Contribution du parc botanique et zoologique de dans l’éducation environnementale

Depuis le milieu XXème siècle, le monde a connu des problèmes environnementaux engendrés par la révolution industrielle. Des alternatives pour la protection de l‟environnement ont été appliquées, telle est « l‟éducation environnementale ». L‟Education Environnementale restait toujours comme la petite orpheline dans le monde de la conservation environnementale. Elle est une approche de sensibilisation de l‟homme pour la protection de l’environnement. Les activités humaines sont les principales causes de la dégradation de l‟environnement. D‟où, les scientifiques ont compris qu‟il faut éduquer l‟homme pour protéger son environnement. Alors, l‟Education Environnementale commençait à être mise en vogue depuis les années 70. De nombreuses institutions et organismes environnementaux nationaux et internationaux ont adopté cette méthode dans leurs activités. Des différentes conférences internationales ont marqué l‟évolution de l‟éducation relative à l‟environnement. Plusieurs pays dans le monde la vulgarisent. Elle commence actuellement à prendre une forme tournant vers un but à long terme due à son évolution dans le temps et dans l‟espace.

Madagascar est l‟un des pays qui a participé aux diverses convention sur l‟environnement. Des recommandations ont été mises en application par la mise en place de la « charte de l’environnement » en 1990 suivi de « la politique nationale de l’éducation relative à l’environnement » en 2002. Celle-ci est actualisée par « la Politique Nationale de l’Education Relative à l’Environnement pour le Développement Durable (PErEDD) » en 2013. Les ministères directement concernés par l‟éducation environnementale sont le Ministère de l‟Education Nationale(MEN) et le Ministère de l‟Environnement, de l‟Ecologie, de la Mer et des Forêts (MEEMF). Ils sont appuyés par des Organismes Non Gouvernementaux(ONG). Le plus connu est le World Wildlife Fund (WWF) par la mise en place du club « Vintsy » dans les institutions en les fournissant les outils didactiques et pédagogiques nécessaire pour la réalisation les activités d‟Education Environnementale.

Description du milieu d’étude 

PBZT, un Parc situé en plein centre-ville 

Le site du PBZT est une vallée qui se situe entre les coordonnées géographiques 18°52‟32‟‟ latitude Nord et de 18°56‟39‟‟ latitude Sud ; et de 47°31‟33‟‟ longitude Ouest et 47°31‟49‟‟ de latitude Est selon le croquis n° 1.

Le parc se trouve dans le Fokontany Fiadanana III L, Rue Fernand Kasanga Tsarafaritra Tsimbazaza 101, Région Analamanga, District de Tananarive Renivohitra, Arrondissement IV. Le 2/3 du Fokontany Fiadanana III L est presque occupé par le site.

Il est limité
– A l‟Est par le Fokontany de Fiadanana III N,
– A l‟ouest par le Fokontany de Tsarafaritra,
– Au Sud par le Fokontany de Soanierana III J,
– Au Nord par le Fokontany de Mahamasina Atsimo.

Historique du parc

Depuis les royaumes malgaches, le site a déjà été utilisé par les rois. Son importance est à cause de l‟existence du lac RASALIMO. Les jumeaux du roi Andrianampoinimerina ont été morts noyés dans le lac. D‟où, le nom du lieu «Tsimbazaza ». Dans les temps de Radama I, le roi nettoyait et agrandissait le lac pour que ses soldats puissent s‟y baigner avant d‟aller au palais. Ensuite, la reine Ranavalona I, le lac était dédié à ôter la vie des souverains, à qui on ne peut verser le sang . Par la suite, le site a influencé les colons. Ils ont commencés à le mettre en valeur en 1925. En cette année, le Général Olivier a accordé au Gouverneur E. François, au service de l‟agriculture, la création d‟un jardin botanique rattaché au service du Par cet du Jardin. Il a été appuyé par l‟Académie Malgache. A cette époque, le Parc était destiné « à rassembler, et, éventuellement, à multiplier les spécimens de la flore malgache et à introduire les espèces intéressants de la flore étrangère » . Plus tard, le jardin était influencé par le Muséum d‟Histoire Naturelle de Paris. D‟où, des animaux les plus caractéristiques de l‟ile y étaient présentés au public. Le parc avait alors pour rôle la reconstitution et la sauvegarde des richesses faunistiques et floristiques malgaches.

Toutefois, même si m. François s‟est efforcé de remplir au mieux le programme précité, il ne disposait que des moyens limités. Alors, le jardin était loin d‟avoir l‟étendu actuelle. L‟ingénieur horticole Pierre Boiteau lui est succédé. Ce dernier a été donc le père fondateur du parc grâce à l‟appui de la Société des Amis de Tsimbazaza, un laboratoire élémentaire de botanique et chimique végétale.

En 1947, le parc était confié aux professeurs MILLOT et PAULIANE. Il commençait à se développer à cause de son intégration à l‟Institut des Recherches Scientifiques Nationales (0RSN) et à l‟Office pour les Recherches Scientifiques et Techniques d‟Outre-Mer ou ORSTOM. En moins de 2ans, son étendu, a été doublée, ses bâtiments agrandis et restaurés, ses collection botaniques considérablement enrichies et le nombre de ses animaux plus que décuplé. Donc, l‟expédition d‟échantillons botaniques et zoologiques prend de l‟ampleur dans les laboratoires du monde entier .

En 1960, le parc, faisait partie intégrante de l‟ORSTOM, bénéficie d‟une subvention du Gouvernement Malgache et de la ville de Tananarive. Grace à leur subvention, le parc est ouverte gratuitement au publique trois jours par semaine ainsi que les jours fériés.

En 1973, c‟est l‟État malgache qui a pris en charge la recherche scientifique. Le parc était alors devenu le siège de la Direction de la Recherche Scientifique et Technique ou DRST.

En 1975, il était le centre national de recherche de Tsimbazaza ou CNRT sous tutelle du Ministère de l‟enseignement Supérieur avec une superficie de 24 ha. Mais il est à noter que, cette superficie a diminué due à l‟extension massive des implantations des bâtiments administratifs. Petit à petit, grâce au soutien de la Société des amis du Parc Botanique et Zoologique de Tananarive, le parc fut équipé en outillage scientifique : collections mortes, laboratoires d‟analyse et les premières recherches sur les plantes médicinales malgaches ont commencé. En outre, des conférences et des excursions étaient organisées pour éduquer les membres de la société en matière d‟environnement.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
PREMIERE PARTIE : DEMARCHE DE RECHERCHE ET CONCEPT DE L’EDUCATION ENVIRONNEMENTALE
Chapitre 1 : DEMARCHE DE RECHERCHE
CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL DE L‟EDUCATION ENVIRONNEMENTALE
DEUXIEME PARTIE : LA MISE EN ŒUVRE DE L’EDUCATION ENVIRONNEMENTALE PAR LE PARC BOTANIQUE ET ZOOLOGIQUE DE TSIMBAZAZA
CHAPITRE 3 : LE PARC BOTANIQUE ET ZOOLOGIQUE DE TSIMBAZAZA (PBZT), UN PARC POUR LA SAUVEGARDE DE LA FAUNE ET DE LA FLORE MALGACHE
CHAPITRE 4 : LA CONTRIBUTION DU PBZT DANS L‟ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE
TROISIÈME PARTIE : L’IMPACT DE L’ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE ENVERS LES CIBLES
CHAPITRE 5: L‟IMPACT DE LA SENSIBILISATION DES CIBLES
CHAPITRE 6 : ÉVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE L‟ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE DU PBZT
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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