charges
1-5- Capitaux investis
1-6- Les amortissements et le plan de remboursement des emprunts
1-6-1- Amortissement financière
1-7- Amortissement industriel
Section 2: Les sources de financement
2-1- Les capitaux propres
2-2- Les emprunts à moyen et long terme
Chapitre II : ANALYSE DE LA RENTABILITE 
Section 1: Le compte de résultat prévisionnel
Section 2: Tableau de Grandeur caractéristique de Gestion
2-1- Tableau Grandeur caractéristique de Gestion
2-2- Commentaire
Section 3: La trésorerie détaillée et trésorerie globale
Section 4: Le bilan prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET 
Section 1: Evaluation financière du projet
1-1- Valeur actuelle nette
1-2- Délai de récupération des capitaux investi
1-3- Indice de profitabilité
1-4- Taux de rentabilité Interne
Section 2: Les autres critères d’analyse financière du projet
2-1- Les ratios
2-1-1- Typologie de ratios
2-1-2- Analyse de ratios
Section 3: Impact du projet
CONCLUSION GENERALE

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