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Vie économique de la région
La volonté politique pour un développement est réelle ; mais la question tourne moyens, dont le « nerf de la guerre » qu’est l’arge nt pour réalisation des projets de développement. L’avenir de la région se dessine dans le secteur de l’agroalimentaire.
C’est ainsi que le plan régional de développement vait prévu, à moyen terme la création d’un agro technopôle dans les districts d’Antsiranana, d e Bas Mahavavy et du Sambirano (Ambanja).
Les paysans de la localité tirent une grande partie de leurs revenus financiers de l’agriculture. Mais le développement du monde rural, de façon durable, n’est possible tant que les producteurs ne bénéficient pas de prix rémunérateurs et stables pour les produits agricoles. Ce qui est encore loin d’être le cas.
Secteur primaire
Ce secteur tient une place prépondérante dans la vie économique de Madagascar.
Ainsi, dans la région agriculture, élevage et lapêche figurant en tête des secteurs d’activité.
Agriculture
Cultures vivrières (riz, tubercules alimentaires) comme cultures de rente (café, vanille, cacao, canne à sucre) se sont bien acclim atées à la région bénéficient, particulièrement des terrains sédimentaires et volcanique du triangle Nosy-Be – Sambirano – Ambilobe. La valeur à l’hectare des productions à des cultures industrielles et de rente est supérieure à celle de la riziculture ; le choix des paysans est donc vite fait.
Les districts d’Antsiranana II et d’Ambilobe fourni ssent plus de 76% du riz, alors que 67% de la production des ctures de rente ont pour origine Ambanja2. Les cultures de rente et industrielles occupent près de 37.000 hectares soit 33% environ, des superficies cultivées. Les champs de cacaoyer s’étendent sur 4615. hectares presque exclusivement à Ambanja et produisent 4.285 tonnes de fruits ou caboches
Ainsi Ambilobe a bâti son économie, entre autres sur la canne à sucre. Le nouveau repreneur du complexe sucrier la Sirama d’Ambilobe a investi dans la réhabilitation du site et la modernisation des équipements de production (société chinoise).
Elevage
L’élevage bovin représente un véritable potentiel ed productif avec un cheptel de plus de 300.000 têtes. Or la consommation de viandeest évaluée à 25,60% kg par personne par an, ce qui représente une demande annuelle de 3.282.051 kg pour la Région équivalant à 16.420 têtes. Les autres, animaux d’élevage commeesl porcins, ovins, caprins, volailles sont très abondants.
Pêche
Au niveau de la pêche, il existe un potentiel considérable dont on peut mesurer l’ampleur, soit au nombre de pêcheurs traditionnelssoit à la production de la pêche artisanale, soit, encore à la réalisation du secteur industriel : la pêcherie de Nosy-Be, les Gambas de l’Ankarana et l’activité thonière d’Antsiranana. La production crevettière se chiffre plus à de 2.000 tonnes de crevettes à Ambilobe et Nosy-be, en core et se trouve au stade de croissance pour la LGA (Les Gambas de l’Ankarana).N’est intéressant de note que plus de 300.000 tonnes de thons sont transformés à Antsiranana.
Secteur secondaire
Industrie
Ce secteur joue un rôle très important dans l’économie de la région avec l’industrie et l’artisanat. Les complexes industriels se concentrent au chef lieu de la Région et mais d’autres sont également repartis dans les chefs lieux des districts. En plus des effets directs (masse salariale, valeur ajoutée), les unités industrielles favorisent la mise en valeur du potentiel agricole local (cacao, canne à sucre) et développement d’une activité de services (transports et commerce) assez conséquente.
A cet effet, elle possède un bassin d’emploi important car 10% des entreprises nationales y sont implantées. On compte environ 9 000 emplois dans la région.
Dans la perspective d’accroitre la valeur ajoutée, la région de Diana vient de se doter de sa première unité de fabrication de pâte de cacao. Il y a huit mois, le 23 juin 2010 a été inaugurée la société d’exploitation de cacao de Madagascar ou SECAMAD, sise à la périphérie de la ville, plus précisément à Antafiamalama dans la commune d’Antsiranana II.
Cette unité représente un investissement de 350.000euros et peut produire en phase de croisière, dans les 2.000 tonnes de pâtes de cacao par an. Elle envisage d’exporter sa production vers l’Europe, le Qatar, l’Arabie Saoudi te, le Liban, et la valorisation des déchets et sous-produits issus des différents stades de traitement du cacao offre de nombreux créneaux pour d’éventuels investisseurs.
Dans le cadre du projet Pôle Intégré de Croissance (PIC), un nouveau port devrait être construit à l’emplacement de l’ancien port désaffecté d’Ankify. Une telle infrastructure ne pourrait que redynamiser la production de cacao.
Artisanat
L’artisanat est encore un secteur moins développé dans cette région. L’exploitation se fait encore rare à cause de la qualité insuffisante des produits.
L’on note cependant, l’existence d’autres artisans dans le domaine à l’instar de:
– La filière textile : couture, broderie ;
– La filière bois : menuiserie ;
– La filière métaux : réparations automobile ;
– La filière aménagement et habitat ;
– La filière agro-alimentaire ;
Ce secteur tient également une grande place dans le potentiel économique de la région.
Secteur tertiaires
Ce secteur occupe un terrain relativement important est figure parmi le potentiel économique de la région avec des produits importé ommec le tissu et autres matériels électronique et électroménagères.
Organismes de crédit
Quant aux institutions financières, les quatre banques BOA (Banque Of Africa), BNI-CA (Crédit Agricole), BFV-SG (Société Générale)etBMOI possèdent des agences dans la région. Au niveau des structures mutualistes, l’OTIV (Ombona Tahiry Infampisamborana Vola), CEM (Caisse d’Epargne de Madagascar) sont des structures opérationnelles, présentes dans toutes les communes Rurales et Urbaines.
Tourismes
Le potentiel touristique de la Région se développe progressivement grâce aux différents atouts des îlots de Nosy-be, Diégo ville, Joffre-ville. Chaque district doit définir un produit régional et défendre ensemble sa destination avec l’aide de la Région. Il y a ceux qui cherchent aussi à vivre un autre tourisme.
Caractéristique du projet
Parler d’étude de projet doit nécessairement passerpar la description des voies et des moyens à mettre en œuvre pour réaliser un objectif sectoriel. La présente section est donc consacrée à la définition de la nature du projet, de son objectif et intérêt, et de sa forme juridique. Les caractéristiques du projet dépendentde la fonction et du type d’activités choisies.
Nature du projet
En tant qu’entreprise, la recherche de profil se situe en premier plan du profit dans ses activités. Donc, elle sera de nature commerciale car sa mission est de donner aux clients tous les services ou produits destinés à la vente.
Nous aimerions faire remarquer que l’entreprise ne limitera pas ses activités à la seule exportation de cacao, mais exploitera également aussi de autres produits agricoles destinés à l’exportation comme les Café, Poivre. Ce projet est important du fait de l’augmentation incessante de la qualité des produits agricoles destinés à l’exportation.
Objectif et intérêt du projet
Le présent projet vise plusieurs objectifs, que cesoit au niveau social et ou au niveau économique. Dans le domaine socio-économique, le projet contribuera à la création d’emploi, et à l’accroissement des produits agricoles à expor ter. Il générera des avantages au profil de différentes catégories des planteurs ou d’associations de producteurs de produit agricoles destinés à l’exportation. De plus, il pourra satisfaire la demande, en qualité et en quantité des produits et contribuera au développement de la zoneconsidérée.
L’objectif est de devenir une grande entreprise exportatrice de produits agricoles de la région DIANA. Ainsi, il contribuera de manière onséquentec à réduire la pauvreté, à renflouer la caisse de l’Etat à grâce au paiement d es droits, des taxes et des impôts, et à créer des emplois pour les jeunes de la région et plus particulièrement les diplômés.
Forme juridique
L’aspect juridique est obligatoire dans la mesure où le statut de la nouvelle société doit être régie par la loi et les règlements en vigueur dans tout le territoire malagasy. Il est important de savoir la classification juridique de cette entreprise car elle permet d’analyser la répartition du pouvoir et des bénéfices au sein decelle-ci :
– La société Anonyme (SA) : est une société dans laquelle les actionnaires ne sont pas responsables des dettes sociales qu’à concurrence d e leurs apports et les droits des actionnaires sont sanctionnés par des actions ;
– Entreprise unipersonnel à Responsabilité Limitée :est une entreprise dans laquelle les associés ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et des droits sont représentés par des parts sociales;
A ce titre, cette unité doit se constituer sous la forme juridique EURL, car on constate que les inconvénients de ce statut sont peu nombreux pour notre projet, par rapport aux avantages :
– Frais de constitution peu élevé ;
– Capital social pouvant être augmenté en une ou plusieurs fois et pouvant également être réduit, en vertu d’une décision de l’associénique.
– Aucun emprunt ni découvert ne peut être contractéu’avecq l’accord de l’associé unique ;
– Responsabilité individuelle ou solidaire du gérantenvers la société et les tiers.
Pour ces différentes raisons, la décision est néeedconstituer cette entreprise en tant que société à Responsabilité limitée Unipersonnelledont les éléments suivants constituent ses caractères spécifiques. Le capital d’une EURL prévupar l’article de la loi N°2003-036 du 30/01/04 suivant le décret 2004-453 du 30/01/04 surles sociétés commerciale ne doit pas être inférieur à Ar.10.000.000,ce qui est tout à fait po ssible dans notre cas, l’ augmentation pouvant être opérée au moment voulu.
Principale activité
L’activité principale de l’unité est axée sur l’achat de cacao et des autres produits de culture de rente aux planteurs. Avant d’exporter le cacao, il faut passer au traitement dans notre entreprise pour avoir de bonnes qualités descacaos en fèves.
Bref, dans ce chapitre, on peut constater que le choix d’implantation ainsi que les caractéristiques de ce projet, aux environs d’Ambanja, correspondent aux contextes environnementaux et économiques de la région. Maistout cela nécessite une étude de marché et du marketing pour que le projet s’accroisse et obtienne le maximum de profit. C’est ce que nous allons essayer de voir dans le chapitre suivant.
Marché des sociétés exportatrices dansla zone d’implantation
Avant de s’engager dans la création de notre entreprise, nous devons donc procéder à une étude de marché sur le lieu d’implantation. L’étude que nous avons faite est basée sur des entretiens auprès des responsables des industries et commerces locaux. L’objet de cette étude est de savoir le nombre d’entreprises exportatrices de produits agricoles déjà existantes avec leur capacité de production (produits à exporter), leurs offres en services, et leur budget pour la publicité et la promotion, leurs types de clients avec leurs commandes, et enfin leur mode de paiement.
Les entreprises exportatrices implantes à Ambanja
1. Etablissements Ramanandraibe Export
2. Millot
3. Sagi
4. Société Biolandes
5. Ivon Soamiangy
6. Saomia
7. Etablissements Tanora
8. Olam
9. Bemiray
Ces exportateurs ont pour la plupart déjà effectué les activités depuis plusieurs décennies. Les entreprises exportatrices disposent des agences dans la localité du Sambirano et procèdent aux collectes directs des produits finis ou passent par l’étape de préparation toute opération d’exportation.
Approche du marché par la demande
Pour analyser un marché, il faut rechercher toutes les caractéristiques des différents clients et celles des agents d’influence qui incitent à l’achat du produit.
Pour optimiser une étude de marché, non seulement lifaut bien étudier l’offre mais aussi bien expliciter la structure de la demande en analysant la consommation au niveau national et international et voir, en particulier, la transformation que le produit pourrait subir.
Le volume de l’exportation de cacao en fèves est variable selon les années car cela dépend de plusieurs facteurs comme les aléas climatiques. La filière cacao est supervisée mondialement par l’ICCO (International Cocoa Organization).
De ce présent projet, le marketing de la demande consiste à étudier les besoins des clients (en quantité et en qualité) des produits à exporter. Actuellement, on assiste à une perturbation dans le secteur à cause de la crise po litique, qui prévaut dans le pays.
Selon la FAOSTAT, la production mondiale de cacao en fève est évaluée, en 2008, à 4.060.000 tonnes. Depuis 2003, la hausse est constatée après avoir stagné entre 2 à 3 millions de tonnes entre 2002 à 2007.
Approche de la demande du point de vue quantitatif
La quantité de cacao à Madagascar est très demandée sur le marché mondial, et ce malgré la dégradation de la qualité mise sur le marché tout au long de l’année car les conditions de traitement ont été défavorables au développement de la filière. Cette situation s’est produite alors qu’une majorité des cacaos avait atteint leur maturité physiologique.
Rappelons en passant que le but de notre entreprise est de relancer et développer avantage a qualité du cacao à exporter au sein du marché international et national. La révision de la norme sur le cacao est en cours et elle est impérative pour une meilleure harmonisation au niveau de l’exportation et pour avoir une statistique fiable concernant les échanges commerciaux au niveau de la filière. Notre entreprise entend respecter la base normative au niveau de traitement de cacao avant d’exporter.
Du côté marché mondial, ce sont les bourses de NewYork et de Londres qui fixe le prix du cacao. Pour la filière le marché est trèsinstable. En outre, il existe une organisation internationale du cacao qui regroupe des pays exportateurs et importateurs, mais Madagascar n’est pas encore membre. Le tableau suivant nous montre les pays des grands consommateurs de cacao.
Approche de la demande du point de vue qualitatif
Le cacao malgache est d’une qualité exceptionnelle. Cette supériorité de la qualité du cacao provient du procédé d’écabossage, de fermentation, de séchage et de stockage. L’écabossage s’effectue chez les propriétaires de plantations de cacaoyers. Elle consiste à ouvrir les cabosses et à extraire les graines de ca cao. Le fruit, dénommé cabosse, est fendu avec une machette. 90 à 100 fèves par 100 grammes qui permettent d’avoir du cacao de qualité supérieure.
La renommée mondiale du cacao malgache a été reconnue à travers gamme de chocolats noirs et au lait « cluizel » avait été élue meilleure chocolat lors du salon international du chocolat au Cacré du Louvre à Paris en 2004 et « Valhrona », est l’un des produits de luxe le plus prisé dans le monde. Par ailleurs, les fèves du cacao supérieur sont lavées dans un bassin avant le séchage. Il a peu dedifférences avec le cacao standard qui est issu de diverses préparations traditionnelles. C’est le produit d’un mélange de différentes qualités. Ce cacao est obtenu grâce à la ration de 100 fèves par 100 grammes.
Le cacao malgache est réputé pour son goût et son rôme,a d’une qualité très rare et très recherchée au niveau mondial. La variété crilol domine la plantation malgache de cacao et elle est également très recherchée. La valeur ducacao malgache est très élevée par rapport à celle des autres pays concurrents, elle est de 2.500 euros la tonnes et ce prix sur le marché mondial est indiscutable du fait de sa qualité.
Le président du groupe Millot a été l’un des représentants malgaches à la dernière réunion de classification de l’ICCO, à Londres en début de l’année. Des représentants des pays producteurs ainsi que des acheteurs siègent au sein de cette commission de classification. Il faut souligner que Madagascar n’est pas membre de l’ICCO, mais la grande île a été invitée en tant que pays producteur de l’un meilleurs cacaos au monde. D’ailleurs, le dossier malgache est classé comme facile à défendre, vu que notre capacité de production est relativement faible et les zones de plantation assez restreintes.
Clients cibles
Nos principales cibles sont les clients internationaux et nationaux, plus précisément, les entreprises nationales et les pays industriels à l’étranger entre autres, Allemagne, France, Pays-Bas, Royaume Unis, Belgique et Malaisie. Le produit que notre entreprise envisage d’offrir est destiné à tout le monde. Mais ce qui prime pour l’entreprise dans sa promotion, c’est de cibler une clientèle susceptible d’être attirée par les produits offerts.
Le ciblage les clients doit être bien étudié grâceàune bonne connaissance de l’environnement des concurrents c’est ce que nous allons voir maintenant la concurrence.
Offre
Le marketing de l’offre est l’étude de la concurrence pour déterminer sa part de marché et de la part restante. Le marketing de l’offre c’est l’analyse de tous les produits et services offerts sur le marché. Une analyse des produits qui risquent de nous empêcher de vendre notre produit.
Globalement, l’analyse de l’offre porte sur la détermination au niveau de la production et des ventes réalisées sur le produit.Et dans la mesure de la disponibilité des données, les caractéristiques du produit telles que la qualité, la durée de vie et la différenciation, le rendement de production ainsi que les principaux problèmes de la production et de la vente ne doivent pas non plus être exclus de cette analyse de l’offre. Le tableau ci après nous montre les pays producteurs de cacao.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : APERCU GENERALE DU PROJET
Section 1 : Etude du milieu d’implantation
Section 2 : Vie économique de la région
Section 3 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Marché des sociétés exportatrices dans la zone d’implantation
CHAPITRE III : LES ASPECTS MARKETING DU PROJET
Section 1 : Stratégie à adopter
Section 2 : Politique marketing à adopter
PARTIE II : ETUDES DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION DU PROJET
Section 1 : Processus de production de la société
Section 2 : Identification des moyens de production
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Quantité prévisionnel
Section 2 : Capacité de production envisagée
Section 3 : Processus de production et de commercialisation
CHAPITRE III : ETUDES ORGANISATIONNELLES
Section 1 : Qualification professionnelle
Section 2 : Motivation du personnel et organigramme
Section 3 : Organisation de travail
Section 4 : Chronogramme du projet
PARTIE III : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENT DU PROJET
Section 1 : Coûts des investissements
Section 2 : Fonds de roulement initial (FRI)
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Remboursement des dettes
CHAPITRE II : COMPTE DE GESTIONET ETATS FINANCIER PREVISIONNELS
Section 1 : Compte de gestion
Section 2 : Etats financier prévisionnels
Section 3 : Plan de trésorerie
Section 4 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique et sociale
Section 3 : Impact du projet
Section 4 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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