D‟une façon générale, le sport suractivé les grandes fonctions de l‟organisme : respiration, circulation, élimination ; il permet ainsi d‟avoir et de maintenir une bonne santé, voir une parfaite condition physique. Par ailleurs, il cultive le respect de soi, entretient la maîtrise de soi, renforce le courage, l‟endurance et la mépris de la douleur. Enfin, les sports d‟équipe, plus particulièrement, cultivent la discipline, l‟altruisme, l‟esprit social, le sens collectif au détriment de l‟individualisme (53). En somme pour avoir « un esprit sain dans un corps sain », la pratique du sport est recommandée. C‟est pourquoi, dans les pays dits développés et industrialisés, le sport tient une place importante dans la vie de la nation. Lors de compétitions internationales de très haut niveau (Jeux Olympiques, Championnat du monde) les trophées remportés par les athlètes rehaussent le prestige de leur pays d‟origine.
Depuis l‟avènement des deuxièmes Jeux des Iles de l‟océan Indien, qui ont été organisés à l‟Ile Maurice en 1985, les jeunes de Madagascar deviennent de plus en plus motivés pour le sport et le nombre des sportifs tend à augmenter d‟année en année. Actuellement, presque toutes les disciplines sportives existent chez nous, qu‟il s‟agisse de sport collectif (football, handball, volley-ball, rugby) ou de sport individuel (boxe, lutte, tennis, golf). Les arts martiaux de toutes disciplines (Judo, karaté, kungfu, taekwondo, aikido) trouvent eux aussi, des amateurs de plus en plus nombreux et très motivés.
PRINCIPE ET UTILISATION DU TEST PSYCHOLOGIQUE
Pour l‟établissement du test psychologique, nous nous sommes inspiré des principes d‟investigation utilisée par FRANK (H), SCHALK (P) et RAMOND (M). C‟est un test basé sur un questionnaire simple comportant une feuille d‟identification et de réponses totalisant 16 items à choix multiples, soit 60 questions en tout permettant un nombre élevé de combinaisons. Ce test permet de cerner certains aspects de la motivation tels que : la réactivité et la réflexion, l‟émotivité et la sérénité, l‟état de meneur ou leadership et l‟état mené, l‟agressivité, la passivité ainsi que quelques traits de la personnalité qui sous entendent la motivation : persévérance, impulsivité, dépendance et frime .
INFLUENCE DE LA DIETETIQUE SUR LA PERFORMANCE SPORTIVE
Généralités
Une alimentation équilibrée qualitativement et quantitativement améliore indubitablement le rendement d‟un sportif, affirme CREFF (A.F.) notamment lorsqu‟il s‟agit d‟un sujet dont l‟alimentation était jusqu‟alors déséquilibrée. Or, même en France, pays développé et industrialisé, beaucoup de sportifs sont encoremalnutris. Ainsi les enquêtes diététiques pratiquées par CREFF (A.F) depuis de plus de 30 ans, dans les milieux sportifs, ne permettent guère d‟enregistrer plus de 10% à 20% d‟individusspontanément alimentés de façon équilibrée. Il n‟en reste pas moins que 70% des sportifs français sont encore malnutris .
Les causes de cette malnutrition sont multiples :
La plus importante est certainement due à des problèmes économiques. En effet, commele fait remarquer CREFF (A.F.), le sportif, sujet jeune est nécessairement un travailleur manuelou intellectuel. IL prend souvent des repas sans choix à la cantine, au restaurant universitaire, auréfectoire. Quand il les prend chez lui, il n‟a pas l‟autorité nécessaire pour justifier une cuisine différente de celle des autres membres de la famille .
Dans les milieux peu aisés la ration protéique est souvent déficitaire, et l‟hiver, quand légumes et fruits frais sont devenus chers parce que rares, et en dépit de la possibilité peuonéreuse de manger des conserves, une trop forte proportion de pain, de pâtes ou de pommes de terre rentrera dans l‟alimentation .
Parfois on se laisse berner par certaines publicités commerciales vantant les qualités de tel produit de régime ou de tel aliment diététique, alors que l‟analyse ne le montre pas très différent des aliments ordinaires homologues .
Des causes psychologiques peuvent aussi être à l‟origine de la malnutrition.
Chez l‟homme comme chez l‟animal, il existe à travers l‟autorégulation de l‟alimentation, un choix spontané de la nourriture. Ainsi, on connaît des individus qui ont uneattirance très nette pour le sucre ou la viande, et d‟autres, au contraire, qui manifeste un dégoût marqué pour les graisses animales ou le lait. On connaît aussi des sujets qui, brusquement et sansraison précise, développent une aversion pour les aliments jusqu‟alors fort bien accueillis, voire même préférés. Ces deux phénomènes rendent difficiles la pratique de la diététique courante, car ils peuvent provoquer un conflit entre le goût de l‟athlète et le régime prescrit .
Comme l‟affirme CREFF (A.F.), la plus grande partie des athlètes malnutris chez lesquels on ne retient pas l‟hypothèse d‟une sélection spontanée et outrancière d‟un aliment, la cause du déséquilibre nutritionnel, qui semble de loin la plus fréquente, est bien une méconnaissance involontaire certes, mais souvent totale, par manque d‟information des lois lesplus élémentaires de la diététique. Dans ce cas, la thérapeutique est simple et relève tout simplement d‟un peu d‟éducation, d‟un peu de bon sens et d‟un peu de bonne volonté.
Enfin, selon toujours les constatations faites par CRFF (A.F.), il existe deux autres formes étiologiques de malnutrition : les malnutritions par excès et les malnutritions par défaut.
La malnutrition par excès
On a tendance à penser que « plus on mange plus on est fort ». Aussi, bon nombre d‟athlètes pensent-ils trouver dans une suralimentation quantitative ou qualitative une possibilité d‟améliorer leurs performances. C‟est délibérément donc qu‟ils s‟obligent à manger, le plus souvent en grandes quantités, tel ou tel aliment. Or on sait depuis HIPPOCRATE qu‟une supplémentation alimentaire particulière proposée à un sujet habituellement alimenté de façon équilibrée, non seulement n‟entraîne pas d‟accroissement des possibilités physiques, mais encore n‟aboutit, le plus souvent, qu‟à des inconvénients .
Malgré tout, signale CREFF (A.F.), il est assez fréquent d‟observer encore dans les milieux sportifs français, un certain nombre de surcharges qualitatives.
Il y a d‟abord l‟abus des viandes. On a tendance à penser que « c’est avec du muscle de bœuf qu’on fait du muscle d’homme ». Il n‟est donc pas étonnant d‟observer un certain attrait pour la viande rouge chez nombre d‟athlètes, plus particulièrement chez ceux qui pratiquent les sports de combat.
CREFF (A.F.) a l‟habitude de rapporter l‟observation d‟un boxeur dont le comportement illustre bien les inter- réactions du psychisme et de la diététique. Il s‟agissait d‟un boxeur qui, dans les semaines précédant ses combats non seulement consommait de fortes portions de viandes , mais encore buvait de grandes quantités de jus de viande sans lesquels, disait-il, il aurait été incapable de gagner. Un jour, quelqu‟un commit l‟imprudence de lui dire que le jus de viande aune valeur nutritive nulle, car il ne s‟agit que d‟eau rougie par un peu d‟hémoglobine. Il crut, nebut plus de jus de viande et perdit le combat suivant. Cependant par la suite, il gagna les autres combats, après avoir bu derechef son jus de viande. Depuis, il considéra les nutritionnistes et les diététiciens comme gens peu crédibles.
L‟abus du sucre est également fréquemment observé. Convaincus que le sucre est l‟aliment principal du muscle, beaucoup d‟athlètes croient que plus on en consomme plus on nourrit le muscle et plus le muscle est efficient. C‟est pourquoi, les quelques jours précédant une compétition, les féculents et les farineux sont recommandés de façon à saturer les sites glycogénopexiques pour que le muscle ait à sa disposition le supercarburant, le glycogène. C‟es toublier qu‟un organisme bien équilibré par une alimentation diversifiée ne stocke que ce qui est stockable, et dirige ses excédents vers des voies métaboliques (en l‟occurrence la voie des pentoses qui majore la liposynthèse, donc la prise de poids en masse grasse) qui pour être des voies de sécurité, ne devraient être qu‟exceptionnellement sollicitées.
Une surconsommation vitaminique a été observée aussi. La vitamine C, vitamine de l‟effort, la vitamine B1, vitamine de la coordination psychomotrice, la vitamine PP, vitamine de la bonne circulation cérébrale, la vitamine A, vitamine de bonne vue, la vitamine B6, vitamine de la désintoxication ; la vitamine B15, vitamine de la récupération, ont été employées, sans discernement et à des doses aussi inutiles que parfois dangereuses. D‟ailleurs, la littérature médicale abonde de cas de gastrites et d‟excitations nerveuses ascorbiques, de chocs thermoïniques, de dystonies neuro-végetatives pyridoxiniques .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1-PRINCIPE ET UTILISATION DU TEST PSYCHOLOGIQUE
2-MATERIEL ET METHODE
3-SIGNIFICATION ET APPLICATION DU TEST
DEUXIEME PARTIE
1-ANALYSE COMPARATIVE DE LA MOTIVATION DES SUJETS MALAGASY SANS MOTIVATION PARTUCULIERE POUR LE SPORT, DES FOOTBALLEURS DU CLUB M ET DES HOCKEYEURS SUR GLACE DE L‟EQUIPE VICE-CHAMPIONNE DE FRANCE
1.1- Profil général de la personnalité
1.2- Schéma de la motivation
1.3- Caractère dominant
2- ANALYSE COMPARATIVE DE LA MOTIVATION DES GARDIENS DE BUT DU FOOTBALL , DU HOCKEY SUR LA GLACE ET DE HANDBALL FRANÇAIS ET DES GARDIENS DE BUT DU CLUB M
2.1- Profil général de la personnalité
2.2- Schéma de la motivation
2.3- Caractère dominant
3- ANALYSE COMPARATIVE DE LA MOTIVATION DES POSTES OCCUPES EN HOCKEY SUR GLACE (équipe vice-championne de France) ET EN FOOTBALL (Club M)
3.1- POSTE D’AVANT CENTRE
3.1.1- Profil général de la personnalité
3.1.2- Schéma de la motivation et caractères dominants
3.2- POSTE D’ARRIERE
3.2.1- profil général de la personnalité
3.2.2- Schéma de la motivation et caractères dominants
3.3- POSTE DEMI-CENTRE
3.3.1- Profil général de la personnalité
3.3.2- Schéma de la motivation et caractères dominants
3.4- CLUB M : PROFIL PSYCHOLOGIQUE ET MOTIVATION DES JOUEURS AUX DIFFERENTS POSTES
TROISIEME PARTIE
1- INFLUENCE DE LA DIETETIQUE SUR LA PERFORMANCE SPORTIVE
1.1- GENERALITES
1.2-LES MALNUTRITIONS PAR EXCES
1.3- LES MALNUTRITIONS PAR DEFAUT
2- LES HABITUDES ALIMENTAIRES DU CLUB M
3- ALIMENTATION EQUILIBREE
3.1- GENERALITES
3.2- DU POINT DE VUE QUALITATIF
3.2.1- Les protides, les glucides, les lipides
3.2.2- Les vitamines
3.2.3- Les sels minéraux
3.3- DU POINT DE VUE QUANTITIF
3.3.1- Ration alimentaire
3.3.2- Quelques recommandations
4- LE DOPAGE
4.1- GENERALITES
4.2- QUELQUES SUBSTANCES MEDICAMENTEUSES CONSIDEREES COMME DOPAGE
4.2.1- Les stimulants
4.2.2- Les Analgésiques et les Narcotiques
4.2.3- Les stéroïdes anabolisants et les Androgènes
4.2.4- Les hormones peptidiques et analogues
4.2.5- Les diurétiques
4.2.6- Les Béta-bloquants
QUATRIEME PARTIE
INFLUENCE DE LA VERBALISATION POSITIVE DU DISCOURS INTERNE
CINQUIEME PARTIE
CONCLUSION