Contrôle interne d’une entreprise

Données collectées au sein de la CEM

                  Dans une entreprise, quelle que soit sa structure organisationnelle, il s’agit des données primaires et secondaires, des matériels et des documents utilisés. Pour le réaliser, nous allons voir tout d’abord les données primaires au sein de la Caisse d’Epargne de Madagascar.
Données primaires Pour réaliser ce mémoire, une enquête doit être effectuée au sein de la CEM, c’est la plus ancienne Institution Financière qui pratique le volet épargne orientée à toute catégorie de la population de la capitale. Dans ce cas, il est nécessaire de remettre aux responsables une fiche d’enquête afin d’obtenir des données primaires. Ces données sont les réponses au questionnaire concernant le contrôle interne au sein de la CEM. Pour cela, les réponses des questions à poser nous permettent de connaître l’existence d’un Département du contrôle interne au sein de cette institution. Ce Département est rattaché directement à la Direction Générale de la CEM. Il analyse et évalue les risques et les fraudes sur les opérations à chaque poste de travail, notamment financier. En plus de cela, en tant qu’entreprise, la CEM a déjà des documents fiscaux comme la carte d’immatriculation fiscale ou CIF (renouvelée chaque année), la carte statistique (établie une fois sauf en cas changement d’activités), le numéro d’immatriculation fiscale ou NIF (même cas que pour la carte statistique). Ces documents sont obligatoires pour une entreprise avant de commencer une exploitation quelconque dans la Grande île.
Données secondaires Des recherches documentaires ont été effectuées. Ces documents se trouvent soit en interne et en externe de l’entreprise. Il s’agit des rapports et des mémoires ayant une affiliation avec la recherche et des archives au sein de la CEM).,Cette technique est la plus importante, la plus difficile tout au long d’un processus qui a pour but d’embellir le travail en respectant toutes les règles procédurales qui peuvent servir de guide pour ceux qui en auront besoin. Pour cela, il faut analyser et traiter les documents sur le contrôle interne afin de connaître leurs composantes, leurs caractéristiques et leurs principes fondamentaux et de mener des enquêtes à chaque poste de travail au sein de la CEM, notamment au service financier ; entretenir directs avec les responsables auprès de l’entreprise, surtout à la Direction financière en tant que base des opérations (versement et remboursement). En plus de cela, il est nécessaire aussi de consulter les documents relatifs à la théorie générale sur le contrôle interne.

Appréciation au niveau de la mission

               Au sein de la CEM, les responsables de chaque fonction, département, service possèdent des objectifs fixés par sa hiérarchie. Ils doivent déterminer leurs propres politiques afin de pouvoir atteindre ces objectifs. A travers ces politiques, les responsables pourront en déduire la mission, l’évaluation et l’estimation des risques tout en précisant clairement. Ils doivent décrire les étapes et les actions qu’ils comptent entreprendre pour chaque politique qu’ils ont défini et la finalité de chacune d’elles. Le tableau qui suit présente les résultats d’enquête sur la mission effectuée par le contrôle interne de la CEM. D’après ce tableau, 90 % des personnes enquêtés apprécient la mission du contrôle interne au sein de la Caisse d’Epargne de Madagascar et disent que cette mission est très fiable pour la CEM. Au cours de la mission du contrôle interne, il utilise les moyens dont le responsable a à sa disposition, ainsi que l’ensemble des moyens techniques, humains et matériels, qu’il sera en mesure de se les procurer. En plus, au cours de cette mission, le contrôleur interne protège le patrimoine ou sécurité des actifs. Il assure aussi la fiabilité et intégrité des informations ou qualité des informations et le respect des lois, règlements et contrats ou respect des directives, l’efficacité et efficience des opérations ou optimisation des ressources. C’est pour cette raison que la plupart des personnes interrogées apprécie beaucoup de la mission du contrôle interne au sein de la CEM. Par contre, il n’y a pas de personne disant le contraire. Ce graphique présente l’appréciation du personnel sur la mission du contrôle interne au sein de la Caisse d’Epargne de Madagascar. Pour cela, la plupart du personnel apprécie beaucoup de la mission du contrôle interne sur leurs activités. Si tels sont les résultats concernant l’appréciation du personnel de la CEM de la mission du contrôleur interne, voyons maintenant les résultats d’enquête sur l’évaluation des risques opérationnels au sein de cette entreprise.

Estimation des risques de gestion financière

                Une norme d’évaluation des risques d’une institution financière traite seulement du premier point. Pour évaluer le diagnostic financier de la CEM, il est nécessaire de prendre en compte les risques de gestion financière, notamment des actifs et passifs, en intégrant les risques opérationnels comme la fraude et l’inefficacité. Dans ce cas, l’efficience reste l’un des plus importants défis. Elle traduit la capacité de l’organisation à minimiser les coûts marginaux d’exploitation/production, et dépend subséquemment de la maîtrise des coûts et du seuil de rentabilité. La CEM est très peu efficiente à cause d’un gaspillage des ressources et fournissent irrésistiblement des services et des produits peu performants aux clients.Ce tableau montre que 80 % des personnes enquêtées confirment que l’évaluation périodique des risques de gestion financière permet à la CEM d’obtenir des résultats fiables sur la gestion financière. Pour elles , cette évaluation suppose la vérification permanente de la qualité de l’information fournie au système d’information, un mécanisme de contrôle garantissant un traitement correct de l’information entrant dans ce système, et un dispositif assurant la production périodique de rapports utiles, ou de base de données pertinentes pour les rapports d’activités de la CEM. 20 % prévoient qu’elle permet à la CEM une viabilité financière et aussi un développement institutionnel. C’est donc, l’intégrité de son système d’information y compris le système de gestion comptable et le dispositif de gestion du portefeuille. La figure qui suit présente l’appréciation sur l’évaluation des risques de gestion financière au sein de la Caisse d’Epargne de Madagascar. Cette figure présente les résultats sur l’appréciation de l’évaluation des risques de gestion financière au sein de la CEM. Pour cela, la plupart du personnel de cette entreprise apprécie beaucoup la fiabilité du contrôle interne sur l’évaluation des risques de gestion financière.

Analyse de résultats obtenus sur le contrôle interne au sein de la CEM

                 Le contrôle interne dans sa conception moderne a un rôle important à jouer, bien au-delà de la simple vérification de la conformité, lorsque des sujets complexes et parfois diffus tels que le développement durable sont en jeu. Les opérationnels ont souvent privilégié un résultat tangible et rapide, acceptant parfois une prise de risque qui n’est pas toujours explicitée.
Au niveau du personnel D’après les résultats obtenus dans la deuxième partie, 90 % des personnes interrogées ont apprécié et disent que le contrôle interne a été très utilisé au sein de la CEM. Cela signifie que les personnes enquêtées ont déjà travaillé en relation directe avec le Département du contrôle interne. A ce sujet, 20 % ont prévu qu’il est assez utilisé au sein de la CEM. Cela veut dire que l’ensemble du personnel de la CEM sont unanimes sur l’appréciation du contrôle interne. Dans ce cas, l’objectif poursuivi dans ce point est de se rendre compte des personnes qui sont chargées d’exécuter et de superviser les mesures du contrôle interne au sein de la CEM. De par sa politique de décentralisation de la CEM actuellement, les gestionnaires ont responsabilisé leurs agents aux différents services suivant les activités organisées. Ainsi, elle est dirigée par un chef d’agence à chaque chef lieu des régions et fait un rapport à la Direction Générale en tant que contrôleur interne et est rattaché directement à cette Direction qui prend des décisions utiles en cas de nécessité.
Au niveau de la qualité et de la formation du personnel Au cours des enquêtes effectuées au sein de la CEM, la personne enquêtée a déclaré que les informations obtenues et la qualité de la personne sont satisfaisantes à 95 %. 05 % seulement ont affirmé qu’ elles sont de moyenne qualité. Cela explique donc que l’ensemble du personnel a apprécié avec satisfaction les informations obtenues et la qualité du personnel au sein de la CEM. Le principe adopté par le contrôle interne est alors pertinent, autrement dit adapté à son objet et à son utilisation. S’agissant de la formation, la CEM étant membre du Réseau des acteurs des Micro finances, elle envoie ses agents en formation suivant les besoins du moment. Ce réseau lui permet en outre, de partager certaines informations (comme une centrale des risques) sur une certaine catégorie de clientèle du secteur. Ainsi, la politique envisagée par la Direction générale de la CEM, en matière de formation de son personnel d’une part et du partage d’informations restent des mesures réelles de contrôle préventif des risques éventuels auxquels le personnel est exposé au cours de la formation en micro finance. Notons aussi qu’il s’agit de l’une des forces de la CEM, car tout système de contrôle interne efficace repose aussi sur la qualité de son personnel.
Au niveau des mécanismes de l’épargne Dans ce cas, les mécanismes de l’épargne jouent un rôle très important au cours du contrôle effectué par le contrôleur interne, non seulement sur le plan financier mais aussi sur le plan social et commercial de la CEM. D’après les résultats obtenus, 80 % des personnes interrogées au sein de la CEM n’ont pas apprécié les mécanismes de contrôle interne. Cela signifie qu’ils sont très longs entraînent l’insatisfaction du personnel. Ils débutent à l’ouverture d’un compte où chaque client se voit attribuer une fiche et un carnet (livret) d’épargne au service de VISA comprenant respectivement un numéro de compte, l’identité complète du client et une photo. Ensuite, toutes les pièces sont vérifiées à la comptabilité et une clôture est faite aussitôt à la trésorerie. Les organisations qui offrent les services d’épargne volontaire sont particulièrement vulnérables à la fraude. Ceci est partiellement dû au volume élevé des transactions et aussi à cause des montants et des fréquences imprévisibles. Avec les remboursements des crédits, l’organisation connaît combien et quand sont attendus. Si les montants ou dates sont différents de ceux attendus, la Caisse peut faire une investigation. Les épargnes n’ont pas le même signal d’avertissement. Comme il a été signalé précédemment, la CEM collecte l’épargne publique auprès de ses clients (membres), lesquels sont ensuite recyclés en crédit suivant un coefficient dit d’engagement, d’une part et une partie au retrait éventuel sur épargne des clients. Pour bien s’assurer de l’effectivité de toutes les opérations effectuées sur tout mouvement de Dépôt ou de retrait sur épargne, un dispositif de contrôle interne a été mis sur pied et illustré par la procédure suivante A l’ouverture d’un compte, chaque client se voit attribuer une fiche et un carnet (livret) d’épargne au service de VISA reprenant respectivement un numéro de compte, l’identité complète du client et une photo. La fiche d’épargne gardée par la CEM est signée par le client et le livret d’épargne à la disposition du client est signé à la Direction. Les rubriques pouvant enregistrer toute opération sont les mêmes sur la fiche d’épargne que dans le livret. Pour toute opération de dépôt sur épargne, la CEM a engagé une caissière et une autre pour tout retrait au compte. Chacune d’elle tient respectivement : un bordereau et un journal des mouvements effectués. Au dépôt comme au retrait, toute opération doit être reprise sur la fiche d’épargne, le livret d’épargne et dans le journal des mouvements. Le client reçoit en sus de son livret d’épargne un bordereau de dépôt et/ou de retrait contresigné par le client et la caissière et enfin à la clôture, toutes les pièces sont vérifiées à la comptabilité et une clôture est faite aussitôt à la trésorerie. En se référant aux principes fondamentaux du contrôle interne vus précédemment, s’agissant des mécanismes d’encaissement et décaissement, la CEM en étude ne s’écarte pas de la logique théorique, ce qui amène à apprécier positivement son dispositif et dire qu’il inspire confiance et minimise les risques éventuels en matière de collecte de l’épargne publique.

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Table des matières

AVANT PROPOS
REMERCIMENT
LISTES DES TABLEAUX
LISTES DES FIGURES
LISTES DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIL ET METHODES
CHAPITRE I : METHODOLOGIE
1 .1 – Matériel
1 .1 .1 – Données collectées au sein de la CEM
1 .1 .2 – Matériel utilisée lors de la recherche
1.1.3 –Types de documents utilisées
1 .2 – Méthodologie de la recherche
1.2 .1- Méthode de collecte de données mise en œuvre
1 .2.2- Traitement des données obtenues
1.2.3- Approche et outils théoriques portant sur le contrôle interne
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CEM
2 .1 – Coordonnées de la CEM
2 .2- Mission de la CEM
2.3- Objectifs de l’entreprise
2 .4- Activités
2 .5- Ressources
2 .5.1- Ressources humaines
2.5 .2- Ressources matérielles
2 .5.3- Ressources financières
2.6- Structures Organisationnelle de la CEM
2 .6.1- Organigramme
2 .6.2- Description des taches a chaque poste de Direction
2 .7- Limites de l’étude
2.8- chronogrammes des activités menées
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE I – RESULTATS D’ENQUETE DU CONTROLE INTERNE AU SEIN DE LA CEM
1.1-Appréciation au niveau du personnel
1.2- Appréciation au niveau de la quantité et formation du personnel
1.3- Appréciation au niveau des mécanismes de l’épargne
CHAPITRE II : RESULTATS D’ENQUETE SUR LE CONTROLE INTERNE EN TANT QU’OUTIL D’EVALUATION ET DE GESTION
2.1- Appréciation au niveau de la mission
2.2- Evaluation des risques opérationnels
2.3- Estimation des risques de gestion financière
PARTIE III- DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I – DISCUSSIONS DES RESULTATS OBTENUS
1.1- Analyse de résultats obtenus sur contrôle interne au sein de la CEM
1.1.1- Au niveau du personnel
Au niveau de la qualité et formation du personnel
1.1.2- Au niveau des mécanismes de l’épargne
1.2- Analyse du contrôle interne en tant qu’un outil d’évaluation et de gestion
1.2.1- Discussion sur la mission sociale et commerciale
1.2.2- Critique des risques opérationnels
1.2.3- Etude des risques de gestion financière
CHAPITRE II- RECOMMANDATIONS
2.1- Mise en œuvre d’un système d’évaluation efficace du contrôle interne
2.1.1- Une meilleure compréhension du concept du contrôle interne
2.1.2- Connaissance des caractéristiques du contrôle interne
2.1.3- Prise en compte des composants du contrôle interne
2.2- Mise en place des outils d’analyse et d’évaluation performante du contrôle interne
2.2.1- Procédure d’autorisation et d’approbation
2.2.2- Séparation des tâches
2.2.3- Contrôle de l’accès aux ressources et aux documents
2.2.4- Vérifications
2.2.5- Réconciliations
2.2.6- Analyse de performance opérationnelle
2.2.7- Analyse des opérations des processus et des activités
2.2.8- Supervision
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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