La création d’une entreprise dépend de l’aptitude professionnelle et personnelle du créateur car elle met en jeu toutes les techniques apprises lors de la formation du cursus estudiantine en vue de contribuer au développement du pays. Un projet bien conçu répond à différents impératifs, comme la stabilité du marché, la fixation de prix adaptés au contexte des ventes, ou encore l’organisation méticuleuse de la distribution. D’autres paramètres peuvent entrer en ligne de compte, mais ceci va être tributaire du secteur d’activité et bien évidemment des fonds disponibles en faveur du projet.
Le cacao venait surtout des grandes plantations coloniales à Madagascar au début d’année 1900. Actuellement, grâce à la mise en place de plateforme cacao regroupant les acteurs par les filières (autorités, exportateurs, organisme d’appuis, les paysans) la production n’arrête pas d’augmenter jusqu’à 6000T en 2014 par rapport à 3500T en l’an 2000 . Mais parmi le 6000T produits, il n’y a que 500Ta exporté vers le Marché international et les reste seront réservés au Marché local. Les cultures sont localisées dans les régions DIANA et SAVA, au Nord-Ouest de l’Île, et particulièrement à Sambirano, dont le centre est la ville d’Ambanja. La production initialement concentrée sur une zone de moins de 50 km de rayon, une partie modeste mais non négligeable, composée de cacao à cosse claire dite de qualité supérieure. C’est un produit qui fait l’objet d’actions de promotion. Actuellement, Il existe 3 variétés de cacao : le Criollo c’est une variété de cacao à fève claire de petite cabosse très verruqueuses de couleur violet rouge ou orange qui porte le sillons profonds pointe prononcée et parfois en forme de croissant, il est connu comme étant le meilleur en qualité. Il est aussi le plus fin, fruité, doux et arômatique mais également très fragiles. Le Forastero ou cacao de base c’est une variété de qualité ordinaire mais plus productive et le plus résistante. Le Trinitario, hybride de Criollo et de Forestaro. Il est produit à partir de croisement de ces deux types dont on a sélectionné la meilleure qualité fin et aromatique. Le cacao Malagasy est le plus exceptionnelle de réputation Mondial. Il est classé parmi le cacao les plus acides que les autres, c’est grâce au processus de fermentation mais aussi à la fertilité du sol. La plantation de cacao Malagasy est certifiées biologique et n’utilisent ni des engrais ni des produits chimique, c’est une avantage considérable. L’obtention de label « Cacao fin de l’organisation international de cacao » qui va permettre à Madagascar de bénéficier d’un prix supérieur sur le Marché international.
Par ailleurs, Avant l’époque coloniale, La culture Caféier avait pris l’importance à Madagascar. Mais l’arrive des colons Français d’une part et au vu l’exemple des certains cultures Européennes d’autres part, les Malagasy se sont mis sérieusement à planté avec le peu de moyens dont ils disposaient. Les efforts des acteurs dans les filières cafés soutenus depuis l’époque coloniale ont commencé à donner leurs fruits en 1960 où la production atteignit le record de 80 000T. Actuellement, Nous avons produire 67 000 T, dont 40 000 T de ces production ont été exporté sur le marché international. Mais la France reste le principal pays récepteur du café malgache. A Madagascar, le café constitue une des principales ressources du pays et occupe la troisième place des produits agricoles exportés en entrée de devises après la vanille, les crustacés et le textile. Les deux espèces Arabica et Robusta sont cultivées actuellement à Madagascar. Le robusta, qui occupe le 95% de la production annuelle du pays, est cultivé dans la côte Est de l’île et la région du Sambirano, tandis que l’Arabica est cultivé dans la partie centrale du pays, et ne constitue que 5% de la production annuelle de la grande île, sa variété est rare mais le plus apprécié sur le marché international, mais il n’est pas vraiment adapté au climat de Madagascar, ce qui explique sa faible production. Pourtant les clients internationaux, qui jugent les produits par leur qualité, revendiquent l’Arabica qui est plus raffiné. Les exportations de produits de rente de Madagascar, tel le café, le girofle et le Cacao, sont très satisfaisantes pour l’année 2015 par rapport à celles de l’année 2014. La demande mondiale en café a fait presque doubler la valeur nominale de son exportation, alors que le prix moyen sur le marché international n’a guère d’augmenté. Mais pour faire face à la concurrence, Madagascar devra améliorer la qualité de sa production et proposer un produit de référence, au même titre que la renommée dont bénéficie la vanille ou le cacao .
PRESENTATION GENERALE
Présentation de l’entreprise
En vue de mieux donner les détails sur ce projet, nous allons commencer cette première partie avec le premier chapitre qui va traiter sur la mise à disposition des informations relatives à ses coordonnées et renseignements sur la forme juridique adoptée, ainsi que le capital social et les raisons qui nous ont poussées au choix de ce projet. Par ailleurs, le promoteur et son associé seront également présentés, ainsi que les objectifs qui y sont liés. Les résultats attendus sont notamment la confiance des clients étrangers qui permettrait d’augmenter les ventes et aussi la valorisation du label Made In Madagascar, aussi bien en termes de production de café et de cacao, mais également en termes d’autres produits de rente, et pourquoi pas, en termes de tourisme.
Présentation du Projet
Le projet consiste en l’exportation de produits locaux vers les marchés étrangers comme le marché européen ; par ailleurs, nous allons également effectuer des ventes locales à travers les grandes industries agroalimentaires.
Etude du contexte
Ce contexte nous permet de rencontrer l’historique de la création d’idée de promoteur et de sa volonté d’entreprendre ainsi que des informations concernant la filière Cacao et Café et enfin la justification du choix du projet.
Historique
Nous allons parler de l’historique de ce projet à travers cette sous-section. Ainsi, ce projet a été le fruit de nombreuses années de réflexion, notamment sur la faisabilité de l’expédition de produits locaux en direction des marchés étrangers, notamment ceux du continent européen. Ainsi, nous avons déjà mis en place les éléments permettant de faire fonctionner l’idée, notamment les bases de l’enquête ainsi que les stratégies permettant son exploitation. Par ailleurs, nous avons aussi procédé à la prise d’informations au sujet de la création d’une entreprise, ainsi que des différentes étapes de création et aussi des formes juridiques existantes. Nous avons de ce fait étudié les avantages ainsi que les inconvénients de chacune d’entre elles. En outre, nous avons déjà pris des rendez-vous avec les personnes ressources que sont en vue de vérifier si le projet est faisable. C’est ainsi que les informations sur les procédures d’exportation ainsi que les conditions liées à ces procédures ont été les premiers éléments d’informations qui nous sont parvenues, et que ces éléments ont été mis à jour en fonction de l’évolution qui prévaut. Pour l’instant, nous sommes restés sur le stade de la table de dessin, autrement dit, nous n’avons pas encore obtenu de financement ni trouvé de partenaires de distribution ; cependant, nous avons déjà gagné la confiance de certains d’entre eux si nous voulons mettre ce projet à exécution.
Le café local a exporté
Les exportations sont intéressantes pour la filière café. Entre le mois de novembre et décembre, le cours local pour la variété Arabica peut atteindre 1 500 à 2 500 Ariary. Le cours mondial, par ailleurs, stagne aux environs de 1,2 dollar, soit aux environs de 3 480 Ariary. La consommation d’une grande partie de la production au niveau local explique cette situation.
« Les prix du café à l’export sont définis au niveau des places boursières de Londres ou de New-York. Les producteurs ne sont pas enthousiastes par rapport à ces prix. Ils préfèrent donc commercialiser quelque quantité de leurs produits sur le marché local », confirme un responsable auprès du CNCC (Comité National de Commercialisation du Café) .
Les demandes à l’extérieur sont pourtant existantes, mais les acheteurs revendiquent des produits de bonne qualité. La production est très répartie sur le marché intérieur, il est difficile de regrouper. La commande n’a pas été honorée. Des clients chinois peuvent prendre une très grande quantité, mais la production est limitée. Selon les données de l’Organisation internationale du café, le volume des exportations de Madagascar est passé de 93 000 sacs de 50 kilos entre octobre 2010 à juillet 2011, à 89 000 sacs entre octobre 2011 et juillet 2012 . Toutefois, les acteurs soutiennent la nécessité d’un appui pour ces derniers, entre autres pour les travaux d’entretien des caféiers. Dans le cadre de la mise en œuvre du programme STABEX qui a pris fin en décembre 2010, un café « labellisé » a été mis sur pied. L’initiative a été abandonnée par les producteurs. La quantité de café labellisé était encore très faible. Il s’agissait d’un projet pilote. Les dépenses financières étaient plus importantes pour ce café, l’utilisation de petits équipements a aussi été nécessaire. Or, les exportateurs ne s’intéressent pas au produit si la quantité est inférieure à un conteneur, avance le CNCC.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE ET ETUDE DE MARCHE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE
Section1 : Présentation de l’entreprise
Section 2. Présentation du promoteur et des partenaires
CHAPITRE 2 : ETUDE MARKETING ET STRATEGIQUE DU PROJET
Section 1 : Etude Markéting du Projet
Section 2. Stratégies et Politique markéting
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE 1 : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE DU PROJET
Section 1 : Etude technique du Projet
Section2 : Prévision de production en volume
CHAPITRE 2. ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
Section 1 : Organisation générale
Section 2. Chronogramme de réalisation
PARTIE III : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE 1 : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE
Section 1 : Investissement et financement du projet
Section 2 : Les Etats Financiers
CHAPITRE 2 : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation Financière du projet
Section 2 : Détermination du seuil de rentabilité du projet
Section 3 : Les critères d’évaluation
Section 4 : Evaluation Socioéconomique
CONCLUSION GENERALE