Contribution a l’etude de l’echec scolaire

Généralités

Nos sociétés se résignent mal à l’existence inévitable de la sociologie, certaines la repoussent comme un sacrilège, d’autre essayent de l’utiliser au service du statut quo les diverses contraintes et contradictions sociales faussant toute idée de développement, les différents appels de détresse (pathologie sociale et progrès) tout contribue à l’avènement d’une science sociale. Pour ceux qui croient que les réalités sociales font partie d’un métal-social irréversible, la sociologie leur est une science inutile , mais cette science tient une place importante pour tous ceux qui pensent et espèrent que les contradictions et les conflits sociaux, l’oppression et l’exploitation ,les injustices et les inégalités sociales peuvent et doivent être modifiés en une meilleure existence , la sociologie leur offre un vent d’espoir , une méthodologie d’approche et d’analyse pluridisciplinaire. Mais la sociologie ne vit réellement que dans une société qui sait combiner la critique sociale et la croissance économique.

Depuis l’aube de l’humanité, l’éducation était et demeure le sujet de recherche de critiques et de revendications sociales. L’éducation scolaire ou l’école dont l’avènement fut conditionné dans chaque société par une certaine accumulation de capital et de savoir est caractérisée par la transmission des connaissances codifiées et programmées. Cependant dans la pratique, on tend toujours à confondre l’enseignement scolaire et l’éducation purement qualitative (morale, us et coutume, manière de vivre dans la société) du fait que les deux institutions semblent se converger dans la reproduction et la production des faits sociaux. L’école semble partout, non seulement incapable de remplir le rôle de promoteur d’égalité sociale de « développement » de tout homme et de tout l’homme que la société lui assigné, mais elle parait même évoluée dans le sens contraire, et les « échecs scolaires » sont beaucoup frappant que les réussites, surtout dans les pays en développement. Il est bien connu que les élèves qui entrent dans la première année d’un cycle d’enseignement ne termineront pas ce cycle dans le minimum de temps présent.

LE LYCEE J.J.RABEARIVELO UN ETABLISSEMENT DE RENOM 

Le lycée J. J. RABEARIVELO est choisi comme zone d’étude. Cet établissement est implanté dans le quartier commercial d’Analakely qui est très spécifique du point de vue historique (avec le célèbre marché du « Zoma ») ou sur son emplacement au cœur d’Antananarivo, dans la ville basse, ainsi que sa fonction commerciale, très prisée des marchands informels.

Localisation

Ce grand établissement scolaire Tananarivien est situé en plein centre-ville, près de l’Avenue de l’Indépendance. En effet, le Lycée J. J. Rabearivelo est implanté dans le quartier commercial d’Analakely, à quelques pas de l’ancien grand marché du Zoma, devenu actuellement le marché d’Analakely, dans le 1er arrondissement et à côté de la célèbre place du 13 Mai où se trouve l’Hôtel de ville.

Historique

Rabearivelo, Jean-Joseph (04 mars 1901- 22 juin 1937), poète malgache de langues française et malgache, qui fut l’auteur notamment de Chants pour Abéoneet de recueils qui mêlent harmonieusement ces deux cultures. D’origine princière (Zanadralambo) d’Ambatofotsy- Avaradrano, mais pauvre, il fut le fils de RABOZIVELO. RABEARIVELO fut un intellectuel dans un pays colonisé, vivant chichement d’emplois concédés par l’administration française. Il consacra son existence à la renaissance d’une poésie malgache, faisant la difficile synthèse de la tradition locale et de la culture francophone. Traducteur, journaliste, il publia des poèmes aussi bien en français (la Coupe de cendres, 1924 ; Sylves, 1927 ; Volumes, 1928) qu’en malgache (Imaitsoanala, Lova, Fo mitohy, 1936) ou même dans les deux langues (Presque songe, 1934 ; Traduit de la nuit, 1935). La mort de sa fille (1933), à qui il consacra ses Chants pour Abéone(1936), et cet écartèlement entre deux cultures expliquent sans doute le suicide de ce poète mal connu dont une partie de l’œuvre reste à publier.

Plusieurs fois, l’établissement a changé de noms depuis sa création :d’abord Ecole Primaire Supérieure (EPS), l’Ecole Primaire Supérieure Professionnelle (EPSP) en 1938, Collège Moderne et Technique (CMT) de 1946 à 1955, Collège Classique et Moderne (CCM) entre 1955 et 1956 . Et enfin, cette grande institution publique tananarivienne est devenue l’actuel Lycée Jean Joseph Rabearivelo, du nom du célèbre poète malgache, à partir de l’année scolaire 1959-1960 Parallèlement, le nombre d’élèves n’a cessé de croitre allant de 47 filles et 386 garçons en 1936, et passa de 450élèves en 1952, à 600 en 1955-1956, à 1139 en 1960 jusqu’à atteindre un effectif de 2217 élèves durant l’année scolaire2011-2012. Au cours de cette scolarité 2014-2015, on compte un total de 2660élèves. De même, les activités que pratique l’établissement se sont diversifiées au fil du temps. S’il n’y avait à sa création que 3 sections à savoir la section agricole, industrielle et commerciale, la section ménagère fut ajoutée en 1942. En 1952, le nombre de section s’atteignit 16 dont 9 classes d’enseignement moderne et 7 d’enseignement technique. La section classique débuta avec l’année scolaire1954- 1955 pour enseigner le latin en 6ème .

Les sections d’enseignement technique furent supprimées à partir de l’année scolaire 1955-1956 en échange de la création de 4 classes d’enseignement classique, tandis que les nombre de classes d’enseignement moderne connurent une croissance significative (16classes). Dès 1960, dorénavant, le lycée J. J. Rabearivelo comporte des classes de 6ème aux terminales et, pour la première fois, il présente des candidats au Baccalauréat en « Science Expérimentale ». En 1974, la suppression de la section classique se poursuit par le retrait progressif des classes du premier cycle de l’enseignement secondaire, pour parvenir en 1979, à ne fonctionner qu’avec les classes de Seconde, de Première et de Terminales. L’année scolaire 2011-2012 comptaient, 15 sections de Seconde et 15 autres de Première et 19 de Terminales. La direction de l’établissement était assurée par des Français jusqu’en1963, et même en 1966-1969. Depuis, la malgachisation fut réalisée. Les premiers chefs d’établissement prirent le titre de Principal (Mr GUINTZA.et Mlle PAYRNOUSE U. de1936 à 1950), pour devenir ensuite à partir de1951 directeur jusqu’en1960 et en fin, Proviseur.

Le du personnel administratif du lycée J.J.Rabearivelo est réparti en plusieurs services avec à leur tête le Provisorat (le Proviseur et le Proviseur-Adjoint), la Surveillance Générale (avec 2surveillants généraux) laquelle supervise le travail des surveillants. La gestion administrative du personnel est assurée par des agents secrétaires et l’établissement dispose d’un service de comptabilité dirigé par un économe avec des assistants, d’un service d’infirmerie, d’un service de scolarité ainsi que de 05 bibliothécaires chargées de la CDI. La sécurité et l’entretien de la propreté incombent à 02 gardiens et à 07 agents d’appui qui s’occupent des tâches ménagères et du travail de planton. Par ailleurs, il est à signaler que ce lycée est pourvu pour certaines disciplines de quelques salles spécialisées comme la projection (salle « P ») pour l’HistoireGéographie, la Médiathèque pour les disciplines « scientifiques » (Mathématiques, SVT, Physique-Chimie), le laboratoire de Physique-chimie et salle spécialisée pour la discipline Malagasy (salle«M ») et Franacais (Salle « O ») . Le lycée dispose de 123 enseignants dont 110 fonctionnaires et 12 enseignantsFRAM (vacataires) qui constituent 10,25% du personnel enseignant. Cinq disciplines du lycée doivent recourir aux enseignants FRAM telles que l’Histoire-Géographie (02), les Mathématiques (03), Philosophie (03) et le Mandarin (04) sans aucun professeur fonctionnaire.

Les infrastructures scolaires 

Ce lycée dispose de bâtiments scolaires répartis en 3 secteurs d’Ouest en Est. Pour les classes de Seconde, leurs salles se trouvent dans le secteur 01, dans le« Bloc » (un grand bâtiment de 3 étages), au rez-de-chaussée et au 1er étage, ainsi que dans un autre bâtiment avec plusieurs salles se trouvant entre la cour « C » et la cour« B ». Par ailleurs, les salles qui se situent entre l’Amphithéâtre et le WC du secteur 01 de la cour «B» abritent également des salles de classes de Seconde. Concernant les classes de Première, leurs salles de classe localisent dans le bâtiment du nord, du secteur 02, en face de la cour «B» et «A», au-dessus du dispensaire et de l’économat.

Quant aux classes de Terminales, le nouveau bâtiment du secteur 03, dans la cour «A» abritent leurs salles de classes au rez-de-chaussée et au 1er étage ainsi que les salles qui se trouvent entre la salle des professeurs et le local réservé aux TIC. Comme pour les bâtiments scolaires, les locaux destinés à l’administration se répartissent dans les 3 secteurs que compte l’établissement. Le «Bloc» abrite les salles spécialisés et les laboratoires au 2ème et au 3ème étage tandis que le CDI, les bureaux du Surveillant Général et de la scolarité sont situés dans la cour «C», devant les terrains de basket-ball, en face des quels se localisent le bureau de la surveillance de la classe de Seconde. Le bureau du Provisorat et du Provisorat adjoint ainsi que celui du secrétariat se trouve le long du couloir au fond du préau «B». Pour l’économat et le dispensaire, ils se situent dans la partie nord au fond du secteur 2, dans la cour «B». Le rez-dechaussée du nouveau bâtiment abrite le bureau de la surveillance de la classe de Première, en face de la salle des professeurs. Pour la salle «TIC», elle est située à l’extrémité sud des salles de Terminales.

Ce lycée public est doté de quelques infrastructures sportives, à savoir: 2 terrains de basket-ball et de hand Ball. Mais il est dépourvu de terrains de foot et de pistes d’athlétisme. Ainsi, les élèves de l’établissement doivent se déplacer au stade municipal de Mahamasina pour leurs activités sportives. Comme nous l’avons précisé dans les pages précédentes, le lycée J.J.Rabearivelo possède des salles spécialisées pour certaines disciplines qui sont dans le« Bloc». En outre une salle « TIC » est présente au sein de l’établissement pour aider les élèves à maitriser les Technologies de l’Information et de la Communication comme l’informatique et l’internet.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: L’ECHEC SCOLAIRE, CONTOURS ET MODELES D’APPROCHES
CHAPITRE 1 : Le Lycée J.J.Rabearivelo un établissement de renom
CHAPITRE 2 : Cadre d’analyse et techniques de recherche
CHAPITRE 3 : Balises méthodologiques
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES RESULTATS D’ENQUETES AU LYCEE J.J.RABEARIVELO
CHAPITRE 4 : Les réalités de l’échec scolaire
CHAPITRE 5 : L’échec scolaire selon les jeunes
CHAPITRE 6 : Les phénomènes de redoublement comme précurseur a l’échec scolaire
TROISIEME PARTIE : PISTE DES REFLEXIONS ET SUGGESTIONS
CHAPITRE 7 : Situation de la problématique et vérification des hypothèses
CHAPITRE 8 : Prospectives pour une meilleure prise en charge de l’échec scolaire
CHAPITRE 9 : Suggestion et recommandation
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
RESUME

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