Contribution au parasitisme en droit

Le bien-รชtre par le programme de sรฉcurisation des consommateurs

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย ยซ Toutes les activitรฉs du Service de la Protection des Consommateurs sont amรฉnagรฉes de faรงon ร  ce que le bien-รชtre des consommateurs qui est la premiรจre prรฉoccupation du service soit atteint. ยป Qui dit bien-รชtre dit pourtant sรฉcuritรฉ physique. Cette derniรจre implique ร  la fois la sรฉcurisation sur la publicitรฉ et sur les produits.25 La premiรจre implique l’interdiction et la rรฉpression ยซ de tromperie sur la nature, l’origine, la composition, la qualitรฉ ou la quantitรฉ des marchandises. ยป 26 La seconde suppose la condamnation ยซ des produits pรฉrimรฉs, avariรฉs, falsifiรฉs et / ou toxiques. ยป 27 C’est pourquoi, non seulement un contrรดle et un suivi de la consommabilitรฉ et de la conformitรฉ ร  l’importation sont effectuรฉs, mais en plus des agents sont envoyรฉs sur terrain pour s’assurer de l’observation des textes en vigueur par les diffรฉrentes entreprises. En effet, le contrรดle des produits importรฉs destinรฉs ร  รชtre vendus sur le territoire national est rรฉalisรฉ pendant que ces produits sont encore appelรฉs des ยซ marchandises sous douane ยป, c’est-ร  dire, avant l’accomplissement des formalitรฉs douaniรจres permettant aux produits de circuler librement dans lepays. Toute anomalie empรชchant la vente desdits produits doit donc รชtre dรฉcelรฉe en amont. Il en est ainsi des produits pรฉrimรฉs qui sont tout d’abord des ยซ produits dont la date de limite de validitรฉ(DLV) ; la date limite de consommation (DLC) ; la date limite dโ€™utilisation optimale (DLUO) sont dรฉpassรฉes. ยป Ce sont ensuite des ยซ produits dont la date qui suit les inscriptions suivantes sur le conditionnement ou lโ€™emballage : ยซ ร  consommer de prรฉfรฉrence avant โ€ฆ ยป ; ยซ best beforeโ€ฆ ยป ; ยซ BBโ€ฆ ยป est dรฉpassรฉe. ยป Il s’agit enfin des ยซ produits dont la date mentionnรฉe sur lโ€™emballage ou le conditionnement est dรฉpassรฉe lorsque la signification exacte de la date comme date de production ou date de pรฉremption nโ€™est pas รฉtablie. ยป Or, les journaux nous rapportent souvent que le Ministรจre du commerce mรจne une lutte acharnรฉe contre la prรฉsence des produits pรฉrimรฉs sur le marchรฉ national. Ceux qui ont รฉtรฉ dรฉcouverts sont immรฉdiatement saisis pour รชtre dรฉtruits. Au mois de janvier de l’annรฉe 2012, c’est la commune rurale de Bongatsara qui a eu l’honneur d’รชtre assaini de ces produits hors normes.29 Ces mesures ont jusquโ€™ici touchรฉ plusieurs tonnes de produits importรฉs. Mais sont-elles rassurantes ? Est-ce qu’elles s’inscrivent rรฉellement dans la sรฉcurisation des consommateurs ? Toutefois, la prรฉsence des produits pรฉrimรฉs sur les รฉtals du marchรฉ, chez lโ€™รฉpicier inquiรจte. C’est un fait qui s’est gรฉnรฉralisรฉ ร  tel point que l’รฉradiquer est devenu une prioritรฉ. Les consommateurs sont aux abois. Le Ministรจre chargรฉ du commerce a donc pris des mesures pour calmer la tension populaire. Dรฉsormais, des descentes inopinรฉes sont effectuรฉes surtout auprรจs des grossistes ร  Anosibe. Mais la sรฉcuritรฉ appelle la santรฉ. Outre les produits pรฉrimรฉs et avariรฉs, l’interdiction frappe aussi les produits falsifiรฉs. Ces derniers s’entendent de ยซ tout produit modifiรฉ volontairement en vue de tromper le consommateur ou de dรฉnaturer ou dโ€™altรฉrer le produit. ยป 30 Ce dernier cas a fait couler des flots d’encre notamment avec l’histoire des bonbons enrobรฉs d’arsenic. Au cours du mois de dรฉcembre de lโ€™annรฉe 2010, un fait retient toute lโ€™attention de la population malgache. Un enfant รขgรฉ de 4 ans a succombรฉ aux effets de lโ€™arsenic31 contenu dans des bonbons partagรฉs discrรจtement par des gens mal intentionnรฉs ร  Tsiroanomandidy. Rappelons les faits. Des rumeurs circulaient dans la capitale et ses alentours depuis plusieurs jours. De jeunes enfants ont รฉtรฉ hospitalisรฉs suite ร  des vomissements, ร  des diarrhรฉes sanguinolentes. Il a fallu attendre la confรฉrence de presse32 organisรฉe par le Ministรจre de la santรฉ publique pour รชtre certain quโ€™il sโ€™agissait bel et bien dโ€™un empoisonnement ร  lโ€™arsenic. Des arrestations ont eu lieu. Les autoritรฉs rappellent maintes et maintes fois quโ€™elles ne cessent de tout faire pour protรฉger la population, quโ€™elles veillent en premier lieu ร  son bien-รชtre. Bien des mots rรฉconfortant et rassurant pour ceux qui y croient. En effet, ces belles paroles ne sont adressรฉes aux consommateurs que lorsque des problรจmes se prรฉsentent. Et comme ร  lโ€™accoutumรฉe, lโ€™ร‰tat se fie derriรจre la pauvretรฉ, le manque de moyens humains et financiers pour justifier la ponctualitรฉ de ses actes en termes de protection de la population. Pour รฉviter que de telles circonstances ne se reproduisent, de simples conseils sont prodiguรฉs. Contribution ร  l’รฉtude du parasitisme ยซ Nโ€™achetez des bonbons que dans des lieux sรปrs ยป, ยซ il nโ€™y a pas de risque pour des friandises achetรฉes dans des รฉpiceries ยป33 disait Jean de Dieu Rakotomanga, Secrรฉtaire Gรฉnรฉral du Ministรจre de la santรฉ publique. Mais quโ€™entend-on par ยซlieux sรปrs ยป puisque lโ€™รฉpicier peut facilement se procurer de produits toxiques ร  bas prix? Cette question reste sans rรฉponse, car la nourriture a perdu la valeur quโ€™elle avait du temps de nos grands-parents. Un autre problรจme a eu lieu ร  la fin du mois d’octobre 2011 lorsque de deux conservateurs interdits34, dรฉcouverts dans les nouilles instantanรฉes Indomie crรฉe la panique. ร€ Taรฏwan, ces marchandises ont รฉtรฉ retirรฉes de la vente. Mais dans la Grande รฎle, pour apaiser la population et รฉviter des mouvements sociaux des dรฉmentis ont รฉtรฉ opรฉrรฉes. Malgrรฉ la volontรฉ et la promesse de lโ€™ร‰tat de sรฉcuriser les consommateurs, la banalisation suivi de l’insuffisance de contrรดle de la mise en circulation des produits destinรฉs ร  la consommation lui empรชchent d’exรฉcuter correctement ses devoirs.

LA VENTE DE PRODUITS IMPORT ร‰S

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  Les Malgaches aiment les produits importรฉs. Il comble ses propres produits de prรฉjugรฉs, de critiques nรฉgatives sans apporter aucune solution de rechange. Mรชme si des progrรจs ont รฉtรฉ enregistrรฉs, ils sont facilement influencรฉs par les messages publicitaires รฉtrangers qui sousentendent souvent que la culture รฉtrangรจre est le modรจle ร  suivre. Les occidentaux sont les professionnels en la matiรจre. En effet, ces messages se basent sur des cultures populaires comme le hip-hop ou les jeux vidรฉos. Des cultures qui sont prรฉsentes chez nous et qui comptent d’ailleurs bon nombre de jeunes adeptes. Et puisque les jeunes occupent les cinquante pour cent (50%) de la population, ce sont des consommateurs prรชts ร  tout pour assouvir leurs dรฉsirs. Les opรฉrateurs dans le domaine de l’importation ont alors profitรฉ de cette situation. Au dรฉbut, ils importaient des produits que nous appelons ยซ les vraies marques ยป. Ils bรฉnรฉficiaient en ce temps de l’estime des consommateurs exigeants, de ceux qui aiment tout simplement le luxe. Mais peu ร  peu, le pouvoir d’achat malgache s’est rรฉtrogradรฉ, d’oรน le recours aux produits contrefaits. Cependant qu’il s’agit de produits contrefaits ou de produits de luxe, ces opรฉrateurs qui sont des concurrents des entreprises locales empochent des bรฉnรฉfices non nรฉgligeables. Vu que la rรฉputation se construit avec l’argent, l’activitรฉ d’importateur est une aubaine pour les parasites. La course vers la renommรฉe oblige. Ces produits importรฉs sont dans la majoritรฉ des cas, des produits hors normes. Ils affichent un prix aguichant, un prix stable que les entreprises locales ne pourront pas s’offrir sans engager des pertes. Plusieurs d’entre elles ont de ce fait disparu de la scรจne juridique. Celles qui restent en vie pointent du doigt les comportements parasitaires desdits opรฉrateurs en invoquant la concurrence dรฉloyale. Mais cette action reste rรฉguliรจrement sans suite. Toutefois, ce sont des produits qui s’รฉcoulent et circulent facilement sur le marchรฉ si le consommateur n’est pas rรฉticent. Ce sont quand mรชme des produits cรฉlรจbres pour le non-respect des normes. Et c’est tout ร  fait naturel pour un acheteur de se poser des questions, d’hรฉsiter avant d’entamer tout acte positif. Le laxisme des autoritรฉs et la ponctualitรฉ quant au contrรดle desdits produits ne sont pas non plus une nouveautรฉ. Il vaudrait mieux dans ce cas, รฉviter ces produits. Par ailleurs, elles attendent une sorte de sonnette d’alarme venant des victimes avant d’agir. Les fouilles et descentes sont de ce fait limitรฉes. Or, les points de vente sont partout. Les produits importรฉs sont vendus soit dans un local, soit au bord de la rue ร  mรชme le sol, soit grรขce au mรฉcanisme du porte-ร 21 Contribution ร  l’รฉtude du parasitisme porte. Des ยซ dรฉmarcheurs ยป ou des commerciaux freelances sont recrutรฉs ร  cet effet tandis que les ยซ vrais ยป parasites se cachent, peut-รชtre pour mieux vivre.

Les rรจgles gouvernant les affaires malgaches

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  La recherche d’une certaine identitรฉ culturelle incite une partie des jeunes entrepreneurs malgaches ร  se rรฉfรฉrer aux pratiques et sagesses ancestrales. Ayant comme conseillers les proverbes et les expรฉriences de leurs aรฎnรฉs, rares sont ceux qui se lancent seuls dans les affaires qu’ils appellent bizina54. Ils sont rรฉguliรจrement aidรฉs par des amis ou membres de la grande famille. Pour justifier cette position, rien de mieux que d’arguer du : mita be tsy lanin’ny mamba55 , aza manao ahy sy azy56 , velona iray trano, maty iray fasana57. C’est le reflet de l’intรฉgration de l’esprit du mouvement socialiste de l’aprรจs-guerre et du fameux fihavanana malagasy. L’individualisme est banni au profit de l’altruisme, de la solidaritรฉ. La comparaison du monde des affaires ร  une riviรจre gorgรฉe de caรฏmans est intรฉressante. Sans le moindre doute, il n’y a pas de place pour les faibles. Au fil des รฉchecs, ils disparaissent ou alors sont absorbรฉs facilement par des entreprises beaucoup plus puissantes. Certes, l’union fait la force et que la vraie force se situe dans les concentrations d’entreprises, mais cette union ร  la faรงon malgache est terrassรฉe par le penchant pour l’informel (A) et la peur de l’inconnu (B).
A-Le penchant pour l’informel : L’organisation des salons, ateliers ou confรฉrences pour la promotion de l’entrepreneuriat ne cesse de gagner de l’ampleur du moins dans les grandes villes comme ร  Antananarivo. Certains organismes encouragent les gens ร  quitter l’informel pour ยซ entreprendre lรฉgalement ยป Une รฉtude59 rรฉalisรฉe en 1986 tรฉmoignait dรฉjร  de l’existence et de la prolifรฉration de ce qui รฉtaient appelรฉs ร  l’รฉpoque les ยซ petits mรฉtiers urbains ยป. Cette expression est sรปrement obtenue de la traduction littรฉraire de asa madinika ou ยซ petits mรฉtiers ยป qui, en rรฉalitรฉ, dรฉsigne toute activitรฉ s’opรฉrant en dehors du cadre lรฉgal. Il s’agit par exemple de l’activitรฉ non dรฉclarรฉe ร  l’administration fiscale ou de l’exercice d’une activitรฉ illรฉgale comme le proxรฉnรฉtisme ou encore l’inobservation par des entreprises lรฉgalement constituรฉes de certaines rรฉglementations en vigueur. C’est justement ce que Gรฉrard Grellet entend par ยซ secteur non-structurรฉ ยป. Selon cette รฉtude, les activitรฉs informelles sont des activitรฉs parasitaires. Nous pouvons expliquer ce phรฉnomรจne. En 1986, aucun texte ne prรฉvoyait le parasitisme ร  Madagascar. ร‰taient qualifiรฉs de parasitisme les ยซ petits commerces ยป61 de rue et les ยซ activitรฉs de service ยป62 ร  l’instar ยซ des activitรฉs d’intermรฉdiaires ยป 63 c’est-ร -dire ยซ (les ยซ mpanera ยป) ยป 64 ou ยซ (rabatteurs) ยป 65, des ยซ services domestiques dans les milieux urbains ยป 66 et ยซ des activitรฉs relatives ร  la mendicitรฉ et la prostitution. ยป 67 Ces activitรฉs รฉtaient jugรฉes parasitaires non pas du fait du dรฉtournement de la clientรจle d’autrui en profitant de sa notoriรฉtรฉ ou de ses investissements, mais parce que les gens appartenant ร  ce secteur informel ne paient pas d’impรดts comme les patentes. De nos jours encore, le secteur informel est allรฉchant. Il promet un brillant avenir lร  oรน l’emploi est quasiment absent. Les recettes sont beaucoup plus appรฉtissantes loin des frais et taxes ร  payer lors de la crรฉation, tout au long de la vie d’une entreprise jusqu’ร  sa dissolution.Aucune formalitรฉ ร  remplir, notamment pour la constitution d’une sociรฉtรฉ commerciale comme les statuts, la dรฉnomination sociale, l’objet social, le siรจge social et l’enregistrement auprรจs du RCS prรฉvus aux Art. 7 et ss. de la loi nยฐ 2003-036 du 30 janvier 2004 sur les sociรฉtรฉs commerciales. Aucun capital minimum ร  souscrire, aucun rรฉgime fiscal68 ร  choisir. Bref, il n’y a aucune contrainte. Un mineur peut donc se lancer dans le commerce informel aux mรฉpris des interdictions en raison de son incapacitรฉ, prรฉvues aux Art. 2-1 et 2-2 al premier de la loi du 2 Aoรปt 1999 sur le statut du commerรงant. Effectivement, l’Art. 2-1 indique que ยซ nul ne peut accomplir des actes de commerce ร  titre de profession habituelle, s’il n’est juridiquement capable d’exercer le commerce ยป . L’Art. 2-2dans son al premier ajoute que ยซ le mineur, sauf s’il est รฉmancipรฉ, ne peut avoir la qualitรฉ de commerรงant ni effectuer des actes de commerce. ยป Toutefois, la contrepartie n’est pas anodine. La recherche de financement est trรจs limitรฉe. En cas de problรจme de trรฉsorerie, l’idรฉal est de s’adresser ร  des proches, ร  des usuriers ou ร  la micro-finance plutรดt que de souscrire ร  un prรชt bancaire. Les proches peuvent prรชter gratuitement. C’est un atout. Les usuriers appliquent un taux d’intรฉrรชt excessif. Ce qui peut mettre en pรฉril l’entreprise au fur et ร  mesure des prรชts. La micro-finance tente de satisfaire tous ceux qui sont rejetรฉs par le systรจme financier traditionnel comme les pauvres. Ce qui est une situation favorable. Mais la banque quant ร  elle, รฉtablissement de crรฉdit par excellence fait aussi des affaires. Pour cela, ร  part les intรฉrรชts qui peuvent aller jusqu’ร  vingt-trois pour-cent (23%), elle exige des garanties suffisantes pour assurer le crรฉdit offert. Il peut s’agir d’un gage ou d’un hypothรจque selon l’importance de la somme prรชtรฉe. En outre, aucune protection et aucun avantage particulier offerts par l’ร‰tat ne peuvent รชtre rรฉclamรฉs. Il en est ainsi de la ยซ recherche de partenaires potentiels ยป 69, de la mise ร  disposition de ยซ service d’accompagnement ยป qui sont des privilรจges fournis par l’EDBM. Ce dernier est un organisme รฉtatique chargรฉ de faciliter et de promouvoir les investissements locaux et รฉtrangers ร  Madagascar70. Pour arriver ร  ses fins, il conseille, oriente et protรจge les investissements. Par ailleurs, des sanctions administratives telle la cessation des activitรฉs commerciales entamรฉes ainsi que des pรฉnalitรฉs fiscales peuvent รชtre infligรฉes aux agents informels. Ces inconvรฉnients ne semblent pas dissuader la gรฉnรฉration actuelle. Lors des enquรชtes effectuรฉes dans les grandes rues de la capitale, les rรฉsultats ont montrรฉ que sur cinquante (50) personnes interpellรฉes 38 affirment se lancer dans l’informel pour un dรฉbut, douze (12) d’entre elles seulement se renseignent d’abord sur les รฉtapes ร  suivre avant de crรฉer une entreprise. Les raisons diffรจrent d’un individu ร  l’autre. Les unes d’ordre personnel, les autres s’appuyant sur l’insรฉcuritรฉ due aux crises sociales et politiques qui ont sรฉvi le pays et qui risquent de devenir pรฉriodique. Mais elles s’articulent toutes autour de la pauvretรฉ. En effet, la paupรฉrisation des malgaches n’est pas chose nouvelle. La baisse du pouvoir d’achat entraรฎne la dรฉgradation de la condition de vie humaine. D’aprรจs les donnรฉes de l’INSTAT, de l’annรฉe 2002 ร  l’annรฉe 2008, le nombre de la population a augmentรฉ de dix-huit pour-cent (18%)71 environ alors que le taux de chรดmage ne cesse de grimper. Le chรดmage vient du latin caumare, se reposer pendant la chaleur et du grec kauma, chaleur brรปlante. C’est la situation dans laquelle se trouve une personne qui, malgrรฉ sa capacitรฉ et sa volontรฉ de travailler, est sans-emploi. La personne qui exerce un mรฉtier nรฉcessitant des qualifications ne correspondant pas ร  ses รฉtudes est pourtant dite en situation de chรดmage dรฉguisรฉ. Est dans ce cas chรดmeur, non seulement celui qui n’arrive pas ร  trouver un emploi, mais รฉgalement celui qui occupe un emploi qui ne coรฏncide pas avec ses qualifications. Mais nous allons retenir la premiรจre dรฉfinition puisque la majoritรฉ des personnes ร  Madagascar sont des chรดmeurs dรฉguisรฉs. Nombreux sont ceux qui malgrรฉ leurs diplรดmes deviennent, chauffeurs de taxi, employรฉs dans des centres de call center ou ยซ commercial ยป freelance. Ce phรฉnomรจne qu’est le chรดmage s’est d’autant plus intensifiรฉ dans la capitale, destination favorite de l’exode rural, depuis la fermeture de certaines usines ร  cause de la crise de 2009. ร€ vrai dire, ยซ de nombreux travailleurs ont perdu leur emploi suite ร  la fermeture de plusieurs entreprises des zones franches ou consรฉcutivement ร  des plans sociaux auxquels durent se rรฉsoudre d’autres sociรฉtรฉs ยป quatre millions trois-cent vingt-sept mille (4 327 000) vivaient en milieu urbain tandis que onze millions six-cent cinquante-trois mille (11 653 000) en milieu rural. En 2008 par contre la population urbaine est de cinq millions sept-cent quatre-vingt-six mille (5 786 000) et la population rurale est de treize millions quatre-vingt mille (13 080 000). Cependant, dรจs 1995, le rรฉsultat des enquรชtes rรฉalisรฉes par l’INSTAT et le Projet Madio rรฉvรจlent que la pauvretรฉ รฉtait dรฉjร  prรฉsente. Soixante-et-un virgule cinq pour cent (61,5%) des dรฉpenses des mรฉnages pauvres sont consacrรฉs ร  l’alimentation, et que ยซ les trois postes les plus importants dans la consommation des mรฉnages sont par ordre dรฉcroissant : l’alimentation, le logement et le transport ยป74. ร€ l’รฉpoque, le montant de la consommation annuelle par mรฉnage รฉtait de quatre (4) millions de francs soit huit-cent mille Ariary (800 000 Ar) en moyenne. Et dรฉjร  l’รฉcart entre les riches et les pauvres รฉtaient immense puisqu’ils vivaient sept (7) fois mieux. Or, environ quatre-vingt pour-cent (80%) de la population malgache vivait et vit encore en deรงร  du seuil de la pauvretรฉ jusqu’ร  l’heure actuelle. Les diverses crises de 2002 et de 2009 n’ont fait qu’accroรฎtre le fossรฉ sรฉparant les couches sociales aisรฉes de celles misรฉreuses. ร€ cรดtรฉ de tout ceci, l’inflation qui est une hausse gรฉnรฉralisรฉe de prix, ou de maniรจre plus dรฉtaillรฉe ยซ une hausse gรฉnรฉrale, durable (plus de 3 mois) et cumulative des prix ยป aggrave encore plus la situation. De janvier 2008 ร  janvier 2009, le tableau des variations des prix ร  la consommation de l’INSTAT nous atteste que les prix ont augmentรฉ de neuf virgule sept pourcent (9,7%). Sorti au mois de juillet de l’annรฉe 2010, les ยซ Nouveaux Indices des Prix ร  la Consommation ยป nous annonce qu’ ยซ entre juin 2009 et juin 2010, le taux d’inflation en glissement annuel du panier de consommation des mรฉnages ยปa encore atteint les ยซ +10,0 ยป. De ce fait, le ยซ bien-รชtre ยป75 soutenu par la loi depuis l’annรฉe 2005 ne semble pas produire ses effets. Il reste une utopie. D’oรน la recherche d’autres alternatives personnelles pour faire face au quotidien, dont fait partie le commerce informel. Pour certains, les formalitรฉs administratives restent difficiles ร  accomplir en dรฉpit des efforts de l’ร‰tat. En plus, les taxes se rรฉpercutent directement sur les bรฉnรฉfices qui n’arrivent presque pas ร  boucler les fins de mois. Assurรฉment, une entreprise se crรฉe en quatre (4) jours, mais l’internet n’est pas ร  la portรฉe de tous. Pour d’autres, les formulaires ร  remplir sont soit en langue franรงaise soit en langue anglaise. Ce qui est discriminatoire pour ceux qui ne comprennent que leur langue maternelle. Finalement, les entreprises formelles sont pour les riches et les รฉtrangers qui n’occupent mรชme pas le un cinquiรจme de la population totale. Certes, nous critiquons sans cesse les gens qui se lancent dans le secteur informel. Nous les reprochons d’รชtre en quelque sorte des hors la loi, mais qui est rรฉellement le perdant dans cette affaire ? L’ร‰tat qui se plaint de ses recettes fiscales et de l’absence de reconnaissance pour ses efforts dans l’harmonisation de la branche commerciale ou le citoyen lambda qui cherche chaque jour quelque chose ร  mettre sous la dent ?
B-La peur de l’inconnu : La peur est un phรฉnomรจne normal chez l’homme. C’est un rรฉflexe que nous avons dรฉcidรฉ de garder au cours de notre รฉvolution. Elle est liรฉe au futur. Nous craignons d’รชtre face ร  une situation que nous ne pourrions pas gรฉrรฉ. ร€ Madagascar, lorsque qu’une personne investit, elle cherche d’abord la sรฉcuritรฉ, la certitude de rรฉussir. Le malgache a souvent peur de se lancer dans l’inconnu, d’รชtre face ร  un รฉchec. La concrรฉtisation de ses rรชves et projets est donc souvent compromis par cette inquiรฉtude. Le malgache prรฉfรจre empruntรฉ le chemin tracรฉ par ses prรฉdรฉcesseurs, une voie qui a dรฉjร  montrรฉ son efficacitรฉ auparavant. Certes, il s’agit entre autres de profiter des efforts des autres, et donc une apparence du parasitisme, mais c’est avant tout une forme de survie. C’est la raison pour laquelle nous trouvons les uns ร  proximitรฉ des autres, des fonds de commerce identiques quelquefois sรฉparรฉ uniquement par des murs. C’est selon les spรฉcialistes le propre d’une รฉconomie informelle.

L’imitation de la forme des produits

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย La libertรฉ de concurrence a pour corollaire la libertรฉ de reproduction. Une condition doit pourtant รชtre respectรฉe. La reproduction doit porter sur un objet tombรฉ dans le domaine public si l’exploitant dudit objet รฉtait titulaire d’un droit exclusif. Or, ce dernier constitue un obstacle ร  la libertรฉ de concurrence en elle-mรชme รฉtant donnรฉ que ยซ le monopole dโ€™exploitation reconnu au titulaire dโ€™un droit de propriรฉtรฉ intellectuelle constitue une exception au principe de libre concurrence dont les conditions dโ€™existence sont strictement dรฉlimitรฉes. ยป De ce fait, est l’expression de l’exercice de libertรฉ du commerce et de l’industrie, l’imitation d’un produit non protรฉgรฉ.80 Mais le parasite en reproduisant ce dernier ne peut certifier de sa bonne foi comme moyen de dรฉfense. Il lui est reconnu la rรฉputation de vouloir ร  tout prix attirer la clientรจle de son concurrent en profitant de ses efforts ou de ses investissements par le biais de la confusion. C’est cette confusion ou alors le risque de confusion ainsi que le comportement dรฉloyal en ce que le parasite tire un profit injustifiรฉ qui sont sanctionnรฉs ici. L’imitation porte surtout sur la forme des produits ร  Madagascar et ce dans n’importe quel domaine d’activitรฉ. Que ce soit l’habillement, les bijoux, les articles de dรฉcoration fabriquรฉs ร  l’aide de matiรจres premiรจres locales, les produits alimentaires, et surtout les produits artisanaux, tout se ressemble, mis ร  part les quelques ล“uvres dรฉcoulant d’une pure imagination. Seulement, une fois รฉcoulรฉes sur le marchรฉ, des gens mal intentionnรฉs s’en accaparent et les reproduisent en tout anonymat. Comparรฉe ร  la Chine qui lui offre un vrai foyer, nous sommes une hutte pour l’imitation. Mais une hutte en train de poser ses piliers pour devenir une maison en dure. Il ne faut pourtant pas exagรฉrer dans un pays oรน les gens sont rรฉticents par rapport au fait d’entrer dans un bureau81 pour demander les renseignements utiles ร  l’enregistrement d’un produit, tel que le nรดtre. D’ailleurs, la jurisprudence appuie que ยซ le simple fait de copier la prestation dโ€™autrui ne constitue pas comme tel un acte de concurrence fautif, le principe รฉtant quโ€™une prestation qui ne fait pas ou ne fait plus lโ€™objet de droits de propriรฉtรฉ intellectuelle peut รชtre librement reproduite ยป Nous devons tout de mรชme prendre en compte la ยซ nรฉcessitรฉ fonctionnelle ยป ou la ยซ nรฉcessitรฉ technique ยป issue de la rรฉfรฉrence ร  des normes prรฉรฉtablies, pour รฉcarter la concurrence parasitaire.

L’exploitation d’un nom commercial

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย ยซ Ny anarana tanim-boanjo ยป ou le nom ressemble ร  un champ de culture d’arachides. C’est en se basant sur ce dicton que les malgaches justifient le fait qu’ils portent le mรชme patronyme alors qu’ils n’appartiennent pas ร  une seule et mรชme famille. Dans la vie quotidienne, les risques de confusion peuvent รชtre รฉvitรฉs. Mais sur le plan des affaires c’est toute une autre histoire. Le nom commercial est ยซ la dรฉnomination sous laquelle est connue et exploitรฉe une entreprise ou un รฉtablissement commercial, industriel, artisanal ou agricole appartenant ร  toute personne physique ou morale. ยป En droit malgache, le nom commercial tient une place respectable. Un nom pour chaque entreprise est la rรจgle toujours dans le but d’รฉviter la confusion. C’est l’un des composants de l’individualisation d’un produit. Il fait partie des repรจres du consommateur. Si de par son รฉchec ou pour tout autre prรฉtexte une personne change le nom apposรฉ sur des produits, elle encourt une peine d’emprisonnement et/ou une peine d’amende.87 Cependant, des prรฉcisions doivent รชtre apportรฉes. Le nom commercial est ici entendu dans son sens large puisqu’il englobe dans ce paragraphe le nom d’une sociรฉtรฉ qui est la raison sociale ou la dรฉnomination sociale et le nom d’un commerce appelรฉ le nom commercial. Si le nom commercial au sens strict du termeest enregistrรฉ chez l’OMAPI, la raison sociale est enregistrรฉe auprรจs du RCS. Ce n’est pas pour autant qu’elle ne bรฉnรฉficie pas d’une protection. Lorsque l’utilisation d’un nom identique ร  celui d’un concurrent pour dรฉsigner une sociรฉtรฉ crรฉe la confusion dans l’esprit du grand public, l’action en parasitisme est en soi fondรฉe. Quoi qu’il en soit, l’utilisation par une entreprise d’un nom commercial dรฉjร  enregistrรฉ est illicite. Elle est donc interdite sauf d’un cรดtรฉ en cas de bonne foi de la tierce personne,88 et d’un autre cรดtรฉ dans l’hypothรจse oรน des mesures ont รฉtรฉ prises afin de distinguer le nom commercial de celui dรฉjร  enregistrรฉ surtout en cas d’utilisation de nom patronymique ou d’un prรฉnom.89 L’inobservation des dispositions lรฉgales conduit au paiement de dommages-intรฉrรชts et ร  la cessation des agissements fautifs.90 Cependant, l’usurpation d’un nom commercial n’est pas chose courante ยซ dans la cour des grands ยป que ce soit pour les sociรฉtรฉs ou pour les fonds de commerce. Mais lorsque nous voyons les fonds implantรฉs un peu partout dans chaque quartier populaire de la capitale, nous observons l’utilisation des mรชmes noms. Il en est ainsi du nom ยซ hotely ยป qui signifie hรดtel en franรงais, pour dรฉsigner une gargote. Il y a ceux qui ont pris la peine d’ajouter un autre mot ร  ce nom, et ceux qui exploite uniquement ledit nom pour indiquer son commerce. Il n’est pas nรฉcessaire que le nom soit entiรจrement reproduit pour qu’il y ait acte de concurrence dรฉloyale ou parasitaire. L’homonymie avec un commerรงant ou un รฉtablissement suffit si l’on projette de tirer profit de cette situation. La juridiction franรงaise a eu la chance de traiter ce genre de cas ร  plusieurs reprises. Dans un arrรชt confirmatif de la Cour d’appel de Paris en date du 10 Juillet 1986, Helmut Rotschild a utilisรฉ la marque Rotschild pour vendre ses produits de luxe. Dans ses publicitรฉs, il laissait croire aux gens que ses produits รฉtaient parrainรฉs par la famille aristocrate Rotschild. Ce qui รฉtait faux. Ces agissements manifestaient une volontรฉ parasitaire consistant ร  s’emparer de la notoriรฉtรฉ de ladite famille. D’oรน l’interdiction de l’utilisation de la marque. Helmut Rotschild aurait bien pu utiliser ses nom et prรฉnom pour distinguer ses produits pour pouvoir bรฉnรฉficier d’une certaine tolรฉrance de la part de la justice. Mais encore dans ce cas, il ne faut pas qu’il ait fait rรฉfรฉrence ร  la famille Rotschild ou qu’il ait vendu ses objets en se vantant du fait qu’il appartient ร  ladite famille.

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Table des matiรจres

REMERCIEMENT
LISTE DES PRINCIPALES ABRร‰VIATIONS UTILISร‰ES
LISTE DES PRINCIPAUX ACRONYMES UTILISร‰S
Rร‰SUMร‰
INTRODUCTION
PREMIรˆRE PARTIE โ€“ LE FONDEMENT DU PARASITISME
TITRE I – L’ร‰TAT ET SES ENGAGEMENTS
CHAPITRE PREMIER – L’ร‰TAT ET LA CONCURRENCE
Section I – La promotion de la concurrence ร  travers la compรฉtitivitรฉ des produits
Section II – La promotion de la concurrence ร  travers la surveillance du marchรฉ
CHAPITRE SECOND โ€“ L’ร‰TAT ET LE CONSOMMATEUR
Section I – Le bien-รชtre du consommateur
Paragraphe 1 – Le bien-รชtre par le programme de sรฉcurisation des consommateurs
Paragraphe 2 – Le bien-รชtre par la rรฉpression des fraudes et falsifications
Section II – La protection du consommateur
Paragraphe 1 – La protection du consommateur par la mise en place dune politique de normalisation
Paragraphe 2 – La protection du consommateur par le contrรดle de la mรฉtrologie lรฉgale
TITRE II โ€“ L’ENTREPRISE ET LA COURSE VERS LA RENOMMร‰E
CHAPITRE UNIQUE โ€“ L’ATTRACTION DE LA CLIENTรˆLE D’AUTRUI
Section I- L’utilisation de la communication
Section II โ€“ La vente des produits importรฉs
DEUXIรˆME PARTIE โ€“ LA MANIFESTATION DU PARASITISME
TITRE I โ€“ L’IMITATION D’UNE ENTREPRISE CONCURRENTE
CHAPITRE PREMIER โ€“ LA RAISON D’รŠTRE DE L’IMITATION D’UNE ENTREPRISE CONCURRENTE
Section I – L’รฉgalitรฉ de chance dans le monde malgache des affaires
Paragraphe 1 – Les rรจgles gouvernant les affaires malgaches
A- Le penchant pour l’informel
B – La peur de l’inconnu
Paragraphe 2 – La spรฉcificitรฉ du monde malgache des affaires
A – Le refus systรฉmatique de la perte
B – L’exigence d’une รฉgalitรฉ de chance
Section II – La recherche du profit
CHAPITRE SECOND – LA PORTร‰E DE L’IMITATION D’UNE ENTREPRISE CONCURRENTE
Section I – L’รฉtendue de limitation
Paragraphe 1 – L’imitation dรฉloyale des produits d’une entreprise concurrente
A – Limitation de la forme des produits
B – Limitation de la prรฉsentation extรฉrieure des produits
Paragraphe 2 L’imitation dรฉloyale des รฉlรฉments associรฉs ร  la renommรฉe d’une entreprise concurrente
A – L’utilisation des signes attractifs de la clientรจle du concurrent
1- La reprise des signes distinctifs
a – L’exploitation d’un nom commercial
b – L’exploitation d’une marque concurrente
1- La marque selon l’ordonnance de 1989
2- L’usurpation d’une marque par la reprise des mots
3 – Le parasitisme dans la commercialisation d’une marque
4- L’utilisation d’une marque comme nom de domaine
c – L’utilisation d’une enseigne
2 – L’imitation de la publicitรฉ
B – L’utilisation du savoir-faire du concurrent
Section II- Les limites de limitation
Paragraphe 1 – Les moyens ร  la disposition de l’imitateur
Paragraphe 2 – L’engouement du consommateur
TITRE II – L’IMITATION D’UNE ENTREPRISE NON-CONCURRENTE
CHAPITRE PREMIER โ€“ L’EXPLOITATION DE LA NOTORIร‰Tร‰ D’UNE ENTREPRISE NON-CONCURRENTE
Section I – L’usurpation des รฉlรฉments d’individualisation
Paragraphe 1 โ€“ L’accaparement d’une marque
Paragraphe 2 – L’exploitation d’une dรฉnomination
Section II – La copie des idรฉes publicitaires
CHAPITRE SECOND – L’EXPLOITATION DES INVESTISSEMENTS ร‰CONOMIQUES D’UNE ENTREPRISE NON-CONCURRENTE
TROISIรˆME PARTIE – LES SANCTIONS DU PARASITISME
TITRE I โ€“ LES POURSUITES
CHAPITRE PREMIER โ€“ LES ACTIONS INTENTร‰ES
Section I – L’action en parasitisme
Paragraphe 1 – Le siรจge de l’action en parasitisme
A – Le fondement disciplinaire
B – Le fondement s’appuyant sur la protection d’un droit opposable ร  tous
C – Le fondement d’ordre public รฉconomique
Paragraphe 2 – La nature de l’action en parasitisme
Section II – Les actions complรฉmentaires
CHAPITRE SECOND – L’INTERVENTION ร‰TATIQUE
Section I – Le rรดle de l’Administration dans les poursuites
Section II- La procรฉdure suivie auprรจs de l’Administration
Paragraphe 1 – La plainte
Paragraphe 2 – L’enquรชte รฉconomique
Paragraphe 3 – L’avis
TITRE II โ€“ LE PROCรˆS
CHAPITRE PREMIER โ€“ LE Dร‰ROULEMENT DE L’INSTANCE
Section I – Les รฉlรฉments importants de l’instance
Paragraphe 1 – Les exigences tenant au tribunal compรฉtent
Paragraphe 2 – Les exigences tenant au titulaire de l’action
A – L’intรฉrรชt pour agir en matiรจre de parasitisme
B – La qualitรฉ pour agir en matiรจre de parasitisme
Section II – Les vรฉrifications des conditions de recevabilitรฉ de l’action en parasitisme
Paragraphe 1 – La faute dans les relations de concurrence
A – Le caractรจre de la faute
B – La preuve de la faute
Paragraphe 2 – Le dommage concurrentiel
Paragraphe 3 – Le lien de causalitรฉ entre la faute et le dommage
CHAPITRE SECOND- LES SUITES DU PROCรˆS
Section I – La rรฉparation du prรฉjudice subi
Paragraphe 1 – La dรฉtermination des sanctions
Paragraphe 2 – La mise en ล“uvre des sanctions
Section II – La cessation des procรฉdรฉs dรฉloyaux
Section III – La place des sanctions en matiรจre de parasitisme
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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