Soutenance mémoire
GENERALITES
Le développement fait l’objet de convoitise entre l’Etat et les organismes mondialisant œuvrant pour celui-ci. Il ne se limite pas à un développement économique mais doit tenir compte du plan humain et social. Le développement est un long processus à partir de lequel on part d’un point de départ pour arriver à une autre. Pour cela, il est souvent mélangé avec le terme « croissance ». Pourtant, croissance ne vaut pas toujours dire développement. Nous ne pouvons donc réduire le développement au sens purement économique, ou au sens du besoin (Maslow) mais d’inclure la dimension sociale et humaine du développement qu’est l’épanouissement de tout un chacun par sa définition abstraite ; sans exclure les multitudes acceptions du concept et les divergences entre les analystes en ce qui regarde ce dernier.
Par ailleurs, étant donné que Madagascar est un pays démocratique, ce qui veut dire que le pouvoir appartient au peuple, par le peuple et pour le peuple ; c’est-à-dire que dans tous processus décisionnels, il faut tenir compte de l’ensemble de la population sans discrimination. Même si, la majorité des peuples malgaches sont des ruraux, leur participation est d’une nécessité dans les diverses décisions à prendre pour la priorisation et la réalisation des différentes œuvres pour l’épanouissement et l’autonomisation du pays. Par conséquent, tout projet et/ou programme de développement proviennent des divers décisions politiques, pour qui, la stratégie efficace pour atteindre ce but est de partir de la base sociale c’est-à-dire partir d’un développement local, tout en tenant compte de la réalité culturelle et sociale ainsi que les potentialités de la communauté.
Donc, afin de mieux gérer le territoire, il existe deux modes d’organisations administratives à Madagascar, à savoir la déconcentration et la décentralisation. La première met l’accent sur la centralisation du pouvoir à travers la nomination d’un agent déconcentré, tandis que la seconde tient compte du système de vote ou d’élection. C’est cette dernière qui nous intéresse le plus puisqu’elle exprime bien la notion de démocratie d’autant plus qu’elle est la meilleure stratégie de manière qu’elle tient compte de la participation du peuple dans la façon de gouverner le pays malgré l’existence des collectivités décentralisées dans notre système d’organisation étatique (La constitution stipule que les Régions et la Communes sont des collectivités ; personnes morales du droit public, décentralisées or il n’y jamais de l’élection au niveau de la Région) .
MOTIF DU CHOIX DU THEME ET DU TERRAIN
Concernant le choix de notre thème, nous avons opté pour la « Contribution de la décentralisation au développement local: Cas de la Commune Rurale d’Ankadikely Ilafy ». Cette sélection s’est faite puisque pour favoriser un développement global, il faut d’abord partir des différents stades de collectivités locales, c’est-à-dire du développement local. De plus, à Madagascar, il existe deux niveaux de décentralisation, à savoir au niveau des Régions et des Communes. Donc, tout développement doit passer par un développement local c’est-à-dire en démarrant par la base de la communauté. Et, sachons que la Commune est la collectivité territoriale qui s’avère la plus proche de la population aussi c’est une division administrative, d’où ressort les processus décisionnels concernant le territoire, mais aussi c’est une sorte d’entreprise au service des citoyens.
Ensuite, la raison pour laquelle nous avons choisi la Commune d’Ankadikely Ilafy, c’est parce que c’est une Commune rurale. Alors que, la majeure partie de la population malgache sont des ruraux. Aussi, même si elle se trouve dans la périphérie, elle ne s’écarte pas totalement de la ville. D’autant plus, l’une des raisons qui a poussée ce choix c’est qu’elle est la terre de mes ancêtres. Et pour cela, il est très important de savoir son fonctionnement ainsi que ses potentialités.
METHODOLOGIE
Pour la réalisation de ce travail de recherche, il nous a fallu l’association de plusieurs méthodologies d’enquête. Pour cela, nous avons choisi les techniques suivantes :
➢ Techniques documentaires:
C’est une technique qui consiste à la lecture de quelques ouvrages tels que les rapports de stages, les mémoires de licence, les mémoires de maîtrises et de DEA, les divers ouvrages en sciences sociales plus particulièrement des ouvrages sociologiques, les textes de lois, les articles, les revues ainsi que les sites web.
➢ Techniques vivantes :
Parmi les diverses techniques vivantes, nous allons privilégier l’observation et l’interview. Premièrement, l’observation est très essentielle à la réalisation d’un travail de recherche comme la nôtre puisqu’elle permet d’abord de voir la réalité qui se trouve sur le terrain, c’est-à-dire pour la description des lieux, elle permet aussi d’évaluer d’un point de vue global les activités déjà fait ainsi que les efforts encore à réaliser au niveau de la Commune où l’on s’intéressait.
Deuxièmement, pour la scientificité de notre travail, il est important d’avoir des données réelles voir des chiffres qui ne sont pas obtenues aussi facilement qu’à travers les entretiens avec les diverses autorités compétentes. Pour cela, les entretiens doivent suivre certaine formalité telle que l’élaboration des questionnaires sous-formes soit d’entretien dirigé, soit d’entretien semi-dirigé ou encore de questions ouvertes, des questions fermées, des questions à choix multiple etc.
➢ Echantillonnage:
Compte-tenue de la difficulté de faire une étude exhaustive de tout le personnel de la Commune d’Ankadikely Ilafy, de tous les usagers, ainsi que des différentes entités qui entrent en relation de manière étroite avec elle, cela par faute de disponibilité mais aussi par retentions d’informations de certains, alors nous allons procéder notre étude par un échantillonnage qui consiste à sélectionner une partie de la population mère pour une entretien afin de tirer les informations nécessaire pour l’élaboration de ce mémoire.
Alors, nous avons choisi la méthode probabiliste avec un échantillonnage aléatoire simple. D’abord, ce choix s’est fait au hasard et de façon indépendante, puisque nous ne connaissons pas toute la population mère, aussi notre entretien dépend de la venue des usagers auprès de la commune ou de leur Fokontany respectif. Mais, cela n’exclut pas pour autant que nous avons tenu le même nombre des enquêtés (c’est-à-dire, le nombre d’échantillon est le même pour chaque population étudiée). De plus, ce choix est dû au fait que les aspects très divergents de la réalité locale ne doivent pas masquer la généralisation à laquelle nous devons nous livrer. Cette technique consiste donc à s’assurer de la représentativité de la population mère. Pour cela, il est très important de connaître, voire même d’avoir des données statistiques de la population de base. Aussi, l’idée de cette méthode, c’est d’avoir une structure identique à la population mère.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: CADRAGE GENERAL ET THEORIQUE SUR LES CONCEPTS DE DECENTRALISATION ET DE DEVELOPPEMENT
CHAPITRE I: FONDEMENT DE LA DECENTRALISATION ET DU DEVELOPPEMENT
CHAPITRE II: LA RELATION ENTRE DECENTRALISAFION ET DEVELOPPEMENT
DEUXIEME PARTIE: CONTRIBUTION DE LA DECENTRALISATION AU DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE D’ANKADIKELY ILAFY
CHAPITRE III : DECENTRALISATION ET CONTEXTE DE LA COMMUNE
CHAPITRE IV: LES RESSOURCES DE LA COMMUNE ET RESULTATS D’ENQUETE
TROISIEME PARTIE: APPORTS ET PERSPECTIVE DE LA COMMUNE POUR LE DEVELOPPEMENT LOCAL
CHAPITRE V: APPORT DE LA DECENTRALISATION
CHAPITRE VI: PERSPECTIVE DE LA DECENTRALISATION POUR LE DEVELOPPEMENT LOCAL
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX
ACRONYMES
ANNEXES
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