Le cheptel mondial
Au début de l’année 2006, l’augmentation du cheptel porcin mondial était estimée à 3% environ. Comme les années précédentes mais de façon plus marquée en 2006, la Chine a assuré l’essentiel de la croissance mondiale (23,9 millions de têtes soit 53%). En effet, dans les autres principaux pays producteurs, à l’exception du Japon où une baisse a été observée (‐1%), les effectifs ont connu une progression modérée. Elle a été relativement soutenue au Brésil (+1,9%) et en Extrême Orient (+1,9% dû à l’accroissement observé à Taiwan de 5,7%) qu’aux Etats‐Unis (+1,8%), au Canada (+0,7%), en Russie (+0,7%) ou que dans l’Union Européenne (+0,4%). Le cheptel américain était, lors de la dernière enquête de Septembre 2006, en hausse de 1,8% par rapport à Septembre 2005. Cette progression, régulière, mais plus fortement constatée au cours de ces dernières années résulte d’une augmentation de la rentabilité des élevages porcins. Elle a incité les élevages de taille modeste ou moyenne à augmenter leur capacité de production. Plus forte que celle du bœuf (+1,6%) ou de volailles (+2,5%), la croissance de la consommation mondiale de porcs a atteint 3,2% d’après la FAO.
Elevage artisanal ou intermédiaire, de type amélioré
Elevage d’appoint visant à améliorer le revenu des ménages des fonctionnaires, employés privés, artisans, etc. Le mode de production est l’engraissement.
Effectif moyen par éleveur : 10 à 100 têtes
Races exploitées : métis à différents degrés de sang (1/3 de sang ou ½ sang ou ¾ de sang) et pur sang ;
Techniques d’élevage plus élaborées : porcheries en durs, sol en planche ou cimenté, toit de chaume ou en tôle, alimentations valorisant les restes domestiques mais complétées par des provendes ;
Mesures d’hygiène et prophylaxie suivies :
‐nettoyage journalier des locaux : 70%
‐vaccination : 50 à 85%
‐vermifugation : 10 à 20%
Le minéral
Le minéral constitue également le corps de l’animal. Il s’obtient par calcinération de la matière organique pour avoir ainsi des cendres contenant beaucoup de sortes de minéraux. L’os de l’animal contient le plus de minéraux. Le minéral joue un rôle dans la formation et la fortification de l’os ainsi que dans le développement des muscles, la production de lait, la survie du fœtus chez les truies gestantes. Les minéraux dont l’animal a le plus besoin sont le calcium, le phosphore, le sel. Les aliments apportant le minéral sont : le poudre d’os calciné, le coquillage, la chaux grasse, le NaCl.
Les autres ressources naturelles
La commune possède un gisement de granite qui est exploité par des particuliers en contre partie d’un paiement de ristournes à la commune. Plusieurs sources d’eau sont au cœur de la commune, certaines sont déjà exploitées par les fokontany mais beaucoup sont inexploitées, faute de moyens. Outre les ressources minières et les sources d’eau, la commune possède des montagnes et des lacs ou étangs qu’elle peut valoriser.
Prise de responsabilité
En général, la première solution de presque tous les problèmes, c’est d’assumer la responsabilité au niveau de chaque entité. Il n’y aplus de temps à perdre parce que la maladie se propage déjà sur l’étendue du territoire de la grande île.
Rôles de l’Etat : L’Etat est le premier responsable du cheptel national. La prise de mesures devrait être entamée et appliquée, avec une surveillance stricte, dès la suspicion de pestes porcines :
‐ L’Etat doit disposer des moyens de sa politique
‐ Suivi et contrôle des responsabilités de tous les services responsables de la protection des animaux ;
‐ Renforcement des sensibilisations des éleveurs de la gravité de la maladie, son mode de transmission, les méthodes de lutte ;
‐ Renforcement des barrages sanitaires pour les zones indemnes : contrôle des passages des animaux, des viandes foraines, des hygiènes des véhicules, des individus venant des zones contaminées ;
‐ Appui financier des éleveurs motivés et compétents pour appliquer des mesures de prévention des pestes porcines. Par exemple les jeunes techniciens d’élevage qui veulent s’investir dans la filière porcine.
Rôles des éleveurs :
‐ Mode d’élevage : les animaux et même l’homme constituent des vecteurs potentiels des agents pathogènes des pestes. Le chien et les rats constituent ainsi une source de propagation des maladies ;
‐ La quarantaine : la période de quarantaine constitue un élément de conduite indispensable à la bonne introduction des nouveaux reproducteurs dans un élevage.
Son rôle est triple :
*éviter la contamination de l’élevage receveur par l’introdroduction d’un animal porteur ou en incubation ;
*adapter les animaux arrivant au microbisme de l’élevage d’accueil ;
*optimiser la mise à la reproduction
Le local de quarantaine doit être confortable, situé à la périphérie de l’élevage, et permettre un vide sanitaire.
‐diffusion de semence : l’IA représsente une grosse avancée en terme de maîtrise sanitaire par rapport à la saillie naturelle : elle a permis l’entrée des gènes sans introduction d’animaux vivant. Les centres d’IA sont indemnes des pestes porcines.
‐ conduite en bande : la conduite en bande doit permettre de ne pas mélanger dans un même compartiment de l’élevage des animaux à des âges différents. Aujourd’hui, cette compartiment tend à aller encore plus loin, en évitant le mélange dans une case, d’animaux issus de portées différentes. Cette mesure permet d’avoir en contact étroit, uniquement des animaux avec des statuts immunitaires et microbiens similaires. Entre deux bandes, un nettoyage‐désinfection rigoureux est nécessaire.
‐création de groupement des éleveurs afin de faciliter le suivi et la transmission des informations entre les intervenants, l’Etat et les éleveurs.
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Table des matières
INTRODUCTION
I. ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Le cheptel mondial
2. Le cheptel à Madagascar
2.1. Répartition géographique de la production
2.2. Répartition des porcs domestiques par région
3. Systématique du porc
4. Caractéristiques de l’élevage
4.1. Répartition des animaux par catégories
4.2. Mode de production
4.3. Répartition par race
5. Techniques d’élevage
5.1. Elevage familial de type traditionnel
5.2. Elevage artisanal ou intermédiaire, de type amélioré
5.3. Elevage industriel ou moderne, de type intensif
6. Les différentes races à Madagascar
6.1. La race
6.2. La race locale
6.3. La race Large White ou Yorkshire
6.4. La race Landrace
6.5. La race métisse
7. Conduite d’élevage
7.1. Milieux d’élevage
7.2. Les matériaux
8. L’alimentation
8.1. L’eau
8.2. L’énergie
8.3. Les protéines
8.4. Le minéral
8.5. Le vitamine
9. Les maladies
9.1. Définitions
9.2. Epidémiologie
9.3. Importance
9.4. Symptômes
9.4.1 La forme aiguë
9.4.2 La forme suraiguë
9.4.3 La forme subaiguë ou chronique
9.5. Lésions
9.6. Diagnostic
9.6.1 Diagnostic clinique
9.6.2 Diagnostic différentiel
9.6.2.1 Diagnostic différentiel entre la PPA et la PPC
9.6.2.2 Diagnostic différentiel de la PPC avec le rouget septicémique
9.6.2.3 Diagnostic différentiel entre la peste et les maladies à localisation respiratoire
9.6.2.4 Diagnostic différentiel de la peste avec les maladies à localisation digestive
9.6.2.5 Diagnostic différentiel de la peste avec les maladies à localisation cutanée
9.6.2.6 Diagnostic de la peste avec les maladies à localisation nerveuse
9.6.2.7 Diagnostic différentiel de la peste avec les maladies causées par carence alimentaire
9.7 Traitement et prophylaxie de la PPC
9.7.1 Traitement
9.7.2 Prophylaxie
9.8 Traitement et prophylaxie de la PPA
9.8.1 Traitement
9.8.2 Prophylaxie
II ETUDES SUR TERRAIN
2.1 Localisations et délimitation géographique de la zone d’étude
2.2 Historique
2.3 Démographie
2.4 Climat et relief
2.5 Economie
2.5.1 Agriculture
2.5.1.1 Système de culture irriguée
2.5.1.2 Système de culture sèche ou pluviale
2.5.1.2.1 Manioc
2.5.1.2.2 Patate douce
2.5.1.2.3 Maïs
2.5.1.2.4 Haricot
2.5.1.2.5 Taro
2.5.1.2.6 Cultures de légumes
2.5.1.2.7 Arbres fruitiers
2.5.1.3 Nombre de retenues d’eaux
2.5.1.4 Types de matériels agricoles
2.5.1.5 Les principaux parasites
2.5.1.6 Principaux problèmes de l’agriculture
2.5.1.7 Infrastructures de transformation et de stockage
2.5.2 Elevage
2.5.2.1 Effectif du cheptel
2.5.2.2 Les principales maladies
2.5.2.3 Les principaux problèmes de l’élevage
2.5.2.4 Les autres élevages
2.5.2.5 Structures d’encadrement et infrastructures d’élevage
2.5.3 Artisanat
2.5.4 Commerce et transports
2.5.5 Tourisme
2.5.6 Environnement
2.5.6.1 Classification des forêts
2.5.6.2 Production annuelle
2.5.6.3 Pépinière
2.5.6.4 Les autres ressources naturelles
2.5.6.5 Problématique environnementale
2.5.7 Education
2.5.8 Santé
2.5.9 Sécurité
2.5.10 Organisation administrative
2.5.11 Les outils de communication
III MATERIELS ET METHODES
3.1 Matériels
3.1.1 Les responsables des services
3.1.2 Les éleveurs et leurs animaux
3.2 Méthodes
3.2.1 Documentations
3.2.2 Les collectes des données sur terrain
3.2.3 Déroulement des enquêtes
3.3 Exploitations des données
3.4 Morbidité, mortalité, létalité
IV RESULTATS
4.1 Enquête
4.1.1 Race
4.1.2 Conduite d’élevage
4.1.2.1 Elevage de type traditionnel
4.1.2.2 Elevage de type intermédiaire
4.1.2.3 Elevage de type industriel
4.1.3 Mode de production
4.1.3.1 Elevage naisseur
4.1.3.2 Elevage engraisseur
4.1.3.3 Elevage naisseur‐engraisseur
4.1.4 Alimentation
4.1.5 Reproduction
4.1.6 Bâtiments
4.1.7 Prophylaxie et hygiène
4.2 Incidence des pestes porcines
4.2.1 Evolution de la maladie
4.2.2 Morbidité
4.2.3 La mortalité
4.2.4 La létalité
4.2.5 Les symptômes de la maladie
4.2.6 Concordance des pestes avec la conduite sanitaire de l’élevage
4.2.7 Mesures de protection contre la PPA et la PPC
V DISCUSSIONS ET PROPOSITIONS
5.1 Discussion sur les résultats
5.1.1 Les races
5.1.2 Type d’élevage
5.1.3 Mode de production
5.1.4 Type d’aliment
5.1.5 Symptômes des animaux malades
5.2 Impacts socio‐économiques
5.2.1 Impacts sociaux
5.2.2 Impacts économiques
5.3 Suggestions
5.3.1 Les sructures et les modes d’organisation
5.3.2 Le secteur privé
5.3.3 Le secteur public
5.3.4 Prise de responsabilité
5.3.4.1 Rôles de l’Etat
5.3.4.2 Rôles des éleveurs
5.3.5 Relance de l’élevage porcin
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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