Soutenance mémoire
Madagascar possède des industries cimentières telles que HOLCIM et MALOCI (sise à Ambohimanambola). Mais avant l’entrée de la société MALOCI dans le marché du ciment à Madagascar, HOLCIM détient un peu plus de 80% du marché.
Ainsi, le prix du ciment ne cesse d’augmenter. Par exemple, en ce début de l’année 2008, ce prix a subi deux hausses en trois mois. Une première hausse est à cause du taux de la TVA et une deuxième, venant d’une prise de décision interne de la société HOLCIM : une hausse de 12.5%.
GENERALITES SUR LES CIMENTS
BREF HISTORIQUE DU CIMENT
En 1817, l’ingénieur français Louis Vicat, suivi, au début des années 1820, par Treussart, ainsi que par Pavin de Lafarge, découvre et définit les formules des ciments actuels, préparés alors dans des fours verticaux. C’est l’Anglais Joseph Aspdin qui fait breveter en 1824 le ciment Portland, obtenu à partir d’un procédé de calcination combinant la cuisson de calcaire et d’argile dans des fours alimentés au charbon, mais ce brevet comportait encore des points obscurs. C’est seulement en 1845 que l’Anglais Johnson indique de façon précise les règles de fabrication du ciment. La dénomination Portland, due à la similarité de couleur et de dureté avec la pierre de Portland (Sud de l’Angleterre), est à l’heure actuelle toujours employée dans l’industrie.
Les fours rotatifs firent leur apparition vers 1880 et sont toujours utilisés.
En 1890, on comprend l’intérêt du laitier granulé ajouté au ciment, et, après 1945, celui des cendres volantes. Les ciments spéciaux sont d’invention plus récente : le ciment alumineux fut découvert par Bied, en 1908.
À l’heure actuelle, les cimentiers, qui sont généralement équipés de laboratoires de recherche, cherchent à mettre au point des ciments de plus en plus performants.
DEFINITION DU CIMENT
Le mot » ciment » dérive du latin caementum qui signifie « pierre non taillée » ou « mortier », le liant des maçonneries. Ce sens étymologique a donc été en partie conservé car, selon la norme EN 197-1, le ciment désigne un liant dit » hydraulique » (c’est-à-dire une matière minérale finement moulue) qui, gâché avec de l’eau, forme une pâte qui fait prise et durcit par suite de réactions et de processus d’hydratation et qui, après durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité même sous l’eau.
CARACTERISTIQUES DU CIMENT
Caractéristiques physiques
Couleur : varie avec les compositions chimiques, des matières premières et la nature du combustible.
Densité : elle varie en fonction de la granulométrie du ciment et le degré de cuisson du mélange : 0.7 à 1.2T/m³.
Poids spécifique : c’est le poids d’une quantité de liant tel que le volume occupé réellement par la matière solide soit égale à l’unité. Il varie entre 2.80 à 3.20 T/m³ .
Finesse de mouture : elle est caractérisée par sa surface spécifique. La surface spécifique de Blaine permet d’évaluer la finesse de mouture. Elle est caractérisée par la surface développée totale de tous les grains contenus dans un gramme de ciment. Elle varie de 2800 à 4000cm²/g.
Prise de durcissement : dépend du type de ciment. Après une à deux heures pour la plupart des ciments, on observe une augmentation brusque de consistance : c’est le début de prise, qui est accompagné d’un mélange d’un dégagement de chaleur. La fin de prise correspond au moment où la pâte cesse d‘être déformable et se transforme en un matériau rigide.
On a l’habitude de considérer le durcissement comme la période qui suit la prise et pendant laquelle l’hydratation du ciment se poursuit. Le mécanisme de durcissement du ciment est très différent de celui de la chaux. Le ciment durcit par hydratation des silicates et des aluminates de chaux, alors que la chaux durcit lentement à l’air en se carbonatant.
Gonflement –expansion : c’est un phénomène qui se passe lors de la prise et le durcissement du ciment par augmentation de volume dû à la présence d’un excès de sulfate de chaux libre et /ou de magnésie MgO. Il dépend du type de ciment. Elle se mesure suivant un procédé normalisé par la norme NF EN196-3.
Retrait : c’est une diminution de volume pendant le durcissement qui est dû au départ d’une partie de l’eau de gâchage par évaporation [NFP 15433].
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Table des matières
INTRODUCTION
ETUDES ET RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES CIMENTS
CHAPITRE II. CHIMIE DU CIMENT ET LEURS CONSTITUANTS
CHAPITRE III. LA NORMALISATION DES CIMENTS
CHAPITRE IV. MATIERES PREMIERES ET LES AJOUTS POUR LE CIMENT
CHAPITRE V. EVALUATION DES MATIERES PREMIERES POUR CIMENT A MADAGASCAR
CHAPITRE VI. METHODE CLASSIQUE DE LA PREPARATION DU CIMENT
ETUDES EXPERIMENTALES
CHAPITRE VII. METHODES EXPERIMENTALES
CHAPITRE VIII. ESSAIS EXPERIMENTALES
CHAPITRE IX. EXPRESSIONS ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS
EVALUATION ECONOMIQUE ET IMPACT ENVIRONNEMENTAL
CHAPITRE X. IDENTIFICATION DU PROJET
Cette étude économique nous permet de déterminer si la production de liant selon la méthode décrite à la partie II est faisable et rentable. Pour cela, il est nécessaire de connaître quelques données puis, de calculer différents paramètres
CHAPITRE XI. CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE XII. ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE XIII. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE XIV. ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL (EIE)
ETUDES ET RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES CIMENTS
CHAPITRE V. EVALUATION DES MATIERES PREMIERES POUR CIMENT A MADAGASCAR
ETUDES EXPERIMENTALES
CHAPITRE I. METHODES EXPERIMENTALES
CHAPITRE IV. ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE IV. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE DU PROJET
CONCLUSION
