Contrôle et approches d’un système d’information et du sous-système

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Le pilotage de la performance :

Le pilotage de la performance par les processus :

Les processus (l’approvisionnement, la production, la vente, l’administration, …) permettent d’allouer toutes les ressources autour des objectifs de performance qui ont résulté de la stratégie. Chaque processus doit satisfaire ses clients internes et externes. Tous les processus ont les obligations de déterminer leurs démarches stratégiques : la répartition des ressources, la nature des services et/ou qualités offerts ainsi que les objectifs de performance.
A l’intérieur de chaque processus existe des départements qui ont leurs responsabilités respectives.
Si nous prenons l’exemple du processus commercialisation : il y a
– Le Département Commercial qui a la responsabilité de la relation « client »,
– Le Département Administratif qui a la responsabilité de la facturation, l’encaissement et l’enregistrement des opérations,

Le pilotage de la performance par le projet :

Le pilotage par projet est utilisé quand il faut mettre en œuvre les ressources de plusieurs départements de l’entreprise et les engager dans un temps délimité afin d’accomplir des actions précises : prestation ou produit. La livraison est partielle suivant une convention fixée par avance. Les avantages du pilotage par projet sont que la comparaison des coûts et résultas, le suivi de l’avancement et le contrôle des résultats à l’avancement et par période se font facilement.

La mesure de la performance :

Il n’y a pas de méthode commune pour mesurer la performance. A chaque observateur ses indicateurs. Mais elle fonde parfois soit sur des indicateurs économiques comme la vente, la part de marché, la rentabilité, … soit sur des indicateurs généraux comme la qualité du produit, la satisfaction du consommateur, la consommation des moyens, …

La croissance

Définition :

Une entreprise est en croissance quand son chiffre d’affaires augmente et son résultat s’améliore.

Les modalités stratégiques de croissance :

On distingue trois modalités dans la croissance : croissance interne, croissance externe et croissance par accords.

La croissance interne :

Il y a croissance interne quand l’entreprise crée à partir de facteurs de production des ateliers, des magasins, des services administratifs.

La croissance externe :

Il y a croissance externe quand l’entreprise acquiert un atelier, un magasin des services administratifs, qui existaient déjà.
La croissance externe implique souvent la réorganisation de la structure.
Pour que l’acquisition soit avantageuse à l’acquéreur,
– Il faut que cette acquisition développe la taille de son marché d’une part et abaisse son coût d’autre part.
– Il faut qu’il sache mener à bien la réorganisation qui est souvent complexe et difficile à réaliser.

La croissance par accords :

Il y a croissance par accords quand la croissance interne ou externe a lieu dans le cadre d’accords avec d’autres entreprises.

Les causes des accords :

Dans ce type de croissance, les diverses entreprises restent des entités différentes et gardent la totalité ou une partie de leurs moyens.
On peut distinguer deux raisons pour ces accords :
– Domination du marché pour lutter contre la concurrence :
Cette domination du marché peut se faire par la répartition par zones ou par produit ou l’accord sur les variations des prix.
– Développement de la coopération pour améliorer les conditions d’exploitation et l’efficacité :
Cette coopération peut avoir lieu dans de nombreux domaines de l’entreprise comme la vente, la production, l’achat, la recherche et le développement, la comptabilité.

Les raisons des accords :

Ces accords peuvent avoir deux causes :
– Assurer des débouchés
– Assurer une meilleure gestion de l’entreprise.
Pour terminer ce chapitre, une entreprise est performante quand ses ressources sont reparties d’une manière rationnelle entre ses différents domaines stratégiques et que leurs utilisations sont optimisées.
Son objectif principal dans l’allocation des ressources est de créer de valeur pour le client. La satisfaction des clients assure la vente et la développe. Quand le chiffre d’affaires croît et que le coût diminue, le résultat s’améliore et l’entreprise est en croissance.
En conclusion, nous saisissons maintenant les différents concepts utiles pour comprendre le système d’information. La démarche a été faite du point de vue de l’entreprise dans son ensemble et dans sa globalité. Nous avons défini également ce que sont la performance et la croissance, des objectifs que toute entreprise doit atteindre et dont le système d’information en est un outil.

Les investigations pratiques du système d’information de la Société d’Exploitation des Eaux Ranovisy, performance et croissance

La présentation générale de la Société d’Exploitation des Eaux Ranovisy va nous introduire dans cette analyse. Nous considérerons par la suite le système d’information qu’elle a choisi de mettre en place et de pratiquer pour dégager après l’impact de ce système sur la performance et la croissance de la Société. Nous identifierons après les problèmes vécus par la Société et analyserons la situation existante.

La Société d’Exploitation des Eaux Ranovisy

Ce chapitre sera consacré à la présentation générale de la Société d’Exploitation des Eaux Ranovisy : son début, sa vocation, son but ainsi que sa structure organisationnelle.

Présentation générale de la Société d’Exploitation des Eaux Ranovisy

Généralité

La Société d’Exploitation des Eaux Ranovisy dénommée SEER est une Société à Responsabilité Limitée créée en 1998 au capital social de 20 000 000 Ar.
Son siège, le Service Commercial, le Service Administratif et Financier se trouvent à Ankorondrano, Antananarivo. L’Unité d’exploitation des sources est localisée à Antsirabe.
Deux raisons majeures ont incité les investisseurs à miser sur l’exploitation de ces sources :
– D’une part, les résultats des recherches effectuées par des missionnaires ont démontré que ces eaux sont riches en sel, bicarbonatées, et dans une certaine mesure calciques,
– D’autre part, le développement important constaté dans cette ville en 1960 en devenant une ville thermale coquette grâce à laquelle on lui a attribué le surnom « Vichy malgache » car ses eaux sont très « proches parents » de celles de la source de la Grande Grille à Vichy (France).
Il faut noter que par les teneurs en éléments cités plus haut, les sources permettent des cures très complètes pour soigner de nombreuses affections (foie, vésicules biliaires, rhumatisme, insuffisance hépatique mais il a fallu à la SEER près de 4 ans d’études approfondies pendant lesquelles d’importants investissements ont été réalisés pour qu’enfin l’Etat a autorisé par l’arrêté ministériel N° 12558/2004 que les eaux de la source RANOVISY puissent être exploitées et commercialisées.

Mission et activité

Mission :

L’Entreprise s’est fixée comme mission l’exploitation des sources des eaux Ranovisy pour le marché national. Elle a pour objectif l’accroissement de sa capacité d’autofinancement en augmentant sa part de marché tout en maintenant un taux de profit satisfaisant.

Activité :

* Production : L’activité principale de la SEER est la production de l’eau minérale naturelle gazeuse.
* Commercialisation : La SEER distribue ses produits partout, dans les différentes régions de Madagascar

Organisation générale

Structure

La structure est la répartition d’un ensemble d’organismes réunis chacun sous une autorité unique et ayant un certain nombre de liaison.
La structure organisationnelle de la SEER se présente comme suit :
C : Commercial
O : Ouvrier

Organisation des tâches et responsabilités :

Gérant :

Le Gérant est le patron en titre dans l’entreprise. Il est chargé de :
– Définir la politique générale de l’Entreprise ainsi que les missions de chaque responsable.
– Elaborer des planifications à court moyen et long terme et procède à des calculs économiques : fixation des marges bénéficiaires, …
– Représenter l’Entreprise aux diverses entités de l’environnement (actionnaires, banques, autorités publiques, clients et fournisseurs importants, …)

Responsable de Production :

Ses fonctions concernent :
– La production,
-La maintenance par l’exécution des opérations d’entretien, de réparations et des installations des machines,
– L’assurance de la qualité en faisant respecter les normes de produits finis,
– La répartition de la charge de travail dans le temps et en émettant les ordres d’achats, de sorties magasin ou de mise en fabrication de manière à ce que le planning soit respecté dans les meilleures conditions.
– L’approvisionnement et la tenue du magasin.
– La facturation.

Responsable Commercial :

Ce responsable s’occupe :
– Des administrations des ventes : entreposage et distribution, service clients (enregistrements des relations et réclamations clients),
– Du marketing : il choisit et propose les moyens à mettre en œuvre pour développer l’activité,
– De la prévision des ventes et demande l’exécution de production au responsable de l’usine suivant ses prévisions,
– Des études et exécutions des emballages,
– Des ventes : il conclue les ventes avec les agents, vendeurs et le distributeur.

Responsable Administratif et Financier :

Ses fonctions se rapportent :
– Au contrôle budgétaire : Il Aide le gérant à établir les plans à court terme et à faire des études économiques,
– A la comptabilité :
· Comptabilité générale : Il fait la synthèse des comptes suivant les formes exigées par l’Etat et le gérant,
· Comptabilité clients et fournisseurs,
· Comptabilité analytique : Il enregistre les recettes par catégorie d’emballage.
– La gestion de la trésorerie,
– La relation avec les banques et assurances,
– La fiscalité et le personnel.

Processus de production :

Le processus de production peut être représenté par un graphique d’avancement. Celui-ci décrit la circulation du produit à partir des matières premières jusqu’à la livraison au client en passant par les différentes unités.
Les eaux minérales gazeuses de Ranovisy présentent une teneur importante en fer dissous, qui au contact de l’air peut précipiter et former des dépôts dans les stockages et / ou dans les bouteilles. Elles ne peuvent donc être embouteillées en l’état et doivent faire l’objet d’un traitement préalable.

Descriptif du procédé mis en œuvre :

Un schéma est représenté dans la partie annexe1 ; nous essayons de résumer brièvement ce processus.
Le dégazage de l’eau brute réalisé sous vide est une opération qui élimine la majeure partie de CO2 dissous de manière à se trouver dans des conditions favorables à l’oxydation du fer ferreux en fer ferrique. Le gaz carbonique sera envoyé vers la partie conditionnement et stockage du CO2. La déferrisation est l’oxydation du fer ferreux dissous en fer ferrique insoluble de l’eau traitée. La filtration du fer : Les particules d’hydroxyde ferrique formées sont retenues sur un filtre de type bicouche pendant une durée déterminée pour obtenir la qualité souhaitée (quantité de fer) d’eau filtrée.
L’eau traitée, préalablement recarbonatée par injection de CO2 stockée pendant la phase de dégazage est stockée dans une cuve étanche inertée au CO2. Ce système permet de maintenir la qualité de l’eau traitée durant son stockage avant embouteillage.

Principe de fonctionnement :

Composition de l’unité :

L’installation est scindée en 2 parties :
– Partie eau :
– Dégazage
– Déferrisation :
Oxydation
Filtration
– Partie gaz :
– Un stockage tampon en réservoir souple
– Un stockage de compression
– Un étage de séchage et de désodorisation
– Un stockage CO2 sous pression
– Un poste de détente et de recompression alimente l’utilisation.
Cette unité est prévue pour être exploitée manuellement, néanmoins certaines parties fonctionnent en automatique pour de raison de « proces » (asservissement, régulation, …).

Fonctionnement des différents sous ensembles :

Chacun des sous-ensembles est mis en service par un commutateur « Arrêt – Marche » situé en façade d’armoire.
On trouve ainsi 3 commutateurs :
Partie eau :
1 – DEGAZEUR
2 – DEFERRISATION
Partie gaz :
3 – COMPRESSION
Presque toutes les opérations effectuées au niveau de ces sous-ensembles sont automatiques, quelques unes seulement sont semi-automatiques comme le lavage de filtre. Il en est de même pour les travaux relatifs au conditionnement : le lavage, le rinçage, le remplissage, le bouchage et l’étiquetage sont semi-automatiques.

Les sous systèmes fonctionnels :

Le système matériel :

A l’usine dont la fonction consiste à la transformation de l’eau brute en eau traitée, le bâtiment est spacieux, ce qui favorise l’organisation du travail. Le local technique se situe tout près de la source, les matériels sont disposés suivant le processus logique de fabrication : cela réduit les temps d’incidents. Ces matériels ont tous été acquis à l’état neuf, d’où l’aisance dans leur manipulation et la réduction du recours à l’entretien considéré comme service indirect.
La partie administrative dispose de 3 postes d’ordinateur couplés chacun à des matériels périphériques pour la mémorisation, le traitement des données et leur sortie. Ils constituent également un moyen de communication et d’échange d’information pour les gestionnaires.
Ces machines sont dotées d’une assez grande capacité de mémoire de masse et ont une vitesse élevée d’accès aux données.

Le système opérationnel :

Il concerne le travail de ceux qui produisent, vendent et gèrent dans l’entreprise. Nous verrons un à un le système existant dans chacun de ces sous-systèmes.
1) Le contrôle des matériaux :
– La gestion des stocks :
Puisque les matières premières utilisées par la société ne sont autres que l’eau de source, ses valeurs en stock représentent :
– Les fournitures consommables,
– Les fournitures de bureau et consommables informatiques,
– Les fournitures de l’usine,
– Les fournitures d’entretien de l’usine,
– Les fournitures de nettoyage.
Les stocks sont tenus par la secrétaire, elle est assistée par l’adjoint technique. Les fournitures de bureau sont rangées dans une armoire fermée à clé et les autres fournitures dans un entrepôt fermé à clé également. Chaque sortie nécessite une autorisation, soit du Responsable de l’usine, soit du Responsable Administratif et Financier pour chaque sortie. Pour cela, on utilise des bons de sortie.
En ce qui concerne les entrées, les bons de livraison des fournisseurs servent de pièces justificatives.
Nous verrons en Annexe 2 un exemplaire de fiche de stock pour les enregistrements manuels des mouvements.
Ce sont des fiches cartonnées pré imprimées de dimension 21 cm x 29.7 cm.
Pour les fournitures de bureau et consommables informatiques, elles sont disposées dans un classeur enfermé dans l’armoire avec les fournitures, tandis que les fiches pour autres fournitures sont accrochées sur les étagères, devant les cases qui les contiennent.
Chaque article reçoit un numéro d’identification à 3 positions qu’on peut appeler aussi code. On établit une fiche de stock pour chaque objet.
A l’entrée d’une marchandise en magasin, on remplit la colonne date, on mentionne dans la colonne libellé le numéro de pièce (bon de livraison du fournisseur ou bon de réception de l’Entreprise), on écrit la quantité dans la colonne Entrée, on note le prix unitaire dans la colonne P.U, la colonne observation peut contenir le nom du fournisseur.
Les retours de marchandises en magasin sont considérés comme des entrées, les bons de retour sont utilisés comme pièces justificatives.
A la sortie des marchandises de l’entrepôt, on remplit la date, le numéro de bon de sortie dans le libellé, la quantité dans la colonne sortie. Le nom de la personne qui a enlevé les marchandises avec sa signature peuvent se trouver dans la colonne observation.
Après chaque sortie, on calcule et remplit la colonne solde.
– La gestion des achats :
Quand la secrétaire s’aperçoit ou est au courant de l’insuffisance ou rupture de stock, elle fait la demande d’achat par l’établissement d’un bon d’achat pour un achat au comptant ou d’un bon de commande pour un achat à crédit. Les bons sont visés par le Responsable Technique pour les achats faits à Antsirabe et par le Responsable Administratif et Financier pour les approvisionnements à Antananarivo.

Le système de communication :

La communication est la transmission des ordres ou informations, indispensables au fonctionnement de l’entreprise, aux différents intervenants organisationnels.
Il existe des communications formelles qui suivent les voies tracées par l’organigramme, le flot fonctionne constamment dans les trois directions requises : vers le haut pour recevoir et réagir, vers le bas pour transmettre et faire agir, latéralement pour un échange interactif entre les pairs (employés de même niveau hiérarchique). Mais il n’est pas rare que l’on est dans l’obligation de violer cette règle par la communication informelle, d’une part dans le cas d’urgence et d’autre part par l’impossibilité de tracer sur l’organigramme toutes les différentes communications qui circulent entre tous les membres de l’organisation mais qui nécessitent parfois d’être prises en considération.
Telle est aussi la situation qui existe à la SEER. Le Gérant s’adresse aux responsables qui transmettent à leur tour les ordres ou instructions aux employés. Cette transmission se fait la plus part du temps oralement (téléphone, contact direct), parfois aussi par écrit (fax, mail, …).
Peu souvent, quand le Gérant passe à l’usine, il donne directement des ordres aux employés.
Le cas inverse arrive aussi, les employés donnent leur avis ou émettent leurs suggestions auprès de leur chef hiérarchique, mais ils s’adressent quelques fois directement au Gérant pour certaines requêtes comme les demandes d’avancement ou des primes.

Le système de base de données :

Il est important de souligner que l’élaboration d’un système d’information aboutit inexorablement à la construction d’une base de données. Toutes les données que l’on juge nécessaires et à partir desquelles sont faits des traitements sont stockées dans cette base de données. « Une base de données est un ensemble structuré de données enregistrées sur des supports accessibles par l’ordinateur pour satisfaire simultanément plusieurs utilisateurs de façon sélective et en un temps opportun ». (Jean Claude COURBON, 1993)
Pour ce qui est du cas de la SEER, les données sont saisies à partir des documents et mémorisées en permanence dans les fichiers structurés et enregistrés dans les 3 ordinateurs. Elles sont organisées comme suit :
– Dans l’ordinateur de l’usine, les renseignements concernant les produits, la situation des stocks et des commandes en cours, les factures de vente, les coordonnées des clients et fournisseurs,
– Dans l’ordinateur du Responsable Administratif et Financier, les données
financiers, comptables, fiscales et statistiques telles que les conditions bancaires, les ventes, le prix de revient, les grands livres,les états financiers, les déclarations,
– Dans l’ordinateur du Responsable commercial les analyses de vente, les renseignements sur l’environnement, les résultats sur les études de marché et les rapports sur les activités des commerciaux.
Ces données serviront par la suite à tout système d’information qui en aura besoin.
Les usagers, ayant défini leurs besoins, s’adressent à l’un des responsables de ces services. Ils précisent tous les renseignements et la forme de sorties qu’ils souhaiteraient avoir ainsi que la version.

Les sous-systèmes d’application :

Le compte clients :

Il existe à la SEER deux manières de connaître la situation des clients :
– Soit auprès de la secrétaire qui tient une sorte de grand livre personnalisé des clients qui achètent à crédit. Elle les met à jour à partir des transactions d’entrée provenant des originaux des bons de commande des clients, des copies des factures de vente et les troisièmes exemplaires des bons de livraison de marchandises. Ces opérations augmentent les soldes. Les transactions de règlements justifiées par les mêmes pièces mais acquittées et mentionnées « payé » avec les références de règlements ainsi que les retours de marchandises prouvés par des bons de retour diminue les soldes. Quand une facture est réglée, elle disparaît de cet état.
– Soit auprès du Responsable Administratif et Financier qui a le rôle de tenir la comptabilité et détient par conséquent les informations financières. Il travaille sur un logiciel comptable qui peut faire apparaître la situation individuelle et globale des clients à tout moment, il utilise aussi les pièces citées ci-dessus.
Tous les mois, ils font de rapprochements de leurs comptes pour sortir les situations réelles.
Il est évident que le Responsable Administratif et Financier détient les renseignements les plus complets (historique de chaque compte clients qu’il soit soldé ou non) mais l’état de la secrétaire à l’avantage d’être à jour.

Le compte fournisseurs :

Le compte fournisseurs est tenu également par la secrétaire et le Responsable Administratif et Financier. Il est tenu d’une manière inverse à la tenue du compte clients.
Les pièces utilisées sont les factures et bons de livraison originaux des fournisseurs et les doubles des bons de commande de la SEER.
Les factures en attente de paiement sont classées par fournisseur et par ordre alphabétique dans un classeur, intercalés par des cartons de chemise. Les plus anciennes sont placées au dessus pour qu’elles ne soient pas oubliées pendant les périodes de paiement. Les règlements des factures se font tous les quinzaines, c’est-à-dire deux fois par mois.
A l’arrivée de chaque échéance, la secrétaire prépare un état récapitulatif des factures à payer qui est à rapprocher avec le grand livre du Responsable Administratif et Financier afin d’éviter les doubles paiements. C’est à partir de cette situation qu’on se prépare pour la trésorerie.
Les soldes de ces comptes qui représentent les dettes envers les fournisseurs augmentent à la réception des factures approuvées par les responsables avec la mention « bon à payer » et diminuent à l’émission des chèques avec mention « payé » sur toutes les pièces justificatives avec les références de paiement, par des retours de marchandises ou services décommandés sur présentation de facture d’avoir.
Après le règlement, les factures sont transmises au service comptabilité.

La facturation :

La secrétaire de l’usine est chargée de l’établissement des factures. Elle l’effectue sur le tableur Excel en respectant toutes les conditions de forme exigées par la loi.
Les factures sont numérotées séquentiellement et produites en triple exemplaires : 1 pour le client, 1 pour la comptabilité et 1 pour l’archive. Elles sont signées par le Responsable de production.
Les factures envoyées aux clients sont accompagnées du 2e exemplaire de leur bon de commande, celles envoyées au service comptabilité accompagnées de l’original du bon de commande des clients et du bon de livraison de la société mais signé par le client.

Le système d’aide à la décision :

On a vu la structure des données que la SEER est amenée à manipuler ainsi que l’accès à ces données quand elles se trouvent stockées dans des bases de données.
Cette manipulation a pour but de produire des résultats qui aideront les gestionnaires à se faire des idées face à des situations qui posent des problèmes.
Elle consiste à construire des modèles de calcul qui contribueront à une meilleure compréhension de ces phénomènes.
L’ensemble de ces situations où l’on doit traiter de l’information constitue le système d’aide à la décision dans le sens où il fait partie de support de réflexion du gestionnaire.
Un modèle est la représentation d’une certaine réalité qui vise un certain objectif.
Il existe plusieurs types de modèle : modèles de planification, modèles de programmation mathématique, modèles de décision multicritère, modèles de structuration de problèmes, gestion de projets, ordonnancement, arbres de décision, modèles de prévision, modèles statistiques, …
Les modèles les plus fréquemment utilisés à la SEER sont :
– Les modèles de planification qui concernent les modèles financiers, comptables et logistiques. Ce sont les modèles de prédilection du cadre opérationnel ou fonctionnel confrontés à un problème de projection dans le temps des activités qu’ils doivent gérer et contrôler.
– Les modèles de prévision qui déterminent sur la base de données constatée dans le passé, les valeurs que prendront les variables importantes dans le futur.
Ces deux types de modèle sont à représenter sous forme de tableau. En ligne sont répertoriées les variables et en colonne les intervalles de temps.
Nous trouverons en Annexe 3 et 4 un exemple pour chacun de ces modèles.
Ces modèles sont les résultats des traitements des informations quantitatives mais il y a aussi des modèles qui se présentent sous forme de schéma (organigramme), dessin, …

Données quantitatives et qualitatives sur la performance et la croissance de l’Entreprise relatives au système d’information :

L’évolution des volumes de ventes :

En 2003 et 2004, l’Entreprise commercialise des produits par bouteille en verre de 33 cl et 75 cl. A partir de 2005, elle lança en plus la vente par bouteille en plastique de 50 cl.

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Table des matières

INTRODUCTION
1ère Partie : Cadre théorique du système d’information, de la performance et de la croissance de l’entreprise
Chapitre 1 : Le système d’information
Section 1 : Définition et caractéristique du Système d’information
1.1 Concept de l’information et du système
1.1.1 Définition des données et des informations
1.1.2 Notion de système et de l’analyse système
1.2 Le système d’information
1.2.1 Définition du système d’information
1.2.2 Rôle et objectif du système d’information
1.2.2.1 Rôle du système d’information
1.2.2.2 Objectif du système d’information
1.2.3 Caractéristiques du système d’information
Section 2 : Contrôle et approches d’un système d’information et du sous-système
2.1 Contrôle du système d’information
2.2 Approche du système d’information
2.2.1 L’approche systémique
2.2.2 Le système automatisé d’information
Chapitre 2 : La performance et la croissance
Section 1 : La performance
1.1 Définition
1.2 Liens avec la stratégie et la culture de l’Entreprise
1.2.1 La stratégie de l’Entreprise
1.2.1.1 La formalisation de la stratégie
1.2.1.2 La mise en oeuvre de la stratégie
1.2.2 La prise en compte des dimensions culturelles
1.3 Le pilotage de la performance
1.3.1 Le pilotage de la performance par les processus
1.3.2 Le pilotage de la performance par le projet
1.4 La mesure de la performance
Section 2 : La croissance
2.1 Définition
2.2 Les modalités stratégiques de croissance
2.2.1 La croissance interne
2.2.2 La croissance externe
2.2.3 La croissance par accords
2è Partie : Les investigations pratiques du système d’information de la Société d’Exploitation des Eaux RANOVISY, performance et croissance
Chapitre 1 : La Société d’Exploitation des Eaux RANOVISY
Section 1 : Présentation générale de la Société d’Exploitation des Eaux RANOVISY
1.1 Généralité
1.1.1 Origine
1.1.2 Mission et activité
1.2 Organisation générale
1.1.1 Structure
1.2.2 Organisations des tâches et responsabilités
1.2.3 Processus de production
Section 2 : Le système d’information de la Société d’Exploitation des Eaux RANOVISY
2.1 Les sous systèmes fonctionnels
2.1.1 Le système matériel
2.1.2 Le système opérationnel
2.1.3 Le système de communication
2.1.4 Le système de base de données.
2.2 Les sous-systèmes d’application
2.2.1 Le compte clients
2.2.2 Le compte fournisseurs
2.2.3 La facturation
2.2.4 Le système d’aide à la décision
Section 3 : Données quantitatives et qualitatives sur la performance et la croissance de l’Entreprise relatives au système d’information
3.1 L’évolution des volumes de ventes
3.2 L’automatisation du système de production
3.3 Le caractère répétitif de la production et la nature technique des produits, produits de volume
Chapitre 2 : Identification des problèmes et analyse de la situation existante
Section 1 : Problèmes sur le plan de la gestion des opérations courantes
1.1 Problème dans l’exécution des opérations d’achat et au niveau de la gestion de stock
1.1.1Problème dans l’exécution des opérations d’achat
1.1.2Défaillance de l’Entreprise étudiée au niveau de la gestion de stock
1.2 Difficultés rencontrées au cours du processus de production et de vente
1.2.1 Difficultés rencontrées au cours du processus de production
1.2.2 Les failles relevées dans le processus de vente
1.3 Problèmes relatifs à la gestion du personnel
1.4 Problème au niveau de la comptabilité
Section 2 : Problème sur le plan management des informations, communication et prise de décisions
2.1 Problème au niveau des informations
2.2 Défaillance de l’Entreprise étudiée dans les prises de décision
3ème Partie : Suggestions et solutions retenues
Chapitre 1 : Proposition de solutions pour améliorer la gestion des opérations courantes
Section 1 : Proposition pour améliorer la gestion de l’achat et du stock
Section 2 : Solution pour le problème soulevé dans le processus de production
Section 3 : Amélioration de la gestion des ventes
Section 4 : Perfectionnement de la gestion du personnel
Chapitre 2 : Suggestion de solution sur le plan management
Section 1 : Proposition de solution au niveau des informations
Section 2 : Suggestion au niveau des prises de décisions
Chapitre 3 : Solutions retenues, résultats attendus et recommandations générales
Section 1 : Solutions retenues
1.1 Proposition de réorganisation des tâches
1.2 Proposition d’un exemple de traitement d’un contrôle de situation clients
1.3 Proposition de solution pour l’insuffisance de matériels de transports
Section 2 : Résultats attendus et recommandations générales
2.1 Résultats attendus
2.1.1 Accroître le niveau de performance de la société
2.1.2 Une bonne stratégie afin de pouvoir faire face au changement
2.2 Recommandations générales
2.2.1 Maintenance du système d’information
2.2.2 Exploiter et bien gérer toutes les ressources et atouts que l’on dispose
CONCLUSION GENERALE

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