Contribution de l’ingénierie sur la gestion de l’eau dans les rizières

L’agriculture constitue la principale source de revenu et d’emploi pour la plupart des ménages à Madagascar. La culture de riz qui est un produit de première nécessité et l’aliment de base des Malgaches, occupe une place importante,soit 85% dans le secteur agricole [2]. Cela constitue la première activité économique de Madagascar qui est devenu importateur de riz depuis les années 1970 [3].

Spécification de la problématique et duproblème général

Définition et présentation de la problématique

Choix du Thème général :
La lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité du monde rural reste encore un grand défi pour notre pays. Vu que 80% des Malgaches sont des paysans ;tout développement, tant social qu’économique ou même culturel, doit passer par le développement social, économique du monde rural. Il est clair que les jeunes dans les zones rurales sont l’avenir de l’agriculture, pourtant il leur manque souvent l’orientation et le soutien nécessaires pour pouvoir développer leurs expériences. Reconnaître leurs nécessités et y répondre est indispensable pour la croissance locale et nationale d’où le choix du thème « Développement rural » .

Pertinence économique et sociale de l’étude

Le riz est un produit de première nécessité pour les Malgaches et fait partie de leurs aliments de base.Il a été considéré donc comme priorité nationale. De plus, la culture du rizparticiperaità l’augmentation des revenus locaux des cultivateurs de la région Alaotra Mangoro et àl’amélioration de leur condition de vie. Un défi que le pays devrait mettre en place c’est que Madagascar devienne un grand pays exportateur de riz, que ce soit un produit transformé ou non. Une des plus grandes sagesses malgaches a été immergée depuis la pratique de la culture de riz. En effet, pendant toutes les phases de la culture de riz, tout le voisinage, voire même la commune toute entière, se réunissait pour finir tout le travail. La culture se nomma ainsi « Valintanana ».

Identification et Formulation du problème 

On a pu constater qu’en 2010, la production de riz produite dans la région Alaotra Mangoro a connu une baisseconsidérable. La quantité de production annuelle enregistrée était de 13.686 tonnes, soit une réduction de 2,41% par rapport à l’année précédente. Cette diminution a été principalement due à la dégradation de l’environnement ; l’ensablement du bassin, des basfonds, des rizières et des réseaux hydroagricoles, causés par les feux de brousse et la pratique du Tavy [2].Ces derniers s’accompagnent de l’exploitation abusive des bois de charbons ou des bois destinés à certaines œuvres ; ceci étant devenu une mauvaise habitude et un comportement inapproprié de la population. En effet, les raisons de ces pratiques néfastes étaient la recherche ou bien l’extension des surfaces cultivables, la culture sur brûlis est plus facile et rentable pour un certain temps, mais les pratiquants ne prévoiraient plus les conséquences.Pourtant l’ensablement constituerait beaucoup de menaces ;par exemple l’ensablement des canaux, des rizières et de la superficie des bas-fondsce qui entrainerait respectivement des problèmes d’irrigation rizicole, de fertilité du sol ; une diminution de la surface cultivable ou même des débordements de rizière. Il a été évoqué précédemment que certaines pratiques paysannes de base entraineraient une dégradation de l’environnement et participeraient surtout à sa propre aggravation causée par le changement climatique. En effet, les mauvaises attitudes de la population vis-à-vis des techniques de productioncomme les feux de brousses, la déforestation et la pratique du « Tavy » engendrent une instabilité des conditions atmosphériques et océaniques, d’où l’existence des anomalies de température,de trouble pluviométriqueet pourraient conduire même à des activités cycloniques très fréquentes et intenses.Il est donc probable qu’une période de crue de rivière ou une sécheresse puisse survenir. En tant que menace pour la culture de riz, tout ceci se résume par la faute de pluie.

Les cultivateurs de riz rencontrentdonc un obstacle, comme la difficulté dans l’utilisation du calendrier agricole d’où la baisse des produits rizicoles. D’autre part,il existe deux contraintes qui tourneraient autour du problème debaisse de la production : sous un angle financier et sous un angle commercial. La stratégie ou le circuit de commercialisation du riz resterait encore à bien maîtriser. La commercialisation du riz pose un problème pour les paysans et influe sur le niveau de production. Madagascar, qui fut exportateur de riz jusqu’aux années 1970, a importé deux fois plus de riz en 2013 qu’en 2012, et c’est un record [8], le marché local était donc recouvert d’une importation abusive du riz. De même pour la condition de financement, les paysans avaient une difficulté à l’accès au crédit. En général, ils utilisent leurs propresfonds qui sont réellement déficitaires. Cependant, ces deux soucis ne feront pas l’objet de cette étude.

Evaluations des risques et Recommandation

L’étude de la variabilité climatique, l’utilisation de la méthode composite et le modèle CPT ont permis l’acquisition des affirmations suivantes : Au début de la saison d’Octobre à Novembre 2014, il était envisageable d’obtenir une bonne pluviométrie pour l’agriculture au niveau de la station synoptique d’Ambohitsilaozana. La préparation des superficies à cultiver ne court donc aucun risque. Au cœur de l’été, de Décembre à Février, il est possible de faire face à un risque de précipitations abondantes et de crue de rivières surtout pour le mois de Janvier 2015 dans la région Alaotra Mangoro. Pour l’ensemble de cette période, la pluviométrie de la station présenterait une tendance supérieure à la normale.

En fin de saison, Mars à Avril 2015, risque de sécheresse, mais une situation pluviométrique devrait être proche de la normale sur toute la période. Au cours de la saison, les paysans devraient alors se préparer à des canaux d’évacuation ou bien à les réhabiliter au cas où ils seraient ensablés,ceci dans le but d’éviter les débordements. 72,4% des ménages cultivent du riz dans la Région Alaotra Mangoro dont 36,8% en milieu urbain et 79,2% en milieu rural [2]. La culture de riz est donc une première source de revenu pour la plupart des paysans, elle devrait être considérée comme priorité parmi les activités en matière de développement rural. Par exemple, la simulation aviserait le drainage tout au long de la saison 2015, les paysans devraient toujours se préparer avec un système de canaux de drainage. Sur ce, les réhabilitations des réseaux hydro-agricoles ou la mise en place des barrages devraient être effectuées et soutenues par l’Etat.

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Table des matières

A. INTRODUCTION ET PROBLÉMATIQUE
A.I. Spécification de la problématique et du problème général
A.I.1. Définition et présentation de la problématique
A.I.2. Pertinence économique et sociale de l’étude
A.I.3. Identification et Formulation du problème (cf. arbre à problèmes en annexe)
A.II. Question fondamentale de la recherche
B. MATERIELS ET METHODES
B.I. MATERIELS
B.II. METHODES
B.II.1. PRESENTATION GENERALE DU MILIEU D’ETUDE
B.II.1.1. CHOIX DU SITE
B.II.1.2. CARACTERISATION DU MILIEU
B.II.2.Méthodologie
B.II.2.1. DEROULEMENT DE LA COLLECTE DES DONNEES
B.II.2.2. METHODE D’ESTIMATION DES BESOINS EN EAU
B.II.2.2.1. Besoin en eau de la culture de riz
B.II.2.2.2.. La phase de croissance de la culture
B.II.2.3. LA LOGIQUE FLOUE
B.II.2.3.1. Etude théorique
a) Historique
b) Un peu de théorie de la logique floue
B.II.2.3.2. Simulation avec la logique floue
B.II.2.3.3. Modèle Logique Floue
B.II.2.4. METHODE DE PREVISION DE PLUIE QUANTITATIVE
B.II.2.4.1. Analyse et traitement des données sous Excel
B.II.2.4.2. La notion composite
B.II.2.4.3. Le modèle CPT (The Climate Predictability Tool)
C. RÉSULTATS ET DISCUSSION
C.I RECAPITULATIF DES RESULTATS
C.I.1. Besoin en eau du riz au niveau station
C.I.2. Résultats de prévision saisonnière des pluies quantitatives
C.I.3. Sorties du modèle Logique Floue
C.II DISCUSSION
C.II.1. Interprétation des principaux résultats
C.II.2. Généralisation et limite de l’étude
C.II.3. Evaluations des risques et Recommandation
D. CONCLUSION
RÉFÉRENCES
ANNEXES

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