Contribution a l’étude de la qualité physico-chimique de l’eau du lac

L’eau est un élément essentiel pour les faunes et flores en captivité. L’étude s’est basée sur la qualité physico-chimique de l’eau du lac Tsimbazaza pour évaluer le niveau de pollution, en fonction d’un ensemble de paramètre. Ces paramètres permettent d’acquérir des connaissances de base de développer une surveillance pour détecter des perturbations et de mettre en place un suivi pour rétroagir sur la gestion. La grande question qui mérite d’être vérifiée concerne la valeur de l’eau et sa capacité à satisfaire les besoins du parc étudié. Le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza est le centre d’étude choisi.

C’est un lieu de distraction ainsi qu’un endroit de conservation des faunes et des flores de Madagascar. Le parc Tsimbazaza présente les richesses de Madagascar y compris les animaux en voie de disparition, les espèces rares, les plantes médicinales du pays et de nombreuses espèces endémiques. Certains animaux se situent à proximité du lac et boivent l’eau. Les flores et faunes ont tous besoin d’eau pour survivre, ils en ont besoin en quantité qu’en qualité.

Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza

Le parc de Tsimbazaza approche les centaines d’années, car il a été créé en Août 1925. Le PBZT dans le Fokontany de Tsimbazaza appartient à la Région Analamanga, au District du 4ème arrondissement, de la Commune Urbaine d’Antananarivo. La vallée dans laquelle siège le parc est encadrée par le massif rocheux d’Ambohipotsy à l’Est et la colline d’Ambohijanahary à l’Ouest [W1].

Historique

En 1947, le jardin botanique est remis sous la responsabilité de l’Institut de Recherche Scientifique de Madagascar. Cet institut a su insuffler un dynamisme pour enrichir les espèces de plantes et d’animaux pour devenir au final un parc. En 1974, la gestion du parc de Tsimbazaza est confiée au gouvernement malagasy qui y instaure différents départements. Bien plus loin, son lac artificiel date de l’époque du Roi Radama 1er qui a demandé sa construction vers l’an 1815. Un lac artificiel en occupait le centre, il y fut adjoint d’autres petits lacs ou îles aux lémuriens.

Des rocailles, une ombrière, un arborétum permettent de présenter les divers milieux de l’île, dont les plantes xérophytes. La partie zoologique comprend des lémuriens, des crocodiles, des tortues, insectivores et carnivores propres à Madagascar ainsi que les oiseaux endémiques. Dans la ville d’Antananarivo, plus d’un million d’habitants, ce parc est un havre de tranquillité et un lieu d’étude privilégié avec des musées, des bibliothèques, des herbiers et collections d’insectes [Millot et Paulian, 1949].

Situation géographique

La superficie du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza est de 27 hectares. Il est à 18°55’51.1″de latitude Sud et à 47°31’39.1″ de longitude Est, avec une altitude de 1289 m [W2].

Lac Ankoay

Le lac Ankoay du parc Tsimbazaza où l’analyse a été effectuée, est une espace vivrière pour les faunes et les flores. Ce lac a une couche peu profonde, environ 2m de profondeur, il possède 20 m de largeur et 50 m de longueur. Ce lac est alimenté par le grand lac. Beaucoup d’êtres vivants autour du lac et dans le lac l’utilisent pour survivre, tels que les oiseaux, les poissons, les lémuriens et l’Ankoay. Ainsi, le lac est utilisé pour arroser les plantes. Or, tout organisme produit des déchets et finit aussi par mourir. Parfois, les déchets et les cadavres servent d’aliments aux animaux saprophages. Par conséquent, les matières organiques venant des cadavres et des déchets fécaux se transforment en matières minérales et provoquent le phénomène d’eutrophisation.

Limnologie

La limnologie est définie comme la science qui étudie les milieux lacustres, c’est-à-dire les eaux stagnantes ou dormantes, y compris les lacs, les étangs, les réservoirs à ciel ouvert. L’étude du lac permet de comprendre le fonctionnement et l’évolution des systèmes lacustres. Outre les études scientifiques conventionnelles que les aspects physiques, géographiques, chimiques et biologiques, la limnologie aborde également l’étude des organismes, de leurs interactions et de leurs relations avec leur environnement. Ces études peuvent avoir plusieurs classifications telles que la limnologie physique, chimique et biologique. La limnologie physique étudie l’aspect dynamique et les propriétés physiques comme la température, la conductivité électrique, et autres substances des milieux lacustres. Le suivi de ces caractéristiques permet de connaître la structure des écosystèmes du lac, de comprendre leur fonctionnement et de suivre leur évolution. La limnologie permet aussi de connaître l’ancienneté d’un lac à travers des facteurs géologiques et climatiques. La limnologie chimique et biologique s’intéresse à la production biologique et au cycle de transformation.

C’est ainsi que le suivi du pH donne l’acidité des étendues d’eaux dormantes. Cela permet par exemple de contrôler la qualité des eaux et d’intervenir lors de pollution aquatique [W3].

Niveaux trophiques d’un lac

L’eutrophisation d’un lac détermine les niveaux trophiques d’un lac. L’eutrophisation est un processus naturel, par lequel les plans d’eau reçoivent une grande quantité d’éléments nutritifs notamment du phosphore et de l’azote. Ce nutriment stimule la croissance des algues et des plantes aquatiques. La caractéristique d’un lac est définie par ces niveaux trophiques qui se subdivisent en trois catégories comprenant l’oligotrophe, le mésotrophe et l’eutrophe.

Normes de qualité des eaux piscicoles

La norme piscicole SEEE ou Secrétariat d’Etat auprès du Ministère de l’énergie et des Mines, de l’Eau et de l’Environnement est une norme allemande définie par le Département chargé de l’eau et de l’environnement. Cette norme a été instaurée par la direction de la Recherche et de la planification de l’eau, située à Rue Hassan Benchekroun, Agdal-Rabet. La loi n° 10-95 sur l’eau est le cadre légal définissant cette norme. Elle se base sur des principes en relation avec la qualité de l’eau. Ces normes s’intéressent à la protection et à la conservation des ressources en eau ainsi qu’à la protection de la santé de l’homme et à la lutte contre les activités susceptibles de polluer les ressources en eau.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I- Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza
I-1 Historique
I-2 Situation géographique
I-3 Lac Ankoay
II- Lac
II-1 Définition
II-2 Limnologie
II-3 Niveaux trophiques d’un lac
II-4 Normes de qualité des eaux piscicoles
III- Centre National de Recherches sur l’Environnement
III-1 Présentation générale
III-2 Missions
III-3 Organigramme
III-4 Activités de chaque département
III-4-1 Département système aquatique et côtier
III-4-2 Département écosystème terrestre
III-4-3 Département environnement et science sociale
III-4-4 Département environnement et qualité de la vie
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
II- Matériels utilisés
II- 1 Vases à réaction
II-2 Verreries pour les mesures
III- Analyses des échantillons
III-1 Analyses physiques
III-1-1 Température
III-1-2 Conductivité
III-1-3 Matières en suspension
III-2 Analyses chimiques
III-2-1 pH
III-2-2 Oxygène dissous
III-2-3 Demande Chimique en Oxygène ou DCO
III-2-4 Nitrate
III-2-5 Nitrite
III-2-6 Ammonium
III-2-7 Phosphate
III-3 Analyses des métaux lourds
III-3-1 Plomb
III-3-2 Cuivre
III-3-3 Manganèse
III-3-4 Cadmium
III-3-5 Fer
III-3-6 Zinc
III-3-7 Chrome
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I- Analyses physiques
II- Analyses chimiques
III- Analyses des métaux lourds
CONCLUSION GENERALE

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