Le 3ème millénaire est un siècle de progrès technologiques inimaginables qui, lentement mais inévitablement, entre dans l’histoire. L’entrée dans cette ère nouvelle est incontournable pour tous les pays, tous les domaines sont concernés : la communication, les liaisons aériennes, la télécommunication, les échanges commerciaux … ; y compris le sport. Ce fait bouscule les paysages, les traditions, et sort brusquement les peuples insulaires de leur isolement.
Au fur et à mesure que le XXIème siècle avance, les sociétés deviennent plus libérales et plus démocratiques, les demandes d’accès aux sports se multiplient. Parallèlement, les médias se développant, l’effectif du public sportif grossit énormément et devient de plus en plus exigeant. Au début, cette demande fut satisfaite par des subventions publiques, et ce sont les sacrifices financiers de l’athlète ainsi que de la plupart des organisations régissant le sport qui définissaient la tradition de l’amateurisme. Mais, cette situation ne pouvait durer, tôt ou tard, les ressources des finances publiques allaient diminuer et les athlètes allaient commencer à s’organiser eux-mêmes, en bataillant dur pour ne pas être tenus à l’écart. Cependant, les impératifs obligeant le sport à évoluer n’exigent pas forcement l’abandon des valeurs sportives saines, ils nécessitent simplement des réponses pragmatiques, une acceptation de la réalité.
Le sport mondial ne cesse d’évoluer, que ce soit dans le domaine de l’organisation ou dans le domaine technique, et nous pouvons le constater à travers le niveau atteint par les athlètes internationaux. Ce fait peut s’expliquer d’une part, par une étude millimétrée de tous les facteurs connus susceptibles d’intervenir dans la performance, et d’autre part, par un savoir-faire sur les combinaisons favorables de ces divers facteurs pour atteindre la réussite entre ces facteurs, selon les circonstances qui se présentent dans le temps et dans l’espace.
L’organisation et financement des sports dans le monde
Historique
Lorsqu’on étudie l’histoire Olympique, on s’aperçoit que même les jeux de l’Antiquité ont connu de riches mécènes, qui étaient mis à contribution pour soutenir les athlètes au moment des entraînements et pour leur fournir les équipements nécessaires ; notamment, des chars et des chevaux. En 1894, lorsque le Baron Pierre de Coubertin prît l’initiative de rénover les Jeux Olympiques, le financement posait problème. Il apparut très rapidement qu’une entreprise de cette envergure ne pouvait s’appuyer uniquement que sur la générosité spontanée de la population hôte. Aussi, les organisateurs ont-ils cherché d’autres moyens de financement .
Les jeux de 1896 furent ainsi financés par les timbres postes, la vente de billets, et de médailles commémoratives, par la publicité sur les programmes ; mais aussi et surtout, par des dons faits par des particuliers.
De nos jours
Le sport, comme chacun le sait, est devenu un phénomène mondial, ce qui se caractérise par son universalisation, sa mondialisation et sa structuration pyramidale. Tous les pays, quels que soient l’idéologie et le régime politique qui y prévalent ont adopté cette superstructure que chacun assimile à un gouvernement mondial du sport.
Les groupements sportifs internationaux, à savoir le Comité International Olympique ou les Fédérations Sportives Internationales, exercent au niveau international les fonctions d’organisation et d’administration qu’assument les groupements nationaux à l’intérieur de chaque pays respectif. Ils constituent en somme les éléments d’une administration mondiale de la pratique sportive.
On a souvent entendu dire que le sport, comme d’ailleurs la science et l’art, ignore les frontières. Ses règles et sa structure sont universelles.
Bref, cette unité que les nations n’ont pu obtenir en des siècles, le sport l’a réalisé en moins de cinquante ans. Rappelons qu’il existe actuellement plus de deux cent (200) Comités Nationaux Olympiques au sein du CIO et que 180 Etats membres des Nations Unies ont adopté à l’unanimité, lors de la 54ème session de son Assemblée Générale, une résolution intitulée : « Pour l’édification d’un monde pacifique et meilleure grâce au sport et à l’idéal olympique »(2). Ce record absolu dans l’histoire des Nations Unies démontre bien l’intérêt que portent les gouvernements à l’engagement de la jeunesse de leurs pays respectifs, pour la promotion de la paix. Mais, il est intéressant de connaître les mécanismes à l’œuvre et les rapports sociaux impliqués dans ce système.
Par son caractère de langage universel, et facteur essentiel de la formation de l’homme, le sport devrait constituer un domaine privilégié de la coopération internationale. Cette coopération se déploie sous différentes formes, à travers des organisations intergouvernementales et non gouvernementales.
Organisations intergouvernementales
Au premier rang se classe l’ONU, institution universelle qui au titre de sa conférence générale, a dans plusieurs résolutions importantes condamné l’apartheid dans le sport comme étant un crime contre l’humanité. Vient ensuite l’UNESCO, qui, par l’intermédiaire des institutions spécialisées créées en son sein, tel les que le Comité International pour l’éducation Physique et le Sport (CIGEPS) ; le Fonds International pour le Développement de l’Education Physique et du Sport (FIDEPS) ; la Conférence Internationale dans le domaine de l’EPS (MINEPS) ; la Charte Internationale de l’EPS a pour objectif de promouvoir la coopération internationale dans le domaine de l’EPS en vue de renforcer la paix, l’amitié, la compréhension et le respect mutuel entre les peuples.
Hors des institutions internationales, on retrouve les institutions régionales comme le Conseil Supérieur du Sport en Afrique (CSSA), ACNOA, la Conférence des Ministères de la Jeunesse et des Sports des pays d’Expression Française (CONFEJES).
Organisations non gouvernementales
Elles sont constituées principalement par
– Le mouvement olympique, dont le CIO est la locomotive, avec pour composantes les FSI, regroupées au sein de l’Assemblée générale des FIS (AGFIS) ; et les CNO, constitués au niveau continental en Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNO)
– Il existe, par ailleurs, un certain nombre d’organismes de coopération non gouvernementaux à caractère technique et professionnel. C’est le cas notamment :
• du Conseil International pour l’Education Physique et les Sciences du Sport (CIEPSS)
• de la Fédération Internationale pour l’Education Physique (FIEP)
• du Comité International pour le Fair-play (CIFP) .
Afin de voir l’ampleur de cette organisation qu’est le CIO, ainsi que sa contribution au développement du sport dans le monde, voyons son budget total qui est de US $ 209.484.000, (2001-2004), et repartit comme suit : 4% pour l’administration et la Communication (soit $ 8,5 millions), le reste est réparti dans plusieurs axes dont les programmes internationaux et les programmes mondiaux, à 81,1%.
L’organisation et financements du sport en Afrique
Historique
L’histoire du sport en Afrique est un fait pleinement évident, car les sociétés traditionnelles y ont accordé une place importante à la culture du corps, que ce soit dans la danse ou à traverses compétitions sportives proprement dites. Selon Léopold SEDAR SENGHOR qu’on ne présente plus, on découvre dans à travers la célèbre formule « Mens Sana in Corpore Sano » (un esprit sain dans un corps sain), inspirée des grecs, une réalité bien africaine ; exprimant un idéal humaniste de l’éducation traditionnelle, et le développement intégral de l’homme par la pratique sportive. Dans les années 40 à 50, l’éducation physique se trouvait également en bonne place dans les programmes scolaires des pays d’Afrique. Les compétitions interscolaires étaient considérées comme un véritable évènement national.
Mais, au fur et à mesure que le nombre des élèves et des étudiants augmentent dans le continent, et faute de moyens, ce privilège disparaissait petit à petit. Le sport scolaire et universitaire est donc quasi inexistant dans la majorité de ces pays. Et pourtant, sans la formation des jeunes, pas de progrès en matière de sport. Il est loin le temps où les élèves et les étudiants étaient fiers et exprimaient une grande joie en arborant les maillots de l’établissement où qu’ils fréquentaient. Les clubs des divisions recrutaient leurs joueurs dans les écoles. Les plus grands joueurs de tous les temps avaient débuté leur carrière, tout en poursuivant leurs études.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
I-1 Constats et observations
I-2 Objet de la recherche
I-3 Intérêt de la recherche
I-4 Délimitation du sujet
CHAPITRE II : CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME
II-1 Etat des lieux
II-1.1 L’Organisation et financement du sport dans le monde
II-1.2 L’Organisation et financement du sport en Afrique
II-1.3 L’Organisation et financement du sport à Madagascar
i- Madagascar aux Jeux des îles
ii- Madagascar aux Jeux de la Francophonie
iii- Madagascar aux Jeux Africains
iv- Madagascar aux Jeux Olympiques
v- Financement du sport à Madagascar
II- 2. Problèmes
II-2-1. Problèmes d’ordre institutionnel
II-2-2. Problèmes d’ordre organisationnel
II-2-3. Problèmes sur le plan opérationnel
II –3. PROBLEMATIQUE
CHAPITRE III : CADRES THEORIQUES
III-1 Facteurs de la réussite
III-1.1 Facteurs juridiques
III-1.2 Facteurs sur le plan organisationnel et opérationnel
III-2 Exemple de certains pays et leur méthode d’approche des grandes rencontres
III-3 L’organisation des ressources sportives
III-3.1 Les ressources humaines
III-3.2 Les ressources financières
III-3.3 Les ressources matérielles
III- 3.4 Les ressources infra structurelles
III-4 . Hypothèse
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET SUGGESTION
CHAPITRE IV : METHODOLOGIE DE TRAVAIL
IV-1 Enquêtes
IV-1.1 Choix des échantillons
IV-1.2 Plan d’enquête
IV-1.3 La passation des questionnaires
IV-1.4 Déroulement des récoltes de données
IV-1.5 La récolte des données et le dépouillement
IV- 2 .Les Interviews
IV-2.1 Les types de partenariat « Gouvernement Malagasy, gouvernement étranger
IV-2.2 Les types de partenariat de le Fédération Malgache, gouvernement étranger
IV-2.3 Le type de partenariat ONG Malgache, fédérations étrangères
IV- 3. Analyse des résultats
IV-3.1 Sur le contexte
IV-3.2 Sur les relations internationales
CHAPITRE V : SUGGESTIONS ET PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
V-1 A propos du développement du sport à Madagascar
V-2 A propos de l’organisation du sport à Madagascar
CONCLUSION
BIBIOGRAPHIE