Coût du transport des hydrocarbures au sein de la sonatrach (DRGB)

Coût du transport des hydrocarbures au sein de la sonatrach (DRGB)

De 1990 à nos jours

L’exploit réalisé par l’OPEP en colonisant de nouvelles surfaces du marché ne revient pas à la question des prix. Le conflit entre l’Irak et l’Iran à la fin de 89, a abouti à une amélioration des prix : de 17 dollars par baril ($/b) en 89 à 22,3 $/b en 90. Mais l’invasion des forces militaires irakienne du territoire koweitien en 02 septembre 1990 et l’intervention d’une coalition internationale, composée de 26 nation a leurs tète les états unis, le 17 janvier 1991 pour libérer le Kuweit, a été la cause de la destruction de certaines de puits de pétrole a induit une baisse de la production de l’OPEP ; les prix chutèrent à 18,6 $/b en 1991. La chute des prix persiste, ils ont atteint 15,5 $/b en 1994, l’OPEP a réduit sa production pour que les prix atteignent les 20,3 $/b en 1996. L’OPEP a décidé en 1997, lors de la réunion de Jakarta, d’accentuer sa production pour atteindre un plafond de 27,5 mbj, en plus, la crise financière asiatique dans la même année, ont attribué à ce que les prix commencent leur chute libre pour arriver à 12,3 $/b en 1998 et 10 $ en 1999. Chapitre II Le secteur des hydrocarbures et ses moyens de transport en Algérie A la suite de l’accord conclus entre l’OPEP, Oman, la fédération de Russie, le Mexique et la Norvège dans le but de réduire communément leur production, le prix ont augmenté pour atteindre 27 $/b en 2000.

Les attentats du 11 septembre 2001 aux états unis ont causé une légère augmentation des prix qui s’installent aux environs de 22 $/b en 2002, a cause de la faible demande en kérosène et les perspectives d’une stagnation économique. L’occupation des forces américaines et de celles de ces alliés de territoire irakien en mars 2003 a permis au prix du pétrole de réaliser une hausse. En fait, en 2002, le prix du baril était de 22 $. Mais la guerre qui promet d’être longue et sanglante a été une justification légitime pour que les prix s’établissent à 31 $/b en 20035. Durant le premier semestre de 2005 le prix du pétrole ont dépassé la barre des 50 $/b et les spécialiste estiment la continuation de ce scénario jusqu’à la fin de l’année. Avec un prix moyen 115 $/b en 2013 le prix du pétrole boucle sa 5ème année en hausse après celle de 2011.

Bref historique des découvertes du pétrole en Algérie

Les premiers travaux d’exploration en Algérie remontent à la fin des années 1890 dans le bassin du Chélif au nord-ouest du pays où plusieurs puits peu profonds révélèrent les premiers indices intéressants d’hydrocarbures. Toute fois, ce n’est qu’en 1949 que le premier puits productif est foré grâce à l’entreprise CFP12, à 100 km du sud d’Algérie à oued quetrine13. C’est en 1952 que les premiers permis de recherche ont été accordés à la société SNREPAL et la CFP sur une surface totale de 240000 km2, cette surface évoluera très rapidement dans le temps ; 600000 km2 en 1964, 730000 km2 en 1965 et 1098000 en km2 en 1968. En 1953, les premiers indices apparaissent, à cette époque, l’oasis de Berriane est le théâtre d’une petite expérience riche en signification. Une équipe de prospecteur de la SNREPAL. A enregistré le résultat d’un premier forage d’essai à 2000 mettre de profondeur qui est le recueil du quelques cm3 de gaz. 12 CFP : compagnie française du pétrole. 13 KHELIF, Amor. « Dynamiques des marchées et valorisations des hydrocarbures ». édition Cread, Alger 2005. P 107, 108. Chapitre II Le secteur des hydrocarbures et ses moyens de transport en Algérie En 1954, les prospecteurs sahariens vont enregistrer leu premier vrais succès avec l’éruption surprise de Berga, situé à 125 km d’In Salah, pour les chercheur c’est la preuve attendue que le Sahara cache du l’or noir dans ses entrailles, les prospecteur découvrons encor une immense réserve de gaz naturel d’Hassi R’mel, proche de gassi-touil. En 1956, se fut le premier forage à In-Aminas qui commença à produire en 1958. A cette date le générale DE GAULE a accordé une aide morale et financière pour atteindre son but tracé.

En 1959, les premières tonnes du pétrole brut de Hassi Messaude arrivent par pipeline à Bejaia, l’Algérie entrait alors de plain-pied dans le concert des pays producteurs du pétrole, aussi n’est il pas exagéré de dire que novembre 1954 peut être considérés comme la date historique des bouleversements économiques que ce pays est appelé a connaître, pourtant il faudra encore prés de trois années de guerre pour que tous le pétrole brut de l’Algérie prenait la direction de France pour être transformé selon les intérêts de la politique économique française et les besoin de son industrie14. A la veille de l’indépendance, l’état français préférait se tourner vers ses colonies d’autant plus qu’il lui était facile d’en faire, par un acte juridique des départements ou régions faisons partie intégrante de son territoire, la veille de l’indépendance. C’est ainsi que sur les 43 sociétés pétrolières implantées au Sahara, 20 étaient plus au moins contrôlées directement par l’état française, grâce aux groupes constitués qui sont le bureau des recherche pétrolières et la régie autonome de pétrole. En 1994, c’est pour la première fois qu’il a été découvert plus d’hydrocarbure qu’il n’a été produit et commercialisé. Cette tendance devait se confirmer grâce à l’intensification de l’effort d’exploration, le plan 1996-2000 prévoit le forage de quelques puits dont la moitie en association avec des partenaires étrangers. Au cours de l’année 2002, 6 découvertes ont été réalisées et 29 puits ont été forés, dont 4 découvertes et 20 puits ont été réalisés et forés par Sonatrach seule. Ces chiffres laissent l’Algérie parmi les moins explorés du monde, avec une densité d’exploration de 7 puits/ 1000 km2 contre une moyenne mondiale de 95 puits/ 1000 km2. 14MEKIDECHE, Moustapha. « Le secteur des hydrocarbures en Algérie 1958-1962 : problématiques, enjeux et stratégies », OPU Alger, 1983, p 05.

En 2005, un amendement de loi a été réalisé, cet amendement renforce la position dominante de la Sonatrach dans la mesure où elle devait participer régulièrement à toutes les exploitations et de rechercher de gisement sur le sol Algérien avec une proportion pouvant aller jusqu’à 51% au lieu des 31%. A partir de l’instauration de ce choix, l’état Algérien voudrait avoir le contrôle de ses richesses naturelles, protéger ce secteur de la main des investisseurs étrangers et garantir l’avenir de générations futures. Les opportunités d’affaires dans se secteur touchent plusieurs activités comme la recherche, l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures, les équipements de forage fixes et mobiles ou encore la réalisation, la maintenance, ainsi que la répartition de canalisation de transport d’hydrocarbures. En 2007, plusieurs découvertes ont été réalisées. En mois de mars, 2 découvertes d’huile et de gaz à condensat dans le bassin de Berkin à la suit de deux forages (Bhiret Hamou et Hassi Touaiza) ; en mois d’avril, 4 nouvelles découvertes dans les bassins de Berkine et Illizi ; et un autre découverte de gaz en association a Timimoune ; en septembre, une découvertes dans le bassin d’oued Mya et une autre dans le bassin de Berkin. En 2012, une forte croissance dans le développement des forages. Le nombre des puits terminés est de 156 dont 87 par sonatrach en effort propre15.

L’activité transport par canalisation

L’activité transport par canalisation assure l’acheminement des hydrocarbures (pétrole brut, gaz naturel, GPL et condensat) et dispose d’un réseau de canalisation de prés de 18 512 Km. Le réseau transport par canalisation compte 20 oléoducs d’une longueur de 9 883 Km, avec une capacité de transport de 145 Millions Tonnes. Ainsi que 14 gazoducs d’une longueur totale de 8629 Km, avec une capacité de transport de 142 milliards de m3/an. Sonatrach dispose également de nombreux postes de chargement à quai de gaz et de pétrole au niveau de trois ports pétroliers de chargement d’hydrocarbures sur les villes côtières que sont Arzew, Bejaia et Skikda. Les 03 ports sont équipés de 5 bouées de chargement de pétrole en haute mer. Les centres de dispatching comptent parmi les installations névralgiques de l’Activité. Le Centre de Dispatching d’Hydrocarbures Liquides (CDHL), se trouve à Hassi Messaoud (Haoud El Hamra). Le Centre National de Dispatching Gaz (CNDG), se situe à Hassi R’mel. C’est le point où se fait la collecte et le dispatching du gaz à travers les gazoducs vers les clients nationaux (Sonelgaz, clients tiers et autoconsommations des unités de Sonatrach) et internationaux (livraison aux complexes de liquéfaction et des gazoducs transcontinentaux : PEDRO DURAN FARELL, ENRICO MATTEI et MEDGAZ). Sonatrach, à travers l’activité Transport par Canalisation, dispose de: 82 stations de pompage et de compression. 39 stations de pompage sont destinées au brut.

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Table des matières

Remerciement
Dédicace
Liste des abréviations
Liste des illustrations
Introduction générale
Chapitre I : les notions de base sur les opérations du transport à l’international
Introduction du chapitre I
Section 01 : Analyse du coût de transport
1. Définitions et caractéristiques d’un coût
2. Typologie des coûts
3. L’intérêt et limites de l’analyse d’un coût
4. Les éléments constitutifs du coût de transport
Section 02 : l’environnement du transport international
1. Les intervenants
2. Le rôle de l’incoterm
3. Le choix d’une solution-transport
Section 03: Les principaux moyens de transport internationaux
1. Le transport maritime
2. Le transport aérien
3. Le transport terrestre
Conclusion du chapitre I
Chapitre II : Le secteur des hydrocarbures et ses moyens de transport en Algérie
Introduction du chapitre II
Section 01 : le marché mondial des hydrocarbures
1. Histoire des hydrocarbures dans l’économie mondiale
2. Les ressources énergétiques mondiales
3. Le commerce mondial des hydrocarbures
Section 02 : le secteur des hydrocarbures en Algérie
1. Histoire des hydrocarbures en Algérie
2. Secteur des hydrocarbures algérien : définition et importance
3. Le développement du secteur des hydrocarbures
4. La valeur des exportations algérienne en hydrocarbures
Section 03 : le transport des hydrocarbures en Algérie
1. Localisation des gisements
2. Les bacs de stockage
3. Le réseau interne de canalisations
4. Le transport maritime des hydrocarbures en Algérie
Conclusion du chapitre II
Chapitre 3 : Coût du transport des hydrocarbures au sein de la sonatrach (DRGB)
Introduction du chapitre III
Section 01 : présentation de l’organisme d’accueil
1. Historique et missions de la SONATRACH
2. Les activités de la SONATRACH
3. Présentation de la Région Transport Centre (RTC)
Section 02 : le calcul de coût du transport
1. Fiche technique des ouvrages de transport par canalisation
2. La quantité transportée des hydrocarbures pendant l’année 2013
3. Le coût de transport du pétrole (brut, condensât) et gaz naturel
Section 03 : la démarche d’exportation des hydrocarbures au sein de DRGB
1. Le moyen de transport des hydrocarbures vers l’international
2. La commercialisation et la destination des hydrocarbures de la DRGB
3. Le processus du transport des hydrocarbures au sein de DRGB vers l’international
4. Chargement des pétroliers
5. Les différents documents établis par la DRGB
6. Le coût du transport a l’international
Conclusion du chapitre III
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
Table des matières

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