CONTRIBUTION A L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET D’ETUDE D’ADDUCTION D’EAU POTABLE

Captage des eaux souterraines

-Captage des sources de déversement : Ces sources sont dues à un certain nombre de filets liquides, qui, après s’être rassemblés, apparaissent dans une cuvette naturelle. Le captage de ces sources consiste à dégager les filets liquides, à les recueilli r et à les diriger dans une chambre de réception. Ces filets sont recueillis par des pierrées, des drains, des aqueducs ou des galeries.
-Captage des sources d’émergence : Ces sources émergent à la surface du sol en s’épanouissant. Pour capter ces sources, on les fait déboucher dans des chambres en maçonnerie établies sur le lieu d’émergence.
-Captage des nappes souterraines : Les nappes souterraines sont captées à l’aide de puits et de forages tubés.

Alimentation par conduite de refoulement

   Lorsque le point de captage est situé à une altitude insuffisante pour une adduction gravitaire, il est nécessaire de refouler l’eau, au moyen d’une pompe, vers le réservoir de stockage. Les conduites de refoulement qui sont toujours sous pression, sont généralement en fonte, en acier ou en béton armé. A l’inverse du système précédent, l’eau étant captée au point bas, est refoulée dans les réservoirs, situés généralement à un point haut. Ce travail s’effectue à partir d’une station de pompage. Ce procédé nécessite des installations importantes (machines élévatoires, génie civil, transport d’énergie électrique) qui conduisent à des dépenses plus élevées. Malgré cette conséquence, on est amené fréquemment à utiliser ce système d’alimentation. Pour assurer la potabilité de l’eau, de la mise en place de technologie de potalisation s’avère nécessaire

Système de coagulation-floculation

   D’après ce qu’on avait mentionné, ce système a pour but d’avoir un meilleur floc pour qu’il puisse se décanter sous leurs poids. Alors, pour cela donc, des réactifs appelés adjuvants de floculation sont nécessaires qui sont les suivants :
-Le sulfate d’alumine [Al2 (SO4)3] : Ce réactif a pour but d’assurer l’obtention des flocs car en vu que l’Alumine est chargé positivement et qui s’attachent avec les colloïdes alors les polluants dans l’eau vont s’agglomérer pour former un floc
-Chaux amont [Ca (OH) 2] qui sert à corriger le pH original de l’eau à traiter à avoir un pH admissible pour avoir une meilleur floculation. Le pH nécessaire varie de 7,2 à 7,4 alors qu’en général, le pH de l’eau de lac varie de 6,6 à 6,7. Le temps de contact dans le système de coagulation-floculation est de 1h15’ à 1h30’.
Les doses utilisées : La dose utilisée n’est pas fixe mais il varie selon la saison (saison de pluie et saison sèche). Et pour cela, le test de JAR-TEST au laboratoire seulement peut fixer la dose du réactif nécessaire.
En effet : La dose de l’ [Al2 (SO4)3] varie en général de 6 à 7 [mg/l] en saison sèche mais en saison de pluie, il peut atteindre jusqu’à 29 [mg/l]. La dose de chaux amont est toujours fixée à 1/5de dose de l’alumine utilisée.
Principe de fonctionnement : Après l’ajout des réactifs dans le déversoir, l’eau à traiter passe par le flash mixeur qui sert à un agitateur rapide afin que les colloïdes se déstabilisent. Ensuite, il passe par une chicane pour arriver dans la zone de floculation où il subit une agitation lente pour s’agglomérer en formant des flocs.
Technique de mise en œuvre : On prépare les réactifs dans une chambre, puis à l’aide d’une pompe doseuse, on l’a introduit dans l’eau à traiter (cf. annexe 14).

ASSOCIATIONS DES USAGERS DE L’EAU

   L’émergence du rôle des associations d’utilisateurs constitue, ces derniers temps, l’un des traits marquants de la décentralisation. De plus en plus nombreux sont les pays du monde, y compris en Afrique, qui ont adopté des programmes tendant à déléguer la responsabilité de gestion des infrastructures notamment l’irrigation et l’adduction d’eau aux associations d’utilisateurs. Cette forme de décentralisation, opérée avec la collaboration des utilisateurs, opérationnalisation du système GIRE, l’association des usagers de l’eau est un outil vraiment très important et garantit la pérennisation et durabilité de l’accès à l’Eau Potable. En effet, les bénéficiaires ont plus de chances d’être appréciés et entretenus par la population locale – et donc d’être plus viables – que ceux qui ne les associent pas. Par conséquent, les projets élaborés et gérés de façon participative peuvent tirer parti de la pression des membres de la communauté pour inciter les utilisateurs à s’acquitter des redevances de l’eau. Six facteurs sont jugés essentiels pour que les responsabilités de gestion puissent être déléguées avec succès aux associations d’utilisateurs de l’eau. Ces facteurs sont les suivants :
-Octroyer des droits durables d’utilisation de l’eau à des associations d’utilisateurs légalement reconnues, afin de renforcer la confiance dans les services et la volonté d’investir dans la viabilité à long terme des réseaux ;
-Conclure des accords précis et ayant force obligatoire entre pouvoirs publics et associations d’utilisateurs, et entre associations d’utilisateurs et différents utilisateurs pris individuellement ;
– Assurer l’équilibre entre les charges et les pouvoirs délégués pour permettre aux associations d’utilisateurs de s’acquitter de leurs responsabilités ;
-Déléguer les responsabilités de gestion intégrée, autrement dit les associations d’utilisateurs doivent exercer un contrôle prépondérant sur trois domaines étroitement liés que sont la gestion financière, l’exploitation et l’entretien, de même que sur le règlement des conflits ;
-Prévoir des incitations et des sanctions appropriées pour favoriser la responsabilisation, dans la mesure où elles font généralement défaut dans les organes d’irrigation et de développement financés par l’administration centrale. Renforcer les institutions pour s’assurer qu’elles ont la capacité nécessaire pour assumer les responsabilités qui leur ont été déléguées. Des institutions comptables de leurs actes répondent de leurs services, en quantité comme en qualité, de leurs coûts d’exploitation et de leurs investissements ainsi que de l’efficacité des politiques menées et des stratégies utilisées, y compris l’interruption de service pour les mauvais payeurs. Souvent, les services publics de distribution d’eau n’ont pas la volonté politique d’assurer le recouvrement. Les services publics, qui ne sont pas tenus de couvrir leurs coûts, ne sont pas enclins à fournir des services de qualité, à recouvrer les redevances ou à se préoccuper de leur rentabilité. La solution consisterait à s’assurer que les institutions publiques du secteur de l’eau sont motivées et rendent des comptes.

VULGARISATION DU CODE DE L’EAU

   Pour la vulgarisation du Code de l’eau, les points importants suivants ont été débattus :
-le domaine public de l’eau ;
-le service universel pour l’approvisionnement en eau potable ;
-la NON GRATUITE de l’eau pour tous usages et tous usagers ;
-le rôle de la commune en tant que maître d’ouvrage ;
-la priorité en approvisionnement en eau potable en cas de limitation des ressources en eau disponibles ;
-la conservation des ressources en eau et la protection de l’environnement en vue de sa pérennisation.
Les bénéficiaires d’Ihosy et Ankily ont des points Commun sur l’accord de ces points sauf à la « non gratuité de l’eau ». Depuis la mise en place du système de gestion par affermage sur les deux localités concernées par l’étude, seule les populations d’Ihosy ont d’accord d’appliquer ce système et surtout ont la volonté de payer. D’après les entretiens et les observations effectués auprès des bénéficiaires, un seau d’eau de 15 litres à Ihosy (Chef lieu) coûte Ar 50 et un foyer de 6 personnes consomme 5 seaux/jour pour satisfaire leur besoin en eau donc il devrait payer Ar 300 par jour pour l’eau uniquement. En effet, l’accès à l’eau est difficile pour tous les ménages, vu la faiblesse de pouvoir d’achat des populations. Pour le cas d’Ankily, jusqu’à ce jour l’eau est gratuite. Pour la réhabilitation des équipements de puisage comme la robinetterie, la population s’est cotisée. Mais, lors de notre entretien auprès des populations locales, elles ont prêt à payer si les qualités de service administratif et technique surtout la qualité de l’eau à distribuer s’améliorent. D’après ces faits, on peut affirmer que les populations dans les deux localités comprennent bien les textes relatifs au Code de l’eau cités ci-dessus et ont la volonté de payer l’eau et à contribuer aux activités concernant l’eau potable. Ainsi, il faut leur conscientiser que ce sont les services pour les entretiens et la qualité des eaux sont à payer.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
I. PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE D’UN SYSTEME D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
I. Notion d’adduction d’eau potable 
I.1. Une prise de captage
I.2. La conduite d’amenée
I.3. Bassin de traitement d’eau
I.4. Un lieu de stockage ou réservoir
I.5. Réseaux de distributions
II. Type de système d’adduction d’eau potable
• Alimentation par gravité
• Alimentation par conduite de refoulement
III. Technologie de potalisation 
IV. Normes eau potable
V. Barrières multiples de protection de ressources en eau
VI. ASSOCIATIONS DES USAGERS DE L’EAU 
VII. ETUDE D’IMPACT DE SYSTEME D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
PARTIE II : ETUDE DE CAS LOCALITE D’IHOSY 
VIII. MISE EN CONTEXTE DU PROJET
IX. DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR
X. IDENTIFICATION DES SOURCES D’IMPACTS GENERES PAR LE PROJET
XI. IDENTIFICATION ET ANALYSES DES IMPACTS 
XII. ANALYSE DES IMPACTS
XIII. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE
PARTIE III : ETUDE ECONOMIQUE DU PROJET
CONCLUSION
ANNEXE

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *