Contribution du secteur minier au developpement économique

Le développement fait partie des discours, sinon des sujets fréquemment abordés par des responsables politiques, des simples citoyens , au sein des différentes organisations et institutions aussi bien locales, nationales qu’internationales et en constitue même une préoccupation majeure. En même temps un processus qu’un but ou un objectif à atteindre, il constitue l’épicentre de tous les efforts fournis par les dirigeants au niveau d’un pays et ceux des organisations internationales en l’occurrence celle des Nations unies. Ainsi, vu les différentes dotations en facteurs, les différentiations des atouts et des faiblesses de chaque pays, des différents niveaux de développement sont constatés : il y a des pays qualifiés de développés, et il y a ceux que l’on appelle sous-développement ou en développement et il y a les pays les moins avancés. De nombreux auteurs et chercheurs ont consacré leur temps sur le thème de développement, et y ont coulé beaucoup d’encre. Les pays actuellement développés, tels les pays européens, américains, et asiatiques ainsi que d’autres nouveaux pays, ont presque tous connu un progrès technique, technologique et ont développé leurs industries. Ils ont ainsi vu le niveau de vie de leur population s’amélioré, tandis que le sort des pays en développement dont Madagascar se voit de plus en plus en dégradation, malgré les multitudes d’efforts développés.

Les bases théoriques du développement

Une multitude d’auteur, de toutes tendances et écoles ont essayé d’écrire ou de sortir des théories sur le développement en apportant des hypothèses, des démonstrations, des critiques envers d’autres théories voire des améliorations. Mais avant d’abordes ces théories, il serait mieux de connaitre la notion du développement.

La notion du développement

Une notion du développement commence par connaitre certaines définitions que les différents auteurs essaient d’apporter pour aider les gens à comprendre.

Définir le développement 

Qu’est ce que le développement ? Il est vrai que la notion de développement a reçu tant d’apport, tant de contestation, qu’il s’avère très délicat d’en proposer une définition synthétique. Faussement familière, la notion de développement est utilisée indifféremment pour rendre compte de situations diverses qui ne se superposent pas nécessairement. Quelques auteurs font malgré tout référence. On peut notamment distinguer deux écoles : l’école anglo-saxonne et l’école francophone.

Les sensibilités anglo-saxonne et francophone

L’école anglo-saxonne met l’accent sur le problème des équilibres entre courte période et longue période et sur les équilibres entre les principales grandeurs de l’économie nationale : croissance, inflation, équilibre du commerce extérieur, chômage, équilibre budgétaire, pour ne citer que les plus importants. En ce sens, l’approche de cette école est principalement quantitative, ce qui a souvent pour conséquence de réduire l’étude du développement à l’étude du Produit National Brut (PNB), de son évolution et de sa répartition. De la sorte elle confond le développement et la croissance. L’aspect multiforme du développement n’est pas nié, mais les auteurs de l’école anglo-saxonne considèrent que l’examen du PIB par habitant reste encore le meilleur moyen pour appréhender l’ensemble des dimensions du développement.

Un peu différente est l’analyse de l’école francophone qui, tout en reconnaissant le caractère fondamental de la croissance économique, met d’avantage l’accent sur l’étude qualitatives des phénomènes qui concourent au développement.

L’hétérodoxie de François Perroux

François Perroux, théoricien d’une approche du développement centré sur l’homme donne cette définition : « Le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rende apte à faire croitre, cumulativement et durablement son produit global. » François Perroux fait la distinction entre le développement et les autres notions qui lui sont souvent associées : l’expansion, la croissance et le progrès. Le développement ne peut donc se limiter à l’expansion qui est l’augmentation sur une courte période d’un indicateur de dimension, ni se limiter à la croissance qui est l’augmentation durable sur plusieurs périodes d’un indicateur de dimension. Le développement ne peut se limiter no plus au progrès, que l’on pourrait définir comme étant tout ce qui représente un mieux par rapport à la période précédente, car le progrès non accompagné d’un qualificatif n’a pas grand sens. Il parait rigoureux d’identifier le progrès dont on veut parler par un qualificatif : progrès économique lorsque le volume de richesse s’accroit, progrès social lorsque le bien-être de tous augmente, progrès technique lorsque la productivité s’améliore grâce à la mise en œuvre de nouvelles techniques, etc. Or ces différents types de progrès ne sont malheureusement pas liés. L’augmentation des richesses disponibles globalement (progrès économique) ne présage pas de la répartition de ces richesses. Certains progrès technique se soldent par une perte de bien-être pour tout ou partie de la population. Si telle était donc la définition du développement ainsi que les autres notions qui lui sont relatives, ce serait mieux maintenant de voir une notion qui lui est très proche et qui prête confusion la plupart du temps, il s’agit de la croissance.

Développement et croissance 

Nous venons de voir que le développement ne peut se limiter à la croissance, ni au progrès. Mais la complexité de son appréhension n’est pas pour autant résolue, car le développement n’a pas non plus vocation à être une mesure du seul bien-être. On peut vivre d’une manière autarcique dans un petit coin de foret et être parfaitement satisfait de son existence, sans qu’il y ait développement dans la mesure où le développement tel qu’il est habituellement appréhendé se caractérise en fait par une accumulation. C’est là que repose l’ambigüité du terme développement. Reposant sur des changements sociaux et mentaux, le terme se charge de critères qualitatifs. Mais ces changements ayant pour conséquence de favoriser la capacité d’une population à entrer durablement dans un processus de croissance, le développement contient également des éléments quantitatifs. Pas mal d’auteurs ont montré comment les théories explicatives du développement ce sont fortement appuyées sur l’analyse historique des conditions d’industrialisation qu’ont connues les pays occidentaux. Outre les faits que ce rapprochement tend à laisser entendre que le développement de type occidental fait figure du développement universel, ce rapprochement n’est pas neutre non plus vis à vs de la notion de croissance. Ce qui caractérise l’industrialisation du XX ème siècle dans les pays occidentaux c’est bien la formidable croissance qu’elle a permise. Cette croissance qui signifie l’augmentation des richesses disponibles et des revenus, a permis l’accès à la consommation pour le plus grand nombre. Pour résumer, le développement précède et englobe tout à la fois la croissance. Il est simultanément qualitatif et quantitatif. Le développement est donc une totalité. Ceci nous mène à appréhender les théories de croissance et la question de développement.

Les théories de croissance et la question du développement

Les théories économiques de la croissance présentent de nombreuses divergences quant à l’origine et à la probabilité d’avènement et de maintien d’une croissance équilibrée. A la stabilité de la croissance chez les uns vient s’opposer son instabilité et son caractère déséquilibré chez les autres. Chaque fois, les théories économiques débouchent sur des propositions de politiques économiques spécifiques. Plus généralement, les théories économiques n’ont pas réussi à fournir une explication suffisante du phénomène. L’analyse néoclassique ainsi que ses prolongements décrivent bien le rôle de l’accumulation du capital dans le rythme de la croissance. Mais, en raison des rendements décroissants, la croissance ne se maintien à long terme que par la présence de facteurs exogènes tel que l’augmentation de la population et le progrès technique. L’analyse keynésienne, en raisonnant à court terme, considère le stock de capital comme constant et indépendant de l’investissement de la période. La réintroduction de l’offre d’investissement et la prise en compte de ses interactions avec la demande et l’effet multiplicateur vont être à l’origine des théories contemporaines de la croissance. A la fin des années 80, un profond renouvellement s’est opéré, marqué notamment par l’apparition des théories de la croissance endogène. Il s’agit principalement de montrer à quelle condition l’accumulation du capital peut engendrer une croissance endogène. Selon les auteurs, l’accent est mis tour à tour sur le rôle du capital humain, les infrastructures, etc.

Au même moment, le recul du tiers-mondisme et la marginalisation des théories keynésiennes et classiques marxistes appliquées aux tiers- mondes ont fait perdre à l’économie du développement une partie essentielle de ses références habituelles. L’héritage de la pensée complexe de François Perroux ne suffit pas à combler cette déperdition. C’est ce vide qui explique que l’analyse des phénomènes du développement soit aussi gagnée par les nouvelles thèses de la croissance.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I: APPROCHE THEORIQUE DU DEVELOPPEMENT
Chapitre I : Les bases théoriques du développement
1.1La notion du développement
1.2. Développement et croissance
1.3. Les théories du développement
1.4. Commerce international et développement
Chapitre 2: Les déterminants du développement
2-1-Les indicateurs de mesure du développement
2-2-Les facteurs du développement
2-3-Les freins au développement
2-4-Les facteurs externes
PARTIE II : DEVELOPPEMENT ET SECTEUR MINIER : CAS DE MADAGASCAR
Chapitre I: Le secteur minier a Madagascar
1.1..Situation géographique
1.2. Contexte géologique et minéralogique
1.3. Les exploitations
1.4. Le climat des investissements à Madagascar : Banque Mondiale
1.5. Le climat de l’investissement minier suite à d’autres appréhensions
1.6. Les problèmes rencontrés dans les investissements miniers
1.7. Les exportations
Chapitre II: Le secteur minier et le développement de Madagascar
2.1. Le poids du secteur minier dans l’économie de Madagascar
2.2. Les retombées positives du secteur minier
2.3. Suggestions pour une meilleure contribution du secteur
CONCLUSION
ANNEXE

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