CREATION D’UN CENTRE RECREATIF LIBER SPACE SIS A

Historique du projet

Le terme d’organisation de voyages ou d’activités n’est pas nouveau à Madagascar. Ainsi :
• Pour les vacances organisées, nous avons comme exemples :
– CEMEAM (Centre d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active de Madagascar) : introduit pendant la colonisation et prépare des vacances collectives pour les enfants des employés d’une entreprise.
– MAROLEFA (Mouvement d’Adaptation, de Recherches, d’Organisation et Loisir d’Enfants en Fonction d’Age), fondé en 1947, est une association Catholique qui organise des colonies de vacances pour les enfants des familles démunies.
– FIPMAM ( « Fikambanana Mikarakara ny Ankizy Madinika ») : c’est une organisation qui s’occupe des enfants sur le plan vacances organisés.
• Pour le tourisme, nous pouvons citer :
– Les compagnies aériennes qui, au début, se contentaient de préparer les billets des voyageurs.
– Vinrent ensuite les agences de voyages qui sont, en quelque sorte, les partenaires de ces compagnies aériennes pour la procuration des billets d’avion.
– Après, sont apparus les tours opéra tors dont les principales activités consistent à organiser des circuits touristiques.
– Mais au milieu des années 80 ; grâce à l’ouverture de l’Ile vers l’extérieur, ainsi que la stratégie de développement et l’ouverture économique malagasy en 1996 qui a mis en œuvre une forte politique en matière de promotion du tourisme ; on a constaté une grande évolution dans le secteur touristique. Ce qui a entraîné la diversification des sociétés qui s’occupent de tourisme telles que la E.V.A.T (Entreprise de Voyages et d’Animations Touristiques) comprenant :
* Les voyagistes ou tours opérateurs,
* Les réceptifs,
* Les agences de voyages,
* Les entreprises de location,
• Par ailleurs, les établissements d’hébergement comptant 111 hôtels de 1 à 5 Etoiles et 109 hôtels classés de 1 à 3 Ravinala offrent environ 7511 chambres au total en 2003 contre 138 253 étrangers arrivés la même année, soit en moyenne 11251 par mois. Ces quelques chiffres montrent l’insuffisance en nombre de l’offre par rapport à la demande. On peut aussi dire que, en se référant de leur classe, leur prix sont trop élevés pour la population moyenne.
• Et sur le plan transport ; à part les voyages offerts par les coopératives, il y a aussi les entreprises de location de voitures (comme nous venons de voir dans E.V.A.T) mais, d’après le Ministère du Tourisme et du Transport, leur nombre n’est pas suffisant et avec les problèmes d’infrastructures routières à Madagascar, la satisfaction de la clientèle n’est pas tout à fait complète dans ce domaine. Ainsi, en ce qui nous concerne, notre intention est de combiner tous ces services sans trop nous limiter à des catégories de personnes ou d’âge dans le domaine des voyages organisés ou des activités en groupe.

Stratégie générale du marketing

La stratégie que nous allons utiliser ici est la communication PULL et voici les procédures que nous allons suivre :
• La publicité : le plus grand facteur de cette partie et plusieurs autres cas :
– La publicité, quelques mois avant la date de démarrage, dans l’intention de préparer les publics à savoir nos services,
– la publicité avant l’ouverture de l’entreprise pour renforcer la motivation de la clientèle,
– l’installation des panneaux publicitaires sur la route vers l’aéroport et les routes nationales en vue d’informer l’existence de l’activité de l’entreprise, …
• La participation aux différents événements et activités (foire, exposition,…)
Durant lesquels nous pourrons partager des brochures.
• L’appui à d’autres activités comme le partenariat et le sponsoring.
• La collaboration avec les entreprises en leur offrant nos services.

Création d’emploi

La société n’emploie effectivement que des personnes compétents, capables d’assurer leur tâche. Il est donc trop prétentieux de dire qu’une telle entreprise puisse résorber le chômage des jeunes qui habitent la commune d’Ambomanambola. Vu l’apport modeste de la Société, on ne peut même pas essayer de démêler les activités annexes créées par l’implantation de ce centre. Les premiers à profiter de l’existence de ce centre récréatif seront les fournisseurs de matériels de divertissement et les approvisionnements pour que l’accueil soit entreprenant.

CONCLUSION

L’idée de notre projet sur l’organisation des activités en groupe et des voyages organisés nous est apparue du fait que l’Homme a besoin de se divertir. Ainsi, après avoir effectué plusieurs études, nous avons pu démontrer que ce projet est réalisable. Non seulement, le marché existe, mais il est aussi rentable sur le plan financier. De plus, la mise en marche de nos activités apporte des avantages sur le plan social, économique et environnemental. Etant donné que l’entreprise atteint un développement satisfaisant, nous pourrions penser à l’étendre ultérieurement en installant des agences en provinces afin de faciliter nos tâches et aussi d’être plus près des clients. Ceci nous engagera à l’avenir vers un programme d’éducation environnementale durable et efficace. Après, nous pourrions également proposer un programme d’éducation de la population sur l’environnement. En un mot, nous pouvons dire que notre projet est réalisable, rentable et faisable. Non seulement il est intéressant pour le promoteur dont le pays aussi en sera bénéficiaire

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Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
2-1 Définition et exploitation
2-2 Objetifs du projet
2-3 Avantages du projet
Section 3 : Description sommaire du projet
3-1 Identité de l’entreprise
3-2 Activité principale
Chapitre II : Etude de marché visé ou ciblé
Section 1 : Etude du marché
1-1 Etude de environnement
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Section 1 : Les outils d’évaluation
1-1 La valeur actuelle nette (VAN)
1-2 Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1-3 Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
1-4 L’indice de Profitabilité (IP)
Section 2 : Les critères d’évaluation
2-1 La pertinence
2-2 L’efficience
2-3 L’efficacité
2-4 La durabilité
2-5 L’impact du projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de production
Section 1 : Plan de mise en marché
1-1 Le politique d’approche
1-2 Stratégie générale de marketing
1-3 Attirer et fidéliser les clients
Section 2 : Technique de production envisagée
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Section 1 : Estimation de la production et du chiffre d’affaires
Section 2 : Détermination des besoins en facteur de production
2-1 liste des prix des facteurs de production
2-2 fournitures et matières non stockées
2-3 Charges externes et impôts
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section 1 : Organigramme envisagée
Section 2 : Organisation du travail
2-1 Attribution et fonction
2-3 données techniques
2-3-1 Aménagement
2-3-2 Equipement
2 4 Cas pratique
2-5 Calendrier de réalisation (chronogramme)
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINACIERE DU PROJET
Chapitre I : Coût d’investissement
Section 1 : Coût d’investissement
1-1 Terrain et bâtiment
1-2 Matériels et équipements
1-3 Matériel de transport
1-4 Matériels et Mobiliers de bureau
Section 2 : Plan de financement
2-1 Les sources de financement
2-2 Schéma de financement
Section 3 : Tableau d’amortissement
Section 4 : Tableau de remboursement de dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
5-1 Comptes de charges
5-2 comptes des produits
Chapitre II : Etude de faisabilité
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
5-1 Comptes de charges
5-2 Comptes des produits
Chapitre II : Etude de faisabilité
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Tableau de grandeurs caractéristiques de gestion
Section 3 : Le bilan d’ouverture
Section 4 : Les bilans comptables prévisionnels
Bilan comptable première année
Bilan comptable deuxième année
Bilan comptable troisième année
Chapitre III : Evaluation du projet
Section 1 : Evaluation économique
1-1 Ratios d’analyses
1-2 Valeur ajoutée créée
Section 2 : Evaluation Financière
2-1 Valeur Actuelle nette (VAN)
2 -2 Taux de rentabilité Interne (TRI)
2-3 Indice de profitabilité (Ip)
2-4 Durée de récupération du capital investi (DRCI)
Section3 : Evaluation sociale
3-1 Création d’emplois
3-2 Aide au développement humain
Conclusion
Annexes
Bibliographie