Contribution d’un Géomètre topographe dans un projet de construction de barrage de rétention en vue d’aménagement hydro agricole

Station totale WILD 1610 (Leica)

             Cet appareil est adéquat à la nature du terrain et l’étendue de la zone. Il permet aussi de faciliter ce travail. Une station totale WILD 1610 est composée d’un théodolite électronique T1010/1610 et un tachéomètre TC 1010/1610. Elle est équipée d’un réceptacle de module REC. Ce module peut enregistrer automatiquement les données relevées par la touche REC. Les accessoires sont le trépied, les prismes et la batterie. Les touches alphanumériques comprennent les touches numériques et alphabétiques qui sont en couleur jaune. Les touches des fonctions de l’appareil sont :
– ON_OFF permet d’allumer et d’éteindre l’appareil
– STOP_CE permet l’arrêt d’un lever à un moment
– MENU_ESC active au menu principal de la fonction, et peut revenir au précèdent ou interrompre
– PROG_CONT permet de passer au niveau suivant, et valider, et accéder au programme de fonction.
– ALL déclenche la mesure de distance et enregistre les données dans le format du masque REC.
– DIST active la fonction de mesure en continue de la hauteur du distancemètre pour mesurer la distance sans enregistrement.
– CODE permet d’enregistrer des informations supplémentaires nécessaires au traitement ultérieurs des données.
– DSP permet de mesurer l’angle sans enregistrement.
– REC enregistre dans le terminal de terrain les données fixées dans le masque REC. La capacité maximale de la mémoire, du format standard est environ 2000 points.
– NR introduit un numéro de point individuel ou compteur ainsi que la valeur du pas

Lecture des données dans le logiciel

            La lecture des données consiste à créer des données « .geo » (fichier GéoBase), pour transcrire le carnet terrain de type de fichier « .GSI » en fichier « GéoBase », lisible par Covadis. La GéoBase contient les informations du lever et sera enrichie au fur et à mesure des calculs.
Procédures : Dans le menu Cov.calculs, on choisit Lecture carnet, ensuite Lecture WILD Leica. On définit enfin le paramétrage et le répertoire du fichier « .geo » à créer.
Besoins en eau correspondant aux pratiques culturales : Afin de connaître les besoins en eau correspondant aux pratiques culturales, il est indispensable d’identifier certaines opérations avant, pendant et après la phase de développement de la plante.
 La mise à boue (MB) : Cette phase consiste à saturer en eau la partie au-dessus de la nappe phréatique dans les parcelles jusqu’à ce qu’il n’y a plus d’infiltration. Elle dépend de la nature pédologique de la parcelle. Cette phase déstructure la surface du sol et produit une couche superficielle qui donne des agrégats uniformes et essentiellement des pores vésiculaires quand il est sec. Elle exige un apport d’eau variant de 100 mm pour un sol argileux à 200 mm pour un sol sableux selon donc la nature du sol.
 Remplissage des clos (RP) : Cette phase est effectuée après le repiquage. Elle consiste à avoir un plan d’eau uniforme dans la rizière. Pour cela, on cherche à avoir une lame d’eau constante de 100 mm au-dessus du profil.
 Mise à sec (ASSEC) : La mise à sec est pratiquée avant et après sarclage et on procède à l’assèchement de la rizière suivi du sarclage et puis on apporte de nouveau de l’eau dont la quantité sera égale à celle pendant le remplissage de clos.
 Entretien (EN) : Effectuée après sarclage, cette phase consiste à assurer l’oxygénation de l’eau dans les parcelles. L’opération sert donc à renouveler la hauteur de la lame d’eau de 50 mm. Il est mieux de mettre la rizière à sec dès les premiers signes de maturité, généralement 8 jours avant récolte pour faciliter le travail de récolte et permettre un labour précoce. Après récolte, le sol doit être rapidement asséché et travaillé pour faciliter l’oxygénation de la terre par l’air avec, en particulier la transformation des oxydes ferreux en oxydes ferriques.

CONCLUSION

           En guise de conclusion, ce projet est très intéressant pour les propriétaires du périmètre. La construction de ce barrage leur permet de cultiver deux fois par an et apporte une hausse de la production et du rendement agricole. Le niveau de vie de la population concernée s’accroît suivant la production du riz. Quant aux promoteurs, ils sont satisfaits des résultats de notre travail, spécifiés dans le terme de référence. Un géomètre topographe joue un rôle très important dans un aménagement hydro agricole. Il intervient dès le début, au choix de l’emplacement des ouvrages et à la fin à l’élaboration des plans d’aménagement. Grâce à l’étude topographique basée surtout au levé de détail, on a obtenu les caractéristiques du terrain en question comme la superficie du périmètre rizicole, celle du bassin versant, les coordonnées et altitudes des points rayonnés conduisant à la finalité du plan. La réalisation de ce projet est un œuvre grandiose à mon avis. Je souhaite faire plus tard des levés topographiques pour d’autres projets afin d’élargir mes expériences personnelles. Concernant l’étude hydraulique, cette dernière a permis de déterminer les besoins en eau du périmètre, la mise en place du réseau d’irrigation L’étude faite dans ce mémoire a été d’assurer l’alimentation en eau d’une surface rizicole de 156 ha, surtout pendant la période ou saison sèche et aussi d’assurer la protection de ces surfaces contre l’inondation, pendant la saison des pluies. Or la plaine irrigable d’Ampaho atteint plus de 507 ha en totalité. En perspective, l’étude conçue faite dans ce mémoire, peut résoudre et assurer la production rizicole des 507 ha de la zone d’Ampaho, pendant les deux saisons de culture ou deux fois par an. Les paysans de la localité sont les premiers intéressés et les bénéficiaires de ce projet d’aménagement hydro agricole et de lutte contre l’inondation. Le seul problème reste à identifier les acteurs du projet d’aménagement hydro agricole et de lutte contre l’inondation, pour le financement. L’ONG, CARE a apporté sa contribution et peut encore en faire autant. D’autres bailleurs de fond doivent être sensibilisés, en particulier, l’Etat Malagasy car actuellement Madagascar a été choisi « grenier à riz » au niveau régional, dans l’Océan Indien.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
I.1 Contexte et justification
I.2 Objectifs
I.3 Méthodologie
CHAPITRE II : PROMOTEUR DU PROJET
II.1 ONG Care international
II.2 Terme de référence
CHAPITRE III : CARACTERE PHYSIQUE ET MORPHOLOGIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
III. 1 Localisation
III.1.1 Situation spatiale
III.1.2 Accessibilité dans la zone
III.2 Relief et paysage
III.3 Pédologie de la zone
III.4 Climatologie
III.4.1 Température
III.4.2 Vents
III.4.3 Pluviométrie
III.5 Végétation
III.6 Hydrologie
III.7 Géologie
CHAPITRE IV : ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES
IV. 1 Secteur social
IV. 1 1 La démographie
IV.1.2 Habitat
IV.1.3 Niveau d’instruction et système éducatif
IV.2 Secteur économique
IV.2.1 L’agriculture, l’élevage et la pêche
IV.2.2 L’exploitation des produits végétaux et l’artisanat
IV.2.3 Les voies de communication
PARTIE II : ETUDE TECHNIQUES
CHAPITRE V : LES ETUDES TOPOGRAPHIQUES
V.1 Travaux de préparation
V.1.1 Planning
V.1.2 Matériels
V 1 2.1 Station totale WILD 1610 (Leica)
V.1.2.2.Ecart type en angle et en distance
V.1.2.3 Mise en station
V.1.3 Personnel
V.2 : Les travaux sur terrain et au bureau
V.2.1 Reconnaissance
V.2.2 Piquetage
V.2.3 Déroulement du lever
V.2.3.1 Polygonation
V.2.3.2 Mesure d’angles
V.2.3.2.1 Angles horizontaux
V.2.3.2.2 Angles verticaux
V.2.3.3 Mesure de distances
V.2.4 Calcul de la polygonation
V.2.4.1 Calcul angulaire
V.2.4.2 Calcul de gisement
V.2.4.3 Calcul de la distance
V.2.4.4 Calcul du cheminement
V.2.4.5 Détermination altimétrique
V.2.5 Levé de détails par RAYONNEMENT
V.2.5.1 Principes du levé
V.2.5.2 Les détails à lever
V.2.6 Exportation des données vers l’ordinateur
V.2.7 Traitement dans le logiciel AUTOCAD/COVADIS
V.2.7.1 Lecture des données dans le logiciel
V.2.7.2 Calcul des points rayonnés
V.2.7.3 Génération du dessin
VI.2.7.4 Dessin, Habillage, Echelle
V.2.7.5 Courbe de niveau
V.2.8 Surface du périmètre irrigable
V.3 : Implantation des ouvrages
V.3.1 Définition
V.3.2 Etablissement des documents nécessaires pour l’implantation
V.3.2.1 L’axe du barrage
V.3.2.2 Le profil en long
V.3.2.3 Le profil en travers
V.3.3 Calcul de cubature
V.3.4 Méthode d’implantation
V.3.4.1 Implantation des points en planimétrie
V.3.4.1.1 Méthode par abscisse et ordonnée
V.3.4.1.2 Méthode par rayonnement
V.3.4.2 Implantation des points en altimétrie
V.3.5 Contrôle des implantations
CHAPITRE VI : ETUDES HYDRAULIQUES
VI.1 Présentation du bassin versant
VI.1.1 Définition
VI.1.2 La délimitation
VI.1.3 Caractéristiques
VI.2 Les travaux rizicoles
VI.3 Les quatre périodes rizicoles
VI.4 Etudes des besoins en eaux
VI.4.1 Les besoins en eau des plantes
VI.4.1.1 Coefficient cultural
VI.4.1.2 Pluie efficace
VI.4.1.3 Evapotranspiration potentielle
VI.4.1.4 Evapotranspiration maximale
VI.4.2 Besoins en eau correspondant aux pratiques culturales
VI.4.2.1 Besoin net
VI.4.2.2 Besoin total brut
VI.4.2.3 Débit fictif continu
VI.4.2.4 Débit d’équipement
VI.4.3 Débit nominal
VI.4.4 Débit dans les sources disponibles
VI.4.5 Volume d’eau nécessaire
CHAPITRE VII : LES AMENAGEMENTS PROPOSES
VII.1 Généralités
VII.1.1 Définition
VII.1.2 Exigences des barrages
VII.1.3 Types de barrage en terre
VII.2 Dimensionnement du barrage
VII.2.1 Choix du site
VII.2.2 La hauteur du barrage
VII.2.3 La longueur et la largeur du barrage
VII.2.5 La prise principale
VII.2.6 L’évacuateur de crue
VII.2.7 Drainage
PARTIE III : ANASYSE DES IMPACTS
CHAPITRE VIII : ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
VIII.1 Contexte du projet
VIII.2 Mise en évidence du milieu récepteur
VIII.2.1 Milieu physique
VIII.2.2 Milieu biologique
VIII.2.3 Milieu humain
VIII.3 Historique et objet du projet
VIII.4 Description du projet
VIII.5 Identification des impacts
VIII.6 Evaluation des impacts
VIII.7 Mesure d’atténuation
VIII.8 Plan de gestion environnementale
CHAPITRE IX : ESTIMATION DU COUT DU PROJET
IX.1 Coût des travaux topographiques
IX.2 Coût des travaux de construction
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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