L’industrialisation des sociétés et la succession continue des révolutions technologiques ont favorisé depuis quelques décennies un accroissement sans précédent du nombre et de la diversité des sources des champs électromagnétiques (CEM). En effet, ces sources diverses comprennent les écrans de visualisation associés aux ordinateurs et les téléphones mobiles, leurs stations de base mais aussi les pylônes de transmissions des divers signaux électromagnétiques. Bien que ces appareils aient rendu nos vies plus accessibles, plus aisées donc cossue les champs électromagnétiques qu’ils émettent suscitent certaines inquiétudes quant aux éventuels risques sur la santé humaine. Par définition, l’électromagnétisme traduit l’interaction entre particules chargées, qu’elles soient au repos ou en mouvement tandis que le réseau renvoie au support de la transmission des ondes. Cette dernière doit d’être relayée de manière continue, simultanée et rapide. Elle nécessite la mise en place d’un ou plusieurs équipements électroniques (ordinateurs, …) géographiquement éloignés les uns des autres et interconnectés par des signaux des télécommunications, généralement de manières permanentes.
Elle a également l’avantage de permettre l’échange des informations entre les différents terminaux de réceptions et d’émissions .A titre d’exemple, le réseau internet en est l’illustration la plus complexe. En effet, la création des ondes électromagnétiques et les réseaux (radio, TV, GSM, Smartphone, etc.) employés par les téléphonies mobiles sont connus depuis les années 1940. C’est au cours de l’année 1973 que le premier téléphone portable fut crée par l’ingénieur Martin Cooper à Manhattan à New York. Cependant, ce fut en 1992 au sortir de plusieurs années de recherche que des ingénieurs parvinrent à mettre au point le premier téléphone portable tel que nous l’avons connu par Motorola après celui de 1983 qui n’était portable que de nom [1].
De nos jours quelque soit le domaine d’activité l’électromagnétisme est présente partout dans notre vie quotidienne (micro ondes, radiothérapie, scanner, voitures etc.). Comme le démontre le Pr. Jean Philippe Vuillez l’impact que peut avoir l’électromagnétisme est fortement dépendant de la notion de doses absorbées et du temps d’exposition des populations.
En Afrique par contre, on assiste depuis la fin des années 90 à un développement accru de cette technologie qui présente manifestement des avantages tels que la réduction des distances, la rapidité de la circulation de l’information, les investigations medicales et autres ,la télémédecine, etc. Malheureusement, il existe des inconvénients qui manifestement sont très méconnus de la grande majorité des populations mêmes pour celles qui y sont exposées en permanence.
Dans le cas spécifique du Mali, deux opérateurs de téléphonies se partagent la gestion de la téléphonie mobile pour une population estimée à 15 millions d’habitants avec un réservoir potentiel de plus de 10 millions de téléphones portables en utilisation quotidienne. [2]. Pour ces deux structures de communications, il est devenu crucial et important sur tous les plans de fluidifier le signal, de l’améliorer en permanence, de favoriser l’interconnexion entre opérateurs. L’efficience de ces actions précitées nécessite l’élaboration d’une cartographie téléphonique en termes d’implantations de mécanismes de relais de différents signaux et la possession des structures encore plus puissantes les unes des autres. C’est un réel acquis qui permettrait d’absorber les innovations technologiques telles que les téléphones portables en perpétuelles améliorations. On distingue, le wifi, « data », « edge », vidéos conférences, connexion via téléphones Smartphone (Android, Windows 8,…) et tablettes,…
Généralités sur le système nerveux et son fonctionnement
Anatomie du système nerveux
Le système nerveux se compose de deux grandes parties : le système nerveux central et le système nerveux périphérique.
Le neurone
La cellule nerveuse ou neurone est l’unité fonctionnelle du tissu nerveux. En effet il s’agit d’une cellule différenciée formant avec les cellules gliales le tissu nerveux. Les cellules gliales assurent la nutrition et le soutient des neurones et facilitent l établissement de nouvelles connexions [4].
Le nombre de neurones est estimé à 100 milliards et possèdent comme propriétés fondamentales :
L’excitabilité : c’est la capacité de réagir à un stimulus et à le convertir en influx nerveux qui est le potentiel électrique se déplaçant sur un axone après que le neurone ait été stimulé.
La conductivité : c’est la capacité de propager et de transmettre cet influx à d’autres neurones, à des muscles, ou à des glandes.
Le neurone est composé d’un corps cellulaire, de dendrites et d’un axone de la fibre nerveuse ou cylindraxe n’est autre que le prolongement d’un neurone (axone) entouré d’une gaine. Il existe deux sortes de gaines isolées ou associées entourant la fibre nerveuse : la gaine de myélines la gaine de Schwann ou neurilemme [4].
— Les fibres sans myéline ni gaine de Schwann : ce sont les fibres nues qui existent pendant le développement de l’embryon
— Les fibres sans myéline mais à gaine de Schwann : Ce sont les fibres de REMAK, elles constituent les nerfs végétatifs (nerfs viscéraux), elles sont de couleurs grises.
— Les fibres myélinisées sans gaine de SCHWANN, ce sont les fibres de la substance blanche du système nerveux central et du nerf optique.
— Les fibres myélinisées avec gaine de SCHWANN, sont les plus abondantes dans tous les nerfs périphériques. Ce sont les plus typiques et les plus perfectionnées [4].
La myéline est un mélange de lipide phosphoré. Elle donne à la fibre nerveuse une couleur blanc-méat caractéristique. Elle est considérée comme une réserve nutritive pour le cylindraxe et elle joue le rôle d’un isolant électrique. Elle protège la fibre nerveuse des courants d’influx venant des fibres voisines. La gaine de myéline présente des incisures (incisures de SCHMIDT – LANTERMANN) et des étranglements appelés nœuds de RANVIER [4].
La gaine de SCHWANN recouvre la gaine de myéline. Elle est formée de cellules plates soudées entres elles (c’est le syncytium). Il existe un noyau ovalaire entre chaque étranglement de RANVIER [4]. Comme toutes cellules, le corps du neurone comprend un cytoplasme et un noyau. Il existe diverses variétés de neurones.
Les neurones multipolaires
Situés dans le névraxe, ce sont les plus nombreux et les plus typiques. De formes étoilées .Ils ressemblent au neurone pris pour type de description. Ils ont un seul axone mais plusieurs dendrites. Les influx nerveux arrivent au corps cellulaire par les multiples pôles dendritiques pour se diriger vers l’axone [4].
Les neurones bipolaires
Ils possèdent une seul dendrite et un seul axone. Le sens de propagation de l’influx nerveux se fait toujours des dendrites vers l’axone. De tels neurones existent dans la rétine .
Les neurones en T
Ils semblent être unipolaires. En effet, leur forme spéciale résulte d’un accolement partiel entre la dendrite et l’axone. Ces cellules en T existent dans les ganglions spinaux. Ce sont les corps cellulaires des premiers neurones sensitifs [4].
Fonctionnement électrique du neurone
Potentiel de membrane :
On peut mesurer de part et d’autre de la membrane plasmique de toutes les cellules de l’organisme une différence de potentiel provoquée par une inégale répartition des charges positives et négatives entre les milieux intra-et extracellulaire. Du côté extracellulaire se trouve une majorité de charges positives et du côté intracellulaire, une majorité de charges négatives. En l’absence de stimulation, cette DDP transmembranaire, variable suivant les ce lules, est de l’ordre de –60 à – lules photo réceptrices[28].
Naissance du message électrique
Les cônes et les bâtonnets sont des récepteurs des stimuli lumineux. Lorsqu’un rayon lumineux (ou photons) est absorbé par les pigments présents dans la membrane des photorécepteurs, ceci déclenche dans les neurones ganglionnaires une manifestation électrique appelée potentiel d’action qui est à l’origine du message sensoriel. Le message nerveux provenant de la rétine est propagé par les fibres du nerf optique sous forme de signaux électriques, c’est le potentiel d’action [28].
Une variation d’intensité du stimulus visuel est traduite par une variation de la fréquence de ces signaux élémentaires (soit une augmentation, soit une diminution). C’est donc bien un message, constitué de signaux électriques, et non l’image elle même, qui est transmis vers le cerveau.
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Table des matières
1. Introduction
1.1. Objectif général
1.2. Objectifs spécifiques
2. Généralités sur le système nerveux et son fonctionnement
3. Généralités sur les champs électromagnétiques
4. Méthodologie
4.1. Cadre d’étude
4.2. Le type, le lieu, la période et la population d’étude
4.3. Collecte de données
4.4. Critères de sélection
4.5. Taille des échantillons
4.6. Déroulement de l’enquête
4.7. Plan d’analyse et traitement des données
4.8. Considération éthique
5. Résultats
6. Discussion
7. Conclusion
8. Recommandation
9. Références bibliographiques
10. Annexes
Annexe 1 : Liste des tableaux
Annexe 2 : Liste des figures
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