Contribution des investissements directs de l’etrange dans les exportations

Au XIXème siècle, avec le contexte de la Politique d’Ajustement Structurel ou PAS, la libéralisation des échanges prime. Tout pays procède à l’ouverture à l’extérieure. Le monde est alors caractérisé par la domination de l’importation et de l’exportation. Cette dernière est une activité économique et commerciale considérée comme primordiale dans un pays voire elle est au cœur de la croissance du pays. C’est en particulier un moyen crucial pour acquérir des devises, les quelles sont pour un pays des moyens d’intervention économique et financière sur les marchés extérieurs. Auparavant les pays exportateurs commercialisent des produits d’alimentation. Au fil du temps et surtout avec les évolutions, ces pays procèdent à l’exportation de divers autres produits comme les métaux, le pétrole, les mines. De plus cette notion de libéralisation des échanges est associée avec la spécialisation qui s’est produite en 1945. La spécialisation est la capacité d’un pays à concentrer sa production sur un  type de bien pour le quel sa compétence est la meilleure. Pour le cas de Madagascar, il se spécialise surtout dans l’exportation des produits de bases dont les produits halieutiques et les produits agricoles font partis.

Durant ces dix dernières années on constate une chute des exportations. Soient 441005 milliers de dollar américain en 2011 et 64532 milliers de dollar américain en 2017 . Nombreuses peuvent être les causes de cette baisse : l’insuffisance de l’exploitation des filières, le non-respect des normes et qualités, la méconnaissance des textes et lois sur l’exportation sont les principales raisons de ce problème. Les exportations malgaches sont marquées par le manque de diversification des produits et par une faible exploitation de potentiel à cause du manque de moyens. De plus, le pays se focalise dans l’exportation de quelques produits uniquement : vanille, cacao, nickel, cobalt, crevette… Pourtant, en tant qu’outil de croissance économique  promouvoir l’exportation devrait tenir une place majeure. De ce fait, il est alors de rigueur de légitimer les stratégies de promotion de la production et aussi des exportations.

Les IDE sont des moyens essentiels pour améliorer la production. Par définition, les IDE sont l’ensemble des ressources financières, y compris entre autres les apports en capital, les avances en compte courant, et les emprunts affectés à la réalisation d’un projet économique, qu’il soit infrastructurel, commercial, artisanal, de services, agricole, touristique ou industriel, ainsi que les produits réalisés par l’investissement de ces ressources et affectés à la réalisation d’un projet économique. Nombreux sont les sociétés malgaches qui cherchent les investissements venant de l’étranger pour acquérir des facteurs de productions, améliorer leur rendement, augmenter les emplois pour les ménages … Cependant, la décision d’investir dans le secteur d’exportation est très limitée. Celle-ci dépend des rendements observés durant quelques années et du marché international.

Les théories du commerce international

La théorie du commerce international est la branche d’une des sciences économiques qui s’intéresse à la modélisation des échanges de biens et de services entre États. Elle s’intéresse aussi sur les questions d’investissement international et de taux de change. Cette théorie du commerce international présente un double visage : une grande diversité tenant à des oppositions irréductibles entre les différents courants et donc au statut spécifique de la science économique associée à un fonds commun qui se manifeste par la similarité des questions traitées. Cette théorie du commerce international comprend plusieurs branches. Deux grands auteurs évoquent leurs idées concernant les différences internationales de couts. Et d’autres démontrent les théories fondées sur les différences internationales de technologie.

Les théories fondées sur les différences internationales de coûts

Le commerce international a fait l’objet d’une première analyse scientifique au tournant du XVIIIe siècle, s’opposant à la doctrine mercantiliste alors en vigueur, qui y voyait un jeu à somme nulle. Amorcée par le père de l’économie politique, Adam Smith, cette nouvelle analyse du commerce international, visant à montrer au contraire que le commerce entre nations procure un gain net, sera approfondie par David Ricardo, puis, au XXe siècle, par Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson.

La théorie ricardienne
A la notion d’investissement dans la filière exportation, l’entreprise associe la notion de rentabilité ou plus précisément d’avantage. D’où la théorie de l’avantage comparatif en 1817 David RICARDO . Il est difficile de parler d’une économie ouverte sur l’extérieur sans évoquer la théorie de l’avantage comparatif. Cette dernière est encore aujourd’hui largement importante dans les milieux économiques. En effet, elle vise à démontrer que le libre-échange permet une spécialisation des pays dans les activités où ils disposent d’un avantage comparatif et que cette spécialisation est bénéfique à tous les pays, y compris les moins compétitifs. Dans le monde d’aujourd’hui où le libre-échange est généralisé, il est utile de reformuler la théorie ricardienne en disant que c’est le marché mondial qui impose la structure des prix relatifs de l’ensemble des produits, c’est-à-dire le rapport entre les prix de deux produits donnés.

Si dans un pays, un produit est relativement cher par rapport au niveau mondial, il sera avantageux de l’importer en contrepartie de l’exportation d’autres produits de telle sorte que la concurrence ramènera les prix relatifs au niveau mondial. Inversement, si un produit est relativement moins cher dans un pays, il sera profitable de l’exporter en contrepartie de l’importation d’autres produits. En fixant la structure des prix relatifs, le marché mondial fixe aussi la structure des rémunérations relatives des différentes catégories de salariés. En effet, il est possible de fragmenter les processus de production de manière à spécialiser les entreprises dans un type particulier de main-d’œuvre, si bien qu’un produit donné peut être réalisé majoritairement avec un type de main-d’œuvre particulier. Dès lors, si, dans un pays, la maind’œuvre peu qualifiée est relativement chère par rapport au marché mondial, alors les produits réalisés en utilisant principalement ce type de main-d’œuvre seront également relativement chers. Il sera alors plus avantageux de les importer, si bien que les salariés peu qualifiés seront condamnés au chômage.

Pour les pays développés qui cherchent à maintenir leur cohésion sociale par une échelle des rémunérations resserrée, il s’agit là d’un redoutable défi. La solution qui consisterait à imposer des restrictions aux importations en produits à forte composante en travail peu qualifié aurait pour conséquence de défavoriser la production de produits à forte composante en travail qualifié. Les importations et les exportations d’un pays sont approximativement équilibrées, réduire les importations de produits à forte composante en travail peu qualifié aurait donc pour conséquence, soit une croissance des importations de produits à forte composante en travail qualifié, soit une baisse des exportations. Or, dans un pays développé, les exportations portent principalement sur des produits à forte composante en travail qualifié.

Dans les deux cas, protéger les activités à forte composante en travail peu qualifié par des barrières douanières se ferait donc au détriment des activités utilisant relativement beaucoup de main-d’œuvre qualifiée, ce qui ne serait évidemment pas souhaitable. Le maintien de la cohésion sociale impose donc des politiques publiques actives corrigeant les forces du marché par des transferts de revenu entre les différentes catégories sociales. Les politiques keynésiennes de relance de l’économie ne peuvent suffire pas à régler tous les problèmes car elles portent sur la demande globale et non sur sa structure.

Le modèle HOS

Ce modèle est connu sous plusieurs noms. Il fut d’abord publié sous une forme plus littéraire par Bertil Ohlin , qui attribua la copaternité du modèle à son directeur de thèse, Eli Heckscher en 1933. En 1941, Paul Samuelson et Wolfgang Stolper en décrivent un théorème concernant la rémunération des facteurs, qui fut systématiquement incorporé dans la présentation du modèle, dorénavant connu sous l’acronyme HOS. En effet, ce modèle de Heckscher-Ohlin-Samuelson, n’est autre qu’une reformulation de la théorie ricardienne. L’échange international y est fondé sur les différences de dotations relatives de facteurs de  production : travail et capital, entre pays. Les pays ne disposent pas des facteurs de productions dans les mêmes quantités. Selon ce théorème de HOS, chaque pays doit se spécialiser dans la production et l’exportation du bien dont la production utilise de façon intensive le facteur qui est relativement plus abondant dans le pays. Il doit importer le bien dont la production est intensive dans le facteur relativement rare. En effet, la rareté relative des facteurs de production entre deux pays est une condition nécessaire pour qu’il y ait différence des coûts comparés et, par conséquent, de commerce international. En outre, la combinaison des facteurs de production ne doit pas se faire dans les mêmes proportions pour les deux biens, sinon le prix resterait identique dans les deux pays, quelles que soient les différences dans les prix relatifs des facteurs. Chaque pays a donc intérêt à se spécialiser dans les productions utilisant les facteurs qu’il possède en abondance par rapport aux autres pays, exporter de telles productions et importer des biens renfermant des facteurs de production qui lui manquent.

Pour illustrer, au XVIIIème siècle, l’Angleterre était fortement dotée en capital et pauvre en surface cultivable, tandis que l’Australie était bien pourvue en terre cultivable et pauvre en capital. D’après nos trois économistes, l’Australie doit se spécialiser dans le domaine agricole, exigeante en terre cultivable et l’Angleterre dans les produits manufacturés, avec une production fortement capitalistique. Aussi, le théorème de H.O.S. permettra d’expliquer les grands flux d’échanges entre pays fortement marqués par une spécialisation en terme de produits importés et exportés, mais il montrera ses limites quand il s’agira d’expliquer des échanges de produits de même nature entre des pays riches.

Les théories fondées sur les différences internationales de technologie 

En insistant sur les théories du commerce international, on fait référence aux théories de différences internationales des coûts mais également sur les théories de différences internationales de technologie. En approfondissant ces dernières théories, on se focalise surtout sur l’écart technologie et la théorie de cycle de vie internationales des produits.

L’écart technologique

Le terme a été mis à l’honneur par Michael Posner dans un article de 1961 centré sur le changement technique . Il a été repris dans un rapport de l’OCDE publié en 1969 sur les écarts technologiques. Son but est d’étendre à la sphère internationale les conséquences des activités de la R&D des firmes. Pendant une période donnée, une firme détient le monopole dans la production d’un bien nouveau. Si ce bien est consommé à la fois sur le territoire national et à l’étranger, cela génère des flux d’exportations, tant que d’autres firmes n’ont pas mis au point un produit concurrent. L’innovation procure donc une brèche technologique qui procure un avantage temporaire dans la production et l’exportation. En effet, cette théorie met ainsi l’accent sur les firmes et leurs stratégies, plus que sur les dotations factorielles comme dans les théories de David Ricardo et d’HOS. Elle présente plusieurs inconvénients : les déterminants des flux commerciaux ne sont pas stables dans le temps d’une part et seule une partie des échanges internationaux est expliquée.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : REVUES DE LITTERATURES
Section 1 : Les théories du commerce international
Section 2 : Théories fondées sur le comportement des firmes multi- nationales et le commerce international
CHAPITRE 2 : ANALYSES EMPIRIQUES DE LA CONTRIBUTION DE L’INVESTISSEMENT DANS LA PROMOTION DES EXPORTATIONS (cas Madagascar)
SECTION 1 : Situation de l’exportation de Madagascar
SECTION 2 : Contribution des IDE dans l’exportation
CHAPITRE 3 : DEBATS THEORIQUES ET RECOMMANDATIONS POUR PROMOUVOIR L’EXPORTATION
Section 1 : Débats théoriques
Section 2 : Autres actions pour promouvoir l’exportation de Madagascar
CONCLUSION

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