Secteur tertiaire
Ø L’industrie : Avant les années 80, Mahajanga a connu un véritable progrès industriel. Mais cet élan a été stoppé dans les années 80, comme Sotema et Paraky Sambatra. La plupart des unités sont victimes de problèmes de financement, de gestion (malversations, abus de biens sociaux ….) Toutefois, la ville de Mahajanga possède des unités industrielles aptes à satisfaire en partie les besoins des consommateurs comme les industries de savonneries tels que la SIB. Sans oublier que le tourisme s’ouvre d’autre secteur d’activité économique, donc l’industrie en fait partie. Prenons encore une fois l’exemple de la savonnerie SIB, qui vient d’être intégré dans le circuit touristique de Mahajanga par la visite dite industrielle. Elle possède également un parc appelé Reniala.
Ø Le tourisme : Le secteur touristique fait partie des secteurs en plein essor à Mahajanga. Le tourisme balnéaire est le plus porteur au niveau de Mahajanga I, pendants les vacances, nous pouvons constater que les plages sont saturées, tous les hôtels de la ville sont occupés. Un tels arriver en masse des voyageurs est une véritable source de devise pour l’activité économique de la ville. Mais aussi la promotion du tourisme pour la destination Mahajanga dépend également des potentialités touristiques qu’offrent les sites de Mahajanga II et de la Commune de Katsepy. En 2016, pendant la vacance en novembre plus précisément, la destination Mahajanga à attirer plus de visiteurs par rapport à certaines destinations de la grande Île (destination Nosy Be et destination Toamasina) Le tourisme à Mahajanga figure parmi les destinations les plus prisées des touristes.
Ø Les transports :
· Aériens : Relient la Commune urbaine de Mahajanga à la Capitale et d’autres communes de Madagascar et assurent également les liaisons internationales sur Mayotte et les Grandes Comores. D’autres compagnies aériennes étrangères comme l’AIR FRANCE et l’AIR AUSTRAL et nationales comme SKY Service travaillent intelligemment avec AIR MADAGASCAR.
· Maritimes : Relient la Commune urbaine de Mahajanga à des communes rurales : Bac Baobab (Mahajanga – Katsepy), très pratiques pour les visiteurs de Mayotte pour assister à l’événement culturelle SOBAHYA. Les tarifs pour traverser (seulement l’aller) sont : 4.000 Ariary par personnes, 100.000 Ariary véhicule légère et 500.000 Ariary pour les calions, il y a également des vedettes rapides qui fond la ligne Mahajanga-Katsepy, Les tarifs pour traverser sont : 5.000 Ariary par personne (seulement l’aller) et 60.000 Ariary pour louer. Les boutres, sur le quai orsini, l’un des endroits qui fascine les touristes, de voir les méthodes et conditions de travails des marins Malgache. Ces boutres relient Mahajanga aux communes sur les côtes vers le Sud et le Nord de l’Ile. Une nouvelle compagnie maritime exploite la liaison Mahajanga- Nosy be une fois par semaine.
· Terrestres : Mahajanga est accessible sur la route national quatre (RN4). A part les coopératives de transports à la gare routière, qui relie Mahajanga aux autres villes, Première Classe et COTISSE jouent un rôle important sur te transport à Mahajanga. Eux deux sont des concurrents, qui offre un voyages non fatiguant et dans le confort, par exemples les places passagers ne sont pas à l’étroit ou bien dans la voiture il ya la wifi et des prises à la disposition des voyageurs. Cela est idéal pour les touristes qui veulent profiter des paysages de Madagascar en voyageant par terre que de prendre l’avion, mais surtout c’est un avantage pour la ville de toujours accueillir les touristes pendant les instabilités des compagnies aériens. Mais également les coopératives de transports à la gare routière sont indispensables pour les touristes nationaux, cela est due à leurs sources financière moyens. Le transport urbain jouit de la diversité des types et moyens de transport automobile privées, tels que : Les autobus ; les taxis : comme les taxis qui sont uniquement pour les visiteurs qui arrivent à l’aéroport de Mahajanga, ou comme les taxi-ville en partenariat avec les hôtels de la ville,l’hôtel gagne 1.000 Ariary par service donné au taxi ; les tuc-tuc : lorsqu’un paquebot accoste à Mahajanga et que les touristes viennent visiter la ville, plusieurs d’entre eux loue un tuc-tuc pour accomplir la visite ; les quads et motos : par exemple pour les touristes fans des randonnés et raids en quad, PISTE ROUGE est un agence de location de moto et quad ; et les pousses pousses. Utilisés principalement comme bus, les automobiles bâchées commencent à disparaître progressivement.
Stations balnéaires : petites plages, grands pavois, Antsanitia
Grâce à son climat chaud et sec presque toute l’année, les plages de la ville sont vraiment incontournables pour les voyageurs. Ils y viennent pour profiter du soleil. Presque toutes les stations balnéaires de la ville se trouvent au Nord.
· Petites plages : A environs 7 kilomètres de la ville, C’est la plage la plus animée pendant toute l’année grâce à sa facilité d’accès, la petite plage est accessible à 500 Ariary par personnes en bus ligne 12 (transport publique). Chaque week end (fin de semaine) et les jours de fête, à part de profiter du soleil et de la mer, au rendez vous, des concours de danses, des concours de bodybuilding, des spectacles Il y a aussi la présence des femmes qui circulent sur la plage avec mendhi et des masonjoano pour dessiner sur le corps ou sur le visage des visiteurs. Elles les font à 2.000 Ariary par dessin. Cela incite beaucoup les visiteurs à se prendre en photo.
· Grands pavois : A environ 10 kilomètre encore plus au Nord des petites plages, à 15 minutes de route. Elle offre beaucoup plus de tranquillité pour mieux profiter de la mer et du soleil, c’est un peu plus calme pour se détendre. Il y a des bungalows ou des complexe loisirs et hôteliers comme WJ Bungalow ou Camping Land pour des visiteurs veulent passer leurs séjours à la plage et les amoureux du coucher de soleil. Elle est avantagée aussi par l’existence du cirque rouge qui est seulement à quelques minutes de marche. Il y a aussi la présence de ces femmes qui font de dessins mentionner au dessus.
· Antsanitia : A 18 kilomètre Nord de la ville, environ une heure route, c’est pour les voyageurs à la recherche d’aventure car c’est une route secondaire et sableuse avant d’accéder à la plage du village d’Antsanitia. Antsanitia attire les fanatiques des paysages car elle offre un cadre paradisiaque avec un air chaleureuse, loin de toute sorte de pollutions et de tapages. Le fameux Antsanitia Resort qui est un complexe hôtelier siège à Antsanitia, non seulement que c’est un lieu de détente mais aussi il offre des activités nautiques comme la phêche au large ou une balade en mer, récemment il y a des voyageurs qui on eu la chance de croisé une famille de baleine au large d’Antsanitia pendant une virer en mer. Il contribue aussi au développement de la population et du village elle-même.
Les emplacements des clients
Certains quartiers présentent des lotissements non adéquats au plan d’urbanisme Globalement, il se distingue cinq (5) types de quartiers dont:
– Le quartier moderne : Mahajanga Be, situé au port, occupe la façade occidentale de la ville. L’ensemble des activités et des fonctions urbaines y sont concentrées (quartier des affaires, commercial, et résidentiel). C’est dans ces quartiers que l’on trouve l’architecture et l’urbanisation type de la ville, une architecture qui attire la curiosité des gens avec une concentration des équipements administratifs, scolaires, sanitaires, et sportifs. Mangarivotra, situé au Nord de l’avenue de France et de la Libération, assure plusieurs fonctions : zone des villas en bordures de mer, côtoyant les équipements importants, tels que le Bloc administratif et la cité résidentielle du Plateau des Tombes, l’Hôpital principal d’Androva, la Corniche et le Censeur de l’Armée des Manguiers. Mahajanga Be et Mangarivotra constituent les quartiers aisés de la Ville de Mahajanga. Ils sont dotés d’équipements collectifs et de réseaux d’assainissement et sont séparés des quartiers populaires par de grandes avenues.
– Les quartiers populaires : Ils se trouvent à l’Est du centre –Ville, bordant la rive droite du vallon de Metzinger. Ces quartiers, de 5m d’altitude sont inondés périodiquement en saison de pluies. Les quartiers Mahabibo et Abattoir sont dominés par des cases en tôle. Les habitants sont très précaires et vivent dans l’insalubrité. Les quartiers populaires souvent à haute densité, ne bénéficient que de quelques éléments socioéconomiques de proximité (marché – école – mosquée).
– Le quartier spontané : Les habitants spontanés se sont implantés sur la rive gauche du Vallon Metzinger, en périphérie des quartiers populaires et en zone inondable. Ces quartiers présentent de grandes caractéristiques : la prédominance des Migrants –Immigrants, l’absence de lotissement, d’infrastructures et d’équipements collectifs adéquats.
– Les quartiers mixtes : Ce secteur s’étend de la partie Nord du quartier de Mahajanga Be au quartier de Mahavoky Avaratra .Les habitants sont spontanés à plus de 50 %, mais on y trouve également des zones résidentielles sur les hauteurs et le long de la Corniche, ainsi que des équipements administratifs.
– Les quartiers ruraux : Ils sont situés dans la zone Nord Est de la ville .Environ 20 000 habitants y sont répartis et la densité de la population y est très faible. L’habitant rural y prédomine. C’est ici que se concentrent les activités rurales de la ville. La plupart des habitants du secteur sont des Immigrants. Les équipements sanitaires et scolaires y sont insuffisants.
Les financements
En termes de financement deux cas peuvent être possibles :
– La recherche de partenariat ou d’associé pour appuyer le démarrage de notre projet. Nous n’avons pas à priori un choix sur le partenaire potentiel désirant nous aider à atteindre nos objectifs, tout partenaire serait le bienvenu dans la réalisation de notre projet. Le partage des risques est assuré dans cette initiative.
– La demande de prêt auprès des banques, des ONG ou des micros finances. Quand on parle de dette, son remboursement serait alors un des risques que doit parcourir le projet. Et la concentration des risques pour l’initiateur de projet est grande. La réalisation de ce projet nécessite environ un capital de 102 000 000 Ariary, dont la part que tiendra le promoteur est évaluée à 52 000 000 Ariary soit 51% de part. Le reste qui est de 50 000 000 Ariary dépendra de l’apport de partenariat ou des emprunts.
CONCLUSION
La photographie a toujours été au cœur de la communication touristique. Mais les enjeux qui lui sont liés prennent aujourd’hui une nouvelle dimension du fait de l’expansion de l’internet et des réseaux sociaux. Territoires et prestataires sont confrontés à des besoins boulimiques en photographies récentes, de bonne qualité technique, irréprochables sur le plan de la gestion juridique et s’inscrivant dans la stratégie de leur marque. Des enjeux auxquels ils répondent par la formation, la mutualisation des moyens et la collecte d’images auprès des internautes. De ses attentes en matière de vacances, de loisirs et de dossiers, on ne s’étonnera pas si la demande évolue pour répondre aux besoins de toutes les familles et les clients s’aventurant àtravers la ville. Afin de participer à l’évolution du secteur du Tourisme dans la Région Boeny et particulièrement dans la ville de Mahajanga nous avons monté le projet intitulé : « CREATION D’UN LABO-PHOTO MOBILE A MAHAJANGA ». Nous avons pris la ville de Mahajanga comme zone d’études car c’est une ville dont la renommée touristique n’est plus à douter. Notre étude a donc pour but d’évaluer la pertinence et la faisabilité de notre projet dans la ville de Mahajanga. Afin de collecter les informations nécessaires à notre étude nous avons utilisé des matériels et mené des recherches, consulté diverses institutions notamment la Direction Régionale du Tourisme Boeny pour recevoir des conseils et quelques données sur le Tourisme local, également les magasins et sites pour avoir les prix des matériels et prestations, ainsi que de certaines autorités sur les formalités de création d’entreprise. En première partie nous avons présenté la ville de Mahajanga par une description historique et géographique de la ville et un inventaire de ses atouts touristiques. A travers cette description nous avons pu connaître la situation géographique de la ville ainsi que sa population et ses comportements. Nous avons pu également relever les différentes activités économiques qui animent cette ville ainsi que les réseaux de transport existants Pour la deuxième partie,: Création d’un Labo-photo mobile, nous avons d’abord décrit le projet à travers sa nature même, ses origines, ses objectif et analysé son environnement pour connaître les faiblesses et les forces du projet.. Ensuite nous avons procédé à l’étude de marché pour mieux connaître les clients potentiels et définir leurs comportements pour anticiper ou stimuler leurs besoins. Nous avons terminé cette deuxième partie par le plan marketing qui est une démarche d’étude et de réflexion rapprochant de l’adéquation offre-demande. La troisième et dernière partie, porte sur l’analyse des risques et contraintes liés au projet Dans cette partie, les dossiers financiers ont été élaborés et les besoins du projet ont été définis avec leurs montants respectifs. L’élaboration de ces dossiers figure parmi les contraintes liées au projet. Pour terminer, nous avons procédé à. l’évaluation du projet par des calculs commençant par le chiffre d’affaires jusqu’à l’obtention de la valeur actuelle des risques. Suite aux calculs effectués, notre évaluation était positive ce qui devrait signifier que notre projet est recommandable aux investisseurs qui veulent des projets à court terme. Et, comme nous sommes prévoyants et prudents dans la création de ce projet, nous avons pris des chiffres qui tiennent compte des éventuelles hausses qui pourraient affecter les prix des matériels et accessoires indispensables à l’exécution dudit projet. Pour conclure, la création d’un Labo photo mobile dans la ville de Mahajanga est un projet intéressant et encore peu exploité malgré le long trajet qui attend l’initiateur et les investisseurs de ce projet. De plus, nous avons mis en place des valeurs qui plafonnent afin de stabiliser le financement. Par ailleurs, les risques pour ce projet sont faibles car nous avons essayé de prévoir des solutions à tous les éventuels problèmes.. Cette étude, nous pousse déjà vers une autre recherche qui relève d’un domaine similaire notamment : « Quel est l’enjeu de la photographie par rapport l’écotourisme à Mahajanga ? ».
|
Table des matières
Partie I : PRESENTATION DE LA VILLE DE MAHAJANGA
Chapitre I : DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE, HISTORIQUE ET ECONOMIQUE
I.1. Description géographique
I.2. Description historique
I.3. Description des activités économiques
Chapitre II : REPARTITION TYPOLOGIQUE DES OFFRES TOURISTIQUES
II.1. Les sites touristiques et culturels
II.2. Les sites géologiques
II.3. Les sites balnéaires
Partie II : LA CREATION D’UN PROJET LABO-PHOTO MOBILE
Chapitre III : DESCRIPTION ET ENVIRONNEMENT DU PROJET
III.1. Description
III.2. L’environnement du projet
III.3. Parties concernées par le projet (Cibles du projet)
III.4. Images correspondants à la création du projet et quelques images des divers équipements photographiques
Chapitre IV: L’ETUDE DE MARCHE
IV.1. Les emplacements des clients
IV.2.Caractéristiques des clients
IV.3. La classification des personnes ciblées
IV.4. Concurrents potentiels
Chapitre V: PLAN MARKETING
V.1. Les Produits
V.2. Les Prix
V.3.Facteurs-clés du succès du projet
Partie III : ANALYSE DES RISQUES ET CONTRAINTES LIES AU PROJET
Chapitre VI : DOSSIERS FINANCIERS
VI.1. Les financements et nature des investissements
VI.2. Les immobilisations incorporelles et corporelles
VI.3.Le Bilan et les amortissements des immobilisations
Chapitre VII : L’EVALUATION DU PROJET
VII.1. L’Évaluation financière
VII.2. L’Étude des risques
Chapitre VIII : RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS
VIII.1. Recommendations
VIII.2. Solutions
Télécharger le rapport complet