UCTU (Union des Coopératives des Transports Urbains)
L’UCTU est chargée de défendre les intérêts des coopératives dans la zone urbaine de la ville qu’elle compte parmi ses membres et joue le rôle d’interlocuteur entre les coopératives et la Commune Urbaine d’Antananarivo. On recense aujourd’hui au niveau de la CUA : [2]
– 58 coopératives fonctionnelles, réparties en 74 lignes de taxis-be desservant la zone urbaine d’Antananarivo Renivohitra. Les 58 coopératives fonctionnelles sont regroupées au sein d’une entité dénommée l’UCTU.
– Une autorité de tutelle, la CUA, qui est l’entité de tutelle de l’UCTU dont elle supervise les activités. Elle a assigné à chaque dirigeant de coopératives la mission de s’assurer que les usagers sont informés et conscients de leurs droits et obligations tels qu’inscrits dans le cahier des charges des transporteurs.
– 2 410 véhicules dont 595 minibus de 18 places et 1 816 taxi be de marque Mercedes Benz de 27 à 32 places.
– des lignes de transports réparties en 5 axes principaux.
Infrastructures et circulation routière
La présence de ces quartiers accompagnés d’une forte congestion de la ville amène souvent les responsables à parler de « saturation » de la ville d’Antananarivo « un espace urbain arrivant au point de saturation ». La ville a été dimensionnée pour 170 000 habitants (1950), on compte environ 2 000 000 actuellement et comptera plus de 4 millions d’habitants (le double) en 2025.Aussi, la structure dense du réseau viaire de la ville et le manque de moyens de la municipalité empêchent cependant le système de transport collectif de gérer efficacement l’augmentation rapide des demandes de mobilité. Le réseau routier est vétuste. Une tendance constatée, le réseau routier artériel limité, la circulation se concentre sur certaines routes. La capacité d’accueil du volume de la circulation étant limitée, il en résulte alors des congestions. La raison principale derrière l’engorgement des rues à Antananarivo se trouve dans l’insuffisance et le mauvais état de l’infrastructure routière. Les infrastructures sont déficientes, que l’on parle des trottoirs ou des voies de circulation, tant au niveau du linéaire de voies disponibles, insuffisant pour une agglomération de cette taille, que de l’état de ces voies. [3]
Ville moderne et transport en commun
La mobilité est un défi pour toutes les villes du monde entier. Les administrateurs des villes rivalisent d’idée nouvelle sur les moyens de transport. Dans de nombreuses villes en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, par exemple, les villes bénéficient d’un service d’autobus d’une cinquantaine de places assises, de métropolitain, de tramway et de RER. Le passage d’autobus, métro, RER et tramway est régulé à la minute près et les lignes sont optimisées pour ne pas avoir trop de redondance. Pour ne pas gêner la circulation routière, certaines villes ont réservé des voies entières au transport en commun vu la largeur des véhicules de transport collectif. Les usagers bénéficient également de cartes du réseau de transport que l’on retire dans les gares ou correspondances lors de paiement de carte ou ticket de transport, et ce pour faciliter la mobilité des usagers à travers la ville. Cette carte de réseau de transport est accessible via le web et supportée par des applications mobiles. Bien qu’on soit encore loin de ces villes européennes, américaines et asiatiques modernes, fournir une carte de réseau de transport en commun à Antananarivo reste déjà un grand pas dans la modernisation des transports en commun notamment les taxi be.
Buts
Les SGBD sont les logiciels intermédiaires entre les utilisateurs et les bases de données. Une donnée qui est un magasin de données composé de plusieurs fichiers manipulés exclusivement par le SGBD. Ce dernier cache la complexité de manipulation des structures de la base de données en mettant à disposition une vue synthétique du contenu. L’ensemble SGBD et base de données est destiné à permettre le stockage de données d’une manière offrant de nombreux avantages par rapport à un enregistrement conventionnel dans des fichiers. Il permet d’obtenir et de modifier rapidement des données, de les partager entre plusieurs usagers. Il garantit l’absence de redondance, l’intégrité, la confidentialité et la pérennité des données tout en donnant des moyens d’éviter les éventuels conflits de modification et en cachant les détails du format de fichier des bases de données. Les données sont enregistrées sous forme de suites de bits représentant des lettres, des nombres, des couleurs, des formes, … Le SGBD comporte différents mécanismes destinés à retrouver rapidement les données et de les convertir en vue d’obtenir des informations qui aient un sens :
à l’aide du SGBD plusieurs usagers et plusieurs logiciels peuvent accéder simultanément aux données. Le SGBD effectue les vérifications pour assurer qu’aucune personne non autorisée n’ait accès à des données confidentielles contenues dans la base de données, il arbitre les collisions lorsqu’il y a plusieurs modifications simultanées de la même information et comporte des mécanismes en vue d’éviter des pertes de données à la suite d’une panne ;
la redondance désigne une situation de présence de plusieurs copies de la même donnée dont la modification peut amener à des incohérences se manifestant par des copies différentes. Le SGBD vérifie voire refuse la présence de redondances. Le SGBD effectue également sur demande des vérifications pour assurer que les données introduites soient correctes (valeurs dans les limites admises, format correct) et que les données soient cohérentes par rapport à ce qui se trouve déjà dans la base de données ;
les données sont typiquement manipulées par un logiciel applicatif qui fait appel aux services du SGBD pour manipuler la base de données. Alors qu’un logiciel applicatif qui manipule un fichier tient compte du format de données de ce fichier, un logiciel qui manipule une base de données par l’intermédiaire d’un SGBD n’a pas connaissance du format de la base de données, les données sont présentées par le SGBD sous une forme qui cache les détails du format des fichiers dans lesquels elles sont enregistrées. [4]
Différents systèmes d’exploitation mobiles sur le marché IOS
IOS (Internetwork Operating System), qui était nommé iPhone OS, se trouve non seulement sur les différentes générations d’iPhone mais également sur d’autres produits de Apple iPad et iPod touch. Il est dérivé de Mac OS X dont il partage les fondations : kernel, les services Unix et Cocoa. Pour Apple, le succès est considérable : début 2009, il y avait plus de 5 millions de téléchargements par jour. Donc, il s’agit du concurrent numéro un pour Android. [8]
Symbian OS : Le Symbian OS est développé par la société éponyme qui est une propriété exclusive de Nokia. Bien que cette plateforme soit créée par la participation de plusieurs fabricants tels que Samsung ou Sony Ericsson, ce système est fortement lié à Nokia, ce qui est un frein à son adoption par d’autres constructeurs. Il est récemment passé en open source. C’est un système libre, ou open source se basant sur un noyau Symbian. [8]
Android : Android de Google Inc. fut développé par une petite startup qui fut acheté par Google qui poursuit activement son développement. Il est distribué sous licence open source, est une variante de Linux. Google a lancé Open Handset Alliance qui regroupe des grands constructeurs et développeurs de logiciels (tel qu’Intel, HTC, ARM, Samsung, Motorola and eBay). Android est un OS gratuit et complètement ouvert. C’est-à-dire que le code source et les APIs sont ouvertes. Ainsi, les développeurs obtiennent la permission d’intégrer, d’agrandir et de replacer les composants existants. [8]
Windows Phone : Windows Mobile a été développé par l’entreprise Microsoft. Pour cette raison, il fonctionne uniquement sous « Windows », il est compatible avec tous les logiciels Windows. Il offre la possibilité de télécharger, de jouer les chansonset de regarder la TV en ligne. Windows Mobile supporte aussi beaucoup de types d’audio et de vidéo. Son succès est dû à son affiliation à la famille d’OS Windows, ultra-dominante sur le bureau. Un autre avantage souvent cité est la facilité de développement apportée grâce à l’environnement de Visual Studio qui a su faire venir au développement mobile les développeurs VB (Visual Basic). [8]
BlackBerry OS : Le système d’exploitation BlackBerry est la plate-forme exclusive mobile développé par RIM (Research In Motion). De plus, le fournisseur offre aux abonnés des fonctions push de messagerie et d’accès mobile pratique qui adu contenu Internet pour leurs terminaux. Il comporte aussi la technologie de la pièce jointe qui supporte divers types de pièces jointes telles que les fichiers d’extensions .zip, .html, .doc, .dot, .ppt, .PDF, etc. C’est pourquoi son service de messagerie électronique est meilleur que les autres plateformes. [8]
Modèle MERISE
Notamment nous utiliserons MERISE pour la Modélisation. C’est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets informatiques. Le but de cette méthode est d’arriver à concevoir un système d’information. La méthode MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements assure une longévité au modèle. En effet, l’agencement des données n’a pas à être souvent corrigé, tandis que les traitements le sont plus fréquemment.
HTML/CSS
Pour créer un site web, on doit apprendre à manier les langages HTML et CSS. Ils sont à la base de tous les sites web, qui sont tous conçus de la même manière avec ces langages. L’HyperText Markup Language, généralement abrégé HTML, est le format de données conçu pour représenter les pages web. C’est un langage de balisage permettant d’écrire l’hypertexte, d’où son nom. HTML permet également de structurer sémantiquement et logiquement et de mettre en forme le contenu des pages, d’inclure des ressources multimédias dont des images, des formulaires de saisie, et des programmes informatiques. Il permet de créer des documents interopérables avec des équipements très variés de manière conforme aux exigences de l’accessibilité du WEB. Il est souvent utilisé conjointement avec la programmation JavaScript et des feuilles de style en cascade (CSS). Les standards définissant CSS sont publiés par le World Wide Web Consortium (W3C). Introduit au milieu des années 1990, CSS devient couramment utilisé dans la conception de sites web et bien pris en charge par les navigateurs web dans les années 2000. Les toutes dernières versions de ces langages (HTML5 et CSS3) nous offrent aujourd’hui des possibilités étonnantes. Des effets graphiques autrefois complexes à réaliser se créent désormais via une simple ligne de code. Les langages deviennent tellement puissants que les experts sont déjà d’accord pour dire que demain tout se fera sur le WEB
|
Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CAPITALE
1.1 – Situation géographique et administrative
1.2 – Milieu physique
1.2 – Démographie
1.3 – Situation économique
1.4 – Infrastructures routières
CHAPITRE 2 : TRANSPORT EN COMMUN
2.1 – Définition et historique
2.2 – Utilités
2.3 – Système de transport en commun actuel
2.3.1 – Coopératives de transport (UCTU / UCTS)
2.3.2 – Terminus et primus
2.3.3 – Correspondance
2.3.4 – Arrêt
2.3.5 – Ligne
2.4 – Problématiques en matière de transport en commun
2.4.1 – Infrastructures et circulation routière
2.4.2 – Mode de gestion
2.4.3 – Usagers
2.4.4 – Ville moderne et transport en commun
2.4.5 – Modernisation du transport en commun
2.5 – Justification du projet
2.6 – Objectifs et avantages
CHAPITRE 3 : NOTIONS DE BASES
3.1 – Base de données
3.1.1 – Définition
3.1.2 – Système de gestion de base de données (SGBD)
3.2 – SIG
3.2.1 – Quelques définitions
3.2.2 – Composantes d’un SIG
3.2.3 – Différentes fonctionnalités d’un SIG [5]
3.2.4– Avantages de la mise en œuvre d’un SIG
3.3 – Webmapping
3.3.1 – Définition
3.3.2 – Fonctionnalités [7]
3.3.3 – Identification des acteurs du système
3.3.4 – Identification des cas d’utilisations
3.4– Application mobile
3.4.1 – Définition
3.4.2 – Différents systèmes d’exploitation mobiles sur le marché
3.4.3 – Part du marché
CHAPITRE 4 : MODELISATION
4.1 – Analyse des besoins
4.1.1 – Analyse globale des besoins
4.1.2 – Analyse détaillée
4.2 – Architecture et modèle de BD utilisée
4.2.1 – Architecture générale de l’application
4.2.2 – Modèle MERISE
4.2.3 – Démarche du modèle
4.3 – Etude technique
4.3.1 – Choix des logiciels
4.3.2 – Langages utilisés
CHAPITRE 5 : STRUCTURATION DE LA BASE DE DONNEES GEOGRAPHIQUE
5.1 – Préparation des bases de données et saisie de la réalité
5.1.1 – Classes d’objets principaux
5.1.2 – Classes d’objets secondaires
5.2 – Acquisition et gestion des données
5.2.1 – Primus – Terminus
5.2.2 – Arrêts – correspondances
5.2.3 – Réseau routier
5.2.4 – Fond OpenStreetMap (OSM)
5.3 – Intégration de logique et des fonctions d’analyse des données
5.3.1 – Requête sémantique
5.3.2 – Requête spatiale
CHAPITRE 6 : DEVELOPPEMENT ET MISE EN LIGNE
6.1 – Installation et stockage des données sur postgres/postgis
6.1.1 – Installation
6.1.2 – Stockage
6.1.3 – Visualisation des données sur QGIS
6.2 – Développement de l’interface
6.2.1 – Intégration de la librairie OpenLayers dans une page web
6.2.2 – Affichage d’une carte avec OpenLayers
6.2.3 – Création des autres couches
6.3 – Présentation de la plateforme
6.3.1 – Espace utilisateur
6.3.2 – Espace administrateur
6.3.3 – Application Android « taxi be »
CHAPITRE 7 : STRATEGIE MARKETING ET ANALYSE DE COUT
7.1 – Stratégie marketing
7.1.1 – Analyse du marché
7.1.2 – Détermination des cibles
7.1.3 – Produit
7.1.4 – Positionnement
7.1.5 – Publicité
7.1.6 – Prix
7.1.7 – Stratégie adoptée
7.2 – Analyse de coût
7.2.1 – Phase de conception
7.2.2 – Phase de lancement et de développement
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Webographie
Annexes.
Télécharger le rapport complet