Soutenance mémoire
Actuellement, plusieurs entreprises sont obligées de fermer leur activité générale entrainant avec lui la dégradation de l‟économie de son pays, une économie qui dépend d‟une grande partie de l‟ensemble des activités des entités existant dans son territoire, public que privé. La performance et la longévité d‟une entreprise quant à elle résultent d‟une chaine de collaboration entre tous les membres du personnel de tous les départements existants dans cette entité pour permettre une bonne prise de décision afin de s‟assurer du succès de l‟activité qu‟il entreprend.
En effet face à la mondialisation et au développement du marché concurrentiel, une entreprise a besoin de se doter d‟outils spécifique pour permettre le suivi de ses activités pour les gérer au mieux, les piloter afin d‟assurer sa pérennité et d‟avoir un maximum de profits, en particulier le contrôle de gestion, un service que nulle structure ne peut ignorer pour s‟assurer de cette réussite. Produire et traiter de l‟information afin d‟aider à la décision dans et de l‟entreprise, tel est un des impératifs majeurs qui fondent la pratique qu‟on appelle contrôle de gestion. Contrôler signifie vérifier, surveiller, évaluer et maitriser et ce contrôle s‟exerce à tous les niveaux hiérarchiques dans l‟entreprise. Avant tout, vérifier c’est-à-dire que tout est conforme aux ordres, aux normes, aux procédures. Après, surveiller d‟une façon permanente le déroulement des opérations. Ensuite, évaluer les résultats par rapport aux prévisions. Et enfin, maîtriser la mise en œuvre des actions correctives pour atteindre les objectifs établis.
Le contrôle de gestion est surtout un contrôle de maitrise, une maitrise de toutes les ressources utilisées par l‟entreprise qui doivent être prévues, réparties, comptabilisées et contrôlées. En un mot, l‟entreprise effectue toujours une planification. La gestion budgétaire est considérée comme l‟outil de gestion adéquate dans le processus de planification des activités de l‟entreprise. La gestion budgétaire permet de réaliser une confrontation périodique entre ce qui est fait et ce qui était prévu afin de mettre en évidence les écarts s‟accompagnant à la fin de mesures correctives. Cette méthode englobe toute l‟activité surtout économique de l‟entreprise. C‟est donc le meilleur mode de pilotage à court terme de l‟entreprise. La gestion budgétaire est un des outils du contrôle de gestion.
Choix de la société étudié
La gestion d‟un aéroport n‟est pas une activité courante dans notre pays, à elle seule, l‟ADEMA gère les douze (12) plateformes aéroportuaires de Madagascar, les stratégies, la prise de décision au sein de ce genre de société monopole et tout ce qui la concerne, c‟est ce qui m‟a motivé à effectuer mon stage dans cette société. D‟une manière plus personnelle, j‟ai été fascinée par le métier dans le domaine aéronautique, curieuse de son fonctionnement et animé d‟un profond désir d‟y mener une carrière professionnelle. Voilà ce qui concerne le choix de la société à étudier.
Présentation de la société
Historique
ADEMA est une société anonyme, crée en 1989, suite à la volonté de l‟Etat malagasy de privatiser sur la base d‟un protocole d‟accord signé le 05 juillet 1990 entre le Ministère des Transports et la société française Aéroport De Paris Management (ADPM). Le décret interministériel du 26 février 1991 lui a fixé pour quinze (15) années l‟exploitation des 12 aéroports principaux de Madagascar qui sont Ivato, et les onze (11) plateformes situées à Antsiranana, Mahajanga, Toliary, Toamasina, Fianarantsoa, Nosy Be, Sainte-Marie, Tolagnaro, Mananjary, Sambava et Morondava.
Doté d‟une autonomie financière, ses ressources sont réparties en produits aéronautiques et extra aéronautiques. Ce qui permettra à ADEMA S.A de faire face au remboursement des emprunts contractés pour moderniser les infrastructures initiales qui lui ont été concédées et puiser dans ses fonds propres pour réaliser les investissements indispensables à l‟exploitation.Des redevances aéronautiques sont liées directement à l‟exploitation en contrepartie des services fournis, les produits extra aéronautiques résultant de différentes concessions commerciales dont la tarification dépend de la modalité de l‟investissement effectué par la société elle-même ou le concessionnaire. Conformément à l‟article 44 de la convention de concession, la durée du contrat a été retenue pour quinze (15) ans, renouvelable pour une période de cinq (05) ans par tacite reconduction, ce qui veut dire que la date de fin du contrat était en 26 février 2006, mais cela a été prolongé jusqu‟à une nouvelle mise en concession.
Situation géographique
Il existe 56 aéroports et aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique à Madagascar dont 44 gérés par l‟état dans le domaine de la navigation aérienne et exploitation des installations. Ainsi, 12 aéroports sont concédés par l‟état à ADEMA qui gère leur exploitation, D‟après ce qu‟on a vu précédemment, les douze (12) aéroports et aérodromes se répartissent comme suit : six d‟entre elles se situent dans les six provinces du pays à savoir, Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Mahajanga, Antsiranana et Toliara, trois se trouvent dans les régions touristiques qui sont Fort Dauphin, Nosy- Be et Sainte-Marie. -les trois derniers se situent dans les régions socioéconomiques, Mananjary, Morondava et Sambava.
Activité de la société ADEMA
La fonction principale d‟une entreprise est de produire des biens et services, ces activités correspondent à des besoins spécifiques qui se traduit en se concrétisant comme la demande et qui est répondu par l‟offre. L‟activité de la société se divise en deux grandes parties : « Lesproduits aéronautiques et les extra aéronautiques».
Pour les produits aéronautiques, ce sont des recettes provenant directement du traitement des passagers et des aéronefs à savoir la redevance d‟atterrissage, la redevance de balisage, la redevance carburant, la redevance passager, la redevance fret et la redevance stationnement.
❖ Redevance d‟atterrissage :
C‟est l‟assistance à l‟atterrissage et au décollage des avions, il s‟agit des redevances retirées à la compagnie aérienne lorsque cette dernière fait atterrir un avion dans l‟un des douze (12) aéroports. Les compagnies aériennes utilisent les pistes pour atterrir et l‟Adema s‟occupe de l‟entretien et la réparation des pistes d‟atterrissage en cas de dommages ou de renforcement des pistes. Pour couvrirces dépenses donc, les compagnies aériennes paient des redevances.
❖ Redevance de balisage :
C‟est l‟assistance à la navigation pour les aéroports non contrôlés par l‟ASECNA, il s‟agit des redevances perçues par l‟utilisation des balises ou éclairage lors des atterrissages des vols de nuit ; en effet les avions qui atterrissent le jour et la nuit ne sont pas tarifés à un même montant l‟autre est beaucoup plus cher du fait que la nuit il fait noir et nécessite donc l‟utilisation des balisages qui illumine l‟allée de l‟avion lors de l‟atterrissage de celle-ci.
❖ Redevance carburants :
Il s‟agit de la disposition des infrastructures pour l‟approvisionnement du fuel pour les avions. Lors de leur passage sur la piste, les avions doivent faire des entretiens avant de prendre son envol entre autres il doit charger son réservoir et l‟Adema engage une agence responsable du carburant d‟avions, L‟Adema perçoit des redevances de carburant à cette agence en fonction des carburants qu‟il a vendu.
❖ Redevance passagers :
Il s‟agit de la mise à disposition de l‟aérogare des passagers pour les embarquements et le débarquement. La redevance est déjà comprise dans le prix des billets d‟avion en contrepartie donc les passagers peuvent rester dans l‟enceinte de l‟aérogare et utilisé ses infrastructures le temps de leur embarquement ou débarquement. La somme perçue dépend du nombre de personnes qui l‟occupent et il est payé en devise.
❖ Redevance fret :
Il s‟agit de la mise à disposition de la zone fret à l‟aérogare pour l‟embarquement ou le débarquement des bagages ou des marchandises transportés par l‟avion ;
❖ Redevance stationnement :
Il s‟agit des redevances perçues lors des stationnements des avions sur la piste d‟atterrissage. Les avions arrivés à destination peuvent rester quelques heures sur la piste avant de prendre son envol, l‟occupation des places de stationnement par celle-ci engendre des frais qui sont appelés redevance de stationnement, et le montant est fixés selon la taille de l‟avion et en fonction de la surface qu‟il occupe.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : MATERIELS
SECTION 1 : Choix et présentation de la société étudiée
SECTION 2 Approche théorique
CHAPITRE 2 : METHODES
SECTION I : La méthodologie de collecte des informations
SECTION 2- Traitement de données
SECTION 3 Limite de l’étude
PARTIE II : LE RESULTAT
CHAPITRE 1 : RESULTATS SUR LE FONCTIONNEMENT DU SERVICE CONTROLE DE GESTION DANS LA SOCIETE ADEMA
SECTION 1- Résultat du système contrôle de gestion de l’ADEMA
Section2 : Résultat de processus l’élaboration du budget de l’Adema
CHAPITRE 2 : Résultat de la gestion budgétaire de l’Adema
Section 1 Budgétisation dépense et recette
Section 2 Résultat sur l’analyse des variations des deux réalisations
PARTIE III : DISCUSSION & RECOMMANDATION
CHAPITRE 1 : DISCUSSIONS
SECTION 1 :Discussion sur le fonctionnement du service de contrôle de gestion de l’ADEMA et la gestion budgétaire
SECTION 2 : Analyse des problèmes liés aux hypothèses
SECTION 3 : Validation des hypothèses
CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS
Section 1 Proposition de solutions aux problèmes
SECTION 2 : Priorisation des solutions retenues
SECTION 3 : Résultats attendus
CONCLUSION GENERALE
