Politique du marketing
Le marketing est un concept relativement complexe qui fait partie intégrante du management moderne. Cette complexité résulte du fait qu’il n’est pas la sommation d’un nombre de recettes, mais une certaine façon de faire converger l’ensemble des efforts de la société, en vue de satisfaire les clients, tout en optimisant l’efficacité interne de celle-ci.
A. La politique du produit : La politique du produit détermine la réponse concrète que l’entreprise apporte aux attentes identifiées sur le marché. Ainsi, sa suivie et la réussite d’un produit dépendent de sa notoriété. Mais, pour créer la notoriété du produit, il faut tenir compte de la qualité du produit à offrir afin de pouvoir répondre correctement aux attentes des consommateurs. Notre projet se consacrera à la commercialisation du poivre rouge de meilleure qualité. Dans notre cas, la politique de produits a pour objet d’améliorer la position de l’entité vis-à-vis des concurrents sur le marché. Pour ce faire, nous avons besoin des éléments suivants :
le produit offert doit remplir le besoin des clients (qualité, quantité) ;
la compétitivité des produits vis-à-vis de concurrents ;
la maîtrise de relation entre la qualité et le prix du produit ;
la maîtrise du service après vente (livraison, emballage,..) ;
l’utilisation d’une marque commerciale sur le produit pour faciliter la commercialisation des produits sur le marché, et pour distinguer le produit des autres et aussi pour faciliter la publicité des produits sur le marché.
B. La politique du prix : Le prix est l’élément qui conditionne prioritairement l’acheteur. En effet, il incite (ou non) à l’achat. Il est synonyme (ou non) de qualité. Il est aussi important pour l’établissement. En effet, il permet (ou non) le bénéfice. C’est la seule variable qui détermine les entrées d’argent à la société. Fixer le prix d’un produit peut être un exercice difficile, mais important. L’entité doit disposer de bons produits ou services, mais si les prix ne sont pas corrects, l’entité va être perdant. Pour fixer le prix, l’entité doit :
connaitre le prix de revient de la production ;
connaître le prix de leurs concurrents ;
savoir, comment rendre leur prix plus attractif.
C’est à partir de notre coût de revient que nous allons déterminer notre prix de vente. Notre objectif est de maîtriser la concurrence, d’étendre notre part de marché.
C. Politique de distribution : La distribution est particulièrement importante pour l’entreprise commerciale. Elle est constituée par les différents moyens de faire parvenir les biens et ou services auprès du client. Cela veut dire que la distribution consiste à mettre le produit disponible entre les mains du client et assurer le transfert des produits finis, du stade de la production, au stade de consommation. Le circuit de distribution est « le mode d’organisation permettant d’accomplir des activités qui ont toutes pour but d’amener au bon endroit, au bon moment, et en quantité suffisantes, des produits appropriés ».
Origine et dénomination
Le Faux Poivrier ou Schinus terebenthifolius est un petit arbre bien envahissant, qui se reconnaît à ses baies rouges, à ses feuilles bien vertes, odorantes et à son port touffu. Cet arbre est originaire du Brésil et ressemble beaucoup au Schinus molle, autre espèce du genre, que l’on peut retrouver en Amérique du Sud, et qui est utilisé, au Pérou, pour la falsification du poivre noir (Piper nigrum). Il existe une trentaine d’espèces du genre Schinus, principalement reparties en Amérique du Sud. Le Faux Poivrier a été signalé à Nouméa, dés 1882, par Brousmiche. Schinus terebenthifolius est une plante originaire de l’Amérique Centrale et du sud, dans la région du chaco, au Pérou. On rencontre également cette plante dans les fourrés de la partie littorale de l’ile de la Réunion, d’où elle tient son nom de « poivre rose de Bourbon », et en Floride où elle est connue par « Christmas berrytree ».Dans toutes ces régions, Schinus terebenthifolius pousse à l’état spontané. Il offre plus de rameaux que de noms divers : « arbre eudel », »encens », « sorbier », « café de chine », « poivrier d’Amérique », « poivrier brésilien », « poivrier sauvage », « poivrier marron », « faux poivrier », « poivre rouge ». Pourtant, le fruit issu de cet arbuste n’est pas du poivre, tel que le définissent les usages représentés par la norme AFNOR NFV30-075, homologué par l’arrêté du 24 Novembre 1970, puisque cette dénomination ne concerne que la baie du piper nigrum Linnaeus. Une mise au point était donc faite, tant auprès des importateurs que des utilisateurs, qui ont été mis en demeure de supprimer toute allusion au poivre lors de la présentation du schinus, et l’expression « baie rose » fut désormais employée assortie de l’origine « Bourbon » .En anglais, ces fruits sont appelés « pinkpeppercon ». On n’a pas encore trouvé de nom vernaculaire malgache appliqué à cette plante qui est plus ou moins connue, bien qu’elle figure dans l’herbarium du PBZT (Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza) Antananarivo, depuis 1964, malgré aussi son envahissement aux environs d’Antananarivo et sur la cote Est de Madagascar . Seulement, à la vue de ses fruits en forme de baies roses, virant au rouge et à la saveur poivrée des différentes parties de cette plante, certains ont tendance à les confondre avec le tsimperifery (Piper borbonense), qui est une liane aux fruits en baies rose, couramment utilisés comme condiment à Madagascar. Les deux plantes n’ont rien de commun, sur le plan botanique.
Bouturage
D’après la littérature, pour les schinus, le bouturage de racines donne plus vite des résultats. Cependant, cette méthode est peu pratiquée, car il sera difficile de trouver du matériel végétal .La bouture de rameaux reste donc la pratique adoptée pour les plantations. Par le bouturage, on est sûr des caractères du pied mère, le risque d’avoir des pieds non fructifères pourrait alors être évité, par le choix des boutures. En général, on prélève le matériel végétal de l’année précédente .Il est mieux d’utiliser des rameaux provenant des tiges plagiotropes, qu’on formera après, car cela permet de faire la récolte des graines, plus facilement. Et lors du prélèvement des rameaux pour la bouture, il convient de choisir les arbres fruitiers. Dans tous les cas, il faut ombrer les plants. On enlève l’ombrière, peu à peu, pour habituer les plants à l’ensoleillement. Les pépinières sont de préférence faites à proximité d’un point d’eau, car un arrosage journalier est nécessaire, notamment pour les plantations dans les régions sèches. Essayer également de faire les pépinières à proximité du terrain à planter, pour éviter les transports de plants, qui se chiffrent environ à 100 pieds/ha. L’entretien de la pépinière par des sarclages, de façon à éviter la concurrence des mauvaises herbes, qui se développent toujours bien plus rapidement que les jeunes plants de baies roses. Ces sarclages, s’ils sont effectués manuellement, exigent du temps, et une main d’œuvres nombreuses. Nous proposons le désherbage par voie chimique, pour mieux valoriser le temps de travail.
Fonds de roulement initial
Le fonds de roulement initial est la liquidité monétaire nécessaire pour encourir les charges pendant la période de démarrage du projet. Pour que le projet puisse fonctionner normalement, on devrait, dès sa création, et tout au long de son existence, faire face à des besoins de financement engendrés par l’exploitation. Pour que la structure financière soit équilibrée, ce besoin doit être couvert par un financement stable. Celui-ci doit être assuré par le fonds de roulement, c’est à dire, par la partie des capitaux permanents (capitaux propre et emprunt à long terme) qui est utilisable après le financement de l’actif immobilisé. Ces fonds concernent les liquidités monétaires nécessaires pour couvrir les charges, au moment du démarrage de l’activité, jusqu’à l’encaissement de la recette qui couvre les charges. Et le fonds de roulement initial, c’est la somme déterminée à partir des charges cumulées des deux premiers mois d’exploitation.
Contribution au développement de l’économie nationale
On constate qu’au cours de l’étude financière du projet, l’unité génère une valeur importante à chaque exercice. D’ailleurs, la VA signifie l’apport spécifique d’une entreprise dans l’économie nationale. La somme des VA de l’ensemble des activités économiques, sur le territoire national, constitue le Produit Intérieur Brut (PIB). Par conséquent, les valeurs ajoutées apportées par l’unité aux cours des années améliorent le Produit National Brut (PNB) de notre pays. L’amélioration des recettes fiscales publiques est aussi une contribution non négligeable du présent projet. Cela est dû au paiement des impôts, des taxes et l’Impôt sur les Résultat des sociétés (IR).
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE: PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET
CHAPITRE I: PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU LIEU D’IMPLANTATION DU PROJET
SECTION I: MONOGRAPHIE DU DISTRICT
§1- Localisation
§2- Structure géographique
A-Climat
B-Température
C- La pluviométrie
SECTION II : FACTEUR DÉMOGRAPHIQUE
§1- Population
§2 Les activités économiques de la population
A-Agriculture
3- Culture de rente
4-Élevage
5-Pêche
§3-Les infrastructures de développement
SECTION III. DESCRIPTION DU PROJET
§1- L’identification du projet
A. Définition
B. Les secteurs concernés
1. Le secteur primaire
2. Le secteur tertiaire
§2- Le choix du statut juridique
§3- Fiche signalétique du projet
CHAPITRE II : ASPECT MARKETING DU PROJET
SECTION I : ÉTUDE DU MARCHÉ
§1- Définition et objectif
A-Définition
B. Objectif
§2-Analyse de l’offre et de la demande
A- Analyse de la demande
B- L’analyse de l’offre du marché
§3- Analyse de la concurrence sur le marché
SECTION II : POLITIQUE ET STRATÉGIE MARKETING
§1- Définition
§2- Politique du marketing
A. La politique du produit
B. La politique du prix
C. Politique de distribution
§3- Les stratégies marketing
A- La stratégie pull
B- La stratégie push
SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
§1-Organigramme
§2- La description des principales fonctions du personnel
A-Gérant
B-Comptable
C-Responsable commercial
1- Les collecteurs
2- Les commerciaux
D-Responsable production
E-Ouvriers
F-Conducteur
G-Responsable de sécurité
§3- Chronogramme
CHAPITRE III : ÉTUDE TECHNIQUE DU PROJET
SECTION I : LES CARACTÉRISTIQUES DE L’ÉPICE ÉTUDIÉE « BAIE ROSE »OU « POIVRE ROUGE »
§1- Généralités sur la baie rose
A-Origine et dénomination
B-Botanique
1-Systématique
2-Description
3- les propriétés des baies roses
§2-Physiologie de la baie rose
A : Les différents stades de développement
1-Phase de germination
2-Phase de croissance
3-Phase de production
B-Nutrition
1-Eau :
2-Azote
3-Le phosphore
4-Le potassium
§3- Écologique
A-Aire écologique
B-Exigences climatiques
C-Exigences édaphiques
SECTION II : TECHNIQUES CULTURALES DES BAIES ROSES
§1- Multiplication
A-Semis
B-Bouturage
§2-Plantation
A-Préparation du sol
1-Défrichement
2-Piquetage
3-Trouaison
B-Plantation proprement dite
C-Fertilisation
D-Entretien
E-Conditions climatiques de la culture
1-La chaleur et la pluviomètre
2-Lumière
3-Sols et altitude
§3- Récolte et Rendement
SECTION III : LES PRODUITS ISSUS DU SCHINUS TEREBENTHIFOLIUS ET LEUR UTILISATION
§1- les baies roses
§2-Les modes de conditionnement
A-Séchage
B-Triage
C-Saumurage
D-Lyophilisation
§3-L’utilisation
DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE I : L’ÉTUDE DES INVESTISSEMENTS
SECTION I : L’ÉVALUATION DES INVESTISSEMENTS
§1- La définition de l’investissement
§2- Les coûts d’investissement des immobilisations
A- Les immobilisations incorporelles
B- Les immobilisations corporelles
1-Terrain
2-Construction
3- Agencement, aménagement et installation
4-Les matériels et outillages
5-Matériels et mobiliers de bureau
6-Matériels informatiques
7-Matériel de transport
SECTION II : LES AMORTISSEMENTS
§1- Généralités
§2- Calcul de l’amortissement
C-L’Amortissement, l’agencement, l’aménagement et installation
D-Amortissement des matériels et outillages
E-Amortissement des matériels et mobiliers de bureau
F-Amortissement des matériels informatiques
G-Amortissement des matériels de transport
§3-Récapitulation des amortissements
SECTION III- LE COMPTE DE GESTION
§1- Le compte des charges d’exploitation
A-Achat consommé
B- Les autres approvisionnements
1-L’emballage
3-Les fournitures de bureau
4-Achat de carburant et lubrifiant
5-Services extérieurs
6-Impôts et taxes, versements assimilés
7-Charges du personnel
§2- Fonds de roulement initial
§3-les comptes des produits d’exploitation
CHAPITRE II : FAISABILITÉ FINANCIÈRE DU PROJET
SECTION I: FINANCEMENT DU PROJET
§1-Sources de financement du projet
§2-Modalité de remboursement de l’emprunt
§3- Bilan d’ouverture
SECTION II : LES ÉTATS FINANCIERS PRÉVISIONNELS
§1- Les comptes de résultat prévisionnels
§2- Le flux net de trésorerie
§3-Les bilans prévisionnels
SECTION III : LE SEUIL DE RENTABILITÉ
§1-Notion de seuil de rentabilité
A- définition
B-L’utilité du seuil de rentabilité
C- Formule du seuil de rentabilité
§2- Notion de charges
A-Charges variables
B-Charges fixes
§3- Calcul du seuil de rentabilité
CHAPITRE III : ÉVALUATION DU PROJET
SECTION I: ÉVALUATION FINANCIÈRE
§1- Détermination de la capacité d’autofinancement (CAF)
§2- Évaluation du cash-flow
A-Détermination de la valeur résiduelle
B. Détermination du cash – flow prévisionnel
§3- Les principaux critères d’évaluation financière
A- La Valeur Actuelle Nette(VAN)
B- Le Taux de Rentabilité Interne(TRI)
C-L’Indice de Profitabilité(IP)
D-Le délai de récupération des capitaux investis
SECTION II : LES RATIOS
§1- Ratios de rentabilité financière
§2 – Ratios d’autonomie financière
§3- Ratios de rentabilité économique
SECTION III : ÉVALUATION SOCiO ÉCONOMIQUE DU PROJET
§1-Évaluation économique
A- Notion de valeur ajoutée
B-Projection de la valeur ajoutée
C- Contribution au développement de l’économie nationale
§2- Évaluation sociale
A-Création d’emploi
B- Protection de l’environnement
C-Développement de la région
§3- Évaluation selon les critères d’évaluation
A- La pertinence
B- L’efficacité
C- L’efficience
D-Impact du projet
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ILLUSTRATIONS
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