Contribution à l’étude hydrogéologique, hydrochimique et Vulnérabilité d’un système aquifère karstique en zone semi aride

CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU BASSIN VERSANT

CADRE GENERAL 

situation géographique 

Chéria est une assez grande bourgade avec une vaste place centrale située dans l’un des points les plus bas de la dépression et visible des monts environnants. Cette structure de bassin permet de ne pas manquer d’eau : tout les oueds convergent vers le Sud (l’exécutoire du bassin de Chéria) La dépression de la ville de Chéria est entourée par les massifs des Djebels : Doukkane, Tazbent, Troubia, Krima, Reddama, Zeghrata, kef Nsour, Dj. El Mezraa, Dj, Zohra, Dj. Gaagaa Le synclinal perché de Chéria (fig. 01) appartient au bassin versant de chott Melghir à 45 km au sud ouest du chef lieu de la wilaya de Tébessa. Il est de forme grossièrement triangulaire d’une superficie de 722 km², limité au Nord par le fossé d’effondrement Hamammet- Tébessa-Morsott, à l’Est par le sous bassin versant d’El Ma El abiod, à l’Ouest par le bassin d’EDALAA et au Sud par le bassin de Tlidjen.

La population
La population de la région de Chéria s’élevé à environs 70 000 habitants d’après le recensement national du 1999. Cette population est concentrée à la ville de Chéria, à Bir Mokkadem, M’Chentel, Ouled saidane à Abla, où se trouve, essentiellement développée, les activités d’élevage et agricole .

Activités économiques et industries

La zone en question appartient au domaine sub-saharien ce qui limite la végétation dans la région. L’activité d’élevage, ovin et bovin, est la plus importante activité dans la région

Les terres agricoles sont évaluées à 326 hectares. Le volume d’eau nécessaire pour l’irrigation s’élève à 6.106 m3 d’après les récentes enquêtes sur la région. Les habitants procèdent à la culture de quelques légumes essentiellement pomme de terre, salade, fève…etc, dont l’irrigation est assurée grâce aux eaux souterraines.

La culture des céréales est conditionnée par les précipitations qui sont très aléatoires. La principale ressource de la région provient de l’élevage qui est la principale activité de l’ensemble du secteur. Le secteur industriel est moins important dans la région sauf pour une petite industrie transformatrice des produits alimentaires pour bétail. La végétation naturelle, à base de pin d’Alep, est développée au Nord de la zone d’étude et devient de plus en plus rare vers le Sud jusqu’à disparition en limite Sud au Dj Allouchetes. Par opposition avec les plaines de Mellégue et les monts de Tébessa, les montagnes, bordant la plaine de Chéria, se singularisent tout d’abord par l’absence presque totale de végétation arbustive, ne fait vraiment exception, que les mont Est qui sont recouvert d’une forêt de pins. On peut également citer les geneviers épais du Djebel Kraa et surtout des basses pentes du Djebel Arour. Partout, ailleurs, la roche ou les sols affleurent entre les touffes d’une steppe basse où domine l’Alfa.

GEOLOGIE

Le plateau de Chéria l’un des quatre systèmes aquifères important constituant la région de Tébessa. Au Nord-Est de l’Atlas Saharien. Représenté principalement sur trois cartes au 1/50.000 de Youkous-les-bains (N° 205), Chéria (N°234) et Ain Thlidjen (N°265). Il appartient à la zone des hautes plaines, d’une altitude moyenne de 1100 m, limité grossièrement entre les parallèles 35°50 et 36° longitudinale, 7°30 et 8° de latitude.

L’étude géologique détaillée de la région ne fait pas l’objet de cette thèse. Nous nous contenterons de reprendre les anciens travaux effectuées par les différents auteurs tels que : Lambert et Durozoy (1947), Gaud (1977), Ricard (1979), …..etc.

ASPECT GEOMORPHOLOGIQUE

Un rappel du contexte géomorphologique est cependant nécessaire afin de mieux comprendre l’aspect hydrogéologique de la région. La forme générale du bassin de Chéria est grossièrement triangulaire, la pointe vers le Sud Sud-Ouest. Le pourtour du bassin est limité par des chaînes de montagnes continues, à peine coupé de cols peu entaillés. Au Sud ces dernières convergent en entonnoir et laisse entre elles une vallée étroite. Le sommet le plus culminant est Doukkane à 1685 m, les flancs de ces montagnes présentent des pentes accentuées qui vont en s’adoucissement dans la plaine jusqu’à se confondre avec l’inclinaison générale de celle-ci descendant du Nord et du Nord-Est vers le Sud. Une chaîne de monts et de collinettes s’étend à l’Est du plateau nord en forme d’arc depuis le djebel Tazbent (1418) jusqu’à Kef M’chouar (1135) en une série d’élévation de moins en moins hautes au-dessus du plateau qui sont Draa krerafi (1200 m), collines de Bir Mokkadem, Kef hadjera Oum Neb et Draa Douamis. Le bassin présente également deux parties nettement séparées à hauteur du village de Chéria en deux parties distinctes, le Nord large et étendue et le Sud de moindre surface.

TECTONIQUE

De point de vue tectonique la région a subit deux importante phase la première postmiocène, la seconde post-pontiéne quand peut les résumer comme suit : Le plateau de Chéria est formé par deux cuvettes synclinales accolées au niveau de Chéria. La cuvette amont a tendance à se digiter sur sa bordure Nord-Est ; la cuvette avale se prolonge vers le Sud-Ouest par le synclinal compris entre les dômes du Hamimat Querra et Hemimat Guibeur ; ces charnières synclinales sont allongées suivant des diréction NE_SW. Une autre direction tectonique, sensiblement orthogonale à la première, se traduit par de grand faille et des plis peu accusés sur le plateau. Un de ces plissements partage en deux l’aire synclinale de Chéria, c’est celui qui va du Djebel Allouchette au djebel Krah (CGG 1970) (fig.3).

PALEONTHOLOGIE

Dans ce paragraphe on essaye de citer quelque passage concernant les formations de la régions, apparus dans le livret de la paléontologie des vertébrés en Afrique du Nord (Française) par C. Arambourg 1952.

Les poissons
Les niveaux phosphatés de l’éocène sont, comme ceux du maestrichtien, très riches en débris de vertébrés. Ils forment dans les régions du Sud constantinois et du Sud tunisien, d’importants gisements activement exploités. L’age de leurs dépôts s’étend de du montien au lutétien supérieur.

Les mammifères
L’hauteur de l’ouvrage sur site dit : «nos connaissances sur les faunes mammologiques tertiaire de bérie sont très incomplètes. L’Éocène et l’Oligocène n’ont encore, dans leurs totalité, fourni aucun document certain. Les faunes du miocène inférieur et moyen ne sont elles-mêmes connues que très partiellement par quelques documents sporadiques .je citerai, pour ce qui concerne les niveaux les plus inférieurs du miocène, les dents de Proboscidiens découvertes, l’une dans la région de khenchla (aures) )et rapprochée, par Gaudry, de celles de Mastodon turicensis Schinz ., l’autre en Kabylie par Depéret (1897) et qu’Osborne (1936) a attribuée au genre Phiomia. C’est sans doute aux horizons de base miocène qu’il convient d’attribuer des restes de Mastodon et de Dinotherium recueillis dans les couches continentales superposées aux niveaux phosphatés marins du Sud constantinois (Brives, 1919, 1920)».

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I – CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU BASSIN VERSANT
1 Cadre général
Situation géographique
1.2 Population
1.3 Activités économique et industries
B GEOLOGIE
1 Introduction
2 Aspect géomorphologique
3 Stratigraphie de la région de Chéria
4 Tectonique
5 Paléontologie
II Géophysique
1 Prospection géoelectrique
1.1 Interprétation des résultats des sondages
1.2 Carte d’iso résistivité AB 1000
1.3 Carte du toit du substratum
1.4 Interprétation des coupes géoélecriques
2 Gravimétrie
3 Diagraphie
C Etude de la fissuration et la karstification
1 Etude quantitative et qualitative de la fracturation
1.1 Etude quantitative
2 Etude de la karstification
2.1 Introduction
2.2 Morphologie karstique
2.3 Signes de karstification des calcaires éocènes
3 Conclusion
II – CLIMATOLOGIE ET HYDROLOGIE
A Climatologie
1 Introduction
2 Détermination du type de climat
II Etude de la pluviométrie
II.1 Homogénéisation des données
II.2 Analyse statistique des précipitations
II.3 La lame d’eau moyenne précipitée sur le bassin
3 Les variations temporelles des précipitations
3.1 Variations interannuelles des précipitations
3.2 Variation moyenne mensuelle des précipitations
4 Variation de la température
5 Le diagramme ombrothermique
6 Evapotranspiration
6.1 méthode de Coutagne
6.2 Méthode de Turque
6.3 Méthode de Thornthwaite
7 Bilan hydrique
8 Conclusion
III – CARACTERISATION ET ETAT ACTUEL DES AQUIFERES
1 Introduction
2 Géométrie de l’aquifère
2.1 L’aquifère des calcaires Mæstrichtiens
2.2 L’aquifère des calcaires Eocènes
2.3 L’aquifère Moi Plio Quaternaire
3 Hydrodynamique des eaux souterraines
3.1 La piézométrie
3.1.1 Campagne du mois de septembre 2002
3.1.2 Campagne du mois de septembre 2003
3.1.3 Campagne du mois de février 2005
3.1.4 Campagne du mois de septembre 2005
3.2 Evolution de la profondeur du plan d’eau dans le temps et dans l’espace
3.3 Les conditions aux limites
3.4 La transmissivité et le cœfficient d’emmagasinement
4 HYDROCHIMIE DES AQUIFERES
4.1 Echantillonnage et analyse
4.2 Les paramètres physicochimiques
4.3 Les paramètres chimiques
4.3.1 La cartographie chimique
4.3.2 Les faciès chimiques
4.3.3 Etude le l’évolution des minéraux et des sels dissous
4.3.4 Représentation en composantes principales
4.3.5 Etudes des rapports caractéristiques
5 Evolution chimique des eaux souterraines
5.1 Représentation graphique sur le diagramme de Scholler Berkhlof
6 Utilisation agricole des eaux souterraines
7 Etude isotopique
7.1 Relation de l’oxygène 18 en fonction de l’altitude
8 Conclusion
CONCLUSION GENERALE

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