Intérêts et champs d’application des modèles de croissance et de développement
Dans la spécification d’un modèle de croissance économique, on peut retenir deux catégories d’approches. La première catégorie est la spécification néo-classique par laquelle on émet des hypothèses de décision des agents en termes de consommation, d’épargne, d’investissement ou de production à l’aide des fonctions d’utilité. La deuxième catégorie est la spécification keynésienne dont les hypothèses portent sur le comportement des agents en termes de consommation, d’épargne, d’investissement ou de production à l’aide de propension moyenne ou marginale. Selon les modèles néoclassiques, les fonctions « objectifs » doivent respecter trois propriétés fondamentales. Premièrement, les productivités marginales sont positives et décroissantes pour chaque facteur de production. Deuxièmement, les rendements d’échelle sont constants. Troisièmement, la productivité marginale de chaque facteur de production tend vers l’infini lorsque celui-ci tend vers 0, et elle tend vers zéro lorsque le facteur de production tend vers l’infini, conformément aux conditions d’Inada. Certes, on peut également faire une spécification de la fonction de production à l’aide du degré de substituabilité des facteurs de production retenus dans le modèle. La fonction de production néoclassique suggère ainsi qu’il existe non pas une technologie mais une multitude de combinaisons productives qui permettent de réaliser l’objectif de production. Concernant la structure de l’économie, seuls les modèles de croissance endogène intègrent le progrès technique comme un secteur économique supplémentaire. A propos du dynamisme de l’économie, un système d’équations traduisant les contraintes de l’évolution des grandeurs économiques dans le temps dites contraintes dynamiques caractérise le modèle économique. Généralement, la contrainte démographique et l’accumulation de capital ainsi que le rythme du progrès technique sont fixés en dehors du modèle. Pour l’équation traduisant un équilibre comptable entre ressources et emplois, il n’y a pas lieu de considérer le niveau de taxation publique et on a Y = C+I+G. Il s’ensuit que l’analyse macroéconomique de la croissance est généralement donnée par la spécification keynésienne. A ce propos, on émet des hypothèses de comportement des agents en termes de consommation, d’épargne, d’investissement à l’aide de propension moyenne ou marginale. Par ailleurs, dans les spécifications néo-classiques, les études reposent surtout dans des modèles mathématiques qui permettent d’illustrer un certain nombre de points liés à la théorie de la croissance dans des champs plus réduits, de types méso économique et microéconomique.
Théories des rythmes longs des crises économiques mondiales
Le concept des crises économiques mondiales des rythmes longs remonte au début du XIXème siècle. En 1912, Lescure44 a mis en lumière que la période longue d’expansion inflationniste de 1850 à 1873 a reposé sur la construction rapide et intense du réseau ferroviaire en Angleterre, en France et en Allemagne, laquelle a stimulé fortement les industries minières et métallurgiques. Comme effet d’entrainement, cette croissance économique a poussé les salaires et le taux d’intérêt à la hausse suite à l’accroissement de la demande de main d’œuvre et de capital. Et, à partir de 1873, les prix fléchissent, car l’offre a tendance à augmenter plus que la demande, résultant ainsi une crise économique de surproduction. Conformément à l’analyse de cycle Kondratieff45, les mouvements longs résultent d’un processus endogène dans les structures capitalistes, suite à l’existence des longues ondes qui affecteraient les grands investissements46. Dès lors, les crises actuelles des rythmes longs trouvent leurs explications théoriques dans les doctrines d’économie politiques anciennes et nouvelles de la croissance et celles du développement. Entre autres, des économistes radicaux inscrivent leur analyse de la crise contemporaine dans le cadre plus général des rythmes longs. Ils raisonnent en termes d’étapes reposant sur des « bases institutionnelles ». L’efficacité économique dans l’accumulation du capital, pour une période considérée, stimulerait l’expansion autour des grandes infrastructures économiques et organisationnelles. De manière générale, ces différents théoriciens admettent qu’après une longue période d’expansion, l’apparition de certaines contradictions entrainerait un retournement long de la conjoncture et l’ouverture d’une crise généralisée dite « crise universelle ». De son côté, Karl Marx47 estime que la crise classique est également un phénomène à caractère structurel48. Pour lui, la crise saisie après le taux de profit joue le rôle de régulateur de second rang dans la période longue comme « solution momentanée et violente des contradictions existantes, éruption violente qui rétablit pour un moment l’équilibre troublé ». Ainsi, la dépression née de la crise entraine la dévalorisation d’une large partie du capital productif dans la mesure où celui-ci n’est plus capable de fournir suffisamment de profit. Par ailleurs, selon Joseph Schumpeter (1912)49, la crise et la dépression économique résultent du boom des investissements innovants qui s’achève et des perspectives de profit qui se détériorent. Selon cet économiste, dans son analyse sur les crises, les vagues d’innovations mises au point durant la phase dépressive et rapidement diffusées à partir des entreprises innovatrices qui provoquent l’expansion longue. En effet, pour les sociétés à économie libérale, les crises caractéristiques du capitalisme découlent des limites des systèmes de production. Ces limites sont liées à l’expansion de l’offre ou à l’augmentation de la demande des biens et services sur les marchés. Il s’agit également des phénomènes issus de la loi des rendements décroisant et de la baisse tendancielle du taux de profit. C’est dans ce sens que les défaillances des marchés sont inséparables du concept de la main invisible. Elles sont à l’origine des crises économiques dont les conséquences touchent divers domaines notamment social, politique et environnemental. Partant des travaux de J. M. Keynes (1936)50, la crise devient inévitable dès lors que le taux de profit commence à fléchir et nourrit des anticipations pessimistes. Celles-ci vont se traduire par un arrêt brutal de la spéculation suivi d’une crise financière. Cette dernière annonce et amplifie la crise économique. Il s’ensuit que l’investissement chute brutalement ainsi que la production et l’emploi. Pour cet économiste, une chute de l’efficacité marginale du capital conduit à la crise, suite à la cessation d’incitation des agents économiques privés à investir. La crise est donc née, à cause de l’effondrement de l’écart entre le rendement escompté du capital et le taux d’intérêt. Selon Keynes, l’intervention de l’État est indispensable pour prévenir les crises, car elles surgissent dès qu’il y ait un déséquilibre ou un équilibre de sous-emploi permanent. Il s’ensuit que, les modèles d’inspiration keynésienne prennent en considération l’intervention de l’Etat sous deux aspects. Le premier porte sur la production d’un bien public51 d’une quantité GS fixée par l’autorité publique, dont le financement nécessite une dépense publique à hauteur de G proportionnelle à la quantité produite : GS=G.Yµ-1. Dans cette formule, µ exprime le taux qui mesure l’absence de congestion sur la consommation de biens et services publics, et µ=1 lorsqu’il y a absence d’effet d’encombrement de bien public pur, µ=0 lorsque le bien public est un bien collectif dont la quantité consommée est proportionnelle au revenu national car il y a rationnement dans la consommation de biens et services publics. Le deuxième aspect est relatif au financement des dépenses publiques par l’imposition d’une taxe de niveau π qui touche d’une part les intérêts de placement et les revenus financiers, et d’autre part les revenus indexés aux résultats des entreprises. Ainsi, le budget de l’État aura un effet d’éviction sur l’économie productive et sur les préférences des agents. L’État apprécie l’opportunité de choix entre un programme décentralisé, laissé aux mains des agents eux-mêmes, et un programme de planification, élaboré par un planificateur à la fois bienveillant et omniscient. Ce planificateur recherche l’intérêt collectif, tout en disposant des informations parfaites et complètes sur tous les agents. Quant aux analyses de Bernard Rosier (1987) dans son ouvrage intitulé « Les théories des crises économiques », les tendances continues à l’expansion et à la croissance économique doivent déboucher à des crises mineures de types classiques aux cycles court et moyen et finalement aux crises majeures dans des longues périodes. Aussi, Rosier B.52. qualifie-t-il ce processus comme étant des traits caractéristiques inhérents à l’économie libérale dans les rythmes longs des crises économiques. Pour cet auteur, l’ampleur de l’expansion, l’élévation des investissements et l’accroissement de la production créent les conditions de rupture du processus expansionniste. En effet, lorsque le système ne peut plus absorber la production ou rémunérer suffisamment le capital investi dans les secteurs clés, les anticipations de profit vont devenir pessimistes. D’où le retournement de conjoncture qui est à l’origine de la crise. Celle-ci va rapidement se propager à partir des premiers secteurs touchés, devenir générale et provoquer des réactions en chaîne. Il s’ensuit une chute de la production, des prix, des profits, des salaires et du pouvoir d’achat. La faiblesse de la demande amplifie à son tour les mouvements dépressionnistes. Il en résulte une progression importante des faillites des producteurs et d’une aggravation du phénomène conduisant au chômage généralisé. Une dépression plus ou moins longue et plus ou moins accentuée s’ouvre alors avec son cortège de misère ouvrière et de gaspillage des ressources. Le coût social de cette dépression est considérable jusqu’à ce que réapparaissent les conditions d’un retour à l’expansion. De manière générale, les crises économiques peuvent trouver leurs origines, notamment structurel, conjoncturel, institutionnel, organisationnel, systémique et comportemental.
Approches conflictuelles du développement
Adoptant des approches conflictuelles, nombreux économistes et chercheurs en sciences sociales comparent deux situations opposées. Dans ce cas, on parle de dualisme des modes de raisonnement et de l’approche adoptée dans l’étude et dans l’analyse du développement. Tel est le cas de l’opposition des situations existantes dans les pays riches comparées à celles vécues dans les pays pauvres. Plus particulièrement, dans une économie sous-développée, l’on remarque une juxtaposition aiguë du secteur moderne et du secteur traditionnel. Dans le milieu urbain, il y a une forte concentration des industries modernes, des commerces et des prestations des services. Par contre, dans le milieu rural, on assiste à une agriculture traditionnelle dominée par l’autoconsommation et à une agriculture industrielle destinée à l’exportation. D’après la théorie marxiste sur l’échange international, l’écart des niveaux de développement est voulu et organisé par les Nations riches. Le commerce extérieur permet ainsi la création de plus-value dans les pays capitalistes. D’une part, les débouchés extérieurs permettent d’écouler la production des pays capitalistes. D’autre part, l’échange est inégal entre les nations dominantes et celles dominées. La principale cause du sous développement est donc attribuable au transfert du surplus économique des pays du Sud vers les pays du Nord. Ce transfert s’opère par la colonisation et le pillage direct des ressources et de la main d’œuvre des pays du Sud. Après les Indépendances des Nations colonisées, les anciennes métropoles rapatrient les bénéfices des investissements dans les pays du Sud vers les pays du Nord. Traditionnellement les pays sous-développés se cantonnaient dans les exportations de produits de base issus du sous-sol ou de la terre. En outre, les théories néo-marxistes et la théorie de la dépendance reposent sur deux idées principales. D’une part, les relations économiques et financières entre le centre capitaliste développé et la périphérie sous-développée ont toujours été caractérisées par des rapports d’exploitation. D’autre part, cette exploitation permanente a façonné la structure politicoéconomique des pays de la périphérie si bien que cette structure diffère profondément de celle que connaissent ou ont pu connaître les pays développés. Dans ces conditions, le développement de la périphérie ne saurait emprunter les mêmes étapes franchies par le centre développé. Pour les auteurs tiers-mondistes et léninistes, la société internationale est structurée en un «centre» ou «métropole» et en une «périphérie» constituée de l’ensemble des pays dominés. Le système capitaliste mondial crée, développe et reproduit une relation d’interdépendance asymétrique entre le centre et la périphérie. Cela perpétue l’exploitation de la périphérie par le centre ainsi que le «pillage» des ressources des pays du tiers monde par les pays développés. Conformément aux théories hétérodoxes, les problèmes du sous développement ne sont pas déterminés ni par des facteurs internes ni d’un retard de développement mais plutôt par l’organisation structurelle déséquilibrée de l’économie mondiale. Les analyses hétérodoxes du développement soutiennent que l’économie mondiale est constituée de deux pôles notamment le centre capitaliste représentant les Nations occidentales industrialisées et la périphérie constituée des pays du Tiers monde. Les pays industrialisés organisent ainsi les relations économiques internationales en fonction de leurs propres intérêts dont le problème central est lié à la détérioration des termes de l’échange (DTE) entre le centre et la périphérie. L’approche structuraliste latino-américaine qualifie le sousdéveloppement comme étant la conséquence de la division internationale du travail. Les pays du centre exportent des technologique et organisent, à leur profit, leurs relations commerciales avec les pays de la périphérie. Tandis que ces derniers sont les fournisseurs des produits primaires pour les pays du centre de sorte que les pays de la périphérie s’appauvrissent de plus en plus. Les conditions de production des pays de la périphérie les amènent à exporter leurs produits à des prix faiblement fixés par leurs clients issus des pays du centre. Les théoriciens qui soutiennent la thèse de « l’échange inégal » soulignent également les inégalités de répartition des bénéfices résultant du commerce international entre les pays du « centre » et ceux de la « périphérie ». Selon les auteurs tiers-mondistes, l’économie de la périphérie est marqué par des emprises tant au niveau du système de production qu’au niveau politico-militaire. Conformément à la théorie générale de la domination, le système économique fonctionne sur la base de pôles de domination et de relations de pouvoirs. Il en est de même sur la dépendance monétaire et financière des pays du tiers monde vis-à-vis des pays du centre. L’origine du sous développement réside, selon les tiers-mondistes et les néo-marxistes, dans la colonisation et dans la néo-colonisation. Aussi, la plupart des auteurs marxistes et néo-marxistes dénoncent-ils le capitalisme comme le principal facteur du sous-développement des certains pays du Sud. L’on parle ainsi que le sousdéveloppement est un produit du développement. A ce propos, les modes de production capitalistes ont pour but de trouver des débouchés, d’exploiter les matières premières, d’investir dans les nations anciennes colonies, de contrôler les évolutions et les changements structurels des pays du Sud. Il s’agit des nouvelles stratégies d’exploitation des pays du Sud par les pays du Nord. Ces stratégies sont déguisées par le truchement des services des dettes, des assistances techniques et commerciales, des aides et les transferts de technologie. Ce faisant, l’objectif des pays du Nord est de renforcer la dépendance des pays du Sud par l’entretien de la détérioration des termes de l’échange qui en résulte. Conformément au concept de « développement dépendant », certains pays du Sud ont une forme particulière de processus de développement. Dans ces pays, l’économie est tirée par une alliance entre des Etats, notamment la coopération militaire, le transfert de capital et l’investissement étranger, ainsi que la mainmise des stratégies de développement par la bourgeoisie locale.
Indicateurs et indices classiques de la croissance et du développement
L’activité économique produit de la valeur qui est mesurée principalement par la comptabilité nationale (CN). Parmi les nombreux indicateurs économiques très utilisés figurent en premier lieu le Produit intérieur brut (PIB) par lequel on surveille le taux de croissance pour mesurer le niveau de croissance économique d’un pays. En second lieu, on a le produit national brut (PNB) qui permet de comparer les puissances économiques des Nations. Viennent ensuite différents indicateurs tels le taux d’inflation et le taux de changes ainsi que les indicateurs traduisant les niveaux de revenu79, de richesse et de salaire. Indicateur particulier, l’indice de Gini mesure la répartition et l’inégalité des revenus. Concrètement, en agrégeant les richesses produites par les différents secteurs institutionnels, la comptabilité nationale (CN) produit des agrégats qui évaluent la richesse nationale (PNB), la richesse intérieure (PIB) et l’investissement productif, appelé formation brute du capital fixe (FBCF80). Ces agrégats sont en valeur brut et leurs valeurs nettes respectives sont obtenues en déduisant les valeurs équivalentes à la consommation de capital fixe (CCF). Souvent, on retient le PIB par habitant qui est donné par le rapport du PIB total du pays au nombre des habitants. En 1954, il est apparu une méthode particulière pour déterminer la parité de pouvoir d’achat (PPA) de la monnaie nationale. Force est de constater que nombreux indicateurs sont muets sur les conditions de vie réelles des habitants. En effet, l’approche en termes de croissance du PIB ou du PNB se concentre plus sur la valeur ajoutée et non sur la richesse possédée. Dès lors, une catastrophe naturelle qui détruit la richesse va pourtant contribuer au PIB à travers l’activité de reconstruction qu’elle va générer81. Ainsi, une partie de la production est devenue fictive car elle a pour origine un prélèvement sur les stocks comme la déforestation. Cette production fictive peut également résulter d’une baisse de la qualité des stocks, de l’augmentation des eaux polluées et de la dévastation des paysages naturels. Dans ce cas, la production comptabilisée ne prend pas en considération les valeurs des capitaux détruits et les coûts de la reconstruction éventuelle. L’on ne peut pas ainsi cerner, à travers les indicateurs de revenu, l’ensemble des externalités positives ou négatives émises par les agents sur l’ensemble du circuit économique. De même, l’utilisation des comptes satellites particuliers liés à la santé ou aux dépenses d’environnement permet de mesurer leur contenu monétaire, mais difficilement leur impact sur la richesse nationale. Encore, l’une des limites de l’approche en termes de revenu est donnée par l’incapacité de ces indicateurs à internaliser les externalités éventuelles. De plus, ces indicateurs sont ambigus dans la mesure où ils assimilent intuitivement la richesse nationale au bien-être social. D’une part, le PIB est un indicateur monétaire qui ne tient pas compte le mode de distribution de la richesse nationale. D’autre part, il ne dit rien sur l’équité sociale, l’étendue des services publics, les conditions de scolarisation et l’espérance de vie, lesquelles constituent certes les éléments indispensables au bienêtre de la population.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : THEORIES DE LA CROISSANCE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Chapitre I : THEORIES DE LA CROISSANCE ET DES CRISES ECONOMIQUES
Section I : THEORIES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
§1- Généralités sur les spécifications des modèles économiques de la croissance
§2- Principaux modèles de croissance endogène et de croissance semi-endogène
§3- Modèles de croissance utilisés par le PNUD et les Institutions de Bretton Woods
Section II : THEORIES ECONOMIQUES DES CRISES
§1- Théories des cycles classiques des crises économiques internationales
§2- Théories des rythmes longs des crises économiques mondiales
§3- Principales explications des crises économiques nationales d’un pays
Chapitre II : THEORIES DU DEVELOPPEMENT ET DE L’ECONOMIE PUBLIQUE
Section I : THEORIES ECONOMIQUES DU DEVELOPPEMENT
§1- Différentes approches des doctrines du développement
§2- Concepts et dimensions du développement durable
§3- Principaux indicateurs et indices du développement durable
Section II : DOCTRINES DE L’ECONOMIE PUBLIQUE
§1- Doctrines économiques des politiques publiques
§2- Politiques publiques de décentralisation et de développement local
§3- Rôles de l’Etat dans le processus de développement local durable
PARTIE II : ANALYSES CRITIQUES DES POLITIQUES ECONOMIQUES MALGACHES
Chapitre I : FONDEMENTS DES POLITIQUES ECONOMIQUES MALGACHES
Section I : CONTEXTES DES POLITIQUES ECONOMIQUES NATIONALES MALGACHES
§1- Historique et évolution des politiques économiques malgaches
§2- Politiques institutionnelles de développement national durable
§3- Facteurs d’échecs des politiques publiques et sources des crises à Madagascar
Section II : POLITIQUES PUBLIQUES INSTITUTIONNELLES DU DEVELOPPEMENT LOCAL
§1- Politiques du développement local et de la lutte contre la pauvreté
§2- Politiques nationales de décentralisation et de déconcentration
§3- Stratégies de développement régional et systèmes productifs locaux dans la PN2D
Chapitre II : EVALUATION ET ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS DE LA PN2D
Section I : BILAN ET ENSEIGNEMENT TIRE DE LA PN2D A MADAGASCAR
§1- Mise en application des politiques publiques dans le cadre de la PN2D
§2- Résultats des programmes et des projets de développement dans la Région Analanjirofo
§3- Appréciations des résultats des programmes et des projets de développement régional
Section II : RECOMMANDATIONS POUR LE DEVELOPPEMENT REGIONAL DURABLE
§1- Renforcer les structures régionales d’exécution des programmes
§2- Créer des nouveaux cadres locaux de concertation, de conception et de réalisation
§3- Responsabiliser les acteurs concernés dans le processus de développement local
CONCLUSION
RESUME ANALYTIQUE
BIBLIOGRAPHIE
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