Le tourisme tient une place dominante et joue un rôle très important dans le développement économique et social d’un pays. D’une part et d’autre part, il figure parmi les secteurs sources de devises. Il est donc un produit qui est bien possible d’être exploité à Madagascar. Le progrès économique en matière de tourisme existe dans la grande île et nous ne devons pas négliger la spécificité de notre pays dont sa biodiversité unique. Nous devons même axer tous les efforts sur le secteur tourisme pour assurer son développement et cela dans la bonne qualité de services offerts aux touristes. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi le thème : «Contribution touristique du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza » .
GENERALITES SUR LE TOURISME
LE TOURISME
Définition du tourisme :
Le tourisme est un voyage d’agrément, voyage de plaisir, voyage de culture, voyage de découverte. Le tourisme est le fait de voyager, ou de parcourir pour son plaisir, un lieu autre que celui où l’on vit habituellement, ce qui peut impliquer la consommation d’une nuitée auprès d’un hôtelier et éventuellement la réservation de titre de transport. Le code du tourisme en 1996 à Madagascar définit que le tourisme est comme une industrie en majorité exportatrice, qui concerne l’ensemble des activités économiques offrant des services aux touristes. Il comprend les activités déployées par les personnes au cours de leur voyage et de leur séjour dans un lieu situé en dehors de leur environnement habituel, pour une période consécutive qui ne dépasse pas un an, pour des loisirs, pour des affaires et autres motifs. La classification des différents types de voyageurs : la durée de séjours permet de distinguer deux catégories de visiteurs.
-Les excursionnistes : ceux qui ne passent pas la nuit dans le pays ou le lieu visité. Ces sont des passagers en croisière, visiteurs de la journée.
-Les touristes : ceux qui y passent au moins une nuit dans le pays ou le lieu visité. Ces sont les non-résidents, les nationaux à l’étranger, et les résidents étrangers :(représentant, diplomate…).
Les motifs de visite sont le voyage d’agrément, vacances, visites culturelles, pratiques de sports, visite à des parents ou à des amis, autres voyages d’agrément, ainsi que le voyage ont pour motifs professionnels tels la réunion, la mission, les affaires… Ou d’autre voyage n’a que pour les motifs touristiques.
Présentation générale du tourisme à Madagascar
Point fort général du tourisme à Madagascar
Madagascar est riche en capital naturel et culturel. L’Industrie du tourisme malgache est en développement. Madagascar a la chance de pouvoir éviter les erreurs habituelles faites par d’autres pays par le passé. De plus, le capital naturel de Madagascar attire un groupe cible particulier qui a non seulement l’éducation nécessaire pour l’apprécier mais aussi les moyens de voyager à Madagascar. L’attrait de Madagascar comme destination touristique se base presque entièrement sur une diversité d’expériences naturelles. Ces expériences tournent autour de la richesse de son capital naturel (flore, faune, plages) et correspondent respectivement à un tourisme naturel, de découverte et de plage.
Faiblesse général du tourisme à Madagascar
Étant donné la situation économique générale du pays, Madagascar ne peut investir dans des projets touristiques coûteux si ceux-ci ne deviennent rentables qu’à long terme. Aujourd’hui le prix complet d’un voyage à Madagascar est encore assez élevé, surtout le vol international (vu le monopole d’Air France et d’Air Madagascar pour les vols internationaux et nationaux respectivement). Qui plus est, les vols nationaux et le transport routier sont trop coûteux si nous les comparons aux destinations concurrentielles et les services qu’elle s’offre. Actuellement, l’infrastructure du tourisme en ce qui concerne le transport, l’hébergement et les autres services, est limitée à un petit nombre de régions dont Antananarivo, Nosy-Be et l’île Sainte Marie. Or beaucoup de régions pourraient attirer les touristes.
Parc en tant que site touristique
Figurant parmi les sites touristiques de Madagascar, le PBZT présente des diversités faunistiques et floristiques endémiques dans ses expositions. Parmi sa devise est de « Conserver le patrimoine national floristique et faunistique ». Et ces milliers d’espèces floristiques que notre île abrite, seul les minorités de nos populations les connaissent et aussi des chercheurs et les passionnés de la nature. Face à cette ignorance totale du patrimoine que possèdent les peuples, l’État, par l’intermédiaire des organes compétents dans ce domaine de l’environnement autorise aux publics l’accès au parc pour pouvoir connaitre les trésors naturels de ce pays, si auparavant ce parc n’était que lieu d’étude universitaire pour les chercheurs scientifiques. La dégradation de l’environnement pousse l’État à conscientiser ses peuples du bien protégé. Mais comme la majorité des peuples malagasy sont paysans, pauvres et analphabètes, leurs vies quotidiennes dépendent des ressources forestières par exemple le charbon, la maison traditionnelle, le bois de chauffages, des meubles, la pratique de culture sur brulis(Tavy), la chasse illicite des animaux sauvages.
Les exploiteurs profitent de cette insuffisance de besoin des paysans pour leur payer de chasser les espèces endémiques que ce soit bois précieux ou animaux en voie de disparition ou des pierres précieux et même de leur terre héritée de leur ancêtre. C’est donc que l’avenir des peuples est menacé parce que non seulement ses plantes et ses animaux endémiques qui seront disparaitre mais aussi ses cultures. Ce parc attire moins des touristes étrangers parce qu’il est à la fois un parc touristique et un parc d’attraction et un lieu de détente. Pourtant l’élevage en captivité choque pour certains touristes étrangers car ils préfèrent voir ces espèces dans son milieu naturel que dans la cage. Donc cela peut freiner le facteur du développement du tourisme dans le parc. C’est pour cela que de lieux d’exhibition comme PBZT existent pour conserver les restes de ces trésors naturels qui ne sont pas détruites et sert aussi comme de musée pour les collections mortes des espèces disparues.
HISTORIQUE DU PARC
LOCALISATION
Ce parc est un espace vert. Il est implanté dans la capitale à Antananarivo qui se situe à Tsimbazaza au cœur de la ville. Le parc zoologique et biologique de Tsimbazaza situé à 15 minutes en voiture du centreville d’Antananarivo est un jardin agréable qui recèle des centaines d’espèces de faune et flore.
HISTORIQUE
L’origine du parc botanique et zoologique remonte à l’année 1925. A cette date le Gouverneur E. François qui appartenait au service de l’agriculture, appuyé par l’Académie Malagasy obtient du Gouverneur General Olivier, la création dans la vallée de Tsimbazaza, d’un jardin botanique, rattachées au service des parcs et jardins destinée « à ressembler éventuellement, à multiplier les spécimens de la flore malagasy et à introduire les espèces intéressantes de la flore étrangère ». Quelques années plus tard, sous l’impulsion de Museum National d’Histoire Naturelle de Paris, on décidait de construire à Tsimbazaza quelques cages afin d’y présenter au public les animaux les plus caractéristiques de Madagascar. M. François fut le premier Directeur du Jardin. Aidé par l’explorateur Perrier de la Bâthie et par leProfesseur Humbert, il s’efforça de remplir au mieux le programme précité et il fut beaucoup mais il ne dispose que des moyens limités et le jardin alors était loin d’avoir l’étendue actuelle. L’ingénieure horticole Pierre Boiteau lui succéda. On lui doit d’avoir créé au Parc, non sans grande difficulté et grâce à l’appui de la société des « Amis du Tsimbazaza », un laboratoire élémentaire de botanique et Chimie végétale. En 1947, le parc fut confié à l’Institut de Recherche Scientifique de Madagascar (IRSM). Il reçut de faite une impulsion nouvelle. En moins de deux (02) ans, son étendue a été doublée, ses bâtiments agrandis et restaurés, ses collections botaniques considérablement enrichies et le nombre de ses animaux plus que décuplé. Il a repris l’expédition d’échantillons botanique et zoologique dans le laboratoire du monde entier. Son Directeur ainsi que le Dr Poisson, Président de la Société des Amis du Parc, à l’école du Muséum de Paris, ambitionnent d’en faire un des établissements d’histoire Naturelle le plus important de l’hémisphère Sud et un centre de recherche capable de contribuer de la façon la plus efficace au rayonnement de la science dans l’Union Française.
Sous la royauté merina
Selon l’ouvrage « Tantarany Andriana eto Madagasikara » du père Callet, Tsimbazaza tirerait son nom de l’emplacement choisi par Andrianampoinimerina pour le rituel du Tampimasoandro ; cette cérémonie marquait la fin de deuil lors du décès d’un membre de la famille royale et les bœufs royaux y étaient sacrifiés. « Tsy an-jazaio » (ce n’est pas pour les enfants). La vallée de Tsimbazaza était confiée à des compagnons d’Andrianampoinimerina, à titre de Lohombitany (terre exemptée de toute redevance, accordée par le souverain en récompense de services rendus) qui en ont fait un lieu reposant plantées de fleurs et d’arbres provenant des différentes régions de l’île. Lorsque le roi Radama I aménagea les quartiers de Fiadanana et Soanierana, il fut creuser le lac Amparihy. Les soldats devaient s’y baigner avant de se présenter au roi lors des revues militaires bimensuelles. La reine Ranavalona I l’utilisa pour asphyxier les nobles condamnés à mort dont on ne devait pas verser le sang. Après l’annexion en 1896, le terrain fut confisqué par l’administration coloniale et réparti entre quelques dirigeants malgaches, parmi eux le gouverneur Rasanjy dont la maison est actuellement occupée par des collections de référence entomologique et par la bibliothèque.
Début de l’éducation environnementale sous l’administration coloniale
Au début de l’administration coloniale, alertée par les scientifiques sur la richesse et l’originalité de la faune et de la flore de Madagascar d’une part, et sur la menace qui pesait sur la biodiversité d’autre part, le Jardin Botanique de Tananarive rattaché au Service des Parcs et Jardins de la ville de Tananarive a été créé à Tsimbazaza par un arrêté du 29 août 1925 paru dans le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances n° 2055 du 05 Septembre 1925, page 766. L’objectif était de faire connaître et aimer les plantes et les animaux de l’île par ses habitants et ainsi les inciter à contribuer à leur sauvegarde ; des plantes et des animaux typiques de toutes les régions de Madagascar et d’ailleurs y furent introduits. Petit à petit, grâce au soutien de la Société des amis du Parc Botanique et Zoologique de Tananarive, le parc fut équipé en outillages scientifiques : collections mortes, laboratoires d’analyse…et les premières recherches sur les plantes médicinales malgaches ont commencé. En outre, des conférences et des excursions étaient organisées pour éduquer les membres de la société en matière d’environnement.
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Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE : GENERALITE SUR LE TOURISME ET HISTORIQUE DU PARC
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE TOURISME
I .1.Le Tourisme
CHAPITRE II : HISTORIQUE DU PARC
II.1.Localisation du parc
II.2.HISTORIQUE
II.3.Organigramme
II.4. Organisations des entités
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIES ET RESULTATS
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
III.1.Le déroulement de stage
III.2. Le méthode d’élaboration
CHAPITRE IV : RESULTATS DES INVENTAIRES
IV.1. Résultats des inventaires
IV.2. Résultats des enquêtes
PARTIE III : RECOMMANDATIONS ET SOLUTION
CHAPITRE V : RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS
V.1. Suggestions à partir de réalité existante
V.2. Les points forts et points négatifs du parc
IV.3. Solutions
Conclusion