Controle interne dans le processus de realisation des projets de madagascar national parks

A nos heures, on parle du réchauffement de la planète, de la fonte de la calotte glacière, de la montée inquiétante du niveau des eaux. On entend parler de tremblements de terre dévastateur par ci, d’inondations meurtrières par là, bref, la nature fait ses caprices et le sujet concernant la protection de notre planète est tout à fait d’actualité. La protection de l’environnement devient alors un sujet de préoccupation international et les super puissances sont leaders dans la sensibilisation et la recherche pour ralentir le processus de détérioration en proposant des alternatives telles les nouvelles sources d’énergie, les mesures drastiques des normes anti-pollution, l’utilisation de matériaux « écologiques », organisations de conférences pour trouver de meilleures solutions, que de déploiements de force pour la préservation et la protection de l’environnement. Chaque pays, à sa manière, se donne les moyens pour contribuer à ce projet d’envergure planétaire selon les ressources dont il dispose et Madagascar ne fait pas exception. Disposant d’un patrimoine naturel riche, diversifié et unique, Madagascar est fortement impliqué dans la protection de l’environnement et s’y applique par le biais de projets abondant dans ce sens.

Les agences d’exécution telles MADAGASCAR NATIONAL PARKS jouent un rôle capital dans la protection de l’environnement puisqu’elle rend effective cette protection par la mission qu’elle s’est fixée. Bien sur, l’atteinte de l’objectif final ne peut se faire que par l’atteinte de sous objectifs et la bonne gestion est la première de ces sous objectifs. Et qui dit bonne gestion dit bon fonctionnement dans les rouages internes. C’est alors que « Le contrôle interne dans le processus de réalisation des projets de MADAGASCAR NATIONAL PARKS », qui a été choisi comme thème, prend toute son importance. En effet, le contrôle interne dans une organisation a capté plus d’attention que par le passé car il est devenu influent du succès et de la pérennisation de celle-ci. Et c’est la raison principale du choix du thème : l’importance de la place du contrôle interne dans une organisation, sa contribution plus que considérable dans l’atteinte des objectifs de l’entité ; le fait que le contrôle interne est un sujet qui, sur le plan international, est devenu un des éléments clés de l’efficacité et de l’efficience dans la réalisation des activités, est relativement nouveau dans notre pays ; et aussi que beaucoup ne comprennent pas son sens, ses objets et son importance par rapport au bon fonctionnement d’une organisation. Le système de contrôle interne de MADAGASCAR NATIONAL PARKS permet- il d’atteindre un niveau d’efficacité et d’efficience satisfaisant pour l’organisation ? Le traitement de ce thème visera donc de manière explicite à contribuer à une amélioration du système de contrôle interne de MADAGASCAR NATIONAL PARKS et de manière implicite à transmettre des informations sur le contrôle interne et à inculquer aux gestionnaires l’importance du contrôle interne dans la vie de toute entreprise. Pour voir plus grand sans être prétentieux, le message à passer à travers cet ouvrage s’adresse à un public plus large que celui des gestionnaires. A reprendre l’expression d’Einstein qui dit que tout est relatif, le contrôle interne ne se limite pas au domaine de la gestion. Tout bon fonctionnement de n’importe quel outil, machine, et même la santé d’un être humain dépendra de l’état de ses rouages internes. Tout état de fonctionnement et atteinte d’objectifs peut donc être relatif à un système de contrôle interne.

Informations sur MADAGASCAR NATIONAL PARKS

Cette première section informera sur ce qu’est, ce que fait, et ce pourquoi existe MADAGASCAR NATONAL PARKS.

Historique et statut 

Ayant vu le jour en 1990, la PNM-ANGAP ou « Parcs Nationaux de Madagascar- Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées » est une association de droit privé, reconnue d’utilité publique à travers le décret n° 91-592 du 04 décembre 1991, créée par le décret ministériel n° 97-012 du 06 juin 1997 et appliqué par le décret n° 98-164 du 19 février 1998. Elle est une institution sans but lucratif. L’organisme PNM-ANGAP est régi par :
– Un statut ;
– Le décret portant reconnaissance d’utilité publique n° 91/592 du 04 décembre 1991;
– Le droit privé opérant sous la tutelle du ministère de l’environnement à Madagascar.

En 2008, le 14 Novembre, un Branding est effectué et la PNM-ANGAP est ainsi renommée et devient officiellement « MADAGASCAR NATIONAL PARKS ».

Raison sociale : MADAGASCAR NATIONAL PARKS ;
Forme juridique : Association à but non lucratif ;
Siège social : Ambatobe- Antananarivo;
Numéro d’identification fiscal: 608 563;
Nom du Directeur Général: Guy Suzon RAMANGASON;
Nom du Directeur Général Adjoint : Charles Alfred RAKOTONDRAINIBE.

Au début des années 1990, Madagascar adopte et démarre le Plan National d’Action Environnemental (PNAE). Ce plan, qui est le premier de ce type à être élaboré en Afrique, a reçu force légale par la Loi 90-033 du 21 décembre 1990 adoptant la Charte Nationale de l’Environnement et la Politique Nationale de l’Environnement. Selon la prévision, le PNAE s’étale sur quinze années réparties en trois phases qui sont :

Le PE 1 ou Programme Environnemental 1 (1990-1997) : qui met l’accent sur le renforcement de la capacité institutionnelle par la création de nouvelles entités environnementales, notamment PARCS NATIONAUX MADAGASCAR. L’ANGAP est alors chargée de la coordination des activités dans l’élaboration du Programme des Aires Protégées (PAP) ;

Le PE 2 ou Programme Environnemental 2 : a mis l’accent sur l’opérationnalisation des acquis du PE 1.

Le PE 3 ou Programme Environnemental 3 : consiste à la poursuite de la vitesse de croisière des activités du programme en insistant sur la promotion de l’écotourisme et le développement d’un label de qualité. Dans le cadre du PE 3, la pérennisation financière des activités de conservation constitue l’une des grandes priorités de Madagascar National Parks. Cette troisième phase a bénéficié d’une période de rallonge de dix huit mois (18) à partir de janvier 2010 et se terminant en juin 2011. Cette rallonge consiste surtout à la sauvegarde sociale (forme d’indemnisation des autochtones touchés par la création ou l’extension d’une aire protégée) et la sauvegarde environnementale.

Notion d’aire protégée et des zones qui l’entourent 

Quarante six aires (46) protégées composent actuellement le réseau MNP. Ces aires sont divisées en vingt quatre (24) PN ou Parcs Nationaux, cinq (5) RNI ou Réserves Naturelles Intégrales et dix sept (17) RS ou Réserves Spéciales. L’Union Mondiale pour la nature a développé les normes internationales sur lesquelles est basé le système de classification de ces Aires protégées gérés par quarante et un (41) unités de gestion.

Définition
Le code des aires protégées ou COAP définit une aire protégée comme « un territoire délimité terrestre, côtier, marin, eaux larges saumâtres et continentales ou aquatiques, dont les composantes présentent une valeur particulière et notamment biologique, naturelle,esthétique, morphologique, historique, archéologique ou culturelle et qui, de ce fait, dans l’intérêt général, nécessite une préservation contre tout effet de dégradation naturelle et contre toute intervention artificielle susceptible d’en altérer l’aspect ou l’évolution. » .

Création d’une aire protégée
Une aire protégée est créée par un décret au terme d’un processus participatif dont l’organisme chargé de la gestion du réseau national est le coordinateur opérationnel et l’animateur, sous la tutelle du ministère chargé de l’environnement. L’identification, la sélection, la désignation et la création des aires protégeés d’importance nationale doivent s’appuyer sur des pratiques ouvertes, systématiques et rigoureuses, en concertation avec les ministères, les autorités locales, les populations locales et tous les autres intervenants.

Notion d’écotourisme
Le patrimoine naturel peut apporter une contribution évidente à l’économie locale, régionale et nationale de Madagascar dont la faune et la flore, les paysages et les traditions culturelles possèdent des particularités uniques au monde.

Définition 

L’écotourisme est le voyage effectué dans le but de découvrir, apprécier et respecter les attraits de sites naturels tout en favorisant leur conservation et l’épanouissement des communautés humaines. Une des missions de MADAGASCAR NATIONAL PARKS est le développement et la rentabilisation de l’écotourisme. Les deux démarches adoptées pour remplir cette mission se présentent comme suit :
– La sélection des sites et le classement des aires protégées en fonction de leur potentiel éco-touristique ;
– La définition d’un ensemble de mesures à mettre en œuvre dans chacune des catégories.

Avec le branding devenu effectif en novembre 2008, le vecteur directeur de MADAGASCAR NATIONAL PARKS est de véhiculer une nouvelle image de distinction et reflétant la qualité : la distinction par rapport à ses concurrents, la qualité dans ses activités et ses prestations. Une amélioration à tous les niveaux pour atteindre les objectifs avec plus d’efficacité et d’efficience, la transmission d’une nouvelle image que ce soit aux yeux des partenaires, des concurrents et aussi des clients, l’instauration de nouvelles valeurs à adopter au sein de l’association telles l’intégrité, l’esprit d’objectif, la confiance. Tout cela se référant aux nouvelles valeurs fondamentales de l’institution MADAGASCAR NATIONAL PARKS que sont :
● Dynamique et engagé (considérant la structure humaine et la culture d’entreprise)
● Unique et d’envergure (considérant la destination)
● Pérenne et crédible (relative à l’écotourisme) .

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Table des matières

Introduction générale
Partie 1 : PRESENTATION DE L’ORGANISME ET DU CONTROLE INTERNE
Chapitre I : PRESENTATION DE MADAGASCAR NATIONAL PARKS
Section 1 : Informations sur MADAGASCAR NATIONAL PARKS
Section 2 : Gestion et exécution des activités par MADAGASCAR NATIONAL PARKS
Chapitre II : THEORIE GENERALE SUR LE CONTROLE INTERNE
Section 1 : Généralités sur le contrôle interne
Section 2 : Démarche de l’analyse du mémoire
Partie II : ANALYSE DU CONTROLE INTERNE DANS LE PROCESSUS DE REALISATION DE PROJETS PAR LA MADAGASCAR NATIONAL PARKS
Chapitre I : ANALYSE CRITIQUE
Section 1 : Analyse critique globale
Section 2 : Analyse critique par cycle
Chapitre II : Analyse de l’outil du contrôle interne : l’audit interne
Section 1 : Auditeurs internes
Section 2: Rôles et tâches réellement exercés
PARTIE III : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET DE MINIMISATION DES RISQUES
Chapitre I : Propositions applicables sur l’exécution en général des activités
Section 1 : Propositions pour une amélioration de l’exécution en général des activités
Section 2 : Propositions par cycle
Chapitre II : Propositions applicables aux organes de contrôle
Section 1 : Elargissement du domaine d’action de l’audit interne
Section 2 : Interventions
Chapitre III : Recommandations et résultats attendus
Section 1 : Recommandations
Section 2 : Résultats attendus
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes

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