Contribution de la microfinance au développement du secteur agricole : Cas de Madagascar

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Les théories économiques sur le développement agricole

La théorie du produit net des physiocrates

C’est au XVIIIe siècle que le courant de pensée économique physiocrate7 a élaboré les premières théories économiques sur l’agriculture. Représenté essentiellement par François Quesnay, il considère que la société est composée de trois classes :
 La classe productive : formée par les personnes qui exploitent la terre et qui paie annuellement des revenus aux propriétaires fonciers (les paysans).
 La classe des propriétaires : composée par les possesseurs des terres (les propriétaires fonciers)
 sLa classe stérile : formée de tous les individus occupés à d’autres services et à d’autres travaux que ceux de l’agriculture (Les artisans ou le secteur industriel)
Au début, les physiocrates se sont préoccupés de la relation existante entre la croissance économique et l’agriculture. Après, ils se sont penchés ensuite sur la répartition de la richesse créée entre les différentes classes de la société.

Préoccupée au début de la relation existante entre la croissance économique et l’agriculture, les Physiocrates se sont penchés ensuite sur la répartition de la richesse créée entre les différentes classes de la société. Selon eux, seul le secteur agricole peut produire de la richesse. C’est à travers l’accumulation de la valeur agricole que l’accumulation de la richesse se fait.
Ainsi, le terme Produit net a été créé pour désigner le surplus agricole obtenu grâce à l’exploitation de la terre. D’après Quesnay, seuls les paysans seraient capables de dégager ce Produit net. En effet, ils représentent la seule classe considérée comme fertile. Les autres classes bénéficient uniquement de la répartition du produit net généré par ces derniers.
Cette répartition se fait comme suit : tout d’abord les propriétaires fonciers louent leurs terres aux paysans et obtiennent une part du produit net dégagé ; ensuite ils donnent également une fraction de leur produit net aux artisans en échange de certains meubles (tables, chaises, etc.) ; et enfin, les artisans reçoivent aussi une part du produit net de la part des paysans en contrepartie des outils de travail qu’ils fabriquent.
Donc, pour le courant physiocrate, l’origine de la richesse se base uniquement dans l’agriculture. Pourtant, une des critiques à ce courant est de ne pas considérer les autres facteurs que l’agriculture qui peuvent être source de richesse comme le secteur industriel.

Le modèle dualiste d’Arthur Lewis

Selon Arthur Lewis, le sous-développement est causé par le dualisme de l’économie des pays pauvres. Pour lui, l’économie en développement est formée de deux secteurs :
• Un secteur moderne ou secteur industriel, caractérisé par une forte productivité, qui est la source d’une accumulation de capital.
• Un secteur traditionnel ou secteur agricole, caractérisé par une faible productivité, qui pèse sur le secteur moderne. En effet, ce secteur monopolise la main d’œuvre disponible et empêche le secteur moderne de se développer à cause du surplus de main d’œuvre agricole.

Donc, pour A. Lewis, la migration de ce surplus de main d’œuvre au profit du secteur moderne crée la croissance et l’accumulation de capital.
Cependant, pour Fei et Rainis, la libéralisation de la main d’œuvre par le secteur agricole est un facteur insuffisant puisque l’industrie ne peut à elle seule absorber l’excèdent de main d’œuvre au début du processus de développement économique. D’après eux, la croissance de la productivité agricole est le facteur clé pour permettre un transfert continu de la main d’œuvre agricole vers l’industrie.

La microfinance

Le secteur de la microfinance a connu une véritable expansion depuis son existence. Ce chapitre sera, à cet effet, consacré à l’analyse de cette évolution en commençant tout d’abord par la description de son concept dans la première section. Les impacts généraux de la microfinance seront ensuite entamés dans la deuxième section.

Concept de la microfinance

Définition de la microfinance

Selon Marc Labie, on appelle microfinance, l’octroi de services financiers (habituellement du crédit et de l’épargne) à des personnes, occupant généralement une petite activité productive, victimes de l’exclusion financière en raison de leur profil socioéconomique (pauvres, ne possédant pas un revenu fixe et n’ayant pas les moyens de fournir les garanties nécessaires demandés par les institutions bancaires). (Marc Labie, 2007).

La caractéristique distinctive de la microfinance par rapport aux institutions financières formelles est l’octroi du microcrédit. Ce dernier permet à l’emprunteur de constituer un fond de roulement pour son activité ou de faire de petits investissements. Le microcrédit peut être octroyé individuellement ou à des groupes solidaires. Le taux d’intérêt appliqué à ce type de crédit est souvent supérieur ou égal à celle des taux adoptés par les banques traditionnelles.

Historique et évolution9

Le début de la microfinance

C’était en Allemagne que la première société coopérative d’épargne et de crédit a été créée par F.W. Raiffeisen en 1848. Cette coopérative possédait la particularité d’offrir des services d’épargne aux populations ouvrières pauvres et exclues des banques traditionnelles. Par l’épargne collectée, la coopérative pouvait octroyer progressivement des crédits à ses clients.

Ainsi, de nombreuses institutions ont apparu en suivant cette voie à partir de 1950, comme en Amérique du Nord, en Europe, et dans les pays du sud essentiellement en Afrique. Durant cette période, les institutions se cantonnaient notamment sur la collecte de l’épargne et l’octroi de crédit généralement limité.

Les bâtisseurs de la microfinance

Après l’arrivée de l’indépendance dans les années 60 et 70, les gouvernements des PED tiennent compte qu’il est indispensable de fournir aux paysans un accès au crédit. Ainsi, les Etats des PED ont instauré des banques publiques de financement agricole dans plusieurs pays du Sud. Ces banques octroyaient des crédits aux taux subventionnés aux paysans. Toutefois, ces décisions ont rencontré très vite de grandes difficultés. D’abord, la gestion des banques publiques est soumise à des fortes pressions politiques et électoralistes. Ensuite, elles sont mal gérées et enregistrent de forts taux d’impayés. Et enfin, les taux d’intérêts pratiqués par ces banques sont trop faibles pour pouvoir les rentabiliser. Quelques années plus tard, ces banques ont disparu et le problème de l’accès aux services financiers pour les exclus des banques n’est plus résolu.

De par ces considérations, la première IMF, la « Grammeen Bank », a vu le jour en Asie, plus précisément au Bangladesh, dans la seconde moitié des années 70. Cette IMF, créée par Muhammad Ynus, au debut de l’année 1975, montre que non seulement les pauvres peuvent effectivement gérer et rembourser des crédits, mais aussi qu’ils sont capables de payer des intérêts élevés, et que l’institution peut donc couvrir ses propres coûts. Afin de satisfaire les besoins financiers des populations défavorisées exclus par les banques traditionnelles, elle a mis en œuvre des crédits spécifiques nommés « le crédit solidaire ». Ce type de crédit est octroyé à des groupes d’individus dont chaque membre est solidaire du remboursement de tous les autres. Ainsi, c’est à partir de cette époque que la microfinance s’est affiché comme objectif de lutter contre la pauvreté à travers l’octroi des services financiers aux personnes victimes de l’exclusion financière.

Apres la Grammeen Bank, de nombreuses IMF se sont formées en Amérique Latine. Durant cette période, force est de constater que les IMF ne pouvaient fonctionner sans les donations des bailleurs de fonds publics (gouvernement de pays donateurs, institutions financières internationales) ou privés (fondations). Cependant, à la fin des années 80, leurs volontés se sont évoluées, les IMF, comme Banco Solidario SA ou Banco sol, cherchaient impunément à couvrir leurs propres coûts sans subventions.

1992-2000 : Période d’évolution de la microfinance

Cette période est marquée par une profonde transformation de la vision de la microfinance. L’objectif des IMF ont nettement changé. Elles priorisaient toutes «la viabilité financière » ou la capacité de couvrir ses propres charges par ses propres revenus. De ce fait, plusieurs IMF ont adopté une stratégie standardisée pour leurs produits et d’augmenter rapidement le nombre de leurs clients afin de réaliser des économies d’échelle.
Toutefois, la poursuite de la viabilité financière des IMF n’est pas sans conséquences. D’une part, certaines IMF sont fragiles et nécessite de l’aide. D’autre part, les clients sont insatisfaits des services financiers offerts, puisque les produits financiers proposés ne sont pas adaptés à leurs besoins. De ce fait, les IMF ont recherché des solutions pour faire face à ces problèmes par le biais de la création de nouveaux produits qui se diversifient pour s’accommoder aux exigences des différents natures des clients (par exemple : les transferts de fonds, la micro-assurance, le crédit habitat).

Depuis 2000 : Reconnaissance médiatique et afflux de capitaux privés

A cette époque, la microfinance ne cessait de se développer partout dans le monde. Elle représente pour de nombreux pays, surtout dans les pays du Sud, un outil de développement. Par ailleurs, l’année 2005 a été désignée l’année du « microcrédit » et de plus, en 2006, M.Ynus a obtenu le prix Nobel de la paix grâce à la création de la Grammeen Bank. Jaillissant de cette notoriété, on assiste à la création croissant d’IMF rentable nécessitant de capitaux pour se développer. Ainsi, les IMF attirent de plus en plus d’acteurs privés et on observe à la formation de nombreux fonds de financement spécialisés qui dirigent l’argent du Nord pour l’investir dans les pays du Sud. Par l’afflux d’argent privé, les IMF permettent de connaître une croissance très rapide. Néanmoins, aujourd’hui, de par ces afflux de capitaux, la mission sociale des IMF sont remises en doutes puisque la vision de lutter contre la pauvreté est négligée par rapport à la vision commerciale.

Les objectifs et les cibles de la microfinance10 1- Les objectifs

Etant considéré comme une organisation œuvrant pour le développement, l’objectif principal des IMF est de satisfaire les demandes de services financiers de segments de marchés mal ou non desservis dans une optique de développement. En effet, les objectifs de développement comprennent généralement :
 La réduction de la pauvreté
 La création de nouveaux emplois et l’incitation à la création d’entreprise
 Le renforcement de la position sociale de la femme et des groupes de populations désavantagées
 Le soutient à la croissance et la diversification des entreprises existantes
De plus, d’après la Banque Mondiale, les projets de crédit destinés aux petites et microentreprises doivent premièrement générer de l’emploi et des opportunités de revenus à travers la création et de la croissance de microentreprises ; deuxièmement, ils doivent être utilisés pour augmenter la productivité et les revenus des groupes sociaux faibles, en particulier les femmes et les pauvres ; et enfin, réduire la dépendance des familles rurales face à des risques de sécheresse par le biais d’une diversification de leurs activités créatrices de revenus.
A part les objectifs de développement, les IMF visent également sur le long terme :
 « La pérennité » : c’est-à-dire, produire assez de revenus pour couvrir ses propres coûts
 « La portée » : desservir les groupes de personnes (les femmes, les pauvres et les populations rurales) encore abandonnés par les institutions financières

Cibles

Afin que les objectifs des IMF soient réalisés, elles doivent être capable d’identifier leur marché cible. En général, les IMF procèdent souvent de deux façon : soit par le ciblage direct soit par le ciblage indirect.
Dans le premier type de ciblage, les IMF accordent un montant spécifique de leurs ressources à un segment de population particulier ou à un secteur de l’économie. Ici, l’Etat et les bailleurs de fonds ne permettent pas aux IMF de choisir eux-mêmes leurs cibles mais imposent un crédit dirigé pour atteindre certains groupes sociaux ou certains secteurs économiques encore en marge des institutions financières formelles. Cependant, dans certaine situation, ils subventionnent directement le coût de l’emprunt supporté par les clients.

Par contre, dans le deuxième type de ciblage, ce sont les IMF qui identifient eux-mêmes leurs cibles et conçoivent eux-mêmes les produits et services adaptés et destinés aux personnes mal desservis du secteur financier formel. Ainsi, le ciblage indirect s’intéresse à tous les personnes qui ne peuvent pas bénéficier d’opportunités génératrices de revenus à causes des blocages à l’accès aux services financiers.
Il convient ici de souligner la différence principale entre ces deux types de ciblage. Les ciblages directs et indirects peuvent en effet toucher les mêmes de groupes de populations ou les mêmes secteurs économiques. Cependant, le ciblage direct nécessite d’avoir certaine critère d’éligibilité, alors que le ciblage indirect conçoit des produits et services appropriés à toutes personnes ayant besoins de services financiers.

Les produits et services financiers fournis par les IMF11

Les IMF offrent généralement à leurs clients des services d’intermédiation financière et d’intermédiation sociale.

L’intermédiation financière

L’activité principale des IMF est consacrée sur l’offre d’intermédiation financière. A travers l’intermédiation financière, les IMF peuvent octroyer des produits et services financiers comme le crédit, l’épargne, les cartes de crédits et les services de paiement. Il faut cependant noter que l’offre de services financiers doit d’une part, satisfaire les besoins et les préférences des clients, et d’autre part, créer des produits simples, faciles à comprendre et à gérer par les IMF.

Le crédit

Le crédit consiste à donner une certaine somme d’argent sous forme de prêt, acceptée par un créancier (prêteur) à un débiteur (emprunteur). Ce sont surtout les établissement de crédit (banque) qui met à la disposition des clients une somme d’argent, moyennant un intérêt et frais pour une durée déterminée et que les clients doivent rembourser. Généralement, les crédits sont consentis par les banques à des fins productives.
Dans la pratique, les crédits offerts par les IMF se classent généralement en deux grandes catégories : le crédit individuel et le crédit de groupe.
 Le crédit individuel
Ce type de crédit se fait en fonction de la capacité des clients à montrer à l’IMF des garanties de remboursement et un niveau de sécurité convenable. Le crédit individuel se distingue par les points suivants :
 Les garanties demandées par les IMF sont souvent sous formes de garanties matérielles12 ou l’existence d’un co-signataire13
 La sélection des clients potentiels à travers l’étude de leurs rapports au crédit et de leur profil individuel
 Les crédits alloués sont bien élaborés par les IMF, c’est-à-dire le montant et la durée s’adaptent aux besoins des clients
 L’augmentation fréquente de la somme et de la durée des crédits octroyés au cours du temps
 Le crédit solidaire ou le crédit de groupe
Un crédit solidaire est un type particulier de crédit qui met en avant des valeurs sociales et de solidarité. En d’autres termes, ce type de crédit s’appuie sur la solidarité des prêteurs, pour permettre d’emprunter à des conditions plus avantageuses que dans le cas d’un prêt dit classique. Ces crédits sont accordés à des groupes, soit à des individus membres d’un groupe et se portent solidairement garants les uns des autres, soit à des groupes qui redistribuent ensuite les crédits à leurs membres.

Le crédit de groupe consiste à réunir des personnes partageant le désir d’avoir accès aux services financiers. Parmi les modèles de crédit de groupes, les plus connus figurent celui de la Grameen Bank au Bangladesh et le système de caution solidaire d’ACCION international. Ces institutions incitent le regroupement de groupes relativement petits (5 à 10 personnes) dont les membres encaissent des crédits individuels. La caractéristique spécifique du crédit du groupe repose sur le recours à la pression sociale en substitution aux garanties matérielles. En fait, ce sont les pauvres, qui n’ont pas les moyens de parvenir aux garanties formelles demandées par les institutions financières, qui sont les plus visés par ce type de crédit. Dans ce cas, la caution solidaire permet de se substituer aux garanties matérielles. En cas de non remboursement du crédit par l’un des membres du groupe, tous les autres se trouvent généralement refuser l’octroi de nouveaux crédits jusqu’au recouvrement du crédit en question.

Le crédit de groupe offre un certain avantage grâce à la réduction de certains coûts de transaction, en déplaçant au groupe les coûts de sélection de suivi. Par l’intermédiaire de l’auto-sélection réalisée par le groupe, l’IMF peut toucher un grand nombre de clients. En effet, les membres sont très stricts aux personnes qu’ils autorisent à entrer au sein de leur groupe dans la mesure où l’accès au crédit peut être menacé.

L’épargne

Souvent négligé en microfinance, l’épargne représente un service fortement valorisé par les pauvres dans le monde. Ces derniers disposent rarement de lieux sûrs pour conserver leur argent ou n’ayant pas la possibilité de rentabiliser leur épargne. L’épargne peut être distinguée de deux manières : l’épargne obligatoire et l’épargne volontaire.
 L’épargne obligatoire (ou dépôt de contrepartie)
Tous emprunteurs doivent verser une épargne obligatoire afin de pouvoir bénéficier d’un crédit. L’épargne obligatoire est utile pour :
 Prouver à l’emprunteur l’intérêt de la pratique de l’épargne
 Agir comme mécanisme supplémentaire de garantie de remboursement de crédits
 Assister la constitution d’une base d’actif pour le client
Les clients n’ont généralement pas le droit d’encaisser à leurs épargnes lorsque ces derniers détiennent un crédit en cours. Ainsi, l’épargne est perçue comme une forme de garantie.

 Epargne volontaire
L’offre de services d’épargne constitue une ressource financière stable pour les IMF. L’épargne correspond à deux philosophies très différentes. La première suppose qu’il faut enseigner aux pauvres à épargner et que ces derniers ont besoin d’une formation financière. La seconde présume que les travailleurs pauvres épargnent déjà et qu’il est nécessaire de mettre en place des institutions et des services adaptés à leurs besoins. (CGAP, 1997)

Une IMF qui souhaite mobiliser l’épargne doit impérativement réunir les trois conditions suivantes : la première, un environnement favorable, ce qui suppose notamment un cadre juridique et règlementaire approprié, un niveau raisonnable de stabilité économique, et des conditions démographiques propices. La deuxième, l’existence des moyens de contrôles appropriés et efficaces pour assurer la protection des épargnants. La troisième, la permanence d’une gestion efficace des fonds de l’IMF. Cette dernière doit être financièrement solvable et présenter un taux de recouvrement élevé des crédits.
Une mobilisation efficace de l’épargne volontaire repose sur:
 Un degré élevé de confiance des clients à l’égard de l’institution
 La sécurité des dépôts
 Un accès facile à l’IMF (par l’intermédiaire d’un réseau d’agences ou d’agent ambulants)
 Le caractère disponible de l’épargne
 Des instruments d’épargne flexibles et diversifiés
L’offre des services d’épargnes peut contribuer à améliorer l’intermédiation financière :
 En permettant aux clients de conserver leur épargne en lieu sûr, de se prémunir contre les risques, et d’accumuler des actifs, en obtenant un rendement plus important sur leur épargne que dans le cas d’une thésaurisation ou une épargne en nature
 En apportant à l’institution une source de financement pouvant contribuer à augmenter la portée de l’offre de crédit, à développer son autonomie vis-à-vis des pouvoirs publics et les bailleurs de fonds.

Assurance

Les institutions ont commencé à expérimenter de nouveaux produits tels que l’assurance. De nombreux programmes de crédits de groupes proposent désormais un système d’assurance. La Grammeen Bank en fournit un bon exemple. Chacun de ses membres verse une somme correspondant à 1% du crédit à un fond d’assurance. Celui-ci sert à rembourser le crédit en cas de décès d’un client et verse à la famille du défunt les fonds nécessaires pour couvrir les funérailles.
L’assurance constitue un produit que les institutions de microfinance devraient proposer de plus en plus fréquemment à l’avenir, car la plupart de la demande des clients pour une assurance capable de couvrir les frais de maladie ou de perte d’actifs ne cesse d’accroître.

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Table des matières

Introduction
Partie 1 : Approche théorique de l’étude
Chapitre 1 : Les théories liées à la microfinance et au développement agricole
Section 1 : Le rôle du système financier
A- Les premières contributions
B- La théorie de la libéralisation financière
Section 2 : Les théories économiques sur le développement agricole
A- La théorie du produit net des physiocrates
B- Le modèle dualiste d’Arthur Lewis
Chapitre 2 : La microfinance
Section 1 : Concept de la microfinance
A- Définition de la microfinance
B- Historique et évolution
1- Le début de la microfinance
2- Les bâtisseurs de la microfinance
3- 1992-2000 : Période d’évolution de la microfinance
4- Depuis 2000 : Reconnaissance médiatique et afflux de capitaux privés
C- Les objectifs et les cibles de la microfinance
1- Les objectifs
2- Cibles
D- Les produits et services financiers fournis par les IMF
1- L’intermédiation financière
2- L’intermediation sociale
Section 2 : Impacts de la microfinance
A- Impact sur le plan économique
B- Impacts sur le plan social
Partie 2 : Contribution de la microfinance au développement du secteur agricole : Cas de Madagascar
Chapitre 1 : Situation du secteur agricole et de la microfinance à Madagascar
Section 1 : Position du secteur agricole à Madagascar
A- Part dans le PIB
B- Part du secteur agricole dans la pauvreté
C- La terre
Section 2 : Paysage de la microfinance à Madagascar
A- Description du secteur
B- Les IMF à Madagascar
a- Les différents types d’IMF
b- Classification des IMF à Madagascar
C- Evolution des activités des IMF à Madagascar
D- Action du gouvernement pour soutenir la microfinance
Chapitre 2 : Analyse empirique de l’impact des activités de microfinance au développement du secteur agricole : cas de Madagascar
Section 1 : La méthodologie de l’étude
A. Les variables et les données utilisées
B. La présentation du modèle
C. La méthode de traitement des données
Section 2 : L’analyse des résultats
A. Analyse descriptive des données
B. Estimation du modèle
Section 3 : La discussion et interprétation des résultats
Conclusion
Bibliographie

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