Analyse de l’environnement du projet
Comme tout programme de développement rural, le présent projet doit tenir compte de l’influence de l’environnement socioculturel économique et juridique de son cadre d’implantation pour assurer sa réussite.
Environnement Socio – culturel Cet environnement nous permet d’avancer quelques hypothèses sur le taux ou la fréquence de l’acte des consommateurs face à l’achat de ce produit. Avant, les VEZO étaient considérés comme les plus grands producteurs et consommateurs de ce produit, cela est d’ailleurs valable jusqu’à présent. Il faut dire que la diversité coutumière et religieuse influe sur sa consommation. En fait, pour ceux qui ne consomment pas les viandes, généralement les végétariens, la consommation de céphalopode est fréquente lors des différentes festivités.
Environnement Economique Notre environnement économique est caractérisé par une chute rapide du pouvoir d’achat du pays et une hausse soudaine des prix des produits de première nécessité (P.P.N). De ce fait, la pratique de la commercialisation du produit céphalopode nous permet, d’une part, de gonfler le revenu annuel de l’exploitation suivant le profit réalisé vis-à-vis des montants des investissements engagés et, d’autre part, de mieux évaluer les forces productives en absence de notre produit ou pendant les périodes de cessation de cette production. En effet, une bonne gestion des ressources serait un atout concernant la vie de ce projet ou du cycle d’exploitation.
Environnement Juridique A Madagascar, quelle que soit la nature des entreprises résidentes, elles doivent être régies par le droit commun. Ce projet doit l’être aussi. Le projet exerce une activité à but lucratif, et doit payer un impôt professionnel durant son exercice. Mais d’après les avantages fiscaux prévus par le Code Général des Impôts (C.G.I), des investissements et la loi des finances, les entreprises nouvellement créées, possédant un agrément sont exonérées d’impôts annuels sur les bénéfices (I.B.S) dès la création jusqu’à la 5ème année d’exploitation.
Tactique de vente
Dans le cadre de notre projet, nous proposons des tactiques de vente. En premier lieu, nous devons chercher des clients potentiels permanents parmi nos cibles pour qu’ils soient fidèles, à travers un contact direct (approche directe) entre nous et les acheteurs, durant lequel nous devons souligner l’importance de la variété que nous avons choisie en matière de consommation et d’utilisation Enfin, le prix sera assez concurrentiel et moins cher par rapport aux prix des concurrents. Cela signifie qu’avec une politique de prix appelé « prix de pénétration massive », un bas prix et une forte promotion sera appliquée. Cela s’obtient par le calcul et la prise en considération des dépenses engagées par les collecteurs lors des collectes auprès des pêcheurs, y compris les pertes de temps, plus le prix à l’achat (avec une estimation près). On peut dire que tout cela peut constituer des moyens efficaces en vue de satisfaire nos clients en matière de vente.
Les comptes de charges
Les comptes de charges enregistrent les emplois correspondant à un approvisionnement de l’entreprise (le projet). Ce sont les charges d’exploitation correspondant aux dépenses ou aux diminutions liées au fonctionnement de l’entreprise. Nous tenons à signaler que les charges externes (services extérieurs, autres services extérieurs et les impôts et taxes), les charges de personnel et les amortissements sont des charges fixes. En revanche, les achats de matières consommables et autres, ainsi que les autres charges, sont toutes des charges variables. En effet, une étude prévisionnelle nous montre qu’il y a une augmentation annuelle de 10% des charges variables à partir de la troisième (3ème) année d’exercice, mises à part les matières consommables et autres consommations qui subissent une augmentation annuelle de 5% sur leur prix, malgré l’apparition particulière de l’inflation dans cette région. Les charges financières (Intérêts des emprunts), sont également des charges variables. Nous allons présenter à l’aide des tableaux suivants toutes ces charges.
EVALUATION SOCIALE
Cette évaluation permet d’avancer les objectifs souhaités par notre projet ; ces objectifs généraux sont très pertinents pour la communauté rurale côtière :
lutte contre la pauvreté : L’amélioration des conditions de vie de leurs familles et l’amélioration de la commercialisation des pêcheurs traditionnels pouvant leur permettre un meilleur prix de vente de leurs produits
création des activités génératrices de revenu : Créer des emplois. C’est-à-dire, des efforts participatifs sont avancés pour pouvoir combattre l’extension du chômage dans cette région (le projet embauche vingt cinq (25) personnels)
participation à la conservation du patrimoine environnemental en diminue les pressions anthropiques sur les ressources naturelles situées sur la zone littorale. Une meilleure gestion des ressources doit permettre de optimaliser l’effort de pêche Il faut rappeler que la pêche au pot, technique pratiquée par notre projet, fait moins de 20% de la mortalité par pêche du poulpe, avec un impact négligeable sur la biodiversité, alors que le chalut occasionne des dégâts irréparables sur l’écosystème marin.
participation à l’amélioration de la balance de paiement : L’augmentation de la quantité céphalopode exportée par la société d’exportation permet d’atteindre l’un des objectifs du pays qui est l’équilibre de la balance commerciale. Ainsi, d’aucun ignore que la commercialisation de céphalopode au niveau du commerce international est pourvoyeur de devises de plus en plus importante pour le pays, lui permettant, d’une part, d’importer les produits indispensables pour le développement économique et sociale et d’autre part, couvrir le déficit de la balance de paiement
CONCLUSION
La plus grande partie de notre population côtière vit dans le secteur pêche ou dans des activités qui lui sont dérivés. Un des blocages structurels majeurs au développement du milieu rural est lié à la stagnation du secteur primaire. Le milieu rural côtier du sud-ouest est caractérisé par la pêche traditionnelle dont sa capacité est limitée au manque d’équipements et de services nécessaires assurant le progrès de la productivité. Une étude très poussée sur la cause de la pauvreté dans le milieu rural sud-ouest a permis de constater que la pêche est la seule source de revenu de la population de cette région. Au terme de cette étude, il serait nécessaire pour la réalisation de l’opération de développement, la création des emplois directs qui permettraient de valoriser les autres activités génératrices de revenus et des activités connexes par le biais d’un projet. Entre autres, la réalisation de ce projet revêt un caractère capital pour le gain de revenu et l’augmentation des recettes de l’Etat et des Collectivités locales par le biais de l’acquittement des taxes diverses découlant des études techniques, des études de marché et des études financières. Il a été également démontré par ces études que le projet dégage une rentabilité certaine, sa concrétisation est acceptable. Ainsi, ce projet a pour raison non seulement de viser la rentabilité de la filière en augmentant annuellement les résultats attendus, mais aussi, consiste à sensibiliser les pêcheurs traditionnels à adapter les techniques de production adéquates. Par ailleurs, ces techniques recommandées répondent aux normes de la technologie de pêche actuelle assurant l’augmentation des productions aussi bien quantitativement que qualitativement. En outre, il serait souhaitable d’étudier la faisabilité de la pêche aux calmars et seiches avec la technique de capture japonaise « les leurres et la machine de pêche automatiques ». C’est une solution adéquate en matière de gestion de ressource pour avoir une exploitation optimale assurant un développement durable.
|
Table des matières
PARTIE I PARTIE I: DESCRIPTION ET ETU : DESCRIPTION ET ETU : DESCRIPTION ET ETUDE PREALABLE DE PREALABLE
CHAPITRE I : LA PÊCHE DANS LE SUD OUEST
SECTION I : GENERALITES SUR LA PÊCHE
1-1 La pêche traditionnelle dans le sud ouest
1-1-1 Définition
1.1.2. Situation actuelle
1.2. Les pêcheurs traditionnels
1.2.1. Caractéristiques et comportements
1.2.2. Moyen et technique de pêche traditionnelle
1.2.3. Zone et rythme d’activité de la pêche traditionnelle
1.3. Milieu naturel et ressource halieutique
1.3.1. Milieu naturel
1.3.1.1. Les mangroves
1.3.1.2. Les récifs coralliens
1.3.1.3. Les lagons
1.3.2. Ressources halieutiques
1.3.2.1. Potentialité de la zone
1.3.2.1.1 Les principaux produits commercialisés
1.3.2.1.2. Production
SECTION II : CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION DE CEPHALOPODE
2.1. Le céphalopode
2.1.1. Définition
2.1.2. Les espèces
2.1.2.1. Le poulpe
2.1.2.1.1. Le Poulpe « Octopus cyanéa »
1.2.1.2. La reproduction
2.1.2.2. Les calmars et seiches
2.1.2.2.1. Le calmar
2.1.2.2.2. Seiche
2.2. Capture et saisonnalité de la pêche au céphalopode
2.2.1. Saison de la pêche au céphalopode
2.2.1.1. Calendrier de pêche
2.2.1.1.1. La marée
2.2.1.1.1.1. Les vives eaux (Tehaky)
2.2.1.1.1.2. Mortes eaux ou la marée basse
2.2.1.1.2. Nombre de sortie en mer
2.2.1.2. Période de fermeture
2.2.2. Capture au céphalopode
2.2.2.1. Taille réglementaire des poulpes
2.2.2.2. Production et exportation des céphalopodes (2002 – 2006)
SECTION III : ANALYSE DE LA SITUATION DE L’EXPLOITATION DE CEPHALOPODE
3.1. Situation actuelle de l’exploitation de céphalopode
3.1.1. Au niveau international
3.1.2. Au niveau national
3.1.2.1. Au niveau des opérateurs locaux
CHAPITRE II : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION I : BASE DE LA PRODUCTION
1.1. La pêche aux céphalopodes
1.1.1. Techniques de captures existantes
1.1.1.1. La pêche à pied ou « MIHAKE »
1.1.1.2. La pêche en pirogue
1.1.1.3. La pêche en plongée ou « MANIRIKE »
1.2. Les engins de pêche aux céphalopodes
1.2.1. Les engins de pêche sélectifs au céphalopode
1.2.1.1. Engins de pêche sélectifs aux calmars
1.2.1.2. Engin sélectif au poulpe
1.2.1.2.1. La pêche à la ligne
1.2.1.2.2. La pêche au pot
1.2.1.2.2.1. Rendement de pot
1.3. Les embarcations
1.3.1. Embarcation de pêche en fibre de verre (motorisée ou à voile)
1.3.2. Choix et justification du projet
SECTION II : ORGANISATION DE LA COLLECTE
2 .1. Importance
2.2. Zone de production des poulpes, calmars et seiches à Madagascar
2.2.1. Carte de localisation de la zone de collecte
2.2.2. Zone de collecte
2.2.2.1. Localisation de la zone d‘étude
2.2.2.2 Caractéristique de la population
2.2.2.2.1. Ethnies
2.2.2.2.2. Activité de la population
2.3. La collecte
2.3.1. Processus d’opération
2.3.2. Circuit de la collecte
2.3.3. Les matériels indispensables
2.3.3.1. La caisse isotherme (glacière)
2.3.3.2. Moyen de transport
2.3.3.3. Hangar de réception
2.3.3.4. Equipements et accessoires
2.3.4. Traitement des produits et conservation
2.3.4.1 Traitement
2.3.4.1.1. Circuit de traitement
2.3.5. Le coût de production
2.3.5.1. Le coût d’achat de calmar et seiche
2.3.5.2. Le coût de traitement
2.3.5.3. Coût de pêche
2.3.6. Rendement de production
2.3.6.1. Importance du rendement
2.3.6.2. L’expression du rendement
CHAPITRE III. ETUDE DE MARCHE ET STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1. ETUDE DE MARCHE
1.1. Situation géographique du marché
1.1.1. Délimitation – Superficie – Infrastructure routière
1.1.2. Relief – Hydrographie
1.1.3. Le Site (Point de vente)
1.2. Analyse de l’environnement du projet
1.2.1. Environnement Socio – culturel
1.2.2. Environnement Economique
1.2.3. Environnement Juridique
1.3. Analyse de l’offre et de la demande
1.3.1. Etude de la demande
1.3.1.1. Les Clients
1.3.1.2. Evaluation théorique et prévisionnelle de la demande
1.3.1.3. L’importance du produit céphalopode
1.3.1.4. Evaluation numérique de la demande
1.3.1.5- Les barrières à la consommation du produit
1.3.1.5.1. Pouvoir d’achat
1.3.1.5.2. Autres produits de substitution
1.3.2. Etude de l’offre
1.3.2.1. Les concurrents
1.3.2.2. Appréciation sur le Marché
1.3.2.3. Estimation de la production pour le projet
1.3.2.3.1. Productions envisagées
1.3.3. Analyse de prix
1.3.3.1. Evolution du prix pendants les 5 dernières années
1.3.4. Production annuelle et chiffre d’Affaires envisagés
1.3.4.1 Production Annuelle
1.3.4.2. Chiffre d’affaires envisagé
1.4. Tactiques de vente et de Distribution
1.4.1. Tactique de vente
1.4.2. Tactique de distribution
1.5. Part visée sur le marché
1.5.1. Situation actuelle du marché :
1.5.1.1. Clientèle déjà négociée
1.5.1.2. Part du marché couvert par le projet
SECTION II : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
2.1. Organisation des ressources humaines
2.1.1. La structure des ressources humaines
2.1.2. Rôles du personnel
2.1.2.1. Le Gérant
2.1.2.2. Le Comptable
2.1.2.3. Les Techniciens
2.1.2.4. Les Ouvriers
2.1.2.5. Le Chauffeur
2.1.2.6. Les Gardiens
2.2 Le chronogramme des travaux et activités
2.2.1. La préparation et la mise en œuvre des travaux
2.2.2. Période de mise en œuvre effective
2.2.3. Calendrier de réalisation
PARTIE II PARTIE II: ETUDE FINANCIERE D : ETUDE FINANCIERE D : ETUDE FINANCIERE DU PROJET U PROJET
CHAPITRE I. LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION 1. LES INVESTISSEMENTS
1.1. Les éléments nécessaires
1.1.1. Frais de développement immobilisables
1.1.2. Terrains
1.1.2.1. Terrain du hangar
1.1.2.2. Terrain du marché
1.1.3. Construction
1.1.4. Agencement, Aménagement et Installation (AAI)
1.1.5. Matériels et Mobiliers de Bureaux (MMB)
1.1.6. Matériels et outillages (M&O)
1.1.7. Matériel et Informatique
1.1.8. Matériel de transport
SECTION 2 : AMORTISSEMENT
2.1- Les tableaux d’amortissement (pour cinq années d’exploitation)
2.1.1. Amortissement de frais de développement
2.1.2. Amortissement de construction
2.1.3. Amortissement de l’agencement, aménagement et installation
2.1.4. Amortissement de matériels et immobiliers de bureau
2.1.5. Amortissement des matériels et outillages
2.1.6. Amortissement de matériels informatiques
2.1.7. Amortissement de Matériels de transport
SECTION 3. FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT
3.1. Financement du projet
3.1.1. Les modes de financement possibles du projet
3.1.1.1. Le Financement Interne
3.1.1.1.1 La création du capital
3.1.1.1.2 L’autofinancement (MBA)
3.1.2 Le financement externe
3.1.2.1. Financements par fonds propres
3.1.2.2. Financement par capitaux propres
3.1.3. Choix du mode de financement
3.1.4. Détermination du montant de l’emprunt
3.1.4.1. Les conditions d’octroi de crédit de la banque
3.1.4.2. Les différents types de crédits bancaires
3.1.5. Durée et taux de crédit
3.1.6. Remboursement de crédit à long et moyen terme
3.2. Les fonds de roulement (F.R)
3.2.1. Les Achats des Matières Consommables
3.2.2. Les autres charges
3.2.3 Services extérieurs
3.2.4. Autres services extérieurs
3.2.5. Impôts et taxes
3.2.6. Charges de personnel
3.2.7. Présentation du bilan d’ouverture du projet
SECTION 4. LES COMPTES DE GESTION
4.1. Les comptes de charges
4.2. Les comptes de produits
CHAPITRE 2. L’ANALYSE DE RENTABILITE
SECTION 1-LES RESULTATS PREVISIONNELS
1.1- Le compte de résultat prévisionnel
1.2. Présentation du compte de résultat par nature
SECTION2. LE SEUIL DE RENTABILITE
2.1. Définition
2.2. Importance du seuil de rentabilité
2.3. Calcul du seuil de rentabilité
2.3.1. Coûts fixes
2.3.2. Coûts Variables
2.3.3. Formule du seuil de rentabilité
SECTION 3. LE PLAN DE FINANCEMENT
3.1. La capacité d’autofinancement (CAF)
3.2. Présentation du plan de financement
3.3. Le Cash-flow Prévisionnel
SECTION 4. LE BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE 3. EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION 1. LES RATIOS
1.1. Le ratio de rentabilité financière
1.2. Le ratio de financement
1.3. Le ratio d’autonomie financière
SECTION 2. EVALUATION DE LA RENTABILITE COMMERCIALE
SECTION 3. EVALUATION DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE
SECTION 4. EVALUATION DE LA RENTABILITE FINANCIERE
4.1. La valeur actuelle nette
4.2. L’indice de profitabilité
4.3. Le taux de rentabilité interne (TRI)
4.4. Le délai de récupération
SECTION 5. EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
BIBLIOGRAPHIES
Télécharger le rapport complet