COURS DE MECANIQUE EN CLASSE DE SECONDE DANS LA PLATEFORME MOODLE

CONTEXTE SCOLAIRE GENERAL

                  Dans le souci légitime que l’enseignement contribue à élever le niveau global de la population, des efforts considérables sont déployés pour amener le maximum d’une classe d’âge jusqu’au baccalauréat. Aussi les lycées accueillent maintenant un nombre plus important d’élèves avec une hétérogénéité, les enseignants sont obligés d’en tenir compte en proposant à leurs élèves des situations d’enseignement. L’évolution technique de ces dernières années fait que les nouvelles technologies pour l’enseignement apparaissent souvent comme une solution pour le « respect des différences », notamment avec l’avènement du multimédia. Le nouveau contrat pour l’école mentionne par exemple la nécessité de mettre en place « la salle multimédia» dans chaque établissement pour offrir à tous les élèves, éventuellement à distance, l’ensemble des options d’enseignement disponibles. Pour MADAGASCAR, les moyens pour le développement de l’usage des Nouvelles Technologies pour l’Education (N.T.E) dans le système éducatif n’ont d’ailleurs jamais été aussi importants, tant au niveau matériel qu’au niveau mis en place pour les enseignants.

MEMOIRE, RESEAU ASSOCIATIF ET APPRENTISSAGE

                Nous nous intéressons ici à la mémorisation de connaissances déclaratives, par opposition aux connaissances procédurales, analogiques ou sensori-motrices. Les connaissances déclaratives concernent « les propositions, dont la structure est comparable à celle du langage naturel sans s’y identifier et les images dont la structure est comparable aux représentations issues de la perception » (WEIL- BARAIS [1993]). Les psychologues distinguent à leur propos deux types de mémoire, l’une assurant un stockage à court terme (par exemple mémoriser un numéro de téléphone le temps de le composer) et l’autre un stockage à long terme (retrouver ce même numéro de téléphone au moment opportun). Pour ce qui concerne le stockage à court terme, « l’information est stockée provisoirement dans une mémoire sensorielle avant d’être identifiée et encodée ; le résultat de cette opération est transféré en mémoire de travail où il peut éventuellement faire l’objet d’une répétition mentale, qui lui assure une meilleure conservation » (RICHARD [1995]). Pour ce qui concerne la mémoire à long terme, LEVY (1993) suppose que l’information « est enregistrée dans un seul et immense réseau associatif. Les éléments du réseau différeraient seulement dans leur contenu informationnel et dans la force et le nombre des associations qui les relient ». WEIL-BARAIS (1993) précise le modèle correspondant : « la mémoire est constituée d’un ensemble de processeurs élementaires, interconnectés et en fonctionnant en parallèle. Ces unités sont reliées les unes aux autres par des connexions dont l’intensite est modifiable par apprentissage. La réponse de chaque unité à un moment donné est fonction de son etat et de l’activation qu’elle reçoit par ses connexions des unités qui lui sont reliées. Les représentations sont donc des patterns d’activation du réseau. Le traitement résulte de l’évolution de la configuration des activations dans le temps en fonction des stimulis présentes et des réponses produites. La connaissance se trouve stockée dans les connexions qui relient les unités entre elles. » Dans ce modèle, « les représentations de l’environnement ne sont pas stockées à un endroit précis d’une mémoire mais elles sont au contraire distribuées sur toute la structure du système et activées avec celui-ci » (HOUNDE ET WINNYKAMEN [1992]). Lorsque nous souhaitons retenir une information nouvelle, nous construisons une représentation de cette information grâce à une activité d’encodage. Au moment où cette représentation est construite, nous pouvons la retrouver immédiatement : Elle est dans un état d’activation intense au sein du système cognitif, dans notre zone d’attention ou très proche de celle-ci. Mais l’ensemble de notre réseau cognitif ne peut être activé en même temps. La mémoire de travail, les processus de contrôle qui mobilisent l’attention consciente sont limités. Lorsque la représentation a été réalisée depuis très longtemps, l’activation devra se propager des éléments présents à notre attention vers les éléments à rechercher. Bien sûr, pour cela, la représentation à rechercher doit avoir « survécu » dans le réseau, et il doit exister au moins un chemin d’associations possibles menant à la représentation. Selon les travaux d’ANDERSON, BADDELY, STILLINGS analysés par LEVY (1993), une des meilleures façons de mémoriser une information est d’y ajouter, d’y associer des items, des images déjà acquis ou formés précédemment. C’est cette stratégie qui est appelée « élaboration ». Selon eux, l’adjonction à l’information cible d’éléments déjà connus et la mise en relation qui est faite à cette occasion, constituent de manière indissociable une façon de comprendre et de mémoriser : quand nous lisons un article, pour l’appréhender et en retenir l’essentiel, nous mettons en relation les informations lues avec des réflexions personnelles, ou avec des éléments extérieurs à l’article. C’est la même idée que soutient PAPERT [1994] lorsqu’il écrit que « la part volontaire de l’apprentissage consiste à créer des connexions entre des entités mentales préexistantes ». L’efficacité de l’élaboration vient probablement du fait qu’elle permet « d’attacher l’information cible au reste du réseau par un grand nombre de liens » (LEVY [1993]). Ces liens constitueront autant de chemins associatifs possibles lorsque l’on cherchera à retrouver l’information. L’élaboration est de fait une stratégie qui permet donc de construire des chemins d’accès à la représentation à retenir dans le réseau associatif de la mémoire à long terme. On peut citer différents facteurs influençant l’élaboration: La complexité et le nombre d’associations (on retient d’autant mieux une information qu’elle est l’objet d’associations nombreuses et complexes). Les liens avec des schémas (les schémas sont des informations stabilisées par une longue expérience. On retient d’autant mieux une information qu’elle est reliée à un domaine de connaissance, à une situation qui nous est familière. La représentation de cette nouvelle information bénéficie alors du réseau de chemins associatifs menant au schéma, fréquemment utilisés et facilement activables). La nature des liens (un type « cause » ou « effet » favorisent plus la rétention que des liens de nature plus lâche n’impliquant aucune causalité). L’intensité des liens, le niveau de traitement (une information qui pour être trouvée ou interprétée a fait l’objet d’un traitement personnel important est mieux retenue). L’implication émotionnelle (une information impliquant émotionnellement, le sujet « information personnelle par exemple » est mieux retenue). La stratégie d’élaboration peut présenter deux inconvénients, dus au fonctionnement même de la mémoire humaine qui est loin de posséder les capacités d’un appareil idéal d’enregistrement et de restitution de l’information. Elle peut entraîner une confusion possible entre le message original et les élaborations associées. Il est aussi fréquent de voir transformer une information, un fait pour que celui-ci cadre avec un « schéma » préétabli, notamment quand on utilise un de ces schémas pour interpréter ce fait ou cette information.

L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

                  Le Forum Mondial sur l’Éducation qui s’est tenu à DAKAR en l’an 2000 s’est accordé pour définir l’enseignement de base comme couvrant à la fois l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. Dans la situation actuelle de Madagascar, l’enseignement primaire reste la priorité parce que la performance du système éducatif est particulièrement faible à ce niveau d’études. Les taux de survie sont peu élevés, principalement parmi les enfants issus des familles pauvres ; les redoublements sont bien trop fréquents et les niveaux d’apprentissage restent encore faibles. Beaucoup de ces problèmes trouvent une explication dans une gestion peu cohérente du processus d’allocation des enseignants aux écoles, une mauvaise organisation du temps, et une gestion peu efficace du processus pédagogique dans les écoles et dans les classes.
Des taux de rétention faibles : Sur ce point, le graphique ci-dessous illustre bien la situation. Alors que le taux d’accès en première année du primaire se situe à un niveau relativement élevé (81%), seulement 33% des entrants en classe de 11ème parviennent à la fin du cycle, si bien que 27% des enfants d’une classe d’âge accomplissent les cinq années d’études que dure l’enseignement primaire. Ceci est évidemment très dommageable, car on estime qu’au moins quatre années d’un enseignement de qualité sont indispensables pour acquérir de façon durable les notions de lecture, d’écriture et de calcul qui permettront aux individus, une fois adultes, d’augmenter leur productivité économique et leur chances d’échapper à la pauvreté.

E-LEARNING (www.360learning.com)

                Avant de tenter de donner une définition de l’e-learning, commençons par mentionner que l’elearning est un terme anglais que l’on pourrait traduire littéralement par « apprentissage (LEARNING) électronique (e, abréviation de ELECTRONIC) ». L’e-learning est donc un mode de formation à distance utilisant des ressources pédagogiques électroniques qui, même si l’on peut faire remonter ses origines au début des années 1960, a réellement fait son apparition à partir du milieu des années 1990. L’e-learning se définit plus précisément comme un mode d’enseignement à distance, mettant les nouvelles technologies au service de la formation des apprenants. C’est pourquoi la définition de l’e-learning proposée par la Commission Européenne est la suivante : « L’e-learning est l’utilisation des nouvelles technologies multimédia et de l’Internet pour améliorer la qualité de l’apprentissage en facilitant l’accès à des ressources et des services, ainsi que les échanges et la collaboration à distance ».

PLATE FORME D’APPRENTISSAGE EN LIGNE (www.e-learning.org )

                 Une plate-forme d’apprentissage en ligne, appelée parfois L.M.S (Learning Management System). Un learning management system (LMS) ou learning support system (LSS) est un système logiciel web développé pour accompagner toute personne impliquée dans un processus d’apprentissage dans sa gestion de parcours pédagogiques. Les services offerts incluent généralement un contrôle d’accès, des outils de communication (synchrones et/ou asynchrones) et l’administration des groupes d’utilisateurs.
Le LMS : facilite le pilotage des ressources de l’organisme de formation (gestion des formateurs, des moyens logistiques et techniques) gère la communauté d’apprenants permet la gestion administrative des documents associés à la formation (attestation de formation par exemple) En français, on trouve les appellations : plate-forme d’apprentissage en ligne, Système de gestion de l’apprentissage, centre de formation virtuel, plate-forme e-learning (FOAD). La notion de formation ouverte et/ou à distance (FOAD), (ODL – Open Distance Learning pour les anglophones) désigne les processus de formation initiale ou continue, individuels ou collectifs se faisant à distance. La notion de distance évoque l’éloignement géographique entre les participants à la formation : formateurs et apprenants. La formation est accessible où que l’on se trouve, en présence des autres participants ou pas. Le terme « ouvert » peut recouvrir plusieurs sens. Tout d’abord, une formation « ouverte » se caractérise par sa flexibilité. L’apprenant peut gérer, et ce de manière tout à fait autonome, le temps consacré à son apprentissage et peut choisir d’entrer ou de sortir librement d’un dispositif : il est considéré dans sa dimension individuelle (sa disponibilité, son mode de vie, ses contraintes professionnelles et familiales, sa localisation géographique, etc.). En outre, une formation est « ouverte » dans la mesure où elle est facilement accessible matériellement. De plus, le système informatique mis en place du côté serveur est appelé CMS (content management system) ou un ENT (espace numérique de travail). Un système de gestion de contenu ou SGC (Content Management System en anglais) est une famille de logiciels destinés à la conception et à la mise à jour dynamique de sites Web ou d’applications multimédia. Ils partagent les fonctionnalités suivantes :
 ils permettent à plusieurs individus de travailler sur un même document ;
 ils fournissent une chaîne de publication (workflow) offrant par exemple la possibilité de mettre en ligne le contenu des documents ;
 ils permettent de séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu ;
 ils permettent de structurer le contenu (utilisation de FAQ, de documents, de blogs, de forums de discussion, etc.) ;
 ils permettent de hiérarchiser les utilisateurs et de leur attribuer des rôles et des permissions (utilisateur anonyme, administrateur, contributeur, etc.).
La plupart de ces systèmes présentent également des générateurs internes de tests d’évaluation que l’on retrouve sous forme de QCM, vrai/faux, texte à trous, appariements. Ces activités sont soit soumises à validation par l’enseignant soit proposées comme activités de régulation en auto-évaluation.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : MECANISME DE L’ENSEIGNEMENT ET SES ASPECTS
1. PROBLEMATIQUE
1.1. CONTEXTE SCOLAIRE GENERAL
1.2. CONTEXTE PEDAGOGIQUE EN SCIENCES PHYSIQUES
1.3. ORIENTATIONS DE TRAVAIL
2. CONTEXTE THEORIQUE RELATIF AUX APPRENTISSAGES
2.1. APPRENDRE, UN ACTE COMPLEXE
2.2. MEMOIRE, RESEAU ASSOCIATIF ET APPRENTISSAGE
2.3. APPRENTISSAGE ET TRANSFORMATION DES CONCEPTIONS DES APPRENANTS
3. LE SYSTEME EDUCATIF MALGACHE
3.1. L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
3.2. L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
CHAPITRE II : APPRENDRE AVEC LES N.T.I.C ET METHODOLOGIE GENERALE
1. MODE D’UTILISATION DE L’ORDINATEUR
1.1. L’ORDINATEUR TUTEUR
1.2. L’ORDINATEUR PARTENAIRE
1.3. L’ORDINATEUR INSTRUMENT DE TRAVAIL INTELLECTUEL
2. LES N.T.I.C
3. E-LEARNING
3.1. UNIVERSITE NUMERIQUE
3.2. LA BIBLIOTHEQUE VIRTUELLE
3.3. TYPE DES BIBLIOTHEQUES NUMERIQUE
4. LA TELE-ENSEIGNEMENT
5. LES LOGICIELS EDUCATIFS
5.1. LE DIDACTICIEL
5.2. APPRENTISSAGE EN LIGNE
5.3. PLATEFORME D’APPRENTISSAGE EN LIGNE
6. ESPACE NUMERIQUE DU TRAVAIL
6.1. DEFINITIONS
6.2. AVANTAGE DE L’UTILISATION DE L’E.N.T
6.3. INFRASTRUCTURE INFORMATIQUE DE L’E.N.T
6.4. MOYENS A METTRE EN ŒUVRE DE L’E.N.T
6.5. FONCTIONS ET USAGES DE L’E.N.T
7. REFLEXION SUR LA T.I.C POUR L’ENSEIGNEMENT
7.1. OBSTACLES
A-FACTEURS EXTERNES
B-FACTEURS INTERNES
7.2. DEFIS ET VIRTUALISATION DE L’ENSEIGNEMENT
8. TRAVAIL COLLABORATIF ET USAGES PEDAGOGIQUES DES OUTILS ELECTRONIQUES DE COMMUNICATION
8.1. LES OUTILS ELECTRONIQUES DE COMMUNICATION
8.1.1. WIKI
8.1.2. FORUM
8.1.3. AGREGATEUR OU FIL DE NOUVEL RSS
8.1.4. BLOGUE
8.1.5. LA TELEPHONIE
8.1.6. LE PODCASTING OU BALADODIFFUSION
8.1.7. MESSAGERIE INSTANTANEE
8.1.8. GROUPE ELECTRONIQUE DE DISCUTION OU LISTE DE DIFFUSION
8.2. LE TRAVAIL COLLABORATIF
9. METHODOLOGIE GENERALE
9.1. METHOLOGIE UTILISEE POUR LA CONCEPTION DU PRODUIT
9.2. METHODOLOGIE ADOPTEE POUR EVALUER L’UTILISATION DE NOTRE PLATEFORME PAR LES ELEVES
CHAPITRE III : ASPECTS THEORIQUES, CONCEPTION ET ASPECTS DESCRIPTIFS DE LA PLATEFORME
I. ASPECTS THEORIQUES
1. CADRE INSTITUTIONNEL
2. ASPECTS DIDACTIQUES
3. LES ACTIVITES DE SIMULATION
4. HYPERMEDIAS
II. CONCEPTION ET ASPECTS DESCRIPTIFS DE LA PLATEFORME
1. MECANIME DE LA PLATEFORME D’APPRENTISSAGE
1.1. CONCEPTION
1.2. OBJECTIFS DE LA PLATEFORME D’APPRENTISSAGE
1.3. SPECIFICATIONS FONCTIONNELLES
1.4. FONCTIONNEMENT
1.5. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
1.6. LA BASE DE DONNEES DISTRIBUEE
2. MOODLE
2.1. PRESENTATION GENERALE DE MOODLE
2.2. INSTALLATION DE MOODLE
2.3. CONFIGURATION REQUISE POUR MOODLE
3. UTILISATION ET EXPLOITATION DIDACTIQUE DE LA PLATEFORME
3.1. MODE D’UTILISATION DE LA PLATEFORME
3.2. EXPLOITATION DIDACTIQUE DE LA PLATEFORME
4. TEST DE LA VERSION DE NOTRE PLATEFORME
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXE

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