Le développement d’un pays se sent par l’amélioration qualitative et durable de son économie et de son fonctionnement. L’agriculture est l’activité principale presque exclusive dans les pays en voie de développement des zones chaudes et pluvieuses dont Madagascar en fait partie. En effet, ce dernier avec ses 17 millions d’habitants cultive du manioc, du maïs, de girofle mais la principale production vivrière de la grande île reste le riz. Autrement dit, statistiquement 80% des Malagasy vivent dans le monde rural et presque tous y sont des riziculteurs. Ainsi de nos jours, le développement rural est de rigueur car notre Etat souhaite un développement rapide et durable, ce qui nous amène à présenter ce travail qui consistera à un projet de développement rural.
Description du projet
Le projet
De façon très concrète, un projet correspond le plus souvent à la réalisation d’un ou plusieurs nouveaux investissements ou bien à l’extension d’installations existantes ou à la mise en place d’un ensemble de mesures institutionnelles. Notre projet sera une concrétisation d’une première nécessité pour le développement de notre pays. Madagascar est un pays à vocation agricole, le milieu rural représente 80% de la population et notre développement rapide et durable dépend du développement de ce milieu. Dans le cadre du DSRP 2004, les axes de la stratégie de développement sont envisagés dont entre autre l’amélioration des performances économiques, en y faisant participer principalement les paysans. L’année 2004 a été décrétée « Année Internationale du Riz » par les Nations Unies. Seize pays, dont Madagascar, adhèrent à ce projet sous l’égide de la FAO. Le lancement officiel des manifestations s’est tenu le 20 février 2004 et diverses conférences et tables rondes figurent au programme jusqu’à la fin de l’année. Le slogan retenu est « Le riz, c’est la vie » .
Historique : Le riz
Comme nous l’avons dit précédemment, ce projet sera basé sur la riziculture, alors avant d’aborder le projet, il est indispensable de faire une historique du riz. Pour Madagascar, le riz est un produit à la fois économique, social et politique. Produit de première nécessité, il a une place importante dans tous les domaines de la vie économique des Malagasy. Il constitue le principal aliment des Malagasy. En 2003, 63% des ménages Malagasy cultivaient le riz. En milieu rural, 73% des ménages sont des riziculteurs.
Le riz appartient au genre Oryza L., tribu des Oryzées, famille des Graminées. Cette céréale est, à l’origine , une plante tropicale et hydrophyte, ce qui s’explique par le fait que la grande majorité des espèces sauvages existantes poussent dans le sol humide des zones tropicales. Les deux espèces cultivées sont l’Oryza Sativa L. et Glaberrima Staed. La première, d’origine asiatique, est aujourd’hui répandue partout dans le monde où la riziculture est pratiquée : en Asie tropicale et tempérée, sur les rivages de la mer Méditerranée, en Afrique et à Madagascar, dans les deux Ameriques. Par contre, la deuxième est limitée à l’Afrique Occidentale.
Les types de champ de riz
A Madagascar, on trouve trois (3) grands modes de culture selon les caractéristiques du champ de riz :
– La riziculture sur tavy qui est une culture de riz pluvial sur défriche- brûlis de forêt dense humide naturelle. Il s’adapte bien à la logique paysanne qui n’a pas le moyen suffisant pour investir dans la riziculture irriguée.
– La riziculture aquatique qui englobe aussi bien les cultures irriguées que celles inondées de bas- fonds ou de plaine. La riziculture est celle pour laquelle l’eau utilisée est drainée sur le terrain de culture par des réseaux artificiels, par des aménagements plus ou moins importants qui donnent lieu aux projets de Petits ou Grands Périmètres Irrigués.
– La riziculture sur tanety qui est aussi une culture pluviale.
Les pépinières
Dans la commune d’Ambohitrimanjaka, quatre sortes de pépinières existent :
– Fafiketsa vodirano : C’est une méthode traditionnelle. Elle se fait du 15 avril au 10 mai dans les rizières, la semence ne se transplante plus. C’est une méthode peu rentable car une semence ne donne que 8 à 10 brins seulement.
– Fafi-ketsa antanipalana : C’est une même méthode que la première mais elle peut être rentable selon sa fertilisation. La semence se fait du 1er mai au 25 mai.
– Fafi-ketsa lohasaha : C’est une méthode améliorée, plus rentable que la première et la deuxième. La semence se fait du 15 mai au 30 mai.
– Vakiambiaty aloha : C’est aussi une méthode améliorée mais seulement la semence provient du riz importé de Chine. Elle se fait du 14 juillet au 20 juillet.
Les saisons rizicoles
Les saisons rizicoles sont déterminées par la période de récolte. En général, 70% de la moisson de riz de l’ensemble du territoire malgache se font entre les mois d’avril et de juin. Les « vary aloha », « vary asara » ou « vary ririnina » se récoltent entre janvier et mars et constituent 12% de la production rizicole. Dans la région de Marovoay, 67% du riz se récoltent entre juillet et septembre, c’est ce qu’on appelle le « vary jeby ». tandis que dans l’Alaotra, le « vary vakiambiaty » (entre avril et juin) représente plus de 91% de l’ensemble de la production de la région.
Les modes de culture du riz
Chaque région a adopté des pratiques et techniques culturales spécifiques. Certains cultivateurs optent pour les techniques traditionnelles dont les caractéristiques se résument en : sans labour ou labour à l’angady, semis direct, repiquage en foule, fumure organique, sans sarclage ou sarclage manuel.
D’autres on été plus perméables aux techniques modernes ou, en d’autres termes le Système de Riziculture Amélioré (SRA) : repiquage en ligne, utilisation de semences améliorées, adoption de jeunes plants, sarclage mécanisé et apport de fertilisants minéraux. Ce système est adopté sur près du quart des superficies emblavées de Madagascar, surtout sur les Hauts Plateaux. Dans tous les cas, il est observé que les paysans cherchent à minimiser leurs apports en travaux, ce qui entrave quelque peu l’application du Système de Riziculture Intensif (SRI) qui requiert un volume de travail assez conséquent et une assiduité sans faille.
Implantation géographique
Description du lieu
Nombreuses sont les régions possédant des atouts pour la riziculture mais nous avons choisi la commune d’Ambohitrimanjaka, située dans la partie Ouest d’Analamanga avec 27122 habitants sur une superficie de 21,763km2 , c’est une région reconnue pour sa riziculture. Lors de notre étude sur la région, 51,48% de la population sont tous des riziculteurs dont 13,2% sont de simples metayers et 38,28% sont des propriétaires. Au niveau du secteur primaire, la culture du riz «vary aloha » fit la renommée de la commune sur une superficie de 976ha et le riz «vakiambiaty » sur une superficie de 92,2ha .
Au cours de notre observation, il a été constaté que l’habitude des riziculteurs reste encore la culture traditionnelle alors nous avons jugé utile qu’avant de réaliser notre projet, une amélioration de ces techniques s’avère nécessaire.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Introduction
Chapitre I : Présentation résentation du projet
Section 1 : Description du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
Chapitre II : Etude de marché
Section 1 : Le marché
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Conclusion
Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET
Introduction
Chapitre I : Techniq Technique de production production
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de production envisagée
Chapitre II : Capacité de production de production envisagée
Section 1 : Production envisagée et évolution du chiffre d’affaires
Section 2 : Les différents facteurs de production
Chapitre III : Organigramme envisagé
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Organisation du travail
Section 3 : Chronogramme
CONCLUSION GENERALE